lundi 31 octobre 2016

mardi 25 octobre 2016

50% des plus de 30ans en surpoids en France !

Selon les premières données de la cohorte Constances, un dispositif de recherche mis en place en 2012 par l'inserm et la caisse d'assurance maladie des salariés, près d'un Français sur deux serait en excès de poids.
 
Près d'un Français sur deux de plus de 30 ans est concerné par un excès de poids, révèle aujourd'hui l'Inserm dans un communiqué.
Depuis 2012, des chercheurs de l'inserm étudient au sein d'un dispositif ,appelé la "cohorte Constances", les données relatives à la santé de plus de 110.000 Français de 18 à 69 ans. 
Les volontaires, affiliés au régime général de l'Assurance maladie, sont tirés au sort. Tous les 5 ans, ils sont invités à passer un examen de santé dans un des 22 centres d'examens de santé (CES) de l'Assurance maladie répartis sur 20 départements et répondent à un questionnaire tous les ans.
Concernant la prévalence du surpoids et de l'obésité, les données de près de 29.000 participants, âgés de 30 à 69 ans en 2013, ont été étudiées. Près d'un Français sur deux serait en excès de poids. L'obésité globale, quant à elle, définie par un IMC (indice de masse corporelle) supérieur à 30kg/m², avoisinerait les 16%.
L'étude révèle des chiffres bien plus alarmants concernant  l'obésité abdominale, définie par un tour de taille supérieur ou égal à 94 cm pour les hommes et 80 cm les femmes: entre 41,6 et 48,5% Cette localisation de la graisse augmente le risque de maladies cardio-vasculaires et de diabète de type 2.
Parmi les départements où la prévalence de l'obésité est la plus forte, le Nord atteint 25,6%, et la Meurthe et Moselle (22,9%). Paris est le département le moins touché par l'obésité, avec une prévalence de 10,7%.
Avec 200.000 personnes surveillées à terme, "cette cohorte fournira des indicateurs variés sur la santé de la population, tels que l'influence de divers facteurs sur la survenue de pathologies ou l'impact des actions de prévention", indique l'Inserm dans son communiqué.

Ces résultats sont publiés dans le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire (BEH) de Santé publique France.


http://www.ladepeche.fr/article/2016/10/25/2446072-50-des-plus-de-30-ans-en-surpoids-en-france.html

dimanche 23 octobre 2016

Fibromes : le bon site

Un site grand public dédié aux fibromes utérins. Une maladie qui touche de nombreuses femmes, lesquelles pourront s'informer de manière sérieuse sur www.actionfibrome.fr, grâce notamment aux nombreuses vidéos d'experts.
Les fibromes utérins symptomatiques concernent près de 10 % des femmes en France. De nombreuses patientes, comme pour d'autres pathologies gynécologiques, sont parfois perdues et ne trouvent pas forcément les informations les plus pertinentes à ce sujet.
«Quel que soit le domaine médical, la compréhension est loin d'être acquise, il y a beaucoup de confusion et en ce qui concerne les fibromes, c'est également le cas», explique le Dr Katty Ardaens, gynécologue, endocrinologue au CHU de Lille. «Trop souvent, les internautes s'en remettent aux forums portant sur des domaines médicaux divers. Les patientes échangent entre elles et nous trouvons tout et n'importe quoi. Ces forums ont souvent une connotation négative, alarmiste. Cela affole les femmes, cela ne leur donne pas forcément de bonnes informations.».
Et c'est donc tout l'intérêt du site «actionfibrome.fr» mis au point par le laboratoire Gedeon Richter. Il a été validé par des experts et son objectif est de répondre clairement sans effrayer, aux interrogations des patientes sur les symptômes liés aux fibromes et sur leur prise en charge. «C'est bien qu'il existe des sites validés où une information scientifique est mise à la portée des patientes». Actualités scientifiques, vidéos d'experts, témoignages de patientes seront au cœur de ce nouveau site. Les internautes pourront s'informer sur cette pathologie.
Rendez-vous sur www.actionfibrome.fr.

http://www.ladepeche.fr/sante/actu-sante/

vendredi 21 octobre 2016

Une caméra qui surveille l'état de santé du patient dans sa chambre d'hôpital

Six cas de tuberculose dans un lycée basque

Environ 1800 élèves, enseignants et personnels d'un lycée d'Anglet (Pyrénées-Atlantiques) vont subir un dépistage de la tuberculose après la découverte de six cas en quelques mois dans l'établissement,selon les autorités sanitaires.
Selon l'Agence régionale de santé (ARS) de Nouvelle-Aquitaine, entre mai et octobre, "quatre cas de tuberculose pulmonaire ont été confirmés chez des élèves du lycée Cantau d'Anglet".
"Face à cette situation de cas groupés et conformément aux recommandations en vigueur, un dépistage d'un premier cercle de contacts des trois classes concernées (élèves, enseignants, intervenants et surveillant, soit près de cent personnes)" a été effectué le 7 octobre par le Centre de lutte anti-tuberculeuse (CLAT) de l'Hôpital de Bayonne, a indiqué l'ARS dans un communiqué.
Dans le cadre de ce dépistage, "deux nouveaux cas ont été identifiés parmi les élèves de ces classes et un autre cas suspect est en cours d'investigation", a précisé l'ARS qui souligne que "ces élèves bénéficient d'une prise en charge médicale adaptée".
Face à cette situation, l'ARS, en partenariat avec la préfecture, les services de l'Education nationale et les opérateurs de santé, a décidé la mise en place, au retour des vacances de la Toussaint, "d'un dépistage anti-tuberculeux élargi à l'ensemble des élèves et du personnel du lycée". Au total, 1.800 personnes sont concernées, dont près de 1500 élèves.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

Allô, docteurs ! Infections urinaires

Comment soigner une brûlure ?

jeudi 20 octobre 2016

Diabète : marcher après le dîner abaisse la glycémie de 22%

Une étude néozélandaise préconise aux patients diabétiques de type 2 de modifier leur pratique sportive pour optimiser la baisse de leur glycémie. Une promenade de 10 minutes après le repas permet de mieux contrôler sa glycémie que de marcher 30 minutes à un autre moment de la journée
Marcher juste après avoir mangé serait plus efficace pour contrôler la glycémie que de marcher à un autre moment de la journée, particulièrement après le repas du soir.
Pour arriver à cette conclusion, des chercheurs de l'université d'Otago en Nouvelle-Zélande ont suivi 41 adultes diabétiques de type 2, âgés de 18 à 75 ans. Les participants ont été répartis au hasard en deux groupes. Le premier a effectué 30 minutes de marche chaque jour pendant 14 jours, le second 10 minutes de marche après chaque repas sur la même période. Après une pause de 30 jours, les deux groupes ont permuté les temps et modes d'activité.
Pendant l'expérience, les patients ont porté un tracker pour mesurer leur activité de manière générale. Leur temps de marche comme celui passé assis ou en mode sédentaire. Les choix alimentaires ont également été pris en compte.
Au cours des 3 heures suivant le repas aux jours "1, 7 et 14" de chaque expérience, le taux de glucose dans le sang a été évalué.
D'après les résultats, une marche plus courte de 10 minutes seulement après le repas est plus efficace pour réduire le taux de glucose dans le sang qu'une marche de 30 minutes à un autre moment de la journée. Ces marches courtes abaissent la glycémie de 12% par rapport à une seule marche par jour.
L'étude révèle que cette amélioration est encore plus significative après le dîner, moment où l'apport glycémique moyen apparaît en moyenne plus élevé: la glycémie chute de 22%.
Pour conclure, les chercheurs conseillent aux patients diabétiques de changer leur manière de bouger en privilégiant une courte promenade après chaque repas, surtout après des menus riches en glucides (pain, riz, pommes de terre et pâtes. Cette pratique leur permettrait ainsi de réduire leur besoin d'injections d'insuline.
Généralement, la maladie se manifeste après 40 ans et elle est diagnostiquée à un âge moyen proche de 65 ans. L'incidence est maximale entre 75 et 79 ans avec 20% des hommes et 14% des femmes traités pour cette maladie. Cependant, le diabète de type 2, qui représente 90% des cas de diabète, touche aussi des sujets plus jeunes, y compris des adolescents, voire des enfants.
La sédentarité, l'hypercholestérolémie, le surpoids et l'obésité ou encore l'hypertension augmentent le risque de développer la maladie.
Ces travaux ont été présentées dans la revue "Diabetologia".
http://www.ladepeche.fr/sante/actu-sante/

lundi 17 octobre 2016

Infarctus : une protéine protectrice découverte

Des équipes toulousaines viennent de mettre en évidence une protéine qui protègerait des maladies cardiovasculaires. Cette découverte montre que le «bon » cholestérol n'est pas un indicateur suffisant.
Vous pensiez avoir tout compris sur le cholestérol ? Que le bon (HDL) vous protège et que le mauvais (LDL) peut vous tuer ? Eh bien, il va falloir nuancer tout ça. Plusieurs équipes médicales et scientifiques toulousaines (1) viennent de découvrir un nouveau biomarqueur des maladies cardiovasculaires, une protéine, baptisée IF1, présente dans le sang. Elle intervient après la découverte en 2003, par l'équipe du Dr Laurent Martinez à l'Institut des maladies métaboliques et cardiovasculaires de l'action particulière de l'enzyme F1-ATPase, récepteur du bon cholestérol HDL au niveau du foie. Dix ans plus tard, les équipes toulousaines viennent de mettre au point, pour la première fois au monde, le dosage sanguin de la protéine IF1.

577 patients analysés

Celle-ci permet de refléter l'activité de l'enzyme F1-ATPase qui, lorsqu'elle est présente de manière élevée, est associée à une mortalité plus basse. Les chercheurs en concluent que IF1 est un puissant biomarqueur, capable de prédire si le patient est à risque de maladies cardiovasculaires.
«Le taux de bon cholestérol HDL ne suffit pas pour dire qu'une personne est protégée, plusieurs études et essais cliniques ont remis en cause cette certitude. Avec l'IF1, nous avons un paramètre de plus, preuve qu'il faut remettre à zéro toutes les connaissances que nous avions sur le''bon'' cholestérol », explique le Pr Jean Ferrières de la fédération de cardiologie au CHU de Toulouse qui a travaillé avec le service d'épidémiologie sur le volet clinique, soit l'analyse de données de 577 patients coronariens (étude GENES). «C'est toujours désolant de voir des patients victimes d'infarctus quand on ne leur trouve pas de facteurs de risque. Le taux de IF1 bas, malgré un bon HDL, peut être un argument supplémentaire pour dire vous êtes à risque, nous allons vous surveiller et vous allez adapter votre hygiène de vie. Cette découverte peut ouvrir la voie à de nouveaux traitements», souligne le cardiologue.
L'étude a été publiée dans le journal BMC Medicine du 23 août 2016 et le dosage sanguin de l'IF1 a fait l'objet d'un dépôt de brevet d'exclusivité qui permettra de développer à grande échelle le test de mesure par simple prise de sang.
(1) Institut des maladies métaboliques et cardiovasculaires (I2MC) — Inserm (UMR 1048) Dr Laurent Martinez, ?Service d'Épidémiologie du CHU de Toulouse Rangueil et fédération de cardiologie, Pr J.Ferrières, Dr J.B. Ruidavets, ? Service de Biochimie de l'Institut Fédératif de Biologie CHU Toulouse Pr Bertrand Perret, Dr Annelise Genoux.
http://www.ladepeche.fr/communes/toulouse,31555,sante.html

jeudi 13 octobre 2016

Maladie d'Alzheimer : le premier test de dépistage non invasif

Les triglycérides sont plus connus sous le nom de « mauvais cholestérol ». Ce terme est exact, mais il décrit les triglycérides excédentaires présents dans la circulation sanguine. Un dosage sanguin régulier est le seul moyen de vérifier et de prévenir l'hypertriglycéridémie.

Les triglycérides : c'est quoi ?

Les triglycérides sont des lipides (corps gras). Ils se forment dans l'intestin pendant la digestion et la transformation du sucre et de l'alcool que nous absorbons dans notre alimentation. Les triglycérides constituent une source importante d'énergie qui va être utilisée par nos cellules. Outre leur rôle énergétique, les triglycérides acheminent les vitamines vers les cellules. Lorsqu'ils sont en excès dans le sang, le foie va les mettre en réserve dans des adipocytes (cellules présentes dans la ceinture abdominale). Ils vont constituer la graisse abdominale. Certains facteurs prédisposent à l'hypertriglycéridémie, comme le surpoids et l'obésité, une alimentation déséquilibrée ou trop riche en sucre, la consommation d'alcool, le diabète ou des facteurs génétiques.  

Les triglycérides sont-ils mauvais pour la santé ?

Les triglycérides sont nécessaires à une bonne santé et tant que le taux sanguin ne dépasse pas la norme (0,5 – 2 mmol/L, chez l'homme et 0,4 – 1,6 mmol/L chez la femme) ils ne constituent pas un risque pour la santé. Si ce taux est dépassé, on parlera d'hypertriglycéridémie et des maladies cardiovasculaires peuvent apparaître.  

Les traitements de l'hypertriglycéridémie

La meilleure façon de surveiller le taux de triglycérides est de faire une analyse de sang. Si le taux sanguin est trop élevé, un régime alimentaire équilibré, la limitation de sucre et de...
http://www.medisite.fr/carnet-de-sante-triglycerides-cest-quoi.1196860.113.html

mardi 11 octobre 2016

De la viande contaminée retirée de plusieurs magasins

Des steaks hachés des marques Cora et Thiriet, ainsi que des burgers oignon Auchan, contaminés par une bactérie E.coli, ont été retirés de la vente.

Des steaks hachés ainsi que des burgers oignon, contaminés par une bactérie E.coli, ont été retirés de la vente, a annoncé ce lundi la société Elivia qui fabrique ces produits.

Cora, Auchan et Thiriet concernés

Les produits concernés sont des steaks hachés surgelés 15%MG lot V2541115 en date limite d’utilisation optimale (DLUO) du 11 septembre 2016 commercialisés sous la marque Cora, ainsi que les lots V2531615, V2532615 et V2541615 en DLUO des 10 et 11 mars 2017 commercialisés sous la marque Thiriet.
S’y ajoutent des burgers oignons lots V2533115, V2534115 en DLUO du 10 septembre 2016 commercialisés sous la marque Auchan.
«Elivia demande aux personnes qui les auraient achetés de ne pas les consommer et de les rapporter au point de vente où ils ont été achetés, contre remboursement, ou de les jeter», précise un communiqué.

Un précédent en juin pour le fabricant

Le groupe français, numéro 2 de la viande bovine en France, assure qu’à ce jour, aucune réclamation de la part de consommateurs n’a été portée à sa connaissance.
Elivia avait déjà procédé en juin 2016 à un rappel de steaks hachés après y avoir détecté la bactérie E.coli.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2016/10/10/de-la-viande-contaminee-retiree-de-plusieurs-magasins

dimanche 9 octobre 2016

Les rhumatismes n’ont pas d’âge

Halte aux idées reçues ! Les rhumatismes ne concernent pas que les personnes âgées, et ne sont pas des pathologies banales. C’est le message des médecins à l’occasion de la journée mondiale contre les douleurs articulaires, qui aura lieu mercredi 12 octobre.

Une pathologie fréquente…

Les rhumatismes sont un ensemble de maladies qui touchent les articulations (arthrose, arthrite…). Un Français sur deux en souffre, selon un sondage Ifop pour l’Inserm (*) : 56 % des Français déclarent avoir déjà souffert de maladies articulaires pendant plus d’un mois. « Il existe un décalage entre le vécu des patients et la perception de la maladie par la société. La plupart des gens associent ces douleurs aux personnes âgées et estiment que c’est aussi normal que les rides ou les cheveux blancs », observe Francis Berenbaum, chef du service rhumatologie à l’hôpital Saint-Antoine à Paris. Pourtant, ces douleurs articulaires frappent à tout âge. Même les enfants sont concernés : environ 4 000 petits souffrent de rhumatismes inflammatoires en France. Et, selon l’enquête de l’Inserm, un tiers des 18-24 ans souffre actuellement d’une douleur articulaire.

… qui pèse sur le quotidien

Les Français ne considèrent pas les rhumatismes comme une maladie grave. Pourtant, ils ont impact très lourd sur le quotidien des malades. Pour 65 % d’entre eux, la douleur a eu un retentissement sur le sommeil et fait éprouver des difficultés à dormir. À cause des rhumatismes, 56 % des sondés ont dû limiter voire arrêter temporairement leurs activités de loisirs. Et 30 % limiter voire arrêter temporairement leur activité professionnelle.
En 2009, pour le régime général de l’Assurance Maladie, les troubles musculo-squelettiques (TMS) représentent plus de 80 % de l’ensemble des maladies professionnelles ayant entraîné un arrêt de travail ou une réparation financière en raison de séquelles. Les affections les plus fréquentes sont les lombalgies, les cervicalgies, les douleurs articulaires, les tendinites (tendinite de la coiffe des rotateurs à l’épaule, épicondylite…) et le syndrome du canal carpien.

Prévenir plutôt que guérir

Comme il est difficile de guérir, une fois la douleur devenue chronique, il vaut mieux prévenir. Les médecins appellent à préserver notre « capital articulaire ». Comment ? En continuant à faire de l’exercice physique, même si on a mal car l’activité est aussi un remède pour les articulations. En évitant d’être en surpoids (ou en perdant du poids quand on est déjà dans l’obésité), car le poids pèse sur les articulations. Et faisant attention à éviter les chocs sur les articulations. Le Pr Berenbaum insiste : « Une personne qui subit un traumatisme sur une articulation a un risque important de développer une arthrose dix ans plus tard ! » L’éviter est une bonne raison de mettre des protège genoux la prochaine fois que vous faites du sport !
(*) Sondage Ifop pour l’Inserm réalisé sur un échantillon de 1 011 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, réalisé du 9 au 16 août 2016.

vendredi 7 octobre 2016

La campagne de vaccination contre la grippe commence aujourd'hui

Généralement bénigne, la grippe peut se révéler plus inquiétante chez certains sujets à risque. La campagne de vaccination lancée aujourd'hui appelle 10 millions de personnes à se faire vacciner gratuitement.
La campagne de vaccination contre la grippe chaque mois d'octobre ? C'est la piqûre de rappel d'automne avant l'épidémie. D'ailleurs, le Haut Conseil de la Santé Publique le souligne à chaque fois : «les épidémies de grippe sont toutes différentes et il est impossible d'anticiper sur la circulation virale à venir. D'où l'importance en amont de l'épidémie, d'identifier les premiers virus, surveiller l'arrivée de l'épidémie sur le territoire et vacciner les populations les plus à risque».
Et qui dit personnes à risque dit femmes enceintes, personnes de 65 ans et plus, celles atteintes de maladies chroniques ou souffrant d'obésité. Ainsi, plus de 10 millions de patients vont recevoir (ou ont déjà reçu) un bon de l'Assurance maladie pour retirer le vaccin gratuitement en pharmacie, normalement à partir de ce vendredi, début de campagne.
Chaque année, la grippe touche entre 2 et 8 millions de personnes et est responsable de 2000 à 9 000 morts en moyenne. De l'hiver 2009 à l'hiver 2014, le sous-type dominant lors des épidémies saisonnières était le virus A (H1N1), issu de la pandémie de 2009. Mais l'année passée, il a muté au point de rendre inefficace le premier vaccin mis en circulation en Europe par l'OMS. Dans 62 % des cas en France, les virus étaient de type A (H3N2).
L'épidémie, qui a duré onze semaines, a été tardive, «d'ampleur et de gravité modérées, et dominée par le virus de type B» selon l'INVS (1). 1 050 cas graves ont été répertoriés mais le nombre officiel de décès n'a pas encore été donné. En revanche en 2014-2015, année d'épisode de grippe exceptionnel, l'épidémie avait généré une surmortalité hivernale de 18 300 décès – 80 000 en Europe. Parmi eux, les plus de 65 ans représentaient 90 % des victimes en France. Or, les professionnels de santé l'assurent, le vaccin réduit la mortalité de 70 à 80 % chez les personnes âgées.
On le sait, l'Hexagone est le pays de l'Union européenne le plus réticent à la vaccination, un Français sur quatre émettant des doutes sur la sécurité des vaccins, (lire ci-contre, le chiffre) : au 30 mars 2016 le taux de remboursement des vaccins conduisant à une estimation de la couverture vaccinale de la grippe hivernale était de 48 % (versus 46 % lors de l'hiver 2014). Encourageant mais encore loin de l'objectif de 75 % fixé par l'OMS.
Cette année donc, le vaccin mis en circulation ne ciblera plus trois souches, mais quatre, avec l'ajout d'une souche de type B supplémentaire. Soit on a été vacciné l'an dernier et l'on peut se faire vacciner par une infirmière. Soit c'est la première fois et, muni du bon de prise en charge à 100 % reçu de l'Assurance Maladie, rendez-vous chez son médecin traitant pour le faire compléter. Pour tous les autres, c'est le généraliste qui prescrira. Le médecin qui reste avec les infirmiers et les sage-femmes, le seul habilité à vacciner .
(1) Institut de veille sanitaire
http://www.ladepeche.fr/sante/actu-sante/

mardi 4 octobre 2016

Les pharmaciens en campagne pour le droit à vacciner

La profession multiplie les initiatives pour montrer l'utilité qu'elle pourrait jouer dans la vaccination, notamment anti-grippe.                 
Inscrit dans la loi santé de 2015, l'octroi aux pharmaciens du droit de vacciner avait finalement été retiré par les parlementaires devant la bronca des médecins. Mais la profession, largement favorable à cette extension de ses compétences, revient à la charge en focalisant ses initiatives sur la vaccination anti-grippe, grande mal aimée des Français. Alors que la campagne de vaccination contre la grippe doit être lancée cette semaine, le conseil de l'ordre des pharmaciens a communiqué par deux fois ces jours-ci sur le rôle que les officines pourraient jouer en la matière.
L'autorité professionnelle a d'abord commandé à l'institut Odoxa un sondage pour montrer que les Français ne sont pas hostiles à la possibilité d'être vaccinés contre la grippe par leur pharmacien. Selon l'enquête téléphonique menée auprès de 983 personnes, 59% d'entre elles sont «plutôt favorables» à ce que les pharmaciens soient autorisés à vacciner les adultes (et 40% y sont plutôt opposées).

Dossier numérique

Parmi les sondés qui ne se sont jamais fait vacciner contre la grippe (un sur deux), 28% seraient prêts à laisser un pharmacien leur administrer l'injection. Précisons que cela ne signifie pas qu'ils seraient davantage enclins à se faire vacciner pour autant. La vaccination contre la grippe saisonnière est particulièrement peu populaire en France: depuis 2009, elle est en recul chez les plus de 65 ans, qui sont pourtant les plus à risques (65% en 2008-09 contre 51% en 2015-16). La faible efficacité du vaccin saisonnier de l'an dernier, qui ne couvrait que 23% des patients, risque de ne rien arranger.
» Grippe: les moins de 65 ans doivent-ils se faire vacciner?
Le conseil de l'ordre des pharmaciens a par ailleurs présenté une nouvelle option de son dossier pharmaceutique personnel, lancée fin septembre. Baptisé «DP vaccin», il permettra au pharmacien de rappeler à ses clients à l'occasion de leur passage en officine qu'il est temps pour eux de renouveler telle ou telle injection. Le dossier pharmaceutique (DP), qui existe depuis 2007, est un dossier numérique individuel consultable par quasiment tous les pharmaciens de France, en réseau. Les médicaments achetés par le client y sont consignés pendant 4 mois, ce qui permet, entre autres, de limiter les risques d'interactions médicamenteuses dangereuses. Plus de 34 millions de Français en ont ouvert un, d'après le Conseil de l'ordre des pharmaciens.

«On touche des gens hors du circuit de soins»

Concernant les vaccins, l'autorité professionnelle a obtenu que la loi française soit modifiée pour que les informations concernant les vaccins soient consignées pendant 21 ans. Avec l'accord de la CNIL (commission nationale de l'informatique et des libertés), ce volet du dossier pharmaceutique s'alimentera au fur et à mesure que le client viendra acheter ses vaccins en officine, précise Isabelle Adenot. Il ne contiendra donc pas tout l'historique personnel du patient, contrairement à certains carnets de vaccination numériques qui commencent à être disponibles gratuitement en ligne. «Le DP vaccination n'a pas vocation à être exhaustif ni à régler tous les problèmes», commente la présidente du conseil de l'ordre des pharmaciens. Il a en revanche l'intérêt d'être largement partagé, ce qui démultiplie son impact. «Imaginons qu'une personne se rende dans une pharmacie A pour acheter un médicament. Son pharmacien A lui rappelle à cette occasion qu'elle doit renouveler un vaccin. La cliente acquiesce mais ne fait pas la démarche pour être vaccinée par son médecin. A son prochain passage dans une pharmacie, A ou même B, cela lui sera de nouveau rappelé, et ainsi de suite. Il est probable qu'à terme, elle finisse par se dire que c'est important».
Minimisant l'enjeu financier du droit à vacciner pour les pharmaciens, Isabelle Adenot estime que ces professionnels peuvent contribuer à améliorer la couverture vaccinale en France. «Actuellement, on peut se faire vacciner par un médecin, une sage-femme ou une infirmière. Mais la défiance vis-à-vis de la vaccination est telle en France qu'il est important que tout le monde retrousse ses manches. Or le pharmacien voit passer dans son officine des gens qui ne sont pas dans le système de soins. Ils ne consultent jamais mais viennent à la pharmacie acheter du shampoing, du paracétamol, des produits pour bébé…».
Le projet d'expérimenter la vaccination en officine avec le vaccin anti-grippe a été proposé à la Direction générale de la santé dans le cadre de la concertation citoyenne sur la vaccination lancée par le ministère de la Santé en janvier, précise Isabelle Adenot.
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2016/10/04/25473-pharmaciens-campagne-pour-droit-vacciner

lundi 3 octobre 2016

Le Nobel de médecine attribué au biologiste japonais Ohsumi

Le prix Nobel de médecine 2016 a été attribué aujourd'hui au biologiste japonais Yoshinori Ohsumi pour ses découvertes sur les mécanismes de l'autophagie, le "processus fondamental de dégradation et de recyclage des composants de la cellule".
Dans son communiqué, l'académie Nobel précise que les "découvertes d'Ohsumi ont conduit à un nouveau paradigme dans notre compréhension de la manière dont la cellule recycle son contenu". "Ses découvertes ont ouvert la voie à une compréhension de l'importance fondamentale de l'autophagie dans de nombreux processus physiologiques tels que l'adaptation à la privation de nourriture ou la réponse à une infection", poursuit le communiqué.
Le Nobel de physiologie ou de médecine est le premier des prix remis chaque année par l'académie suédoise.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php