jeudi 30 avril 2015

Boulimie : les 5 clés de la prise en charge

Plus fréquente que l'anorexie, la boulimie démarre plus tard, vers 18 ans. Elle peut paraître moins grave, mais en réalité les complications sont nombreuses. 
Les personnes boulimiques peuvent avoir jusqu'à plusieurs crises par jour... Il y a celles qui prennent du poids, que l'on appelle aussi « hyperphages » ou « binge-eaters », et celles qui se font vomir pour garder un poids normal, voire un poids très bas. Dans tous les cas, la prise en charge repose les cinq domaines suivants.
1-Le nouveau regard sur l'alimentation
On leur réapprend à apprécier les saveurs des aliments, à ressentir la satiété (donc à manger suffisamment pour cela), à manger à heures fixes, à ne pas sauter de repas. On reprend aussi avec elles la gestion des courses et le plaisir qu'il peut y avoir à cuisiner, pour le susciter à nouveau.
2- La surveillance des risques physiques
Les vomissements entrainent des carences, qui peuvent causer une ostéoporose précoce, et surtout des déséquilibres ioniques (minéraux) potentiellement graves, puisque pouvant provoquer un arrêt cardiaque. « Les patientes boulimiques hospitalisées avec des troubles du rythme cardiaque sont nourries pendant trois semaines uniquement par une sonde qui apporte à l'organisme les nutriments dont elles ont besoin, directement dans l'estomac ou l'intestin. Cela permet de faire disparaître le réflexe de vomissement », explique le Pr Jean-Claude Melchior, nutritionniste et infectiologue à l'unité nutrition du pôle infection-inflammation de l'hôpital Raymond-Poincaré à Garches..
3-Le suivi dentaire
Les vomissements à répétition finissent aussi par causer des dégâts irréversibles aux dents. D'où la nécessité de visites rapprochées chez le dentiste. Parler du côté esthétique du sourire qui peut être mis en jeu par des dents abimées peut être un bon argument pour prendre en charge ce trouble du comportement alimentaire.
4- Les thérapies psycho-corporelles
Alors que les anorexiques éprouvent une fierté à être dans l'hypercontrôle, la boulimie est une perte de contrôle et s'accompagne souvent de culpabilité et d'autodépréciation. La psychothérapie (...) Lire la suite sur Topsanté

mercredi 29 avril 2015

Mincir sans régime, c'est possible !

Des années que le culte de la minceur fait fureur, et avec lui une déferlante de régimes plus illogiques les uns que les autres. Qu'on se le dise, le régime c'est définitivement out !
Des décennies que la minceur fait fureur en Occident. Si en Orient, les rondeurs sont le signe d'une bonne prospérité financière et d'un statut social enviable, le corps rond est perçu par les occidentaux comme un défaut et un mauvais contrôle de soi. Rien d'étonnant alors à ce que l'on glorifie les corps de Victoria Beckham, Nicole Richie et autres Angélina Jolie. Mais il semblerait que le régime "deux feuilles de salade par jour", ait fait son temps. Si la minceur va de soi et est même recommandée pour la santé, la maigreur elle, n'a pas d'intérêt. Au même titre que l'obésité, elle peut avoir des conséquences néfastes sur le bien-être.
Les régimes sont donc de plus en plus contestés et réservés aux pathologies les plus graves (obésité, hypertension, diabète...) et doivent être encadrés médicalement. Mal interprétés, ils feront plus de dégâts que de bien. Pour les autres, on recommande de bannir le mot du vocabulaire et de se fier aux besoins vitaux. Une perte de poids doit résulter d'un besoin de se sentir mieux dans son corps, pas de paraître plus svelte aux yeux des autres. Et c'est à ce seul titre, en plus d'une réelle motivation, que la perte de poids peut fonctionner et s'installer durablement. Or, à partir du moment où l'on revoit son alimentation, fatalement on s'affine.

Retour à une alimentation raisonnée
Trop dur, le terme même de "régime" est aujourd'hui remis en question, comme nous l'explique Fabienne Hornard, consultante diététicienne chez Jenny Craig. "A force de voir le mot ‘régime' placardé un peu partout, les femmes l'associent à un terme trop restrictif. Parce qu'elles considèrent que la seule façon d'être est de ressembler aux stars les plus minces, elles ont tendance à s'enfermer dans une bulle et quand celle-ci vient à éclater, c'est un désastre". Les consultantes se font un devoir de ne pas parler de "régime", mais plutôt, de "rééquilibrage alimentaire". L'idée serait donc de "manger de tout en se faisant plaisir tout en appliquant les bonnes combinaisons alimentaires (fibres, protéines, féculents et produits laitiers à chaque repas) et dans les quantités adaptées". Et ça, ce n'est pas un régime, mais simplement de bonnes habitudes alimentaires, que l'on devrait tous, minces ou enrobées, avoir. Et dans l'esprit, cela change tout. Pas de raison de refuser le petit croisant apporté par votre collègue, à condition que cela n'arrive pas tous les jours et de ne pas avaler un bon gros dessert au déjeuner. Le plaisir culinaire est admis, et ne doit pas être vecteur de culpabilité. Une bonne nouvelle en période de restriction globale, la valeur refuge de la convivialité à la française a encore droit de cité.

La cosméto spécial "joli corps"
Au-delà des kilos affichés sur la balance, la quête du joli corps passe par une prise en main globale. Car, une belle silhouette, c'est un corps ferme et tonique, que l'on fasse du 36 ou du 46. Cela passe par des activités physiques régulières et l'utilisation de cosmétiques adaptés. Qu'on se le dise, on ne change pas sa vie pour un régime, mais on peut changer son corps pour la vie en bannissant les régimes et en vivant sainement.

mardi 28 avril 2015

Coeur artificiel: un troisième patient opéré

Un coeur artificiel Carmat a été implanté sur un troisième patient il y a environ deux semaines par le professeur Christian Latrémouille à l'hôpital européen Georges-Pompidou à Paris, assure aujourd'hui Libération. "Et comme toujours depuis le début de cette grande aventure médicale et chirurgicale, c'est un black-out total et une opacité complète qui prévalent", regrette Libé sans préciser ses sources. "Rien ne filtre. Aucune confirmation, ni de l'entreprise Carmat à l'origine de cette prothèse révolutionnaire, ni du professeur Alain Carpentier, son concepteur, ni de l'hôpital, ni de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris." Toujours selon le journal, "l'intervention s'est bien passée, mais les suites opératoires sont délicates."

La première greffe avait eu lieu le 18 décembre 2013 à l'hôpital Pompidou: trois mois plus tard,
le patient âgé de 76 ans était décédé des suites d'un arrêt inopiné de la machine.

La seconde avait été effectuée au CHU de Nantes en août 2014 par le professeur Daniel Duveau: le patient âgé de 69 ans est toujours en vie. Il a confié au Journal du dimanche début avril
qu'il s'était "senti revivre" dès le jour de l'opération et avait repris ses habitudes "d'autrefois", au point même de faire du vélo.
Mais selon Libé, "il ne semble pas que l'histoire de Nantes se déroule de façon aussi parfaite que cela. Selon nos informations, l'opéré de Nantes a dû être réhospitalisé. Mais, là encore, rien ne filtre."

Le président de Carmat, la société qui a conçu et développé le coeur artificiel implantable, Jean-Claude Cadudal avait confié en février son "besoin d'avoir plusieurs patients implantés" pour disposer de données valables sur le plan statistique mais n'avait pas voulu révélé si d'autres interventions avaient été menées depuis les deux premières opérations rendues publiques.


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/04/28/97002-20150428FILWWW00016-coeur-artificiel-un-troisieme-patient-opere.php

lundi 27 avril 2015

Plus de 6 000 euros de prime sur objectifs pour les médecins généralistes

Bonus pour inciter les médecins à mieux prescrire, la prime sur objectifs 2014 vient d'être versée. De l'ordre de 6 200 euros pour les généralistes, elle est en hausse, signe d'une amélioration des pratiques, en matière, notamment, de suivi des diabètes et du recul du réflexe des antibiotiques.
On le sait désormais, les antibiotiques «c'est pas automatique». Les médecins ont semble-t-il si bien compris la leçon qu'ils ont reçu en 2014 des primes de l'Assurance maladie bien plus avantageuses que l'an passé. Ce lundi, la Sécu s'en félicite en annonçant que les professionnels ont touché environ 4 200 euros au titre de la «rémunération sur objectifs», notamment dans le suivi des patients diabétiques ou le recul des antibiotiques prescrits
La somme est plus rondelette encore pour les généralistes, les plus concernés (51 526), qui ont perçu 6 264 euros en moyenne, contre 5 774 euros en 2013.

Cette
rémunération sur objectifs, ROSP, a été introduite en 2012 en complément du traditionnel paiement à l'acte des médecins, afin d'améliorer la prise en charge de certains malades ou les prescriptions. Octroyée en complément du traditionnel paiement à l'acte, elle va concerner quelque 89 000 médecins, toutes spécialités confondues, pour un montant moyen de 4 215 euros qui vient d'être versé au titre de l'année 2014.

L'Assurance maladie a dépensé 376 millions d'euros pour 2014

Au
total, l'Assurance maladie a déboursé 376 millions d'euros pour 2014, une dépense en hausse par rapport à 2012 et 2013 - respectivement de 294,4 millions et 351,9 millions - mais qui traduit une «évolution positive des indicateurs de santé publique, d'efficience et de modernisation du cabinet».

Concernant les antibiotiques par exemple, la réduction de leur
consommation est un enjeu majeur. En novembre dernier, l'agence nationale de la sécurité du médicament (ANSM) a tiré la sonnette d'alarme sur une hausse «préoccupante» de la consommation d'antibiotiques en France depuis 2010 alors qu'elle avait baissé auparavant de manière significative. Un rapport faisait état d'une baisse globale de 10,7% de 2000 à 2013 à la suite de plusieurs campagnes d'information («les antibiotiques, c'est pas automatique») mais relève «une augmentation de 5,9% depuis 2010».
En décembre dernier, une commission d'experts réunie par le gouvernement britannique s'inquiétait par ailleurs du risque de voir
la résistance aux antibiotiques causer «10 millions de morts par an» dans le monde en 2050, provoquant même une érosion du PIB mondial de 2% à 3,5%.

Selon les derniers chiffres de l'Assurance maladie, le taux d'atteinte des objectifs des médecins est meilleur pour ce qui concerne le suivi des patients diabétiques ou la prescription d'antibiotiques pour les adultes. Les indicateurs sont toutefois en régression pour la vaccination et le dépistage.

http://www.leparisien.fr/economie/plus-de-6-000-euros-de-prime-sur-objectifs-pour-les-medecins-generalistes-27-04-2015-4728495.php

Lutte contre le diabète : certains aliments peuvent aider

Il existe de nombreux moyen de lutter contre le diabète. Tout d'abord en modifiant son alimentation. Il faut diminuer l'apport de sucre et graisse. Cependant certains aliments sont bénéfiques à la lutte contre le diabète. Les fibres, sont-elles bénéfiques ? Pourquoi est-ce que le cabillaud-épinard est un excellent plat ?
D'abord, parce qu'il est désormais certain que l'abus de viande rouge et de charcuterie favorise le diabète de type 2. De nombreux travaux l'ont prouvé, de même qu'ils démontrent l'inverse : pour ceux qui en mangent trop, diminuer la viande rouge, notamment en consommant davantage de poisson, réduit immédiatement le risque. En France, l'étude Monica a constaté que 23,5 % des hommes de 45 à 64 ans souffraient d'insulinorésistance, et que ce taux atteignait 29 % pour ceux qui mangeaient le moins de poisson et de fruits de mer.
Conclusion : « La viande rouge a sa place, mais pas plus de deux fois par semaine, résume le Dr Jean-Michel Lecerf. Les apports en protéines seront complétés par de la viande blanche, deux à trois fois par semaine, du poisson deux fois par semaine, et des œufs, une fois par semaine.
Autre avantage du cabillaud-épinards : son équilibre acide/base. « Notre régime est devenu extrêmement acidifiant, explique le Dr Laurence Benedetti. Une atmosphère que renforcent encore les effets du stress. Pour maintenir le pH du sang à 7,4, notre corps rétablit l'équilibre en allant puiser du calcium, du magnésium et du potassium dans les os. Ce qui engendre de la fatigue, une déminéralisation du squelette (ostéoporose), une fragilisation des muscles et des tendons (douleurs), des calculs rénaux, et favoriserait même l'apparition de radicaux libres. » D'où l'intérêt d'une assiette équilibrée, qui compense l'apport d'aliments acides (en gros, toutes les protéines, poissons compris) par des aliments basiques (on dit aussi alcalinisants), tels que les fruits et légumes. C'est possible grâce au PRAL, l'indice qui cote le pouvoir acidifiant des aliments. « Il s'agit d'apprendre à faire les bonnes associations, précise Laurence Benedetti. Le cabillaud (qui a un PRAL de + 10) est parfaitement compensé par les épinards, dont le PRAL est de – 10,3. »
La personne diabétique n'est heureusement pas (...) Lire la suite sur Topsanté

dimanche 26 avril 2015

Apnée du sommeil : quels sont les symptômes

L'apnée du sommeil est difficile à diagnostiquer. Pourtant, s'il n'est pas traité, ce trouble du sommeil peut avoir de graves conséquences sur la santé à cause de la mauvaise oxygénation de l'organisme. Voici donc les symptômes qui doivent vous mettre la puce à l'oreille. Les symptômes nocturnes
- Le premier et principal symptôme est bien évidemment le ronflement. On le retrouve chez tous les apnéiques : c'est un ronflement sonore (entre 80 et 100 dB soit l'équivalent d'un aboiement de chien), qui s'arrête soudainement avant de reprendre bruyamment. C'est l'épisode d'apnée.
- L'envie fréquente d'uriner est un autre symptôme. En effet, pour répondre à l'afflux sanguin, le cœur produit une hormone (ANF) dont la fonction est de permettre l'élimination du sel par les reins... ce qui provoque la fabrication d'urine et l'envie de faire pipi.
- Autres symptômes nocturnes : sommeil agité, mouvements du corps, réveil en sursaut avec sensation d'étouffement, salivation, sueurs nocturnes, absence de rêves.
Les symptômes diurnes
- Le signe principal que l'on constate dès le réveil est la somnolence, liée à la fragmentation du sommeil. Dans la journée, cela peut entrainer des pertes de mémoire, des troubles de l'attention et un manque de concentration. Ces "coups de pompe" se manifestent plus particulièrement dans les situations monotones (conduite automobile, réunion, spectacle).
- Les céphalées matinales (maux de tête) sont un autre symptôme, provoqué par le déficit d'oxygène (donc l'excès de gaz carbonique dans le sang) qui accompagne chaque apnée du sommeil.
- Autres signes pendant la journée : caractère dépressif, troubles de la mémoire, troubles de la libido, irritabilité.
Comment faire le diagnostic ?
C'est souvent au cours d'une consultation avec le médecin pour des problèmes de fatigue ou suite à un accident de voiture provoqué par de la somnolence en pleine journée que le diagnostic d'apnée du sommeil est évoqué. Le médecin a alors à sa disposition un test permettant de déterminer le degré de somnolence diurne. En fonction des résultats il va proposer au patient une polysomnographie (un examen qui enregistre au cours de la nuit le rythme cardiaque, le (...) Lire la suite sur Topsanté
L'asthme favoriserait l'apnée du sommeil

samedi 25 avril 2015

Garde de nuit : de moins en moins de médecins pour l'assurer

Réussir à voir un médecin le week-end ou la nuit relève du parcours du combattant dans certains départements. L'Ordre des médecins tire la sonnette d'alarme et propose des pistes pour lutter contre cette baisse des gardes.
Aux déserts médicaux devra-t-on bientôt ajouter des permanences désertes ? D'ici quelques années, si rien n'est fait, de nombreuses gardes de nuit, de week-end et de jours fériés pourraient ne plus exister. L'Ordre des médecins soulève le problème dans son rapport annuel sur la permanence des soins (PDS).
Depuis 2002, le tour de garde n'est plus obligatoire pour les médecins. Il repose désormais sur le volontariat des médecins généralistes libéraux. En 2014, seuls 60% des départements présentaient un taux de médecins généralistes volontaires supérieur à 60%. C'est beaucoup moins qu'en 2012 où le taux atteignant 73% des départements.
Pourquoi cette légère désaffection pour les gardes ? "La démographie en baisse, la surcharge de travail, la recherche d'une meilleure qualité de vie et la baisse de l'intérêt pour l'exercice libéral sont autant de facteurs qui engendrent des tensions sur la continuité de la permanence des soins (PDS) en médecine générale", pointe l'Ordre des médecins.
La prime de nuit supprimée
Dans certaines villes, les habitants assistent impuissants à la fermeture du cabinet de leur médecin qui part à la retraite. S'ajoute à ça le vieillissement global des praticiens (58 ans en moyenne) ainsi que le manque d'incitation à travailler la nuit alors que la prime de nuit a été supprimée.
L'Etat a une part de responsabilité dans cette situation, selon Patrick Bouet, le président de l'Ordre des médecins. L'Etat "organise le désengagement des professionnels" à travers les agences régionales de santé (ARS), lesquelles ont supprimé la prime de nuit profonde de minuit à 8 heures. Les ARS "envisagent même de supprimer la prime de soirée" de 20 heures à minuit, explique-t-il au Parisien.
Pour répondre à cette baisse des gardes médicales, l'Ordre des médecins recommande le recours à la télémédecine (consultations à distance) ainsi que la création d'un numéro national (...) Lire la suite sur Topsanté

vendredi 24 avril 2015

Compléments alimentaires : 5 conseils pour acheter en toute sécurité

En grande surface, en pharmacie ou sur internet : les compléments alimentaires sont disponibles partout. Mais avant de les acheter, quelques précautions sont à prendre.
1. Identifier le fabricant
S'orienter vers des produits dont les marques, les fabricants et les distributeurs sont bien identifiés.
2. Scruter l'étiquetage
La mention « complément alimentaire », l'adresse du fabricant, la liste des ingrédients, les conseils d'utilisation, les avertissements, font partie des informations qui doivent figurer sur le packaging. Ne vous fiez jamais à des plantes ou à des formules « secrètes ». Ne faites jamais confiance à des promesses de guérison. Les remèdes miracles n'existent pas.
3. Vérifier la langue
Tous les produits vendus en France doivent obligatoirement être étiquetés en français.
4. Vérifier les conditions générales de vente (elles donnent toutes les informations nécessaires)
Choisir des produits uniquement de sociétés dont les renseignements sont très clairs.
5. Identifier l'entreprise
Choisir les produits vendus par des sociétés dont les coordonnées (adresse mail, téléphone...) sont mentionnées et qui répondent aux consommateurs par courrier ou par téléphone.
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mercredi 22 avril 2015

Fatigue : un exercice de respiration pour retrouver l'énergie

En cas de coup de mou au cours de la journée ou d'un instant de démotivation, la puissance du dragon est un exercice de respiration qui permet de retrouver de l'énergie. Le but de l'exercice
L'exercice de la puissance du dragon permet de prendre conscience que l'on peut facilement modifier son état énergétique en « écoutant » sa respiration et en mobilisant la partie postérieure du diaphragme, c'est-à-dire les basses côtes postérieures. Il est recommandé avant un moment important pour stimuler son énergie.
Comment pratiquer la puissance du dragon
- Tenez-vous en position debout, les pieds écartés et parallèles, les genoux légèrement fléchis
- Amenez les bras levés, tendus au-dessus de la tête, en prenant une profonde respiration, puis bloquez l'air dans la gorge e comprimant les poumons par la contraction forte des muscles du thorax et de l'abdomen (1)
- Tirez les mains derrière la tête à hauteur des épaules et les coudes fléchis vers le sol, en maintenant la compression (2)
- Lâchez l'air d'un coup en relâchant le haut du corps et les bras vers le sol (3)
Répétez cet exercice 5 fois successivement pour être totalement reboostée
Merci à Jennifer Houdayer, animatrice sportive au centre Thalassa de l'Ile d'Oléron
Retrouvez plus d'exercices de respiration dans « Les vertus de la respiration » d'Edouard Stacke, éditions Guy Trédaniel, 16 euros.
A lire aussi :
- Relaxation : un exercice pour se reconnecter avec son corps
- 4 méthodes de respiration antistress
- 3 respirations qui mettent de bonne humeur
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mardi 21 avril 2015

La méditation pour lutter contre la dépression

Vaccination : et vous, êtes-vous à jour ?

C'est la Semaine de la vaccination. L'occasion de faire le point sur vos vaccins et de vérifier si vous êtes à jour. Car la vaccination, ça ne concerne pas seulement les enfants.
Organisée à l'initiative de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la Semaine de la vaccination se déroule, cette année, du 20 au 25 avril. L'occasion rêvée pour faire le point, avec votre médecin, sur vos vaccinations, quel que soit votre âge.
Avoir ses vaccinations à jour, c'est avoir reçu les vaccins recommandés en fonction de son âge et avec le bon nombre d'injections nécessaire pour être protégé. Avoir fait les rappels nécessaires diminue le risque d'une infection qui pourrait être très grave pour soi-même, mais aussi pour les personnes les plus fragiles (nouveau-nés, nourrissons, femmes enceintes, personnes malades, âgées...) qui ne peuvent être vaccinées et que l'on côtoie quotidiennement.
Si l'on a oublié un rappel. Il suffit simplement de reprendre la vaccination au stade où elle a été interrompue. On parle de "rattrapage".
Quels vaccins pour les adultes ?
- À 25 ans, un rappel est recommandé pour la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite et la coqueluche. Par la suite, les rappels contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite se font désormais à âge fixe : 45 ans, 65 ans, 75 ans, 85 ans, 95 ans.
- Contre la rougeole, les rattrapages sont toujours possibles pour toute personne née depuis 1980 qui n'a pas été vaccinée. Deux doses de vaccin espacées d'un mois sont recommandées (une seule dose pour celles qui n'avaient reçu qu'une seule dose auparavant quelle qu'en soit la date).
- Contre la coqueluche, Les parents, les futurs parents mais également les frères et soeurs, les grands-parents, la baby-sitter (et toutes les personnes amenées à être en contact étroit et durable avec des nourrissons de moins de 6 mois) doivent être à jour de leur vaccination pour protéger les nourrissons. La coqueluche est en effet la première cause de décès par infection bactérienne chez les tout-petits en France.
Où se faire vacciner ?
Le médecin traitant est évidemment la première personne à laquelle vous pouvez vous (...) Lire la suite sur Topsanté

lundi 20 avril 2015

Régime anti cholestérol, ça fonctionne !

Pour combattre l'excès de cholestérol, l'essentiel, c'est de rééquilibrer les graisses, ce qui rééquilibre aussi le rapport entre LDL (mauvais cholestérol) et HDL (bon cholestérol) cholestérol. Découvrez les aliments qui font baisser le cholestérol.
Le projet de la Carélie du Nord, en Finlande, l'a amplement démontré. Au début des années 1970, les habitants de cette région consommaient très peu de légumes et d'huiles végétales, et beaucoup de sel. En inversant ces paramètres, au bout de vingt-cinq ans, le niveau moyen de cholestérol de la population avait baissé de 17 % et la mortalité coronarienne avait chuté de 73 % chez les hommes de moins de 65 ans. Une étude canadienne, publiée par « The Journal of the American Medical Association » en 2011, a, pour sa part, fait suivre pendant six mois à une cohorte de patients le régime dit Portfolio (comprenant notamment du soja, de l'orge, des noix, des pois, des fèves et des lentilles). Résultat : leur taux de cholestérol a immédiatement chuté de 13 %. S'il est un point sur lequel les scientifiques sont unanimes c'est bien celui-ci : le traitement anti cholestérol doit toujours commencer par une meilleure alimentation. « Son impact est souvent sous-estimé, confirme Jean-Michel Lecerf. Pourtant, on peut faire baisser son taux de 10 à 30 % simplement en se nourrissant mieux. » Les autorités sanitaires le rappellent aussi régulièrement : les médicaments anti cholestérol doivent être prescrits uniquement si, au bout de trois mois, cet effort diététique ne suffit pas à ramener le niveau de cholestérol à la normale. Une consigne que, malheureusement, le couple médecin/patient respecte au mieux une fois sur deux...
Des aliments anti cholestérol
Il est important d'augmenter la part des fibres surtout solubles (légumes, fruits, avoine, orge) qui limitent l'assimilation des sucres et des graisses, et contribuent ainsi à faire baisser le taux de cholestérol. Pour cela, il faut manger du pain complet et augmenter la part des fruits et légumes. « Il y a une vingtaine d'années, une étude avait montré que la pomme exerçait un effet anti cholestérol naturel, rappelle Véronique Liégois. Sans doute parce qu'elle est riche en pectine, de même que la (...) Lire la suite sur Topsanté

jeudi 16 avril 2015

Des plantes pour soigner les maux du quotidien

Insomnie, hématome, ballonnements, varices… Soulagez et soignez vos petits problèmes de santé grâce aux vertus 100 % naturelles de ces plantes. On vous explique comment, suivez le guide !
> Découvrez les plantes pour soigner les maux du quotidien
Utilisées en infusion, en décoction ou encore en teinture, certaines plantes accélèrent la résorption des hématomes comme l’arnica, d’autres peuvent tonifier les vaisseaux sanguins comme la vigne rouge ou réduire les douleurs articulaires comme la griffe du diable. Certaines vont aussi aider à la digestion comme le citronnier ou encore calmer les angoisses et les insomnies avec la passiflore. Les vertus des plantes sont donc nombreuses. Pas étonnant que de plus en plus de femmes se tournent vers ces « médicaments naturels » pour se soigner au quotidien.
Cette médecine douce, qu’on appelle la phytothérapie, utilise les plantes sous différentes formes. Par exemple, elles peuvent être fraîches ou séchées (il s’agit souvent d’une partie précise de la plante), on peut les trouver sous forme d’extraits hydroalcoolique (pour récupérer un concentré d’actifs naturels) ou sous forme de poudre et gélules.
Même si l’utilisation des plantes pour se soigner est considérée comme une médecine douce, cela ne signifie pas que la phytothérapie est sans danger. Il faut prendre quelques précautions car les principes actifs peuvent être très puissant voire toxiques même à faibles doses. Certaines plantes sont donc soumises à une autorisation de mise sur le marché (AMM) et ne sont accessibles que sur les conseils d’un pharmacien. Consultez un phytothérapeute est la meilleure solution pour avoir une prescription de plantes parfaitement adaptées à vos symptômes.
> Découvrez les plantes pour soigner les maux du quotidien
Lire aussi : Se soigner avec des remèdes du bout du monde


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lundi 13 avril 2015

Dis-moi où tu as mal, je te dirai quelle activité pratiquer

L’activité physique peut être, pour beaucoup de pathologies, un véritable traitement thérapeutique naturel et à moindre coût.
Neuf millions de Français souffrent aujourd’hui de pathologies chroniques directement liées à la sédentarité et à la mauvaise alimentation. Et à chaque fois, les effets bénéfiques du sport sont énoncés et expliqués… Et si on écoutait pour une fois?
«Au-delà des performances sportives, l’activité physique protège contre de nombreuses maladies et allonge l’espérance de vie», confirme Françoise Sauvageot, présidente de la Fédération française d’éducation physique et de gymnastique volontaire (FFEPGV). Et Laurent Petit, kinésithérapeute, coach et ancien sportif, d’ajouter: «Le sport harmonise le corps en activant les grandes fonctions: articulations, respiration, neurologie, souplesse, tonicité musculaire et cardiaque, la vascularisation, la densité osseuse, sans oublier la qualité de la peau.»

Améliorer sa qualité de vie

En un mot, que vous ayez un simple mal de dos, une maladie cardio-vasculaire ou respiratoire, le sport est un excellent remède et de loin le meilleur sur le marché… Il aide même au quotidien les patients touchés par certains cancers et, s’il ne peut toujours guérir, il améliore nettement leur qualité de vie.
A ces effets physiques et neurologiques s’ajoutent d’autres, plus psychologiques, tels que l’effet déstressant et revitalisant, la lutte contre la fatigue, la bonne humeur, la confiance en soi… Le sport est ainsi un rempart ou un médicament contre la dépression et la déprime. Enfin, l’activité sportive se bat contre la maladie d’Alzheimer, voire la maladie de Parkinson. «L’activité physique c’est la vie» raconte, pour sa part, Jacques Manic, médecin du sport.

A chaque pathologie son sport

Si l’on connaît ses antécédents ou ses pathologies, on peut adapter à son rythme différentes activités physiques. D’autre part, varier les sports permet de ne pas se lasser. «Si la marche, le cyclisme, la natation sont des sports adaptés pour l’arthrose, pour les problèmes de hanche, de lombaires et d’épaules, on conseillera volontiers une activité d’endurance et de cardio pour tout ce qui concerne l’hypertension artérielle et les problèmes cardiovasculaires», explique Jacques Manic.
Et à Heberson Oliveira, professeur de Vibhava Yoga, soit une méthode douce de yoga et accessible à tous, de conclure: «L’essentiel est de ne jamais violenter son corps. C’est un travail de construction et le yoga permet notamment cela: il soulage à la fois les douleurs physiques et libère l’esprit.»
http://www.20minutes.fr/magazine/emg/pratique/dis-moi-ou-tu-as-mal-je-te-dirai-quelle-activite-pratiquer-19512/

dimanche 5 avril 2015

Coeur artificiel Carmat : le 2e patient implanté se sent "revivre"

Dans un entretien au JDD, le deuxième patient qui s'est vu implanter un coeur Carmat confie être en pleine forme huit mois après son opération. "Je n'ai pas l'impression de porter quelque chose d'étranger", se réjouit-il.
Huit mois après l'opération, son quotidien est chamboulé. Le deuxième patient ayant reçu un coeur artificiel Carmat, implanté le 5 août, se confie dansle Journal du dimanche, assurant notamment s'être "senti revivre" dès le jour de l'opération. Cet homme de 69 ans, qui préfère rester anonyme car il "ne (veut) pas être une bête curieuse", dit "avoir tout à fait récupéré". Opéré le 5 août 2014 à Nantes, il est rentré chez lui le 2 janvier.

"Je marche, je me lève et je me penche dix à quinze fois chaque jour, sans  problème. Je garde mon équilibre. Je ne suis pas dérangé. Je n'y pense même  pas. Je fais comme autrefois", raconte le deuxième patient, un ancien commercial père de deux enfants et quatre fois grand-père. "En fait, pratiquement dès le jour où j'ai été opéré je me suis senti  revivre. C'était assez formidable car j'ai senti tout de suite une clarté de  réflexion plus nette. Tout reprenait vie", poursuit-il dans ce long entretien.

Le nouveau coeur, qui fonctionne avec des batteries d'approvisionnement, "on arrive à l'oublier facilement". Toutefois, "il ne faut pas oublier de  charger les batteries". L'homme raconte que lorsqu'il va chez le coiffeur par exemple, il n'emmène pas ses recharges, preuve de son autonomie.

"Etre centenaire, s'il y a moyen, pourquoi pas ?"

Malgré son poids, le port du coeur Carmat ne semble pas déranger le moins du monde le patient. "Quasiment depuis le début, je n'ai pas l'impression de porter quelque chose d'étranger. Ce coeur, c'est moi. Il est devenu moi", assure celui qui s'est fixé comme horizon "vingt ans après l'opération". "Etre centenaire, s'il y a moyen, pourquoi pas ?" 

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Europe 1 vendredi, son médecin, Daniel Duveau du CHU de Nantes, confiait déjà son enthousiasme au sujet des progrès de son patient. Le quotidien de ce dernier, "c'est celui de nous tous", assurait-il. "Il tond aussi sa pelouse et passionné d'armes, il a repris des séances de tirs au sein d'un club." Le médecin indiquait également que l'homme avait repris le vélo et qu'il souhaitait reprendre le judo.
Une première prothèse avait été implantée le 18 décembre 2013 à Paris sur un malade de 76 ans, qui avait succombé 74 jours plus tard à la suite de l'arrêt inopiné de la machine. Le président de Carmat, la société qui a conçu et développé le coeur artificiel implantable, a confié en février son "besoin d'avoir plusieurs patients implantés" pour disposer de données valables sur le plan statistique.