C'est l'ambition qu'affichent des chercheurs dans la revue américaine Science Translational Medicine, repéré par LCI.
Ces derniers expliquent qu'un cancer modifie l'ADN.
Or, en séquençant l'ADN de manière très précise (en déterminant l'ordre de ses composants) grâce à une nouvelle méthode, on peut réussir à détecter de manière précoce la maladie, pour mieux la traiter.
Particulièrement efficace pour le cancer des ovaires
Les chercheurs ont analysé le sang et des échantillons de tissus tumoraux de 200 patients aux Etats-Unis, aux Pays-Bas et au Danemark, et des échantillons de personnes en bonne santé ont servi de témoin.Résultat : 62 % des cas de cancers aux premiers stades ont été détectés.
Le cancer le plus détectable, selon l'étude, a été celui des ovaires, puisque 67 % des cancers au stade 1 et 75 % des cancers au stade 2 ont été détectés.
Vient ensuite le cancer du poumon, avec 45 % des patients diagnostiqués au stade 1 et 72 % au stade 2, puis le cancer colorectal, avec 50 % des patients diagnostiqués au stade 1 et 89 % au stade 2.
Ces résultats d'étude représentent un grand espoir pour les chercheurs, qui espèrent pouvoir utiliser leur découverte chez les personnes particulièrement à risque, comme les fumeurs ou les femmes étant particulièrement prédisposées à certains cancers du fait de facteurs héréditaires.
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