mardi 31 mai 2016
vendredi 27 mai 2016
mercredi 25 mai 2016
Expliquez-moi... La sclérose en plaques
En France, plus de 100 000 individus sont atteints de sclérose en plaques. Chaque année, 4000 à 6000 nouveaux cas sont diagnostiqués. La maladie touche majoritairement les jeunes et les femmes sont deux fois plus concernées que d'hommes. A l'occasion de la journée mondiale de la sclérose en plaques ce mercredi, gros plan sur l'une des principales causes de handicap chez les jeunes adultes.
Pour sa septième édition, la Fédération Internationale de la sclérose en plaques (SEP) célèbre la journée mondiale de la SEP ce mercredi 25 mai. Cette année, le thème est "l'indépendance". Il encourage les 2,3 millions de personnesatteintes dans le monde à mener des actions personnelles et à moins dépendre de leur entourage
La sclérose en plaques est une maladie auto-immune qui attaque le système nerveux. Elle provoque des actions inflammatoires qui affectent les cellules chargées de protéger la myéline. Cette substance permet la protection des fibres nerveuses de la moelle épinière et du cerveau, ainsi qu'une bonne transmission des informations envoyées du corps jusqu'au cerveau. L'origine du terme SEP tire son nom des plaques et des cicatrices qu'elle forme aux endroits où la myéline a disparu.
Comment se manifeste-t-elle ?
Il n'y a pas une, mais des scléroses en plaques. La maladie se manifeste sous différentes formes, généralement par poussées inflammatoires. Elles sont imprévisibles et leur durée "d'action" est variable selon les patients. Le plus fréquemment, le premier symptôme, qui peut interpeller, est une baisse brutale de la vue. Viennent ensuite les troubles moteurs, comme le manque total de force dans un muscle, la paralysie d'un membre, mais aussi des troubles sensitifs comme des fourmillements dans différentes parties du corps. Chaque poussée inflammatoire va affecter le système immunitaire et ronger la myéline. Plusieurs millions de fibres nerveuses peuvent être touchées à chaque poussée. La fibre nerveuse peut elle-même être détruite si la réponse immunitaire est trop puissante.
Le système nerveux est cependant en capacité de reproduire de la myéline, ce qu'on appelle la "rémyélinisation", mais en très petite quantité. C'est pourquoi les malades justes atteints peuvent récupérer plus facilement de leurs premiers symptômes. Après la fin des poussées inflammatoires, le corps va vouloir se guérir et déclenche un processus de cicatrisation. Etant donné que la myéline et les axones détruits ne peuvent être réparables, la régénération est perturbée. La cicatrisation va amener à la création d'une "plaque cicatricielle", qui va désordonner l'architecture classique des circuits neuronaux et gêner les connexions nerveuses. Ces plaques peuvent alors se disposer dans de nombreuses zones aléatoires, ce qui rend le diagnostic de cette maladie très complexe.
Quelles sont les causes de cette maladie ?
Aujourd'hui, rien ne prouve scientifiquement les causes à l'origine de la maladie. Selon l'Institut National de La Santé et de la Recherche, il existe des facteurs génétiques favorables à son développement, ainsi qu'une influence géographique probante. Si l'apparition de la SEP est plus fréquente lorsque les membres d'une même famille l'ont également, ce n'est pas une maladie héréditaire : elle ne se transmet pas de génération en génération. Les chercheurs de l'INSERM ont également découvert que les facteurs climatiques avaient un impact sur le développement de la maladie. Le niveau d'ensoleillement serait un des facteurs les plus connus. Les personnes se situant dans le nord-est du monde sont plus touchées que celles situées dans le sud. En France, même constat, il y a un nombre plus important de personnes atteintes dans le nord-est.
Certains émettent aussi l'hypothèse que le tabagisme passif ou actif dès l'enfance pourrait être responsable du déclenchement de la maladie. Il est important de notifier que toutes ces données reposent sur des suggestions et n'ont pas été prouvées scientifiquement. A l'heure actuelle, il est difficilement possible de prévenir l'arrivée de la sclérose en plaques.
Certains émettent aussi l'hypothèse que le tabagisme passif ou actif dès l'enfance pourrait être responsable du déclenchement de la maladie. Il est important de notifier que toutes ces données reposent sur des suggestions et n'ont pas été prouvées scientifiquement. A l'heure actuelle, il est difficilement possible de prévenir l'arrivée de la sclérose en plaques.
mardi 24 mai 2016
lundi 23 mai 2016
Epidémie de fièvre jaune: L'OMS rassure, la Croix-Rouge craint une «crise mondiale»
- Si l’épidémie de fièvre jaune en Afrique, qui a déjà fait près de 300 morts, est « grave », elle ne constitue pas une « urgence de santé publique de portée internationale ». C’est en tout cas ce qu’a estimé jeudi l’Organisation mondiale de la santé (OMS), après avoir réuni son comité d’urgence pour évaluer l’ampleur de l’épidémie, qui touche principalement l’Angola et la République démocratique du Congo.
Composé d’experts internationaux, il est le seul à même de décider si
une épidémie représente une « urgence de santé publique de portée
internationale », comme il l’avait fait pour Ebola en Afrique de l’Ouest et plus récemment pour
Zika en Amérique latine. Cette décision implique une mobilisation et une action internationales
Composé d’experts internationaux, il est le seul à même de décider si une épidémie représente une « urgence de santé publique de portée internationale », comme il l’avait fait pour Ebola en Afrique de l’Ouest et plus récemment pour Zika en Amérique latine. Cette décision implique une mobilisation et une action internationales immédiates.
293 morts depuis fin 2015
Apparue fin décembre 2015 à Luanda, la capitale angolaise, la fièvre jaune a déjà fait 293 morts, d’après l’OMS. Au total, 2.267 cas suspects ont été comptabilisés, mais seuls 696 ont été confirmés en laboratoire pour l’instant.En outre, sept cas ont été confirmés en Ouganda, deux au Kenya et onze en Chine, dont beaucoup de ressortissants travaillent en Afrique. La fièvre jaune est une maladie hémorragique virale transmise par le moustique de type Aedes aegypti, vecteur de nombreux virus comme le Zika ou la dengue.
Dangereuse en zone urbaine
Pour tenter d’endiguer l’épidémie, le professeur Oyewale Tomori, qui présidait la réunion du comité d’urgence de l’OMS, a d’ailleurs demandé que « tous les voyageurs se rendant en Angola et en RD Congo soient vaccinés ».Car « la fièvre jaune en zone urbaine crée une situation particulièrement dangereuse en raison du risque de propagation explosive avec une forte mortalité et aussi du risque de contamination à l’étranger », a reconnu Bruce Aylward, directeur général adjoint de l’OMS.
La Croix-Rouge craint une « crise mondiale »
Mais selon lui, les doses actuelles de vaccin, qui devraient avoisiner les 7 millions à la fin mai, « devraient être suffisantes pour stopper la transmission que nous connaissons actuellement ». Et d’ici août, 17 à 18 millions de doses devraient être produites. De son côté, la Fédération internationale de la Croix-Rouge (FICR) a tout de même mis en garde contre les risques de propagation de l’épidémie.
« Les stocks limités de vaccins, les systèmes inadéquats de surveillance des maladies, la mauvaise hygiène et les interactions transfrontalières économiques et sociales quotidiennes risquent de transformer une crise nationale en crise mondiale », a indiqué jeudi Julie Lyn, directrice du département de la Santé de la Fédération.
http://www.20minutes.fr/sante/1850383-20160523-epidemie-fievre-jaune-oms-rassure-croix-rouge-craint-crise-mondiale
dimanche 22 mai 2016
vendredi 20 mai 2016
Zika : premier décès lié au virus en Martinique
Un premier décès lié au virus Zika a été enregistré en fin de semaine dernière en Martinique, a fait savoir vendredi l'Agence régionale de santé de l'île. La victime, âgée de 84 ans, était hospitalisée pour un syndrome de Guillain Barré, un trouble neurologique grave pouvant être déclenché par le virus.
Un premier décès lié au virus Zika a été enregistré en fin de semaine dernière en Martinique, a indiqué vendredi l'Agence régionale de santé (ARS) de l'île dans un communiqué.
Selon l'ARS, "le patient, âgé de 84 ans, était hospitalisé depuis une dizaine de jours en réanimation pour un syndrome de Guillain Barré". Ce syndrome est un trouble neurologique grave pouvant être déclenché par le virus.
A LIRE >>> Zika : l'OMS craint une "augmentation significative" du nombre de cas, notamment en Europe
Selon l'ARS, "le patient, âgé de 84 ans, était hospitalisé depuis une dizaine de jours en réanimation pour un syndrome de Guillain Barré". Ce syndrome est un trouble neurologique grave pouvant être déclenché par le virus.
A LIRE >>> Zika : l'OMS craint une "augmentation significative" du nombre de cas, notamment en Europe
jeudi 19 mai 2016
mercredi 18 mai 2016
mardi 17 mai 2016
lundi 9 mai 2016
Diabète: Un nouveau pancréas artificiel français en test à Strasbourg
Du neuf, baptisé Diabeloop, pour le traitement du diabète. Depuis le 18 avril et jusqu’au 9 juin, cinq patients atteints de diabète de type 1 testent aux Hôpitaux universitaires de Strasbourg ce nouveau pancréas artificiel français mis au point par le Centre d’études et de recherches pour l’intensification du traitement du diabète (Ceritd).
Ce traitement, espéré depuis longtemps et en passe donc de se concrétiser, pourrait changer la vie des diabétiques. Il s’agit en effet d’un dispositif électronique, un objet connecté, qui régule le glucose à la place du pancréas défaillant en commandant directement la pompe qui va délivrer la bonne dose d’insuline chez le patient.
De quoi améliorer le quotidien des personnes diabétiques puisque c’est la machine qui gère la glycémie à leur place.
>> A lire aussi: Diabeloop, un «pancréas artificiel» qui redonnera de l'insouciance aux diabétiques
Diabeloop est en cours d’études cliniques dans dix CHU en France. Il pourrait être commercialisé fin 2017 en Europe.
http://www.20minutes.fr/dossier/diabetes
Ce traitement, espéré depuis longtemps et en passe donc de se concrétiser, pourrait changer la vie des diabétiques. Il s’agit en effet d’un dispositif électronique, un objet connecté, qui régule le glucose à la place du pancréas défaillant en commandant directement la pompe qui va délivrer la bonne dose d’insuline chez le patient.
De quoi améliorer le quotidien des personnes diabétiques puisque c’est la machine qui gère la glycémie à leur place.
>> A lire aussi: Diabeloop, un «pancréas artificiel» qui redonnera de l'insouciance aux diabétiques
Diabeloop est en cours d’études cliniques dans dix CHU en France. Il pourrait être commercialisé fin 2017 en Europe.
http://www.20minutes.fr/dossier/diabetes
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