mardi 4 septembre 2018

Une bactérie potentiellement mortelle se propage dans les hôpitaux

La nouvelle est pour le moins inquiétante. Selon une étude réalisée par des chercheurs de l'Université de Melbourne (Australie), relayée lundi dans la revue Nature Microbiology, une redoutable bactérie se propage actuellement dans les hôpitaux du monde entier, rapporte francetvinfo.
Appelée Staphylococcus epidermidis, cette dernière est un staphylocoques blanc, apparenté au staphylocoque doré. Elle est naturellement présente sur la peau, mais l'une de ses variantes est résistante aux antibiotiques et donc pratiquement incurable. Or c'est cette version qui touche le plus souvent des personnes âgées ou des patients porteurs de dispositifs implantés.

Trois variantes résistantes aux antibiotiques

Les chercheurs de l'université de Melbourne ont en en effet découvert trois variantes de la bactérie, dans des échantillons provenant de 10 pays. Des souches d'Europe, notamment, ne peuvent être maîtrisées par aucun médicament existant.
"Elle peut être mortelle, mais c'est généralement chez des patients qui sont déjà très malades à l'hôpital... Cela peut être assez difficile à éradiquer et les infections peuvent être graves", explique Ben Howden, directeur de l'Unité de diagnostic microbiologique du Laboratoire de santé publique de l'Institut Doherty de l'université de Melbourne.

Certaines souches ont modifié leur ADN

En examinant des échantillons de la bactérie venus de 78 hôpitaux à travers le monde, les chercheurs ont observé que certaines souches avaient modifié leur ADN. Elles sont ainsi devenu résistantes à deux antibiotiques que les soignants délivrent souvent ensemble aux patients.
"Ces deux antibiotiques n'étant pas liés, on ne s'attend pas à ce qu'une mutation cause l'échec des deux à la fois", souligne Jean Lee, coauteur de l'étude.
D'après les chercheurs, la bactérie se propage très vite à cause en raison de l'utilisation importante d'antibiotiques dans les unités de soins intensifs, qui accueillent des patients particulièrement vulnérables.
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samedi 28 avril 2018

Les sèche-mains sont-ils dangereux pour la santé ?



Une noisette de savon, un filet d’eau et quelques secondes sous le sèche-mains électrique. Ce geste machinal, presque rituel, nous le répétons sans cesse dans les toilettes publiques, au restaurant ou au bureau. Avec un objectif louable : avoir les mains propres.... et sèches.

Et si ce réflexe faisait finalement plus de mal que de bien ? Depuis plusieurs années, un débat fait rage dans la communauté scientifique. Les sèche-mains électriques, classiques ou à air pulsé (comme sur la photo ci-dessus) sont soupçonnés de véhiculer un grand nombre de germes, dont des bactéries...d'origine fécale. Peu appétissante, cette flore microbienne est en outre soupçonnée d'être nocive pour les utilisateurs. Alors, y'a-t-il vraiment de quoi s'inquiéter ?


Résultats contradictoires

À l'heure actuelle, rien ne prouve que les sèche-mains présentent un danger avéré pour la santé. "Les études sur le sujet sont encore trop rares pour que l'on puisse en tirer un enseignement décisif", explique le Dr Oury Estegassy, médecin généraliste à Neuilly-sur-Seine contacté par RTL.fr.
La plupart des publications présentent en effet des résultats contradictoires. Une étude de 2010 concluait que les sèche-mains électriques propageaient moins de bactéries que les serviettes en papier, alors qu'une autre parue en 2014 affirmait que les sèche-mains répandaient 27 fois plus de bactéries que les serviettes. Ces deux études étaient cependant loin d'être indépendantes : la première était financée par Dyson et la seconde... par une groupe produisant du papier.


Le brassage d'air en cause

En l'absence de données établies sur le sujet, le Dr Estegassy recommande pourtant de rester vigilant lors de l'utilisation d'un de ces appareils. En cause : le brassage rapide de l'air, qui dissémine davantage les germes. “Les virus aiment bien se balader dans l’air. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’on dit ‘attention aux courants d’air” et que l’on recommande de se couvrir par temps froid", explique-t-il.
Cet avis est partagé par Peter Setlow, directeur d'une étude indépendante publiée en 2018. A l'issue d'une expérience menée sur des sèche-mains à air pulsé, l'équipe a conclu que l’air sortant de l'appareil était quasiment propre mais qu'en étant propulsé rapidement, il finissait par remuer l’air des toilettes qui, lui, était chargé de germes. "Plus vous faites circuler de l'air, plus les bactéries s'accrochent", a-t-il expliqué au site Business Insider.


De faibles risques d'infection

On l'a compris : les sèche-mains électriques ne sont pas l'endroit le plus propre du monde. Mais risquent-ils pour autant de nous rendre malades ? Après tout, germes et bactéries sont présents partout autour de nous, des téléphones, aux claviers d'ordinateurs en passant par les jouets pour le bain.

Selon l'étude réalisée en 2018 par l'équipe de Setlow, les risques d'une infection ne sont pas caractérisés pour la majeure partie de la population. Comme dans n'importe quel type d'environnement, les personnes les plus à risques sont les personnes âgées, immunodéprimées et les très jeunes enfants.

Reste que la perspective d'accueillir des centaines de nouvelles bactéries sur ses mains toutes propres n'est guère enchanteresse. Pour éviter ce désagrément, le Dr Estegassy propose une solution alternative à effectuer après un lavage consciencieux : se sécher les mains... à l'air libre.
Santéhttp://www.rtl.fr/actu/bien-etre/les-seche-mains-sont-ils-dangereux-pour-la-sante-7793150719

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Chikungunya, dengue, zika... le moustique tigre est vecteur de maladies graves



Il est arrivé dans l'Aisne

vendredi 27 avril 2018

Le moustique tigre s'est implanté dans l'Aisne



Selon le site d'information Vigilance-Moustiques, le moustique tigre a été décelé dans le département de l'Aisne, après le Nord, le Pas-de-Calais et la Somme. Il est déclaré actif.  
Le moustique tigre est maintenant présent dans neuf nouveaux départements. L'Aisne est désormais touchée dans les Hauts-de-France avec le Nord, le Pas-de-Calais et la Somme. En France la colonisation du moustique tigre a débuté en 2004. Dans l'Oise on a également constaté sa présence ces dernières années. 

Sur le site vigilance-moustiques le département de l'Aisne le moustique tigre est signalé comme implanté et actif, pour les autres départements des Hauts-de-France, il sont en veille entomologique. Pour plus d'informations cliquez ICI.

Le moustique tigre est le vecteur de maladies tropicales comme la dengue et le chikungunya. La femelle moustique se reproduit en pondant ses œufs dans les eaux stagnantes.  

Aisnehttps://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/aisne

mercredi 25 avril 2018

Le Parc Saint-Paul s'excuse après avoir refoulé un enfant cancéreux


Venue du Val d'Oise, samedi, Fatiha Ould Teibe avait décidé d'emmener ses trois enfants, dont son fils Alym, au Parc Saint-Paul, près de Beauvais. Pour le garçon, c'est une sortie exceptionnelle. Alym, 10 ans, est atteint d'une leucémie.

"Le 9 avril dernier, le médecin greffeur avait autorisé Alym à sortir dans les lieux publics à condition qu'il porte un masque chirurgical de protection", a expliqué Fatiha Ould Teibe. L'enfant a déjà subi deux greffes de moelle osseuse, en juin et septembre 2017. 
"C'était sa première sortie après une longue période où il était restée à la maison, où il ne pouvait rentrer en contact qu'avec très peu de personnes" explique sa maman. 

A l'arrivée au parc d'attractions, une employée refuse l'entrée d'Alym Ould Teibe, "en raison du règlement". Des propos que Fatiha Ould Teibe fiilme et diffuse sur les réseaux sociaux.
Le règlement, consultable sur le site internet du parc, indiquait alors que "le port de vêtement dissimulant le visage est interdit au Parc Saint-Paul", sans autre précision.
Le parc d'attraction s'est excusé mardi auprès de la famille. "J'ai appelé la maman d'Alym Ould Teibe et je me suis excusé. Je lui ai dit qu'elle serait bien accueillie elle et son enfant, s'ils voulaient revenir au parc. C'était un loupé" a déclaré Gilles Campion, directeur du Parc Saint-Paul.
"C'est à mon fils et mes enfants qu'il faut présenter des excuses. Il est encore en traitement de cette maladie très grave. Ce qui s'est passé est inacceptable, triste et révoltant", a réagi Fatiha Ould Teibe.

Mardi après-midi, Gilles Campion a annoncé que "le règlement allait être modifié". "Les visiteurs porteur d'un masque hygiénique doivent présenter un certificat médical de non-contagion", pouvait-on lire mardi soir.

Le parc Saint-Paul a accueilli en 2017, 365.000 visiteurs.


Beauvaishttps://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/oise/beauvais

mercredi 18 avril 2018

Fin de l'épidémie de grippe, 13.000 morts

L'épidémie hivernale de grippe s'est terminée mi-avril en France métropolitaine, avec un bilan provisoire de 13.000 morts, soit moins que les 14.400 de l'année précédente, a indiqué aujourd'hui Santé publique France.
L'agence sanitaire a fait état dans un communiqué de la "fin de l'épidémie dans toutes les régions de France métropolitaine". La grippe a tué à 93% des personnes âgées de 65 ans et plus.
  1. Flash Actuhttp://www.lefigaro.fr/flash-actu/

dimanche 15 avril 2018

Bernard Tapie veut remonter sur les planches

Bernard Tapie, qui lutte contre un cancer de l'estomac, prévoit de remonter sur scène "dans une pièce de théâtre ou une comédie musicale", annonce-t-il dans Le Parisien dimanche.
"Il n'y a pas de si, je vais le refaire", affirme l'homme d'affaires de 75 ans dans une longue interview. "Je veux renouer le contact direct avec le public (...) Je ferai cent représentations à Paris et une tournée en province. Rien que de vous en parler, j'en ai la chair de poule", poursuit Bernard Tapie, s'inspirant du chanteur Johnny Hallyday, qui a entamé une tournée l'an dernier, malgré la maladie.
"Sans la tournée avec les Vieilles Canailles, il serait mort un an plus tôt. Il a tenu le coup parce qu'il s'était fixé cet objectif de finir la tournée", estime celui qui a notamment joué sur les planches dans "Vol au-dessus d'un nid de coucou".
Evoquant sa maladie, l'actuel propriétaire du quotidien La Provence et ex-patron de l'OM indique avoir "50 % de chance à 5 ans selon les statistiques", mais dit vouloir se battre.
  1. Flash Actu http://www.lefigaro.fr/flash-actu/

vendredi 13 avril 2018

Bernard Tapie malade : Sa fille Sophie publie un message très émouvant

jeudi 5 avril 2018

Son cœur cesse de battre pendant 18 heures mais il survit

Un homme de 53 ans dont le cœur a cessé de battre pendant 18 heures a été sauvé rapportent nos confrères de Midi Libre.
Ce dernier a été découvert le 12 mars dernier inanimé au bord d'un cours d'eau de Béziers (Hérault). Il rentrait à son domicile après une visite chez son frère.
En arrêt cardiaque, il est transporté en urgence au centre hospitalier de Béziers.
Pendant quatre heures les secours pratiquent un massage cardiaque pour tenter de faire repartir son cœur. Puis, le patient est héliporté dans la journée au CHU Lapeyronie à Montpellier où les machines prennent le relais.

Hypothermie

C'est en fait son niveau d'hypothermie majeure - la température de son corps est alors tombée à 22 degrés - qui va le sauver.
"Les médecins ont jugé, à juste titre, que c'était peut-être l'hypothermie qui empêchait le cœur de repartir. Il fallait donc d'abord réchauffer la victime avant de conclure à l'échec des massages", indique le docteur Jonathan Charbit, chef du service réanimation au centre hospitalier de Montpellier.
L'hypothermie a protégé le cerveau et les organes vitaux de la victime. Après 18 heures de soins, le cœur de cet homme va se remettre à battre doucement.
Aujourd'hui, le patient est en convalescence. Pour les médecins, il s'agit d'une guérison miraculeuse même si elle peut s'expliquer par la science indique Midi Libre.
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jeudi 15 mars 2018

Cameron, garçonnet de Guiscard, opéré trop tard d’un testicule ?

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L’enfant de 4 ans risque des séquelles après une torsion traitée en urgence à Amiens. Selon sa mère, la polyclinique Saint Côme de Compiègne, alertée cinq jours avant, aurait dû agir.

eJ veux que l’erreur soit reconnue  ». En serrant dans ses bras son petit Cameron, à la sortie de l’école Saint-Exupéry de Noyon, Sandra Bahi garde un ton déterminé. Cette trentenaire de Guiscard vit dans la crainte en attendant le rendez-vous prévu à l’hôpital d’Amiens pour son fils de quatre ans, mardi prochain : ce jour-là, elle saura si, oui ou non, un tiers du testicule droit du bambin est nécrosé à la suite d’une torsion apparue mi-février. Pour la maman de Cameron, la responsabilité d’éventuelles séquelles incomberait à un praticien de la polyclinique Saint Côme, à Compiègne, où elle avait emmené l’écolier dès les premières douleurs, le 14 février, avant d’y retourner le lendemain. Mais ce n’est que quatre jours plus tard que l’enfant était opéré, en urgence, au centre hospitalier amiénois vers lequel la famille s’était finalement tournée.


«  Après l’opération, qui a duré une heure et quart, il m’a été dit qu’un tiers du testicule était abîmé suite à la torsion. Pourquoi l’urologue de Saint Côme avait-il laissé partir Cameron, qui souffrait ? Si nous n’étions pas allés aux urgences pédiatriques d’Amiens, les conséquences auraient pu être beaucoup plus graves  », s’insurge Sandra Bahi. Cette dernière a décidé de solliciter une expertise auprès de la commission régionale de conciliation et d’indemnisation des accidents médicaux (CCRI), tout en envisageant, via son assurance, une action auprès du tribunal de grande instance de Compiègne.




Comment cette demandeuse d’emploi et son compagnon, Jean-Alain, en sont-ils arrivés là ? Le 14 février, en fin d’après-midi, Cameron crie de douleur. «  Il se touchait les parties intimes, et j’ai vu que son testicule droit avait triplé de volume  », relate sa mère. Le garçonnet avait justement été opéré en 2015 puis en janvier dernier, à la polyclinique compiégnoise, pour un syndrome de testicule dit «ascenseur», non descendu. «  Aux urgences, un médecin a simplement palpé mon fils et m’a dit de revenir le lendemain, prescrivant un anti-inflammatoire, assure Sandra Bahi. Le 15 février, l’urologue a conclu à une inflammation. Je devais le recontacter seulement le lundi suivant ! Mais comme Cameron avait toujours mal, le 18 au soir, j’ai préféré aller à Amiens. Là, le chirurgien nous a annoncé qu’il fallait l’opérer immédiatement... »
Cameron, garçonnet de Guiscard, opéré trop tard d’un testicule ? http://www.courrier-picard.fr/96920/article/2018-03-14/cameron-garconnet-de-guiscard-opere-trop-tard-dun-testicule

mercredi 14 mars 2018

La Maladie X, nouvelle menace mondiale ?

L'Organisation mondiale de la santé (OMS), dresse, chaque année, une liste des maladies qui pourraient causer un danger mondial. Les virus Ebola ou Zika figurent, par exemple, dans cette liste. Le but ? Accélérer la recherche pour les soigner.

Elle n'existe pas encore

Pour la première fois, elle vient d'ajouter à son catalogue une maladie qui n'existe pas encore, appelée la "maladie X
La maladie X est là pour rappeler qu’une grave épidémie mondiale pourrait être déclenchée par un agent pathogène actuellement inconnu", explique l’OMS dans un communiqué.
La prochaine grande pandémie sera du jamais vu
"L’Histoire nous dit que la prochaine grande pandémie sera du jamais vu", a indiqué John-Arne Rottingen, directeur général du Conseil norvégien de la recherche et conseiller scientifique à l’OMS, dans les colonnes du quotidien britannique The Telegraph (en anglais).
"Ça peut paraître étrange d'ajouter un X, mais nous voulons être sûrs d'être prêts, d'avoir des vaccins et des diagnostics qui pourront s'adapter. Nous voulons développer des systèmes prêts à l'emploi qui pourront traiter toutes sortes de maladies", explique le scientifique.
Mais quelle serait l'origine de cette "maladie X" ? Pour l'OMS, elle pourrait venir d'une mutation biologique, d'une attaque bioterroriste, d'un accident de manipulation. Mais l'origine la plus probable serait celle d'une source animale.
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