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vendredi 13 janvier 2017
jeudi 12 janvier 2017
Cancer du col de l’utérus: des gynécologues tirent la sonnette d'alarme
Pas assez de vaccinations et de dépistages du cancer du col de l'utérus et des traitements parfois excessifs : les gynécologues ont tiré aujourd'hui la sonnette d'alarme devant une situation jugée très préoccupante.
En 2015 ce cancer a encore touché près de 2.800 femmes en France et en tué un peu plus d'un millier, alors qu'il est aujourd'hui considéré comme largement évitable grâce à la vaccination et au dépistage.
"La situation en France est très préoccupante. Nous sommes en train d'accumuler un retard important par rapport aux autres pays européens" résume le Dr Jean-Luc Mergui, président de la Société française de pathologies cervico-vaginales (SFCPCV).
» Lire aussi - Cancer du col de l'utérus: les armes sont là
Parmi ses sujets de préoccupation figure la vaccination contre le papillomavirus destinée à prévenir les lésions précancéreuses du col utérin : le taux de couverture de ce vaccin, recommandé chez les filles de 11 à 15 ans, atteint à peine 15% en France - où il fait l'objet d'une grande défiance - contre 90% en Finlande ou 85% au Royaume-Uni, relève-t-il.
Le dépistage du cancer du col de l'utérus qui passe par des frottis vaginaux réalisés tous les 3 ans entre 25 et 65 ans, stagne lui aussi, avec un taux de couverture de l'ordre de 50 à 60% des femmes concernées, contre 85% au Royaume-Uni, selon la SFCPCV qui préconise la mise en place d'un dépistage organisé. Le dépistage se fait actuellement de manière "spontanée" et baisse sensiblement après l'âge de 50 ans, relève le Dr Mergui, tout en insistant sur la nécessité d'un meilleur suivi chez les femmes présentant des anomalies.
Selon la SFCPCV, un tiers des 25.000 "conisations" - une intervention consistant à enlever chirurgicalement une partie du col de l'utérus - réalisées chaque année en France peuvent être considérées comme "excessives et sans contrôle de qualité".
» Lire aussi - La vie après un cancer du col de l'utérus
Cette intervention n'est pourtant pas anodine chez les femmes en âge de procréer car elle peut entraîner par la suite des accouchements prématurés, d'autant plus nombreux que le volume retiré est important. C'est ce qui arrive notamment lorsque la conisation est réalisée sans colposcopie (sans contrôle microscopique) comme c'est le cas actuellement dans près de 70% des cas, selon la Société.
Cette dernière estime également que près la moitié des 3 500 ablations de l'utérus (hystérectomies) réalisées pour des lésions du col de l'utérus ne seraient pas non plus justifiées. Pour éviter ces excès, la SFCPCV a mis en place une charte de qualité qui s'est fixé comme objectif d'homogénéiser la formation des gynécologues chargés de prendre en charge la prévention du cancer du col et de vérifier que leurs pratiques sont conformes aux recommandations nationales et européennes.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php
En 2015 ce cancer a encore touché près de 2.800 femmes en France et en tué un peu plus d'un millier, alors qu'il est aujourd'hui considéré comme largement évitable grâce à la vaccination et au dépistage.
"La situation en France est très préoccupante. Nous sommes en train d'accumuler un retard important par rapport aux autres pays européens" résume le Dr Jean-Luc Mergui, président de la Société française de pathologies cervico-vaginales (SFCPCV).
» Lire aussi - Cancer du col de l'utérus: les armes sont là
Parmi ses sujets de préoccupation figure la vaccination contre le papillomavirus destinée à prévenir les lésions précancéreuses du col utérin : le taux de couverture de ce vaccin, recommandé chez les filles de 11 à 15 ans, atteint à peine 15% en France - où il fait l'objet d'une grande défiance - contre 90% en Finlande ou 85% au Royaume-Uni, relève-t-il.
Le dépistage du cancer du col de l'utérus qui passe par des frottis vaginaux réalisés tous les 3 ans entre 25 et 65 ans, stagne lui aussi, avec un taux de couverture de l'ordre de 50 à 60% des femmes concernées, contre 85% au Royaume-Uni, selon la SFCPCV qui préconise la mise en place d'un dépistage organisé. Le dépistage se fait actuellement de manière "spontanée" et baisse sensiblement après l'âge de 50 ans, relève le Dr Mergui, tout en insistant sur la nécessité d'un meilleur suivi chez les femmes présentant des anomalies.
Selon la SFCPCV, un tiers des 25.000 "conisations" - une intervention consistant à enlever chirurgicalement une partie du col de l'utérus - réalisées chaque année en France peuvent être considérées comme "excessives et sans contrôle de qualité".
» Lire aussi - La vie après un cancer du col de l'utérus
Cette intervention n'est pourtant pas anodine chez les femmes en âge de procréer car elle peut entraîner par la suite des accouchements prématurés, d'autant plus nombreux que le volume retiré est important. C'est ce qui arrive notamment lorsque la conisation est réalisée sans colposcopie (sans contrôle microscopique) comme c'est le cas actuellement dans près de 70% des cas, selon la Société.
Cette dernière estime également que près la moitié des 3 500 ablations de l'utérus (hystérectomies) réalisées pour des lésions du col de l'utérus ne seraient pas non plus justifiées. Pour éviter ces excès, la SFCPCV a mis en place une charte de qualité qui s'est fixé comme objectif d'homogénéiser la formation des gynécologues chargés de prendre en charge la prévention du cancer du col et de vérifier que leurs pratiques sont conformes aux recommandations nationales et européennes.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php
mercredi 11 janvier 2017
mardi 10 janvier 2017
lundi 9 janvier 2017
dimanche 8 janvier 2017
samedi 7 janvier 2017
vendredi 6 janvier 2017
jeudi 5 janvier 2017
mercredi 4 janvier 2017
mardi 3 janvier 2017
Cas mortels de méningite: Cinq questions pour comprendre cette infection
Ce mardi, l’Agence régionale de Santé (ARS) Bourgogne-Franche-Comté a annoncé une campagne de vaccination préventive contre la méningite qui devrait toucher 30.000 étudiants et personnels de l’université de Bourgogne à partir de mercredi. Pourquoi ? Entre octobre et décembre, deux étudiants du campus de Dijon sont décédés à la suite d’une infection invasive à méningocoque. Un troisième étudiant a été infecté, mais « son état a évolué favorablement » selon l’Agence. 20 Minutes fait le tour des questions sur cette maladie grave mais rare.
« La campagne de vaccination a été déclenchée pour deux raisons, précise Muhamed-Kheir Taha, responsable du centre national de référence des méningocoques à l’Institut Pasteur. D’abord parce que le seuil quantitatif a été dépassé : il est à 1 cas sur 100.000 habitants sur trois mois. » D’autre part, parce que c’est la même souche, très virulente, qui a été retrouvée pour les deux patients décédés. « Le type W agit comme une "bactérie serial-killeuse" », synthétise le chercheur.
Les infections invasives à méningocoque sont relativement rares en France, avec 469 cas notifiés en 2015, ayant entraîné 53 décès, selon des chiffres de Santé Publique France. « Il y a en France entre 500 et 600 cas par an, dont 10 % sont mortels malgré le traitement, reprend Muhamed-Kheir Taha, de l’unité des infections bactériennes invasives de l’Institut Pasteur. Sans traitement, la maladie est toujours mortelle. »
Il n’existe pas un seul vaccin pour se protéger contre tous les méningocoques. Mais plusieurs vaccins sont commercialisés. « Le vaccin contre les méningocoques C est recommandé pour les enfants vers un an, souligne Gilles Leboube. Depuis deux ans environ, un vaccin contre la souche B, la plus répandue (trois quarts des cas), est disponible mais n’est pas inscrit sur le calendrier vaccinal. » Et un tétravalent, qui va être administré à l’université de Bourgogne, couvre les méningocoques A, C, Y et W
http://www.20minutes.fr/dossier/meningite
Pourquoi cette campagne de vaccination ?
Dans un premier temps, des mesures d’urgence ont été mises en place pour stopper la diffusion de cette maladie grave. « Les 48 personnes de l’entourage proche de l’étudiante décédée qui ont été contactées pour leur recommander une prophylaxie antibiotique ainsi qu’une vaccination se portent bien, précise un communiqué de l’ARS. Leur état de santé n’est plus menacé. Aucun cas nouveau de méningite n’est à déplorer. » Problème : ces étudiants infectés n’ont pas été en contact. « Ce qui signifie que la bactérie circule dans le milieu étudiant via des porteurs sains qui ne développent pas la maladie. L’objectif de la vaccination est d’interrompre, de manière durable, la circulation du germe dans la communauté étudiante. »« La campagne de vaccination a été déclenchée pour deux raisons, précise Muhamed-Kheir Taha, responsable du centre national de référence des méningocoques à l’Institut Pasteur. D’abord parce que le seuil quantitatif a été dépassé : il est à 1 cas sur 100.000 habitants sur trois mois. » D’autre part, parce que c’est la même souche, très virulente, qui a été retrouvée pour les deux patients décédés. « Le type W agit comme une "bactérie serial-killeuse" », synthétise le chercheur.
Est-ce qu’on peut craindre une recrudescence de la méningite ?
Non. « Les Français n’ont pas à s’inquiéter, assure Gilles Leboube, médecin spécialiste des maladies infectieuses à l’ARS Bourgogne-Franche-Comté. On est dans une situation de cas groupés qui nécessite une vaccination uniquement pour les personnes ciblées, sur le campus universitaire. D’autre part, cette souche W, très virulente, est particulièrement rare : on a eu 50 cas au maximum depuis un an. On n’est pas dans des mesures de prévention globale. »C’est quoi la méningite ?
« La méningite est la forme la plus répandue des infections invasives à méningocoque, mais ce n’est qu’une des formes, précise Muhamed-Kheir Taha. Le méningocoque est une bactérie qui réside dans la gorge chez 10 % de la population. On ne parle d’infection qu’à partir du moment où la bactérie passe dans le sang. » Cela peut provoquer des septicémies, une inflammation dans le cerveau (et dans ce cas, cela devient une méningite), mais aussi une arthrite ou une péricardite si elle atteint le cœur. » Or, cette bactérie peut être de différents types. « A ce jour, on connaît douze souches de méningocoques, dont six sont responsables de la quasi-totalité des infections », reprend le spécialiste.Les infections invasives à méningocoque sont relativement rares en France, avec 469 cas notifiés en 2015, ayant entraîné 53 décès, selon des chiffres de Santé Publique France. « Il y a en France entre 500 et 600 cas par an, dont 10 % sont mortels malgré le traitement, reprend Muhamed-Kheir Taha, de l’unité des infections bactériennes invasives de l’Institut Pasteur. Sans traitement, la maladie est toujours mortelle. »
Quels sont les symptômes ?
Selon l’ARS Bourgogne-Franche-Comté, la méningite se traduit par une fièvre, des maux de tête, une raideur de nuque accompagnée de vomissements et d’une gêne à la lumière. D’autres signes, en particulier digestifs ou articulaires, peuvent survenir. Autre particularité : des taches sur la peau, signe d’hémorragies, peuvent apparaître. « Chez les bébés, il est difficile de repérer cette pathologie, avoue Muhamed-Kheir Taha. Si l’enfant a de la fièvre et que son état général s’est altéré, qu’il refuse de manger, il faut consulter. »Comment s’en prémunir ?
« Cette bactérie est peu contagieuse, rassure le spécialiste. Ce n’est pas la rougeole ! Elle se transmet par la salive, quand il y a un contact direct en face-à-face pendant une heure ». Selon le communiqué de l’ARS, « ce germe très fragile, ne survit pas dans l’environnement, ce qui ne nécessite pas de désinfection des locaux fréquentés par un malade. » En revanche, le vaccin reste une façon de protéger son entourage.Il n’existe pas un seul vaccin pour se protéger contre tous les méningocoques. Mais plusieurs vaccins sont commercialisés. « Le vaccin contre les méningocoques C est recommandé pour les enfants vers un an, souligne Gilles Leboube. Depuis deux ans environ, un vaccin contre la souche B, la plus répandue (trois quarts des cas), est disponible mais n’est pas inscrit sur le calendrier vaccinal. » Et un tétravalent, qui va être administré à l’université de Bourgogne, couvre les méningocoques A, C, Y et W
http://www.20minutes.fr/dossier/meningite
lundi 2 janvier 2017
dimanche 1 janvier 2017
Maladie rare : son combat pour ses fils
Albine Hamel a trois fils, tous atteints d'une maladie rare : la délétion SYN1, cause d'autisme et d'épilepsie, et parfois de troubles psychomoteurs.
«Nous sommes la première famille diagnostiquée en France», indique cette Saint-Péenne de 34 ans, mère de quatre enfants
La petite dernière, une fillette de 20 mois, est indemne car les filles ne sont pas touchées. L'aîné et le plus jeune de ses fils souffrent d'une forme d'autisme sans déficience intellectuelle ni retard de langage, que l'on détecte assez tard : le syndrome d'Asperger. «Pour le plus grand, on ne l'a su qu'au mois de mars», glisse la jeune femme.
En revanche, le benjamin cumule ces handicaps, «il se déplace en poussette et il est médicalisé». La maman, pour sa part, a la maladie de Charcot-Marie-Tooth (d'origine génétique) et se trouve en invalidité. Quant au papa, électricien de métier, il s'occupe du garçonnet de 6 ans, «en attendant qu'une place se libère à temps complet à l'IME Ted d'Azereix». Jusqu'à présent, ce petit garçon y passe deux après-midi par semaine. Toutes les dépenses n'étant pas prises en charge par la CPAM «qui rembourse le matériel de base», la famille connaît des difficultés financières, fait-elle savoir. «On a eu, par exemple, besoin d'un siège auto adapté. Mes deux autres fils font des séances de psychomotricité (35 € chacune) qui ne sont pas prises en charge.»
En dépit de ces obstacles, Albine Hamel garde le sourire et déclare à propos de son fils cadet : «Il nous donne la force de déplacer les montagnes, il est le plus beau cadeau et la leçon de vie que l'on peut recevoir». C'est pour subvenir aux besoins de ses fils, touchés par une maladie rare, qu'elle dit avoir créé cette association ainsi qu'un blog (1).
Sur celui-ci, elle déclare : «C'est un grand honneur et une joie que nous fait Loïc Bartolini en acceptant de devenir le parrain de l'association. Nous l'avons rencontré il y a quelques années lors de son premier one-man-show parisien. Puis, il nous a proposé de nous héberger lors d'un aller-retour à l'hôpital Necker». Une amitié est née durant ce court séjour.
«On aimerait, termine-t-elle, que des bénévoles nous rejoignent afin d'organiser des événements pour récolter des dons.»
(1) syn1'sons. wordpress.com.
http://www.ladepeche.fr/communes/azereix,65057.html
La petite dernière, une fillette de 20 mois, est indemne car les filles ne sont pas touchées. L'aîné et le plus jeune de ses fils souffrent d'une forme d'autisme sans déficience intellectuelle ni retard de langage, que l'on détecte assez tard : le syndrome d'Asperger. «Pour le plus grand, on ne l'a su qu'au mois de mars», glisse la jeune femme.
En revanche, le benjamin cumule ces handicaps, «il se déplace en poussette et il est médicalisé». La maman, pour sa part, a la maladie de Charcot-Marie-Tooth (d'origine génétique) et se trouve en invalidité. Quant au papa, électricien de métier, il s'occupe du garçonnet de 6 ans, «en attendant qu'une place se libère à temps complet à l'IME Ted d'Azereix». Jusqu'à présent, ce petit garçon y passe deux après-midi par semaine. Toutes les dépenses n'étant pas prises en charge par la CPAM «qui rembourse le matériel de base», la famille connaît des difficultés financières, fait-elle savoir. «On a eu, par exemple, besoin d'un siège auto adapté. Mes deux autres fils font des séances de psychomotricité (35 € chacune) qui ne sont pas prises en charge.»
En dépit de ces obstacles, Albine Hamel garde le sourire et déclare à propos de son fils cadet : «Il nous donne la force de déplacer les montagnes, il est le plus beau cadeau et la leçon de vie que l'on peut recevoir». C'est pour subvenir aux besoins de ses fils, touchés par une maladie rare, qu'elle dit avoir créé cette association ainsi qu'un blog (1).
Sur celui-ci, elle déclare : «C'est un grand honneur et une joie que nous fait Loïc Bartolini en acceptant de devenir le parrain de l'association. Nous l'avons rencontré il y a quelques années lors de son premier one-man-show parisien. Puis, il nous a proposé de nous héberger lors d'un aller-retour à l'hôpital Necker». Une amitié est née durant ce court séjour.
«On aimerait, termine-t-elle, que des bénévoles nous rejoignent afin d'organiser des événements pour récolter des dons.»
(1) syn1'sons. wordpress.com.
http://www.ladepeche.fr/communes/azereix,65057.html
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