Apparue voici quelques décennies, elle investit un pays après l'autre, mais on en parle toujours aussi peu. La maladie de Crohn frappe pourtant, rien qu'en France, près de 100.000 personnes. Cette maladie inflammatoire chronique peut affecter n'importe quelle partie du tube digestif, de la bouche à l'anus. Avec la rectocolite hémorragique, un peu moins fréquente et limitée à l'intestin terminal, elle forme ce qu'on appelle les Mici, les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin. Une journée nationale d'information leur est consacrée le 9 octobre prochain, grâce à l'Association François Aupetit, qui regroupe patients et familles.
Décrite pour la première fois en 1932 par l'Américain Burrill Crohn, c'est une maladie surprenante, surgie de nulle part au début du XXe siècle, peu après la rectocolite hémorragique, elle aussi inconnue jusqu'alors. D'abord identifiée en Scandinavie et aux États-Unis, la maladie de Crohn se répand après la Seconde Guerre mondiale dans toute l'Europe de l'Ouest, et touche aujourd'hui l'Europe de l'Est, l'Afrique, l'Amérique du Sud et l'Asie. Elle frappe surtout les adultes jeunes entre 20 et 35 ans, mais peut survenir pratiquement à tout âge. Et dans 10 à 15% des cas se déclare chez l'enfant ou l'adolescent, une précocité facteur de gravité.
«Cette maladie inflammatoire provoque des ulcérations de la muqueuse digestive, qui peuvent se limiter à l'iléon, la fin de l'intestin grêle souvent touchée, ou affecter tout l'intestin, explique le Pr Jean-Frédéric Colombel, gastro-entérologue au CHU de Lille. Chronique, elle évolue par poussées entrecoupées de phases de rémission. Chaque poussée accroît les dommages causés à l'intestin, qui perd sa souplesse, ses capacités fonctionnelles, jusqu'à rendre parfois nécessaire l'intervention chirurgicale. Mais l'aggravation n'est pas inéluctable et 40% des cas restent assez bénins. Nous préférons toutefois traiter avec vigueur dès le diagnostic pour éviter l'apparition de dégâts irréversibles.»
Les symptômes de la maladie sont assez hétérogènes: «Elle peut se manifester par des douleurs abdominales, des diarrhées, une altération de l'état général, une fatigue, une perte de poids… accompagnées parfois de signes d'inflammation de la peau, des yeux ou des articulations. Ces dernières peuvent même être au premier plan. Dans 10 à 20% des cas, l'apparition d'abcès ou de fistules (1) dans la région péri-anale inaugure la maladie. Chez l'enfant, un retard de croissance est très évocateur.» Le diagnostic est confirmé par endoscopie-biopsie, les lésions précisées par scanner ou IRM.
Lorsqu'une personne est atteinte, le risque est multiplié par 10 à 40 pour ses frères et sœurs. «On trouve de 8 à 10% de formes familiales. La maladie est donc assez fortement génétique, mais ce sur-risque reste modeste car l'incidence dela maladie n'est que de 1 pour 1000», explique le Pr Jean-Pierre Hugot, gastro-pédiatre au CHU Robert-Debré (Paris) et directeur de recherche Inserm (U843). On lui doit la découverte en 2001 du premier - et principal - gène de susceptibilité à la maladie de Crohn, NOD2. «Depuis, des dizaines d'autres ont été découverts. Chacun a un effet très faible, multipliant le risque par 1,1 à 1,3. Le plus puissant, NOD2, ne multiplie ce risque que par 2 à 4. Leur identification n'a donc pas d'intérêt en pratique.» La génétique ne «pèse» au mieux que de 10 à 20% dans cette maladie où l'interaction des gènes et de l'environnement semble déterminante. Bien sûr, on pense à l'alimentation comme évolution majeure des dernières décennies, mais aucun lien n'a pu être établi. Le seul facteur favorisant certain de la maladie de Crohn reste le tabac.
Dysfonctionnement du système immunitaire intestinal, la maladie traduit une libération anormalement élevée de molécules inflammatoires, comme le TNF, qui altèrent la barrière muqueuse. Ce n'est pas une maladie auto-immune, mais une dysrégulation de la réponse immunitaire. Réponse à quoi? Les hypothèses suggèrent un déséquilibre impliquant la flore intestinale.
Le traitement vise à réduire cette inflammation exacerbée. «En traitement d'attaque, les corticoïdes donnent de bons résultats, mais ne doivent pas être prescrits plus d'un mois ni en traitement d'entretien, souligne le Pr Laurent Peyrin-Biroulet, gastro-entérologue au CHU de Nancy. Un immunosuppresseur comme l'azathioprine ou le méthotrexate prend le relais, et dans les cas graves un traitement biologique par anticorps anti-TNF, l'infliximab, dont une récente étude française a montré l'intérêt pour prolonger les rémissions.» Les autres cibles biologiques explorées ces dernières années n'ont pas encore tenu leurs promesses, mais la chasse reste grande ouverte…
(1) Une fistule est une communication anormale entre deux organes ou entre un organe et la peau.http://www.lefigaro.fr/sante/2010/09/19/01004-20100919ARTFIG00244-crohn-quand-les-intestins-s-enflamment.php
La peste, le choléra ou encore le cancer. C'est ce que la maladie d'Alzheimer évoquait au grand public lors d'une étude menée en 2008 par l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes). «Pour les Français que nous avions interrogés, Alzheimer représentait un vrai fléau, avoue Stéphanie Pin, responsable du pôle populations et cycles de vie à l'Inpes. Ils indiquaient également que, contrairement au cancer, on ne connaît pas les facteurs de risques de cette pathologie. Et que puisqu'il n'existe pas de moyen pour se protéger comme c'est le cas avec le sida par exemple, cette maladie relève de la loterie». L'association France Alzheimer confie qu'elle n'avait pas été très étonnée par ces résultats. «Comme il n'existe pas de traitements, mais uniquement des médicaments symptomatiques, il est normal que celle maladie soit décrite de manière dramatique», relève sa présidente, Marie-Odile Desana
Cette année, dans le cadre du plan Alzheimer 2008-2012, des enquêtes d'opinion ont été mises en place dans le but de mieux connaître le regard porté sur la maladie. L'Inpes a ainsi interrogé 2 013 personnes du grand public ainsi que des aidants volontaires (des proches de malades) et des professionnels du soin et de l'aide à domicile. «Les références à la peste et au choléra que nous avions entendues en 2008 apparaissent beaucoup moins, note Stéphanie Pin. En revanche, la perte de mémoire (à 54%) et la dépendance reviennent beaucoup (12%)». Les aidants associent à la maladie la perte de mémoire à 65% et à 55% la dépendance. Les professionnels citent eux, à 73% la dépendance, à 50% la perte des capacités intellectuelles et à 43% les pertes de mémoire. «Il est clair que pour le grand public Alzheimer signifie perte de mémoire. Or ce n'est qu'une des conséquences de la maladie avec les troubles du comportement et de l'humeur, insiste Marie-Odile Desana. Mais cette perte de la mémoire signifie altération de l'identité, du souvenir. Quand le malade ne ... lire la suite de l'article sur lefigaro.frhttp://www.lefigaro.fr/sante/2010/09/20/01004-20100920ARTFIG00733-une-affection-stigmatisante-qui-fait-peur-aux-francais.php
Alors que les maisons pour malades d'Alzheimer en sont toujours actuellement au stade de l'expérimentation, elles devraient normalement se généraliser dès 2011, et cela dans le cadre du plan national Alzheimer.
Actuellement, dix-sept maisons d'accueil et d'intégration sont expérimentées en France. Depuis la mise en place de ce dispositif, le bilan est plus que positif. L'Élysée s'est dit ravi du succès de ces installations, souhaitant les généraliser d'ici début 2011. Une annonce qui entre dans le cadre du plan Alzheimer souhaité par Nicolas Sarkozy et mis en place depuis 2008. De nombreux progrès ont ainsi été notés dans la prise en charge et les soins apportés aux malades. Le plan en question compte 44 mesures concrètes, ces dernières étant financées par une enveloppe de 1,6 milliard d'euros. 800.000 Français sont affectés par Alzheimer ou une maladie assimilée
http://www.maxisciences.com/alzheimer/generalisation-des-maisons-pour-malades-d-039-alzheimer-objectif-2011_art9256.html
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a fait savoir, à travers un rapport rendu public mercredi 15 septembre, que le nombre de femmes décédant des suites de leur grossesse ou de leur accouchement avait baissé de 34% entre 1990 et 2008
En 1990, 546.000 femmes perdaient la vie en cours de grossesse ou lors de leur accouchement. En 2008, elles n'étaient plus que 358.000, soit une baisse de 34%. Parmi les décès encore répertoriés, près de 6 sur 10 sont enregistrés en Afrique subsaharienne, tandis que 3 femmes sur 10 sont domiciliées en Asie du sud. Seuls 5% de ces femmes habitent dans un pays dit "riche".Ces chiffres reflètent une inégalité devant les soins médicaux bien réelle : une femme vivant dans un pays en voie de développement a en effet 36 fois plus de risques de mourir des suites d'une grossesse explique le Nouvel Obs. Pour autant, la directrice générale de l'OMS considère ces chiffres comme encourageants, espérant une baisse encore significative ces prochaines années en raison de la prise de conscience des pays en voie de développement. Et l'Associated Press de rappeler les quatre causes principales entraînant la mort d'une femme en cours de grossesse ou en couche : l'avortement à risque, l'hémorragie post accouchement, l'hypertension et les infections.
http://www.maxisciences.com/d%e9c%e8s-maternel/deces-maternels-en-recul-depuis-1990-selon-l-039-organisation-mondiale-de-la-sante_art9217.html
L'Institut de veille sanitaire (InVS) a indiqué jeudi 16 septembre qu'exactement 5.159.295 Français se sont fait vacciner contre la Grippe A l'hiver dernier. Un chiffre qui correspond à 7,9% du total des personnes censées se faire vacciner dans l'Hexagone
Face à l'ampleur de la pandémie grippale H1N1 dans les centres de santé et surtout dans les médias, les chiffres donnés par l'InVS semblent bien faibles. Alors que 64.942.414 individus avaient été invités à se faire vacciner, seuls 7,9% ont consenti à se soumettre au vaccin. Parmi les vaccinés, 20,7% étaient des enfants de 6 à 23 mois, 3,1% avaient entre 18 et 24 ans et 7,6% avaient plus de 65 ans explique l'AFP.Alors que l'une des priorités du gouvernement lors de la pandémie était les femmes enceintes, seules 22,7% d'entre-elles se sont fait vacciner. Et l'Agence France Presse de préciser que 24% de la population américaine s'est fait vacciner. Un pourcentage qui atteint 45% en Norvège.
http://www.maxisciences.com/grippe-a/grippe-a-h1n1-7-9-des-francais-se-sont-fait-vacciner_art9243.html
Première française au Centre hospitalier universitaire de Lyon: des médecins sont parvenus, le 30 août, à réaliser l'ablation d'un rein par le vagin chez une patiente dont l'organe avait été détruit par des infections chroniques. Lire la suite l'article
Cette première, réalisée par le Pr Philippe Paparel, chirurgien urologue, et le Pr François Golfier, chirurgien gynécologue, est annoncée ce jeudi au Centre hospitalier Lyon-Sud. Il s'agit également d'une première mondiale sur une patiente présentant une obésité morbide de 117kg pour 1,60m.
Selon un communiqué diffusé par les Hôpitaux de Lyon, les patients présentant une obésité majeure ont un risque élevé de complications médicales (risque de thrombose veineuse, infarctus du myocarde, problèmes respiratoires...) et chirurgicales.
L'épaisseur de la paroi abdominale, liée à la couche de graisse, augmente le risque d'infection de la cicatrice, ainsi que le risque d'hématomes et d'éventrations. En passant par la voie vaginale, qui permet de incisions de plus petite taille, les douleurs et risques de complications sont diminués "au maximum".
Le communiqué affirme que cette technique est sans conséquence sur la vie sexuelle des patientes. AP
http://www.ap.org/termsandconditions
Après quasiment un mois de pénurie dans la fourniture des stylos injecteurs d'adrénaline Anapen®, les pharmacies devraient enfin être réapprovisionnées d'ici la fin de cette semaine, indique le Centre Spécialités Pharmaceutiques (CSP).
Le 18 août dernier, l'Agence française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS) annonçait une rupture de stock de ce produit d'une importance essentielle en cas de choc anaphylactique chez un patient allergique.
Depuis sa mise sur le marché en 2003, Anapen® connaît des périodes de pénurie récurrentes, notamment à l'approche de la rentrée scolaire. Ces ruptures de stock correspondent à la reconstitution des trousses d'urgence correspondant aux Projets d'Accueil Individualisé (PAI). Reconstitution qui naturellement, se fait à la rentrée scolaire. Ce stylo d'adrénaline auto-injectable « entre obligatoirement dans les PAI quand l'enfant a déjà fait une réaction anaphylactique. Même chose lorsqu'il présente des facteurs de risque particuliers évalués par l'allergologue », explique le Dr Isabelle Bossé, Présidente du Syndicat français des Allergologues (SYFAL).
« Ces ruptures de stocks sont assez fréquentes, et il serait nécessaire que le fabricant prenne des dispositions pour éviter le retour de ces situations », insiste notre allergologue. Dans le cas de ces stylos injecteurs d'adrénaline qui sont destiné à des cas d'urgence, toute pénurie est en effet susceptible d'avoir des conséquences. Même si « on peut, en dépannage, prescrire de l'adrénaline injectable », celle-ci ne peut alors être administrée que par un médecin ou un infirmier. Lesquels par définition, ne sont pas toujours présents en cas d'urgence.
Le fabricant - Lincoln Medical Ldt - explique ces ruptures de stock par « des délais non prévus dans la phase de production, comme une maintenance sur les moules des produits ou l'incendie du stock de conditionnement chez l'imprimeur il y a quelques années ». Il est néanmoins préoccupant pour les professionnels comme ... Lire la suite sur DestinationSante.com
http://www.destinationsante.com/Allergies-l-Anapen-R-bientot-de-retour.html
Le dynamisme peut, chez les personnes âgées, donner des indications quant à la durée de vie. Ainsi, la force d'une simple poignée de main pourrait être riche d'enseignements.
Le docteur Rachel Cooper et son équipe du Medical Research Council ont publié les résultats d'une étude surprenante dans le British Medical Journal. Ils ont croisé les résultats de trente-trois études menées sur 50.000 personnes, sur une période d'une quarantaine d'années au total. Toutes se sont intéressées aux comportements susceptibles d'être des indicateurs de l'espérance de vie. On peut notamment citer la façon de marcher, de se lever d'une chaise, de bouger sa jambe ou encore de serrer une main. Ainsi par exemple, les personnes qui ont une poignée de main molle ont une mortalité 67% supérieure à celles qui serrent des mains énergiquement. Il n'y a pas encore de véritable outil que l'on peut utiliser pour évaluer, à partir de ces données, une date approximative de décès. Néanmoins, dans la vie de tous les jours, cela peut renseigner sur la santé d'une personne âgée.
http://www.maxisciences.com/esp%e9rance-de-vie/esperance-de-vie-les-revelations-d-039-une-poignee-de-main_art9164.html
Un patient italien a été anesthésié dans le cadre d'une vidéoconférence par des praticiens se trouvant à Montréal. Une première mondiale.
La téléanesthésie demande beaucoup de moyens humains : des médecins, des chercheurs, des ingénieurs... Les moyens techniques nécessaires sont également conséquents, avec notamment un cockpit d'anesthésie et une station de travail aux appareils performants (caméras, écrans de contrôle, etc). L'anesthésique est administré au patient par intraveineuse, la surveillance est ensuite entièrement automatisée. Cette technique constitue un espoir pour de nombreux patients. En effet, ceux qui vivent dans des régions isolées n'ont pas toujours l'opportunité de consulter et d'être opérés par de grands spécialistes. Il pourrait désormais en aller différemment. En outre, cette technique pourrait également être utilisée dans un but pédagogique, afin de former de nouveaux médecins anesthésistes. Cette première mondiale a été rendue possible grâce aux professeurs Hemmerling de l'Université McGill et Zaouter, de l'université de Pise, le 30 août dernier. Elle annonce sans doute de nombreuses autres utilisations.
http://www.maxisciences.com/t%e9l%e9anesth%e9sie/anesthesie-une-premiere-par-videoconference_art9146.html
L'annonce a été faite cette semaine à Vancouver : des chercheurs canadiens estiment que l'ablation des trompes de Fallope réduirait de 30% les décès dus au cancer de l'ovaire. Certaines femmes sont porteuses de la mutation du gène BRCA qui prédispose au développement des cancers du sein, de l'utérus et de l'ovaire. Pour prévenir la maladie, elles subissent une hystérectomie totale (utérus, ovaires, trompes). Or, "en étudiant les organes de ces femmes, on s'est aperçu que les premiers signes du cancer n'apparaissent pas dans les ovaires, mais dans les trompes de Fallope", explique le docteur Sarah Finlayson, du programme de recherche réalisé par l'Hôpital Général de Vancouver et l'Agence contre le cancer de la province canadienne de Colombie-Britannique. Les trompes des femmes qui n'ont pas cette prédisposition génétique montraient la même chose, indiquant que le cancer des ovaires épithélial, la forme la plus commune et meurtrière de la maladie, est en fait un cancer des trompes de Fallope.
Pour les femmes atteintes de ce cancer, le taux de survie à 5 ans est seulement de 37%. Car, même traité une fois, le cancer récidive. De plus, "les symptômes sont très diffus, les femmes sont donc diagnostiquées très tard, quand le cancer est déjà avancé", souligne la gynécologue-oncologue canadienne.
Les effets de la mutation du gène BRCA
L'hystérectomie ou la ligature des trompes sont des opérations "très courantes", soulignent les chercheurs. La première est utilisée pour traiter les femmes souffrant de règles trop douloureuses, d'endométriose ou de fibrose. La seconde permet une contraception définitive. "Dans tous les cas, nous disons: ne laissez pas les trompes de Fallope, c'est là que le cancer se développe", conclut la scientifique, qui espère que cette découverte entraînera un changement des pratiques gynécologiques au Canada et dans le monde.
Les chercheurs ont également découvert que dans un cas sur cinq, le cancer est provoqué par une mutation du gène BRCA. "Cela signifie que dans 20% des cas, nous découvrons la première porteuse du gène du cancer d'une lignée", explique le docteur Blake Gilks, pathologiste dans le même programme de recherche. Une femme peut très bien n'avoir aucun antécédent de cancer ovarien dans sa famille, "mais nous savons maintenant que ses enfants et la progéniture de ses enfants seront porteurs de ce gène. On pourra les examiner et agir en amont, avant que le cancer ne se déclare", conclut-il.
L'ablation des trompes de Fallope pourrait réduire de 30% les décès dus au cancer des ovaires, et le repérage des familles porteuses du gène BRCA, de 20% de plus, dans les vingt années à venir, selon ces scientifiques.
http://lci.tf1.fr/science/sante/2010-09/une-avancee-dans-la-prevention-du-cancer-ovarien-6065082.html
La vitamine B pourrait être un bon moyen de freiner l'évolution de la maladie d'Alzheimer, voire même de prévenir son apparition
La maladie d'Alzheimer et les autres démences séniles sont aujourd'hui un véritable fléau. De nombreux scientifiques se penchent donc sur leurs causes, leur dépistage et sur des traitements capables de les freiner ou même de les soigner.Des chercheurs de l'université d'Oxford ont choisi d'étudier la vitamine B. Il semblerait qu'en empêchant la production d'homocystéine, responsable de la rétractation du cerveau, elle préviendrait l'apparition de la maladie d'Alzheimer. Pour les scientifiques à l'origine de cette découverte, il s'agit là du premier espoir thérapeutique réellement sérieux. En effet, les résultats sur un groupe de patients souffrant des premiers signes de la maladie d'Alzheimer sont très encourageants. En outre, le traitement qui ne consiste qu'en un cocktail de vitamines est peu coûteux. Attention néanmoins, il ne faut pas élaborer de traitement sans prendre conseil auprès de son médecin
http://www.maxisciences.com/maladie-d-alzheimer/maladie-d-039-alzheimer-nouvel-espoir-de-traitement-grace-a-la-vitamine-b_art9108.html
Chez 10% des nourrissons une tache de naissance peut apparaître dans les jours ou les semaines suivant cette dernière. Généralement bénigne, celle-ci peut entraîner une gêne en raison de sa taille ou de son emplacement. C'est l'angiome plan qui le plus souvent ne mesure pas plus de deux à trois centimètres.
Autrement appelé naevus flammeus, l'angiome de naissance est en réalité une tumeur vasculaire bénigne, souvent localisée sur le visage. Il évolue en trois phases. La première correspond à sa croissance, et se prolonge plusieurs mois après la naissance. S'ensuit une régression spontanée, généralement à partir du sixième mois. Enfin, des séquelles cutanées peuvent persister au-delà de cette période.
Si dans la plupart des cas l'angiome disparaît de lui-même au cours des premières années de vie, le préjudice esthétique n'est pas anodin. Par ailleurs s'il est situé sur les paupières, le nez ou les lèvres, il peut gêner le développement de la vision ou de la respiration. Voilà pourquoi il est essentiel de le traiter sans attendre qu'il progresse. Les corticoïdes restent le traitement de référence. Quant au laser, il donne de bons résultats, notamment lorsqu'il est pratiqué précocement. Deux autres solutions existent. Il s'agit de la cryothérapie ou de la chirurgie, auxquelles on peut recourir si la gravité et l'emplacement de l'angiome le justifient. Dans tous les cas, la décision doit être prise avec un dermatologue spécialisé.
http://www.destinationsante.com/L-angiome-du-nourrisson-benin-mais-pas-anodin.html
Une récente étude démontre que la consommation de médicaments visant à combattre l'insomnie et l'anxiété augmenterait de 36% les risques de décès
Des chercheurs canadiens se sont penchés sur les effets des somnifères et des anxiolytiques au cours d'une étude de très grande ampleur. En inhibant le système nerveux central, ces médicaments diminuent fortement l'attention, la coordination et le temps de réaction. Ainsi, les risques de mortalité par chute et autres accidents seraient augmentés de 36%.Cette étude, parue dans la revue Canadian Journal of Psychiatry, appelle à utiliser ces traitements avec précaution. Les personnes âgées sont particulièrement concernées. En effet, elles sont fragiles et sujettes aux accidents domestiques. Or, elles sont 20% à consommer ce type de médicaments. D'autres pistes thérapeutiques devraient donc être explorées pour calmer leurs angoisses. Autre fait inquiétant, les somnifères et les anxiolytiques pourraient également favoriser les suicides et les apnées du sommeil.
http://www.maxisciences.com/somnif%e8re/somniferes-et-anxiolytiques-des-medicaments-dangereux_art9106.html
L'Inserm-UPMC vient de dévoiler les résultats d'une étude montrant l'existence d'un biomarqueur permettant de détecter l'évolution du cancer du poumon.
Le laboratoire de signalisation cellulaire et carcinogénèse du centre de recherche Saint-Antoine a révélé avoir découvert un biomarqueur susceptible de déterminer avec plus de certitude l'évolution future d'un cancer du poumon. L'enquête a été menée en partenariat avec le service de chirurgie thoracique de l'Hôtel Dieu à Paris. Les chercheurs ont étudié 136 patients atteints d'adénocarcinome pulmonaire de stade 1. Tous ceux qui possédaient la protéine neurotensine dans l'organisme ont eu un moins bon pronostic de survie dans les cinq ans.L'Inserm a indiqué que la découverte de l'implication de cette protéine dans l'évolution du cancer devrait permettre de réaliser des kits de détection. Cette prise en charge précoce permettrait ensuite de tester des thérapies innovantes lorsque le cancer est encore curable
http://fr.news.yahoo.com/68/20100903/tsc-cancer-du-poumon-sa-dtection-facilit-04aaa9b.html
La récente émergence de «superbactéries» résistantes à la plupart des traitements usuels a remis en perspective l'inquiétante absence de nouvelles générations d'antibiotiques. Dans ce contexte, toutes les pistes de recherche sont intéressantes. Les chercheurs de l'université de Nottingham ont par exemple eu la bonne idée de regarder ce que l'on pouvait trouver dans le cerveau des blattes
Pourquoi est-ce une bonne idée ? Parce que la réputation qu'ont les insectes de vivre dans des lieux sales et infestés de bactéries n'est pas usurpée. Ils sont par conséquent très exposés aux infections. «De manière assez logique, ils ont développé des moyens de se protéger de certains microbes», explique Simon Lee, qui exposait ses résultats au congrès d'automne de la Society for General Microbiology britannique.
Plus de dix ans à attendre avant une éventuelle commercialisation
Au moins neuf molécules différentes, toxiques pour les bactéries mais pas pour les cellules humaines, ont été identifiées dans le cerveau des blattes. «Nous espérons qu'elles pourront à terme servir de traitement contre Escherichia coli ou les staphylocoques dorés, des infections souvent résistantes aux médicaments usuels», a expliqué le chercheur.
Les recherches sont encore en cours pour déterminer le potentiel de ces nouvelles molécules sur ces bactéries particulièrement robustes. Dans le meilleur des cas, il faudrait toutefois attendre plusieurs années avant de voir commercialisée une nouvelle classe d'antibiotique.
A titre d'exemple le dernier antibiotique à avoir été commercialisé est la tigécycline. Mise sur le marché en 2005 aux Etats-Unis, elle avait été découverte 13 ans auparavant, en 1992. Les experts n'attendent d'ailleurs aucun nouvel antibiotique opérationnel dans la décennie à venir.
http://www.lefigaro.fr/sante/2010/09/07/01004-20100907ARTFIG00685-les-cafards-abritent-peut-etre-les-antibiotiques-du-futur.php
A Nantes, des patientes bénéficient d'un traitement prometteur, moins lourd et plus précoce qu'une radiothérapie classique. Une première en France.
L'idée de ne pas jouer au golf pendant plusieurs mois lui pesait beaucoup. Marianne l'a dit à ses médecins quand ils ont évoqué ensemble son cancer du sein, en avril dernier. "On vous proposera peut-être quelque chose de neuf", a suggéré l'oncologue. Sa patiente n'a pas tardé à le vérifier. Grâce à un nouvel appareil, baptisé l'Intrabeam, la retraitée accro des greens peut se remettre à son sport favori dès la rentrée. Au lieu de la trentaine de séances d'irradiations prévues pour traiter son type de cancer, cette septuagénaire n'en a subi que quelques unes, dont la première, au bloc, le 17 juin: directement après l'ablation de la tumeur, avant que la zone soit remodelée et le sein refermé. Une première en France...
Se remettre d'un cancer en quelques semaines, bien des malades en rêveraient. Outre Marianne, trois autres Françaises ont déjà profité de la nouvelle technologie pratiquée au centre de lutte contre le cancer René-Gauducheau, dans la périphérie nantaise. Dans le meilleur des cas, l'utilisation de l'Intrabeam leur a permis de troquer les 30 à 33 séances de rayons prodiguées cinq à dix semaines après la chirurgie contre une seule irradiation pendant l'opération. Au pire, si l'analyse de la tumeur rend malgré tout nécessaire une irradiation de la glande mammaire, ce traitement leur épargne au moins les cinq à huit dernières séances.
Réaliser une irradiation pendant l'ablation de la tumeur
"Quand on sait que les malades parcourent chaque jour plusieurs dizaines de kilomètres pour recevoir ces rayons, ce confort n'est pas négligeable, estime le Pr David Azria, cancérologue radiothérapeute au centre montpelliérain Val-d'Aurelle - Paul-Lamarque, auteur d'un article consacré à cette nouvelle technique dans la revue médicale The Lancet, en juin dernier. J'ai croisé des patientes qui refusaie... Lire la suite sur LEXPRESS.fr
http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/sante/cancer-du-sein-la-therapie-qui-redonne-espoir_917452.html#xtor=AL-447
Selon une étude du Centre de recherche chronobiologique interdisciplinaire de l'université d'Haifa, l'exposition à la lumière artificielle des villes favoriserait le développement de cellules cancéreuses.
Les chercheurs ont étudié les effets de la lumière artificielle sur quatre groupes de souris auxquels ils avaient injecté des cellules cancéreuses. Ils ont exposé les rongeurs à différents cycles lumineux, la source de lumière pouvant être naturelle ou artificielle.Leurs conclusions : la lumière artificielle, à laquelle l'homme est principalement exposé la nuit dans les villes, gêne la production de mélatonine, également appelée hormone du sommeil. Cette déficience encouragerait ensuite le développement des cellules cancéreuses. Il existerait donc un lien entre la vie de plus en plus nocturne des êtres humains et l'explosion du nombre de cancers. Si ces résultats sont confirmés, la pollution lumineuse pourrait être rebaptisée "pollution carcinogénique". L'éclairage public pourrait alors être repensé afin de limiter son impact négatif sur la santé humaine et peut-être, par la même occasion, sur l'environnement.
http://www.maxisciences.com/cancer/cancer-et-eclairage-public-un-lien-possible_art9052.html
De récentes études établissent un lien entre le comportement de certains adolescents adeptes du surf sur Internet et le développement de troubles psychiatriques.
Nombreux sont les jeunes gens accros à leur ordinateur, passant des heures sur la Toile, devant les forums ou les jeux en ligne. Puisqu'ils sont au collège, au lycée ou à l'université le jour, c'est la nuit qu'ils assouvissent leur addiction. Il résulte de cette pratique un important manque de sommeil. Une équipe de scientifiques australiens du Woolcock Institute de Sydney et du Brain and Mind Research Institute a étudié le lien entre ces comportements et le développement de troubles psychiatriques à l'âge adulte, comme la dépression par exemple. Il s'avère que chaque heure en moins de sommeil par nuit augmente de 14% le risque de développer un jour une maladie mentale. Voilà qui devrait pousser les parents à couper la connexion Internet de leurs adolescents après 22 heures.
http://www.maxisciences.com/d%e9pression/internet-passer-ses-nuits-a-surfer-augmenterait-le-risque-de-maladie-mentale_art9008.html
Il n’y a jamais eu autant d’inscrites. Avant même d’avoir lieu, la nouvelle édition de la Parisienne est une réussite. Cette course à pied réunira dimanche 22.000 femmes pour un parcours de 6 kilomètres dans les rues de la capitale. Un événement placé cette année sous le soleil du Brésil dont plus de 400 musiciens rythmeront le passage des participantes. Le Brésil que l’on retrouvera également au village installé dès aujourd’hui sur le Champ de Mars, sous la Tour Eiffel. Les opérations un ruban/un euro ou une minute de massage/un euro qui fait la renommée de la course seront une fois de plus proposées.
Car derrière la course, la Parisienne a pour objectif de récolter des dons afin d’aider la lutte contre le cancer du sein, une maladie qui touche 1 femme sur 10. La Fondation pour la recherche médicale (FMR), partenaire du rassemblement, espère ainsi récolter 90.000 € – l’édition précédente en avait rapporté 77.000 – afin de financer le projet d’une chercheuse Française. Albane Frati, jeune médecin à l’hôpital Tenon à Paris a retenue l’attention du collège scientifique de la Fondation pour des recherches sur la chimiothérapie. « Albane Frati cherche à mettre en place un outil visant à mieux prédire la réponse qu’aura une patiente avec un traitement par chimiothérapie, explique Valérie Lemarchandel directrice scientifique de la Fmr. Cela permettra d’affiner les besoins de la patiente afin de donner le traitement qui lui correspond le mieux. »
Un vaccin dans cinq ans ?
La personnalisation du traitement qui est au cœur des travaux de nombreux scientifiques à travers le monde et le projet de la chercheuse Française s’inscrit parfaitement dans cette tendance. Les dernières années ont d’ailleurs vues une amélioration sensible du diagnostic ainsi que du traitement du cancer du sein. Des molécules qui « asphyxient » la tumeur en bloquant son irrigation sanguine ont par exemple fait leur apparition. Les résultats prometteurs d’un cancer efficace sur la souris suscitent également beaucoup d’espoir.
Même si le dépistage permet de faire reculer le nombre de cancers détectés d’environ 8 % par an depuis 2005, il ne faut pas oublier que la maladie tue 11.000 femmes par an en France. C’est la première cause de décès par cancer chez les femmes.
http://www.francesoir.fr/sante/la%20parisienne%20-%2022.000%20femmes%20contre%20le%20cancer%20du%20sein.20825
De par ses propriétés, le riz noir pourrait prévenir certains cancers et maladies cardiovasculaires.
On savait que le riz brun était bien meilleur pour la santé que le riz blanc. Aujourd'hui, des scientifiques et notamment l'équipe du docteur Xu mettent en avant les vertus du riz noir.Pauvre en sucre et riche en fibre, il serait excellent pour prévenir les cancers et les maladies cardiovasculaires. En outre, il présente des niveaux élevés en anthocyanines et antioxydants.
Le riz noir aurait donc des vertus similaires à celles que l'on prête aux fruits rouges puisqu'ils contiennent tous deux de l'anthocyanine, qui leur donne leur couleur noire, mais dans une version beaucoup plus économique et efficace. Pour le moment, l'utilisation du riz noir demeure très marginale dans le monde. On l'utilise à faibles doses en Asie pour la décoration, les sushis ou encore les noddles. En outre, la consommation d'une seule "super nourriture" n'est pas suffisante pour protéger son corps des maladies. Il faut maintenir quotidiennement des habitudes alimentaires saines
http://www.maxisciences.com/cancer/cancer-les-vertus-du-riz-noir_art8924.html
L'appareil à bagues a la côte. En ville, 20 % des appareillés sont des adultes. Et parmi eux, figurent 60 % de femmes et aussi un bon nombre de cadres, soucieux de leur dentition. A la motivation esthétique, s'ajoute un argument professionnel. «C'est aussi pour gagner du temps dans une recherche de travail car à compétences égales, c'est le plus beau sourire qui passe », note Alain Bery, de la Fédération française d'orthodontie. L'appareillage se compose de verrous métalliques ou en céramiques appliqués à l'extérieur ou à l'intérieur des dents pour plus de discrétion, et ce durant 18 à 24 mois. Une alternative réside dans des gouttières transparentes à porter 18 heures sur 24, « sauf lors des repas et en cas de relations intimes », précise Alain Bery. Des contraintes qui ne rebutent pas les adultes, à l'inverse de beaucoup d'adolescents. Il faut dire que socialement, l'appareil dentaire est mieux accepté.
Le coût de cette dentition de rêve ? De 800 à 1600 , de mieux en mieux remboursés par les mutuelles. Un investissement assumé pour gagner en bien-être.
http://www.topsante.com/actualite/view/192767/Actus/Quand-les-adultes-veulent-un-appareil-dentaire
Le patch peut être la solution pour toutes celles qui oublient parfois de prendre leur pilule. Fonctionnant sur le même principe, il convient à toutes, sauf contre-indications à la pilule et si vous venez d'accoucher.
Le patch ou timbre contraceptif Evra® est un carré de couleur chair de 4,5cm de côté. Il délivre à dose continue deux hormones : progestérone et strogènes, pendant une semaine. On le change une fois par semaine pendant 3 semaines, toujours le même jour, puis on l'enlève pendant une semaine et les règles surviennent. Mais on peut le porter en permanence si on ne souhaite pas avoir de règles. Il se pose sur la fesse, l'abdomen, le bras ou le torse, jamais sur les seins. La peau doit être sèche, sans irritation ou écorchure, sans produit de beauté, alors ne vous tartinez pas de crème avant de le coller, il tiendra moins bien.
A noter: vous pouvez aller à la piscine ou au sauna sans crainte car le patch se décolle très rarement ! Toutefois, s'il se décolle, il faut le remplacer dans les 24 heures. Si on a oublié de le changer, le délai est de 48 heures.
Patch: plus de nausées
Avec le patch, adieu les oublis de pilule et les nausées ! Grâce à sa diffusion hormonale continue, on évite les pics hormonaux observés après la prise de la pilule, et donc les nausées.
Les inconvénients :
Ce sont les mêmes qu'avec une pilule minidosée : possibilités de maux de tête, acné, irritabilité... Certaines utilisatrices ont également ressenti de petites irritations au niveau de la zone d'application, des règles douloureuses et de légères douleurs aux seins. Des symptômes qui tendent à disparaître dès le 3e cycle.
Contre-indications :
Ce sont aussi les mêmes que pour une pilule minidosée : les femmes cardiaques, diabétiques, avec une hypertension sévère ou des antécédents de phlébite et de thrombose veineuse doivent éviter ce mode de contracep ...Lire la suite sur TopSante.com
http://www.topsante.com/Femme/Gyneco/Contraception-zoom-sur-le-patch
Une étude de l'Inserm publiée dans la revue américaine Science Transnational Medicine l'affirme : les allergies médicamenteuses seraient liées au réveil de virus dormants
Pour la plupart des gens, une allergie est une réaction négative à un élément étranger. Une allergie médicamenteuse a donc son origine dans la prise d'un médicament (anti-épileptique, antibiotique, allopurinol...) et se manifeste par des éruptions cutanées ou des désordres viscéraux. On appelle ce phénomène rare le syndrome d'hypersensibilité ou Dress (Drug Reaction with Eosinophilia and Systemic Symptoms). Au terme de sept années d'étude, l'équipe du professeur Musette avance une autre théorie. Cette prétendue allergie médicamenteuse trouverait en fait sa cause dans une réaction immunitaire contre un virus dormant de type herpès, mononucléose, zona, etc. Les symptômes viseraient donc à se protéger non pas contre le médicament, mais contre le réveil d'un virus latent. A la lumière de ces nouveaux éléments, et si ces derniers sont confirmés, les traitements contre les allergies médicamenteuses sont sans doute appelés à évoluer vers une thérapie anti-virale.
http://www.maxisciences.com/allergie-m%e9dicamenteuse/allergies-medicamenteuses-une-cause-surprenante_art8900.html
L'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) s'est penché sur les maladies psychiatriques des employés et les risques de décès qui leur sont associés. Le taux de suicide serait en effet multiplié par 5 chez les personnes qui ont été arrêtées plusieurs fois pour ces motifs.
Trente à cinquante pour cent des employés souffrent d'une maladie psychiatrique comme la dépression, la névrose ou l'alcoolisme au moins une fois dans leur vie. S'en suivent des arrêts de travail, mais aussi et surtout un risque de suicide multiplié par cinq. Les chercheurs de l'Inserm ont également pu noter que, chez ces personnes, les risques de cancer du poumon ou de maladie cardiovasculaire étaient augmentés de 70% en moyenne. Il est cependant important de souligner que ces résultats ne sont vraiment significatifs que pour le suicide puisque, pour les autres types de décès, de nombreux paramètres doivent être pris en considération. Afin d'obtenir ces statistiques, une équipe coordonnée par Maria Melchior a suivi pendant seize ans un groupe de 20.000 employés travaillant chez EDF, âgés de 35 à 50 ans. Les résultats viennent d'être publiés dans l'American Journal of Epidemiology.
http://www.maxisciences.com/d%e9pression/depression-arrets-de-travail-et-suicide-le-mal-etre-des-employes_art8882.html
Le mois de septembre est marqué par de nombreuses actions organisées pour prévenir et combattre la maladie d'Alzheimer. Une initiative ferroviaire est tout particulièrement à relever.
France Télévisions et la SNCF lancent un train contre la maladie d'Alzheimer. Du 7 au 21 septembre, ses 350 mètres parcourront la France (Paris, Lille, Mulhouse, Dijon, Lyon, Nice, Marseille, Montpellier, Toulouse, Bordeaux, Nantes, Clermont-Ferrand et à nouveau Paris).De 9 heures à 19 heures, le train expo sera ouvert au public qui pourra ainsi se familiariser avec la maladie et découvrir le plan gouvernemental 2008-2012. Quatre grands axes seront abordés : comprendre la maladie, vivre avec au quotidien, l'implication des aidants et le point sur la recherche. Pour cela, des conférences seront organisées, des discussions auront lieu dans le wagon convivialité et espérance, des partenaires engagés expliqueront leur action, une exposition permettra de mieux comprendre la maladie, etc.Le parcours du train se terminera à Paris, le 21 septembre, pour la journée mondiale de lutte contre la maladie d'Alzheimer.
http://www.maxisciences.com/maladie-d-alzheimer/maladie-d-039-alzheimer-mobilisation-generale-en-septembre_art8963.html
Des scientifiques ont mis au point un test capable de diagnostiquer ces maladies mortelles en seulement une heure.
Il est des maladies qui terrifient tous les parents. La méningite et la septicémie en font partie. Elles commencent comme des infections classiques et le temps que le diagnostic soit posé, il est parfois trop tard. Il faut savoir que, aujourd'hui, entre 24 et 48 heures sont nécessaires après une ponction lombaire pour avoir une réponse. Or, un enfant peut mourir en seulement quelques heures : le temps nécessaire à l'obtention des résultats est donc d'une importance vitale. Ce sont des chercheurs irlandais de Belfast qui ont développé un test capable d'identifier ces maladies en une petite heure. Il est très simple d'utilisation : il suffit de prélever un peu de salive ou de sang sur le petit patient, de placer l'échantillon dans une sorte d'imprimante portable et de lire le résultat qui s'affiche sous la forme d'un code couleur. La fabrication de la machine est en outre peu coûteuse, ce qui pourra permettre à de nombreux pédiatres de s'équiper et d'emporter ce matériel lors de consultations à domicile.
http://www.maxisciences.com/m%e9ningite/meningite-et-septicemie-des-tests-plus-rapides-chez-l-039-enfant_art8831.html
En cette saison à risques, Anne Jouan du Figaro rappelle les gestes à connaître pour soigner les piqures d'hyménoptères.
Faute de bénéficier rapidement de soins adaptés, vingt personnes meurent chaque année en France après avoir été piquées par une abeille, une guêpe ou un frelon. Cette issue fatale est provoquée dans la majeure partie des cas par une allergie au venin, qui cause un choc anaphylactique. Si vous vous savez allergique, vous pouvez vous faire prescrire un kit d'adrénaline, qui permet d'éviter l'arrêt cardiaque en attendant l'arrivée des secours. Même s'il n'y a pas d'allergie avérée, les scénarios suivants doivent vous alerter et vous faire appeler les secours : piqure sur les muqueuses, sur la gorge ou piqures multiples. Ces différentes situations peuvent créer un oedème susceptible de causer une asphyxie. Enfin, sachez que le venin peut être désactivé assez facilement : il ne supporte pas les différences de température et sera annihilé par l'application d'une source de chaleur puis de glace sur la piqure.
http://www.maxisciences.com/piqure/piqure-de-guepe-les-gestes-qui-sauvent_art8825.html
Les femmes âgées d'une quarantaine d'années trop stressées augmenteraient de 65% leurs risques de développer la maladie d'Alzheimer. C'est du moins ce qu'affirme une étude menée par des chercheurs suédois de l'université de Göteborg
Les scientifiques se sont penchés sur la corrélation existant entre le stress et la démence dans sa forme la plus commune, c'est-à-dire la maladie d'Alzheimer. Ils ont suivi 1.500 femmes âgées de 38 à 60 ans au début de l'étude. Celles qui connaissaient des épisodes d'angoisse et d'anxiété pendant une durée supérieure à un mois ont été plus nombreuses que les autres à sombrer dans la démence une fois plus âgées. D'autres études devront néanmoins venir confirmer celle-ci pour véritablement associer le stress à la maladie d'Alzheimer. Cette maladie neurodégénérative préoccupe les scientifiques du monde entier, qui sont nombreux à rechercher ses causes. Quant au stress, il s'agit du mal du siècle, et on lui découvre chaque jour de nouvelles conséquences néfastes sur la santé : maladies cardiovasculaires, difficultés à procréer, etc.
http://www.maxisciences.com/maladie-d-alzheimer/maladie-d-039-alzheimer-le-stress-favoriserait-son-apparition-chez-les-femmes_art8757.html