mardi 27 septembre 2016

Parkinson: un projet pour améliorer l'autonomie

Deux sociétés d'Auvergne-Rhône-Alpes vont mettre en commun leurs compétences pour tester un nouveau dispositif susceptible d'améliorer l'autonomie et la qualité de vie des patients souffrant de la maladie de Parkinson.
Le projet Apokonnect va permettre d'expérimenter pendant 19 mois à l'échelle de la région un système réunissant le stylo auto-injecteur d'apomorphine du laboratoire lyonnais Aguettant et un capteur mis au point par l'auvergnat Biocorp qui permet de le rendre connecté, selon un communiqué publié aujourd’hui. Les patients souffrant de Parkinson à un stade avancé peuvent se voir proposer l'implantation d'une pompe qui permet d'injecter de l'apomorphine tout au long de la journée dans l'organisme. Ce traitement permet d'éviter périodes de blocage et mouvements anormaux incontrôlés. En rendant cette pompe communicante, les promoteurs du projet Apokonnect estime que leur dispositif "permettra l'amélioration de la prise en charge et de la gestion du traitement par apomorphine en ambulatoire, en connectant le patient aux professionnels de santé impliqués dans sa prise en charge". Les deux sociétés en espèrent une amélioration de l'autonomie des patients.

Créée en 2004 à Issoire (Puy-de-Dôme) et introduite cet été en Bourse sur le marché Alternext, Biocorp est à l'origine un plasturgiste spécialisé dans le domaine médical mais a depuis développé une gamme de produits connectés pour la santé. La société a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires de 2,5 millions d'euros. Spécialiste des produits injectables utilisés à l'hôpital, son partenaire lyonnais fait remonter ses racines aux années 1930. Aguettant a réalisé l'an dernier pour 106 millions d'euros de ventes.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

lundi 26 septembre 2016

Hôpital: les médecins en grève

Anesthésistes-réanimateurs, gériatres, gynécologues, urgentistes, psychiatres... sont appelés à une grève "massive" lundi, pour réclamer au gouvernement l'application de mesures afin de rendre plus attractif l'exercice de la médecine à l'hôpital, qui souffre d'une pénurie de praticiens.
"Nous avions prévu un mouvement très fort, il se confirme très très fort", a affirmé lundi lors d'une conférence de presse Max-André Doppia, président d'Avenir hospitalier, qui avait prédit une participation "d'environ 80% des anesthésistes-réanimateurs et entre 30 et 40% des praticiens d'autres spécialités".

La continuité des soins sera assurée, les médecins pouvant être assignés si besoin. En revanche, des opérations programmées mais non urgentes sont reportées, a indiqué à l'AFP M. Doppia.
Les praticiens sont invités à cesser le travail toute la journée de lundi, puis tous les soirs et toutes les nuits. Le mouvement, initialement lancé par le syndicat d'anesthésistes SNPHAR-E, a été rejoint par deux intersyndicales, Avenir Hospitalier et la Confédération des praticiens des hôpitaux (CPH).

Avec ce mouvement de grève, le plus important du quinquennat, les praticiens entendent mettre l'accent sur leurs conditions de travail et la pénurie grandissante de vocations hospitalières, puisque qu'entre "25 et 30 % des postes de praticiens hospitaliers (PH) sont vacants".

En cause, notamment, le temps de travail des PH, point central des revendications des syndicats.
"On arrive à travailler 55 à 60 heures par semaine. On dépasse allègrement le temps de travail (autorisé NDLR) en Europe de 48 heures hebdomadaires", a souligné Yves Rebufat, président du SNPHAR-E.

Les médecins doivent réaliser dix demi-journées par semaine, chaque plage de 24 heures équivalant à quatre demi-journées. Si un médecin travaille deux fois 24 heures dans la semaine, sa direction peut lui signifier qu'il lui reste toujours deux demi-journées à effectuer.

- 'la pression financière plus tenable' -
Jugeant cette situation "inacceptable", ils demandent que les plages de 24 heures soient créditées de cinq demi-journées au lieu de quatre. Les intersyndicales réclament également les moyens de mieux "maîtriser" le temps de travail et que 20% de ce temps soient réservés aux activités hors patients, comme la recherche.

Côté rémunération, la "revalorisation substantielle de l'indemnité d'engagement de service public exclusif", ou encore de meilleurs salaires en début et en fin de carrière font également partie des doléances. "Il faut attirer les jeunes, on n'attrappe pas les mouches avec du vinaigre", a souligné lundi M. Rebufat.
La ministre de la Santé Marisol Touraine avait présenté l'an dernier un plan de 250 millions d'euros financé par des réductions des dépenses d'intérim. "Après quatre ans de discussions avec le ministère de la Santé, on ne voit toujours rien de concret", a déploré M. Rebufat.

Le plan prévoyait notamment la création "d'une prime d'engagement", équivalent "à plusieurs mois de salaire" pour les jeunes qui font le choix de prendre un poste dans un secteur sous-doté ou dans une spécialité en tension comme l'anesthésie-réanimation ou la radiologie. Il visait 3.000 bénéficiaires d'ici à fin 2018. Il ouvrait également la possibilité pour les médecins de prolonger leur activité jusqu'à 70 ans et le cumul emploi-retraite jusqu'à 72 ans.

Le ministère assure que le "calendrier sera respecté" et "les modalités de mise en oeuvre présentées dans les prochains jours". Les syndicats seront reçus par la ministre le 4 octobre, a annoncé lundi M. Doppia. Vendredi, en présentant le projet de budget de la sécurité sociale pour 2017, Mme Touraine a salué "les efforts des professionnels de santé", qui ont permis de réduire le déficit de la sécurité sociale, alors que quelques jours avant les infirmiers avaient effectué une grève "symbolique" pour alerter sur la "souffrance grandissante" des soignants.  Mais, en 2017, les hôpitaux, en forte tension, devront encore faire des efforts à hauteur de 845 millions.

"C'est bien de réduire le trou de la Sécu mais la pression financière sur les hôpitaux aujourd'hui n'est plus tenable", a mis en garde sur FranceInfo le député PS Olivier Véran.
Une autre grève, à l'appel cette fois des cinq intersyndicales de PH, est prévue le 12 octobre.

 http://www.lefigaro.fr/flash-eco/index.php

mercredi 21 septembre 2016

Le 29 septembre c'est la journée mondiale du coeur

Comme chaque année, la journée mondiale du coeur se déroule le 29 septembre. Elle vise à mieux faire connaître au grand public les facteurs de risque liés aux maladies cardiovasculaires. Cette année, la Fédération Française de Cardiologie met l'accent sur l'infractus chez la femme. 
A l’occasion de la Journée mondiale du cœur, la Fédération Française de Cardiologie dévoile une campagne qui alerte les femmes sur des symptômes pouvant révéler un infarctus. Souvent méconnus, ils sont différents de ceux ressentis par les hommes.
Près de la moitié des femmes de moins de 60 ans victimes d’un infarctus du myocarde n’ont pas ressenti les symptômes classiques chez les hommes, douleur dans la poitrine irradiant le bras gauche et la mâchoire.

Les maladies cardiovasculaires ou cardio-neurovasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde, la deuxième en France (première pour les femmes) juste après les cancers. En effet près de 20 millions de Français ont un risque élevé de développer une maladie cardiovasculaire au cours de leur vie. Le taux de mortalité lié aux pathologies cardiovasculaires en Picardie est de  (+17,2 %).

Une attention particulière est nécessaire de la part des jeunes femmes présentant au moins un facteur de risque cardiovasculaire : tabac, stress, sédentarité, hypertension artérielle, cholestérol, diabète, etc. Pour sa campagne de sensibilisation la Fédération Française de Cardiologie a fait appel à des comédiennes pour alerter sur les signes de l'infarctus chez la femme.

Un film qui capte le désarroi de comédiennes face à leur incapacité à jouer les symptômes d’un infarctus lors d’un casting pas comme les autres. Dans un premier temps, il sera diffusé exclusivement sur les réseaux sociaux. 
http://france3-regions.francetvinfo.fr/picardie/

Alzheimer : quels signes avant-coureurs ?

lundi 19 septembre 2016

Élan de solidarité pour Émilie, victime d'un AVC le jour ses 10 ans

Victime d'un AVC le jour de ses 10 ans, Émilie et ses parents doivent effectuer de nombreux trajets pour se rendre au centre de rééducation. Afin de couvrir ces frais, deux de ses cousines ariégeoises ont lancé une cagnotte en ligne. Le financement participatif marche bien en Ariège.
L'histoire d'Émilie, victime d'un AVC le jour ses 10 ans, a suscité un bel élan de solidarité sur la toile
Désireuses d'agir malgré la distance qui les sépare, Émilie et sa famille vivant en Bretagne, deux de ses cousines ariégeoises ont tenu à leur venir en aide en lançant un appel à financement participatif en ligne. «Ses parents essayent de l'accompagner du mieux qu'ils peuvent dans cette épreuve, explique Christine Rembault, à l'origine de la cagnotte en ligne, mais leurs revenus modestes sont un handicap de plus. C'est pourquoi nous avons décidé de lancer cet appel aux dons.»
En effet, même si Émilie progresse de jour en jour, elle doit aujourd'hui tout réapprendre. Le centre de rééducation fonctionnelle pour enfants se trouvant à Brest, à 100 km du domicile de la famille, les trajets quotidiens engagent des frais importants. «Les parents d'Émilie sont obligés de faire l'aller-retour tous les jours, soit environ 200 km par jour. Leur voiture n'est pas adaptée à de tels trajets» rajoute-t-elle. Très vite le message de la cousine d'Émilie a fait le tour de la toile, permettant d'atteindre la somme désirée en quelques jours.

Plus de 6 000 € récoltés

«Nous avons été agréablement surprises par les nombreux dons que nous avons reçu, mais également par les milliers de messages de soutien des internautes. Cela a permis à la famille de ne pas se sentir seule dans cette épreuve», souligne Christine Rembault.
Au total, 6 830 € ont été récoltés en seulement une semaine. «Nous avons atteint l'objectif que nous nous étions fixé, même si nous sommes dans le flou concernant l'évolution de la situation pour notre petite-cousine», ajoute-elle.
En effet, même si Émilie progresse vite, les médecins ne parviennent pas à savoir si elle pourra remarcher un jour. Auquel cas, davantage de frais pourraient être engagés afin de lui permettre de mener une vie des plus normales.
En attendant, la cagnotte en ligne reste encore ouverte pour une vingtaine de jours. «Nous ne voulons pas abuser de la générosité des gens, nous souhaitons d'ailleurs remercier tous ceux qui ont déjà donné et ceux qui nous ont apporté leur soutien» conclut la cousine d'Émilie.
Un projet de financement participatif, qui comme d'autres a permis d'aider le quotidien de certaines personnes, d'investir dans des entreprises ou bien de permettre la restauration de monuments du patrimoine local.
Pour participer à la cagnotte : http ://bit.ly/2cZIlZH

http://www.ladepeche.fr/grand-sud/ariege/

dimanche 18 septembre 2016

Donner sa moelle osseuse pour changer la vie des malades

À l'occasion de la Journée mondiale du don de moelle osseuse, la gare Matabiau sensibilise les voyageurs à cet acte médical salvateur et met à l'honneur les greffés.
Un petit don de soi pour donner la possibilité d'une nouvelle vie à d'autres. C'est en résumé ce que permet la greffe de moelle osseuse mise à l'honneur aujourd'hui dans 24 gares françaises dont Toulouse. Prélevée sur un donateur compatible et réimplantée sur un patient atteint de maladies graves du sang (leucémie, lymphome), elle est synonyme d'une seconde naissance, d'une nouvelle vie.
À travers sa nouvelle campagne #JoyeuxNouvelAnniv, l'Agence de la biomédecine veut mettre en lumière des personnes greffées, pour illustrer leur seconde naissance grâce à cette thérapeutique. Cette campagne rend aussi hommage indirectement aux donneurs anonymes qui par leur solidarité ont rendu ces greffes possibles contribuant à sauver des vies. Tout en suscitant l'inscription de nouveau donateur potentiel sur les listes. Car tous les ans en France, près de 2 000 malades ont besoin d'une greffe.

Pas assez d'hommes inscrits

Bien que le registre français compte 248 000 donneurs inscrits, la compatibilité immunologique entre un malade et un donneur est très rare (de l'ordre d'une chance sur un million). Par ailleurs, le fichier français est encore trop déséquilibré. En effet, il ne recense que 34 % de donneurs masculins. Or, leurs greffons, prélevés chez les hommes de moins de 40 ans sont mieux tolérés, par les patients et offrent de meilleures chances de guérison. La démarche ne nécessite qu'une demande de pré-inscription par mail, courrier ou téléphone à l'Agence de la biomédecine, suivie d'une prise de sang.

Préjugés sur le prélèvement

L'objectif de la journée est aussi de battre en brèche les a priori sur le prélèvement. Ainsi, 59 % des Français pensent à tort que la moelle osseuse est extraite dans la colonne vertébrale et 29 % dans les os du bassin. Le prélèvement de cellules de moelle osseuse est en réalité réalisé par un prélèvement sanguin (l'aphérèse) après anesthésie locale, ou par ponction dans les os postérieurs du bassin, nécessitant 48 heures d'hospitalisation et une anesthésie générale. Après le don, les cellules se reconstituent rapidement. La moelle osseuse ne se conservant pas longtemps, elle est transfusée au patient dans des délais compris entre 12 et 36 heures.
S'inscrire sur le registre, c'est enrichir la base de profils variés et donc augmenter la chance de greffe pour un malade. Un petit geste de solidarité peut être à l'origine de grand miracle. Pensez-y.
Pour plus d'information : www.dondemoelleosseuse.f

http://www.ladepeche.fr/communes/toulouse,31555,sante.html

samedi 17 septembre 2016

Des mots pour Alzheimer : la campagne 2016

A l’occasion de la journée mondiale de la maladie d’Alzheimer, le 21 septembre prochain, l’association France Alzheimer & maladies apparentées, avec le soutien de la Fondation Swiss Life, lance sa nouvelle campagne « Des mots pour Alzheimer ». Une opération médiatique teintée d’émotion qui poursuit un double objectif : sensibiliser le grand public sur la maladie d’alzheimer et le rôle des aidants, famille ou proches qui soutiennent les malades dans leur quotidien. Pour cette 4 édition « Des mots pour Alzheimer », 7 personnalités se sont engagées auprès de l’association en prêtant leur voix pour délivrer des témoignages d’aidants : Nicole Croisille, Paul Belmondo, Chantal Ladesou, Daniel Russo, Marina Vlady, Marion Game et Eric Pierrot.
Car, malgré l’ampleur de la maladie d’Alzheimer qui touche plus de 3 millions de personnes, l’information sur la pathologie et sa prise en charge reste insuffisante.

vendredi 16 septembre 2016

mercredi 14 septembre 2016

samedi 10 septembre 2016

Aquitaine: Il a inventé une application pour aider les diabétiques à doser leur insuline

Le diabète n’est pas un concept abstrait pour Benoît Mirambeau, un Agenais qui vient d’être récompensé au concours Lépine pour son application « diabète protocole ».
>> A lire aussi : Grèce, Italie, Espagne, Maroc... Quand le régime méditerranéen recule, le diabète progresse
Sa mère est diabétique depuis 30 ans et elle a aujourd’hui 74 ans. L’idée de développer cette plateforme, permettant de doser plus facilement l’insuline, lui est venue l’été dernier alors que sa mère est victime d’une hypoglycémie assez sévère. Son épouse, infirmière, gère alors la situation mais lui a eu une belle frayeur.

« J’ai vu qu’elle faisait des erreurs dans sa prise en charge »

Il décide alors de s’intéresser de plus près à ses prescriptions. « Elle m’a montré son protocole, et j’ai vu qu’elle faisait des erreurs dans sa prise en charge », se souvient-il. Il se renseigne alors pour essayer d’améliorer l’accompagnement de sa mère. « Autant il y a eu beaucoup de progrès sur les testeurs glycémiques et les stylets (pour injecter l’insuline) mais entre les deux, il y a un vide », constate-t-il.
Ce directeur de supermarché, titulaire d’une licence en biologie et fan d’informatique, passe alors environ 700 heures les nuits et les week-ends à concevoir une application pour faciliter le calcul du dosage d’insuline. Encore au stade du développement, la plateforme sera accessible depuis tous les supports (ordinateurs, smartphones, tablettes), et permettra d’éviter les mauvais dosages d’insuline en intégrant en amont le protocole prescrit par le médecin et les indices glycémiques relevés par le patient.
>> A lire aussi : Des diabétiques testent un nouveau pancréas artificiel à Strasbourg

« Anticiper les risques d’hypoglycémie »

« Elle permet aussi de dessiner une courbe théorique en prenant sa glycémie avant, pendant et après un effort physique et d’anticiper ainsi les risques d’hypoglycémie », explique Benoît Mirambeau. En cas d’hypoglycémie ou d’hyperglycémie, l’application permet d’envoyer une alerte aux personnes identifiées comme référentes par le patient.
Le diabétologue du patient et ses proches ont accès à la plateforme : le premier pour délivrer le protocole et les seconds pour pouvoir calculer le taux d’insuline adéquat, en cas de besoin. Pour l’élaboration de sa plateforme, Benoît Mirambeau a travaillé en lien avec le service de diabétologie de Dax.
L’école d’informatique d’Agen In’tech va mettre à disposition de l’inventeur une classe de 3e cycle pour l’aider à passer de la maquette à la pré-industrialisation. Des tests auprès d’utilisateurs via un financement participatif devraient intervenir début 2017 pour une commercialisation espérée au deuxième semestre de la même année. L’idée est de vérifier la fiabilité de l’outil et aussi de l’améliorer à la lumière des retours des utilisateurs. L’idée est aussi d’utiliser la plateforme comme un « Facebook du diabète » pour permettre de remédier à l’isolement dont souffrent certains malades.
En France, 4 millions de personnes sont diabétiques. Et dans le monde, tous les malades sont traités avec la même insuline. Un fait qui laisse espérer à cet Agenais un développement international.

http://www.20minutes.fr/sante/

samedi 3 septembre 2016

Le petit Keryan opéré avec succès grâce à vos dons

En mai, l'histoire de Keryan, 2 ans et demi, atteint d'une paralysie cérébrale, vous avait émus. Grâce à votre générosité (près de 300 donateurs), le petit garçon de Cornebarrieu avait pu se rendre avec ses parents aux États-Unis afin de subir une opération pour lui permettre de marcher.
«L'objectif premier de l'opération était d'enlever un maximum de spasticité (tensions) des jambes de Keryan», raconte Marie, la maman de Keryan. L'intervention a eu lieu le 20 juillet à l'hôpital pour enfant de Saint-Louis dans le Missouri, l'un des rares au monde à pratiquer ce type d'opération sur la colonne vertébrale.
Après 4 heures de bloc opératoire, le bilan est très positif. «C'est réussi, ses jambes sont désormais beaucoup plus souples, comme un enfant «classique» finalement ! Il prend de lui-même sa jambe et l'amène jusqu'à son torse, ce qu'il n'avait jamais pu faire auparavant», s'enthousiasme la maman.

De «nouvelles jambes»

Sitôt l'opération terminée, le garçonnet a entamé trois semaines de rééducation sur place avant de rentrer chez lui en banlieue toulousaine. Pour le jeune Haut-Garonnais de nouvelles perspectives d'autonomie s'ouvrent. Mais «pour pleinement bénéficier de l'opération, nous devons désormais lui faire 20 minutes d'étirements 2 fois par jour, tous les jours, afin d'éviter que la spasticité revienne», confie son père Guillaume.
Une rééducation intensive quotidienne que Keryan pourra effectuer lui-même plus tard pour lutter contre sa tétraparésie spastique, c'est-à-dire une paralysie partielle touchant simultanément les quatre membres.
En attendant, il profite de «ses nouvelles jambes» durant les séances de kiné ludiques et a «retrouvé son grand sourire».
 

vendredi 2 septembre 2016

Virus Zika : un tiers de l'humanité vit désormais dans une zone à risque

hebergement d'image
Un tiers de l'humanité - 2,6 milliards de personnes - vit dans des pays où le virus Zika pourrait encore se propager, en tête desquels l'Inde et la Chine, mais également plusieurs pays d'Asie du sud-est et d'Afrique, selon une étude publiée ce vendredi 2 septembre. 
Cette évaluation, publiée dans la revue médicale britannique The Lancet Infectious Diseases, est la première de ce type sur les risques de transmission de Zika, une infection virale qui a déjà touché 1,5 million de personnes au Brésil. Bénin chez la plupart des gens, le virus est tenu pour responsable de complications neurologiques et surtout de graves anomalies du développement cérébral (microcéphalies) chez des bébés nés de mères infectées (plus de 1.600 bébés nés à ce jour au Brésil).
L'Inde, la Chine ou le Nigéria concernés
"Environ 2,6 milliards de personnes vivent dans des régions d'Afrique et d'Asie-Pacifique où les espèces locales de moustiques et des conditions climatiques appropriées rendent la transmission du virus Zika possible en théorie" relève le Dr Kamran Khan de Toronto, le principal auteur de l'étude. Les pays les plus concernés sont l'Inde où 1,2 milliard de personnes pourraient être exposées au virus, la Chine (242 millions), l'Indonésie (197 millions), le Nigeria (178 millions), le Pakistan (168 millions) et le Bangladesh (163 millions).
Mais d'autres pays comme le Vietnam, les Philippines, la Thaïlande sont également directement concernés au même titre que plusieurs autres pays africains (République démocratique du Congo, Tanzanie, Soudan). Les chercheurs sont parvenus à ces chiffres en se basant sur une modélisation tenant compte du nombre de voyageurs en provenance des pays d'Amérique touchés, des conditions climatiques, de la densité de la population et de l'efficacité des systèmes de soins.
http://www.midilibre.fr/2016/09/02/virus-zika-un-tiers-de-l-humanite-vit-desormais-dans-une-zone-a-risque,1387350.php