Pour sa septième édition, la Fédération Internationale de la sclérose en plaques (SEP) célèbre la journée mondiale de la SEP ce mercredi 25 mai. Cette année, le thème est "l'indépendance". Il encourage les 2,3 millions de personnesatteintes dans le monde à mener des actions personnelles et à moins dépendre de leur entourage
La sclérose en plaques est une maladie auto-immune qui attaque le système nerveux. Elle provoque des actions inflammatoires qui affectent les cellules chargées de protéger la myéline. Cette substance permet la protection des fibres nerveuses de la moelle épinière et du cerveau, ainsi qu'une bonne transmission des informations envoyées du corps jusqu'au cerveau. L'origine du terme SEP tire son nom des plaques et des cicatrices qu'elle forme aux endroits où la myéline a disparu.
Comment se manifeste-t-elle ?
Il n'y a pas une, mais des scléroses en plaques. La maladie se manifeste sous différentes formes, généralement par poussées inflammatoires. Elles sont imprévisibles et leur durée "d'action" est variable selon les patients. Le plus fréquemment, le premier symptôme, qui peut interpeller, est une baisse brutale de la vue. Viennent ensuite les troubles moteurs, comme le manque total de force dans un muscle, la paralysie d'un membre, mais aussi des troubles sensitifs comme des fourmillements dans différentes parties du corps. Chaque poussée inflammatoire va affecter le système immunitaire et ronger la myéline. Plusieurs millions de fibres nerveuses peuvent être touchées à chaque poussée. La fibre nerveuse peut elle-même être détruite si la réponse immunitaire est trop puissante.
Le système nerveux est cependant en capacité de reproduire de la myéline, ce qu'on appelle la "rémyélinisation", mais en très petite quantité. C'est pourquoi les malades justes atteints peuvent récupérer plus facilement de leurs premiers symptômes. Après la fin des poussées inflammatoires, le corps va vouloir se guérir et déclenche un processus de cicatrisation. Etant donné que la myéline et les axones détruits ne peuvent être réparables, la régénération est perturbée. La cicatrisation va amener à la création d'une "plaque cicatricielle", qui va désordonner l'architecture classique des circuits neuronaux et gêner les connexions nerveuses. Ces plaques peuvent alors se disposer dans de nombreuses zones aléatoires, ce qui rend le diagnostic de cette maladie très complexe.
Quelles sont les causes de cette maladie ?
Aujourd'hui, rien ne prouve scientifiquement les causes à l'origine de la maladie. Selon l'Institut National de La Santé et de la Recherche, il existe des facteurs génétiques favorables à son développement, ainsi qu'une influence géographique probante. Si l'apparition de la SEP est plus fréquente lorsque les membres d'une même famille l'ont également, ce n'est pas une maladie héréditaire : elle ne se transmet pas de génération en génération. Les chercheurs de l'INSERM ont également découvert que les facteurs climatiques avaient un impact sur le développement de la maladie. Le niveau d'ensoleillement serait un des facteurs les plus connus. Les personnes se situant dans le nord-est du monde sont plus touchées que celles situées dans le sud. En France, même constat, il y a un nombre plus important de personnes atteintes dans le nord-est.
Certains émettent aussi l'hypothèse que le tabagisme passif ou actif dès l'enfance pourrait être responsable du déclenchement de la maladie. Il est important de notifier que toutes ces données reposent sur des suggestions et n'ont pas été prouvées scientifiquement. A l'heure actuelle, il est difficilement possible de prévenir l'arrivée de la sclérose en plaques.
Certains émettent aussi l'hypothèse que le tabagisme passif ou actif dès l'enfance pourrait être responsable du déclenchement de la maladie. Il est important de notifier que toutes ces données reposent sur des suggestions et n'ont pas été prouvées scientifiquement. A l'heure actuelle, il est difficilement possible de prévenir l'arrivée de la sclérose en plaques.
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