mardi 29 avril 2014

Pr Francis Berenbaum : "Un mal de dos cache des handicaps majeurs"

Diabète : le clonage pour aider à guérir ?

Et si le clonage pouvait aider à guérir du diabète ? Des chercheurs ont annoncé avoir utilisé des techniques de clonage pour produire des cellules souches embryonnaires humaines à partir de cellules de peau d'une femme adulte diabétique dans l'espoir de la guérir un jour de sa maladie, rapporte l'AFP.
"Un pas de plus vers le traitement de patients diabétiques". "Nous avons fait un pas de plus vers le traitement de patients diabétiques grâce à leurs propres cellules productrices d'insuline", a commenté Dieter Egli, de la Fondation des cellules souches de New York (NYSCF), qui a dirigé l'étude publiée lundi dans la revue scientifique Nature.
C'est une première. Les chercheurs ont transplanté des noyaux de cellules de peau d'une femme, atteinte d'un diabète de type 1, dans des ovocytes humains afin de générer des cellules souches embryonnaires humaines (CSEh). Ces cellules ont ensuite été utilisées pour créer des cellules bêta productrices d'insuline - dont l'insuffisance conduit au diabète de type 1, une maladie qui apparaît généralement avant l'âge de 30 ans. Ce n'est pas la première fois que des techniques de clonage sont utilisées pour créer des CSEh, mais c'est la première fois qu'elles portent sur des cellules provenant d'un adulte malade dans l'espoir d'aboutir à des thérapies cellulaires spécifiques.
Le clonage fait débat. La technique de clonage est toutefois loin de faire l'unanimité parmi les chercheurs : "Le clonage répété d'embryons et la génération de cellules souches à partir de cellules adultes augmente le risque de production d'embryons humains pour des traitements destinés à certains individus spécifiques", écrit Insoo Hyun, un spécialiste de la bioéthique, dans un commentaire joint à l'étude de Nature.
 

lundi 28 avril 2014

Coeur artificiel : Carmat veut reprendre les essais

Une demande d'autorisation va être faite par la société Carmat pour reprendre l'essai d'implantation de son coeur artificiel, a affirmé le professeur Alain Carpentier concepteur de ce coeur bioprothétique et cofondateur de la société, dans le Quotidien du médecin daté de lundi. "La société Carmat, en tant que promoteur de l'étude clinique, va en effet demander une autorisation de reprise des inclusions auprès de l'ANSM (l'agence du médicament) et du CPP (comité de protection des personnes qui s'exprime sur les aspects éthiques des expérimentations)", a dit au quotidien le professeur Carpentier, près de deux mois après le décès du premier patient implanté.
Un essai sur quatre patients. Le Pr Carpentier ne fournit pas de calendrier pour cette reprise, ni de détail concernant l'arrêt subit du fonctionnement de la prothèse, mais souligne qu'en matière d'innovation médicale, "la phase de recherche-développement n'est jamais bouclée" et se poursuit "pour étudier toutes les améliorations souhaitables de la bioprothèse". "L'essai clinique porte sur quatre patients. Les conclusions de cet essai seront communiquées dans le respect des réglementations en vigueur", note le Pr Carpentier.
L'ANSM invoque les clauses de confidentialité. "Il est très inhabituel de communiquer les résultats d'un essai patient par patient", précise-t-il alors que, souligne le Quotidien du médecin, aucune précision n'a été délivrée par Carmat sur "les conclusions des deux commissions chargées d'expertiser les causes du décès du patient", tandis que "l'ANSM se retranche devant les clauses de confidentialité qui la lient au promoteur pour ne pas s'exprimer sur les essais".
Une première implantation "probante".Au lendemain du décès le 2 mars du premier patient, Claude Dany, âgé de 76 ans, 75 jours après l'implantation à l'hôpital européen Georges Pompidou à Paris, le 18 décembre 2013, la société Carmat avait annoncé maintenir son programme d'essais comprenant quatre patients "au pronostic vital engagé à brève échéance". Elle soulignait également que le critère de succès retenu pour ces premiers essais était la "survie à 30 jours" des patients et qu'"avec 74 jours de survie", la première implantation était "probante".
 

Cancer colorectal : les Français réticents au dépistage

Les Français restent très réticents à faire le test de dépistage du cancer colorectal alors même qu'ils reconnaissent dans leur très grande majorité qu'il s'agit d'un cancer qui se soigne et se dépiste facilement, selon un sondage Ifop rendu public lundi. Réalisé pour le compte de l'association France-Côlon, le sondage fait apparaître une bonne connaissance des cancers du côlon et du rectum, qui arrivent au 3e rang des cancers les plus fréquents et au 2e rang des cancers les plus mortels en France avec quelque 42.000 nouveaux cas estimés et 17.722 décès en 2012, selon des chiffres de l'Institut national du cancer (INCa).
95% des personnes interrogées ont entendu parler de ce cancer, plus des trois-quarts connaissent les principaux facteurs de risques - être âgé de plus de 50 ans, avoir une maladie inflammatoire chronique de l'intestin ou un antécédent de cancer colorectal dans sa famille proche - , 90% pensent qu'il se soigne et 86% qu'il se dépiste facilement. Pour autant, seulement 31% des Français âgés de 50 à 74 ans font le test de dépistage Hemoccult, disponible gratuitement, alors qu'un dépistage "à un stade précoce où la tumeur est ciblée permet une guérison de l'ordre de 95%" souligne le Pr Christophe Tournigand, chef du service d'oncologie médicale à l'hôpital Henri-Mondor à Créteil.
"Dans la pratique, le passage à l'acte de dépistage ne se fait pas, probablement parce que le test actuel n'est pas très agréable à faire" reconnaît Jean-Louis Bertou, le fondateur de l'association France-côlon qui milite comme de nombreux gastroentérologues pour l'arrivée d'un nouveau test de dépistage "immunologique" plus facile à réaliser que le test actuel. Ce test, dont la mise en place est attendue en France depuis plusieurs années, "est déjà utilisé avec succès en Italie, où il a permis de sauver des vies" ajoute M. Bertou
 

dimanche 27 avril 2014

Sclérose en plaques : 6 signes à ne pas négliger

Les symptômes de la sclérose en plaques étant très variés, seul un examen par IRM peut permettre d'identifier la maladie. Mais certains symptômes avant-coureurs peuvent vous inciter à aller consulter un médecin. Le point avec le Dr Bruno Stankoff, neurologue à l'Hôpital Tenon, à Paris.
L'évolution de la sclérose en plaques est totalement imprévisible et varie selon les personnes. Car selon le siège de la lésion, on observe des symptômes variés.
Fatigue : bien qu'il soit "invisible" c'est sans doute le symptôme le plus fréquent. Environ 80% des personnes atteintes de sclérose en plaques connaissent la fatigue. Une forme de fatigue très particulière, liée à l'atteinte neurologique de la maladie : une fatigue qui apparaît au moindre effort, intellectuel ou physique. On ressent une très grande fatigabilité qui apparaît rapidement après le début de l'effort et qui grandit à mesure que la journée avance.
Troubles de mémoire : cela ne ressemble pas aux troubles d'amnésie importante que l'on peut connaître avec d'autres maladies neurologiques, comme la maladie d'Alzheimer. C'est plutôt une difficulté à maintenir son attention de façon prolongée, à se concentrer longtemps sur quelque chose ou à traiter plusieurs informations à la fois de façon rapide. Cela a donc un retentissement sur la mémoire car le rappel des souvenirs demande un effort. Ces troubles sont fréquents mais n'évoluent pas vers une amnésie sévère.
Flou visuel : c'est une sensation qui est provoquée par une atteinte inflammatoire du nerf optique appelée névrite optique. Cela se manifeste par une sensation de voir flou, une diminution de l'acuité visuelle ou une diminution de la vision de certaines couleurs. C'est un symptôme qui survient dans un tiers des cas aux tous débuts de la maladie. Cela devient plus fréquent au cours de l'évolution de la maladie.
Engourdissement : cela fait partie des troubles sensitifs qui accompagnent parfois la sclérose en plaques. Cela peut aller de la simple sensation de picotements qui durent sur plusieurs jours à la difficulté de percevoir les sensations dans un membre en passant par une sorte d'engourdissement de certaines parties du corps : les bras, les jambes ou le visage.
Troubles de la (...) Lire la suite sur Topsanté

samedi 26 avril 2014

Sanction pour le chirurgien qui avait enlevé le mauvais rein

Un chirurgien de Saint-Laurent-du-Var avait retiré le rein gauche à une Cagnoise malade du rein droit. Le conseil de l’Ordre a prononcé une interdiction d’exercer d’un mois à son encontre
Un chirurgien urologue de l'Institut Arnault-Tzanck à Saint-Laurent-du-Var a écopé d'une interdiction d'exercer la médecine pendant un mois, entre le 1er et le 31 août prochain.
Cette sanction, prononcée par la Chambre disciplinaire nationale de l'Ordre des médecins fait suite à une première interdiction d'exercer de 3 ans avec sursis, prise en décembre 2012, par la chambre disciplinaire de l'Ordre régional des médecins.
Mais surtout, elle clôt un dossier ouvert depuis maintenant plus de 10 ans à la suite d'une erreur médicale au préjudice d'une Cagnoise, âgée aujourd'hui de 57 ans.
Dialysée et greffée
Malade du rein droit, Patricia Joyot avait été opérée le 1er juillet 2002 par le Dr André Benzaquin, chirurgien urologue à Tzanck « Tout de suite après l'intervention, mon épouse s'est plainte de douleurs du côté du rein sain» rapporte Henri Joyot. Le jour même, dit-il, « le médecin me reçoit, avec la mère de Mme Joyot et nous explique qu'il s'est trompé de côté. Et enlevé le " mauvais " rein» (le sain : Ndlr).
Patricia Joyot est mise aussitôt sous dialyse. Elle sera greffée à l'hôpital Pasteur à Nice en juillet 2003. « Tout s'est très bien passé» dit son époux. Et tout semble aller bien en effet, du moins jusqu'en 2005. « Ma femme avait des difficultés pour s'habiller. Un jour, elle est tombée dans la cuisine. A l'IRM, on diagnostique une tumeur cérébrale. Quand on lui a parlé d'opération, elle était tétanisée» raconte H. Joyot.
Au final, la tumeur cérébrale se révèle être un kyste sans gravité. « Mais son état de santé se détériore avec le temps», explique son mari qui décide, « après une énième complication en 2010» de porter plainte auprès du conseil départemental de l'Ordre des médecins, une procédure civile étant exclue, l'affaire ayant déjà été jugée en 2005 (Mme Joyot avait alors été indemnisée par l'assurance du médecin : Ndlr). La plainte est déposée en mai 2011.
Une cascade d'erreurs
Une interdiction d'exercer pendant 3 ans assortie du sursis pour la totalité de sa durée, est prononcée en décembre 2012 par la Chambre disciplinaire de Marseille. Sanction qui vient d'être substituée par une nouvelle interdiction d'exercer la médecine pendant un mois, cette fois non assortie du sursis, prononcée par le Conseil national de l'Ordre, lequel avait jugé que « la première sanction n'était pas assez forte au regard de la gravité de la faute ».
« Déjà, un mois ferme d'interdiction ce n'est pas beaucoup, mais ce qui nous fait bondir, c'est la période, du 1er au 31 août, pendant les vacances. On se moque du monde», lâche Henri Joyot. «C'est une décision trop arrangeante pour l'auteur d'une faute reconnue et sanctionnée » ajoute son avocat, Me Gilbert Collard.
De fait, le Dr André Benzaquin n'a jamais nié l'erreur médicale. « C'est une histoire ancienne qui m'a traumatisé. Une histoire liée à une cascade d'erreurs de la part de l'équipe, entre l'absence de son aide opératoire, la patiente installée du mauvais côté, etc», nous a-t-il confié au téléphone. À l'époque, la check-list n'existait pas.
Elle n'a été instaurée qu'en 2008. « On a tout fait pour que Mme Joyot soit soignée et greffée au plus vite. J'ai suivi les choses de très près et le conseil de l'Ordre a bien compris qu'il s'agissait d'une erreur de l'équipe. Mais je comprends que Mme Joyot soit dans cet état. Malheureusement, je ne peux pas revenir en arrière», dit encore le Dr Benzaquin qui est très impliqué dans la prévention du risque depuis 2007.

http://www.nicematin.com/cote-dazur/sanction-pour-le-chirurgien-qui-avait-enleve-le-mauvais-rein.1713119.html

vendredi 25 avril 2014

Toulouse. Toujours plus de malades au travail

Le congrès national des services de santé au travail s'est déroulé hier à Toulouse. En jeu : prévenir les pathologies qui pourraient nuire à la santé des salariés. Les agents physiques (bruit, pression, luminosité) et l'ambiance au travail peuvent avoir des répercussions néfastes sur les conditions de travail ou sur la santé des salariés. Ces risques liés au travail se traduisent par des efforts brutaux ou répétés, ou lorsque la personne est débordée par sa charge de travail, par des accidents qui peuvent devenir invalidants.
Tous ces risques donnent lieu à de graves pathologies comme le risque traumatique associé à l'activité physique au travail (les métiers manuels ou physiques sont les plus touchés) qui provoque des problèmes aux lombaires, des entorses, coupures ou encore luxation.
On recense aussi les troubles musculo-squelettiques, ou TMS, qui résultent d'un enchaînement de facteurs biomécaniques (posture, des gestes répétés), ainsi que les maladies psychosociales. Celles-ci recouvrent les phénomènes de violence interne (harcèlement moral ou sexuel) ou externe (exercé par des personnes extérieures). Les spécialistes de la santé au travail évoquent le «burn-out», qui concerne l'ensemble des professions où la charge de travail est trop intense.
Enfin, des salariés peuvent être mis en contact avec des substances dangereuses. Travailler avec une exposition constante à des produits toxiques amplifie la pénétration de ces substances par voie respiratoire ou cutanée. Le port de masque est primordial mais cela augmente la pénibilité du travail.
«Avec une évolution des nouvelles technologies et de nouvelles méthodes d'organisation du travail, on peut s'attendre à de nouvelles formes de pathologies liées au travail» affirment les experts de la santé au travail.

Repères

Quelles sont les pathologies les plus fréquentes ?
Nous avons le TMS un trouble qui provient d'une combinaison de facteurs biomécaniques (répétitivité des gestes), le RPS un risque qui correspond au stress mais aussi à la violence interne (harcèlement moral) et externe (harcèlement en dehors du travail). On trouve aussi le burn-out.
Quels sont les symptômes pour détecter ces pathologies ?
Les symptômes sont très large et variés que ce soit au niveau moral avec la pression exercée au travail, la fatigue, l'énervement, trouble du sommeil, la charge du travail intensive, une baisse de moral, qui va conduire à un trouble digestif par exemple. Et au niveau physique, on a les douleurs, le problème du syndrome du canal carpien, entorse, luxation....
Comment éviter ou combattre ces pathologies ?
La prévention, c'est le mot d'ordre. Il est urgent d'essayer d'anticiper tous ces problèmes. Vaut mieux prévenir que guérir. Même si la société évolue constamment,
nous n'avons rien d'autres pour les combattre pour le moment.
il est primordial donc de jouer sur la prévention.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/04/25/1870112-toujours-plus-de-malades-au-travail.html

mercredi 23 avril 2014

Alzheimer : une campagne originale pour sensibiliser les jeunes

L'agence de communication Proximity BBDO a choisi de diffuser le message de la fondation Médéric Alzheimer via l'application d'images éphémères Snapchat. Un moyen original de toucher 900 000 jeunes internautes.
Snapchat, l'application de partage de photos et de vidéos, sera le vecteur d'un message de sensibilisation des jeunes à la maladie d'Alzheimer à partir du jeudi 24 avril. "Des images qui disparaissent, c'est drôle. Sauf quand c'est votre réalité." Le slogan conçu par la fondation Médéric Alzheimer et l'agence de communication Proximity BBDO fait référence à la particularité de l'application : faire apparaitre des images qui s'effacent au bout d'une à dix secondes.
La campagne, baptisée Snapzheimer, concernera 900 000 utilisateurs de Snapchat, alors que la maladie touche actuellement près de 850 000 Français. "Cette maladie va connaître une croissance impressionnante. En 2020, un Français sur quatre de plus de 85 ans sera atteint. En 2040, on estime cette population touchée à plus de deux millions", explique Olivier Rippe, président de Proximity BBDO au site du Huffington Post.
"Snapchat fonctionne de la même manière que la maladie d'Alzheimer: la mémoire immédiate disparaît. A ceci près que pour l'un, le processus est volontaire, tandis que pour l'autre il est subi", ajoute-t-il. Cette initiative est accompagnée d'un site Internet interactif sous forme d'infographie. En se connectant via Facebook, il permet de voir combien de nos amis seront potentiellement touchés par Alzheimer. Un moyen efficace pour réaliser l'étendue de la maladie.
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jeudi 17 avril 2014

Cancer colorectal : une prise de sang pour choisir le bon traitement

Une simple prise de sang permettra-t-elle à l'avenir de déterminer les patients pouvant bénéficier d'une thérapie ciblée anticancéreuse ? Une équipe INSERM a développé un test sanguin efficace susceptible de déceler l'existence de mutations prédictives du succès ou de l'échec de traitements contre le cancer colorectal métastatique. Une première !
Les thérapies ciblées sont souvent efficaces et moins toxiques que la chimiothérapie. Cependant leur efficacité dépend de la présence ou de l'absence de mutations particulières sur l'ADN des tumeurs. Ces dernières sont donc recherchées de façon systématique avant d'administrer ce type de traitement. Pour cela, il convient d'analyser des coupes de la tumeur après son ablation chirurgicale.
Pour contourner cet obstacle, Alain Thierry et son équipe de l'Unité INSERM 896, Institut de recherche en cancérologie de Montpellier ont travaillé à partir de l'ADN circulant tumoral. « Les patients souffrant d'un cancer ont dans leur sang une concentration importante d'ADN nu libéré par les cellules cancéreuses », explique Alain Thierry. « Grâce à des techniques sensibles, cet ADN peut être récupéré via une simple prise de sang. Cela permet d'étudier le génome issu des cellules, mais aussi celui des cellules métastatiques ». Ce que ne permet pas l'analyse classique.
Un test sanguin bientôt approuvé ?
Les chercheurs ont développé un test sanguin, « Intplex », qui permet de détecter des mutations de ces ADN circulantes. Ils l'ont testé auprès de 106 patients souffrant d'un cancer colorectal métastatique et l'ont comparé à la méthode classique. Un essai couronné de succès ! « Il s'agit d'une révolution clinique », s'enthousiasme Alain Thierry. « Ce test très sensible met en évidence, efficacement et à moindre coût, des mutations utiles à la stratégie thérapeutique, et ce en à peine deux jours et de façon non invasive. En outre, il peut être renouvelé (...) Lire la suite sur destinationsante.com

mardi 15 avril 2014

Institut du cancer de Toulouse : l'installation démarre

À Langlade, le nouvel hôpital de l'Institut universitaire du cancer de Toulouse s'installe. Il accueille depuis une semaine les services administratifs et, depuis hier, les premières équipes des laboratoires.
Après les premiers cartons, les premiers occupants. Depuis une semaine, l'Institut universitaire du cancer de Toulouse (IUCT) s'installe à l'Oncopole, un des trois sites hospitaliers de l'organisation avec Purpan et Rangueil-Larrey. Hier, les équipes des laboratoires de biologie et d'anatomopathologie se sont installées, rejoignant les équipes administratives en place depuis quelques jours. Les patients sont attendus d'ici deux semaines pour les consultations, les premiers malades arriveront le 5 mai 2014.

Soins et recherche clinique

À Langlade, sur l'ancien site de l'usine AZF, le nouvel hôpital du cancer va regrouper toutes les équipes de l'Institut Claudius Regaud, centre de lutte contre le cancer de Toulouse, et une partie des équipes du CHU (centre hospitalier universitaire), soit un total de 1 200 salariés. Un défi organisationnel porté par un bâtiment technique et innovant : l'hôpital est relié par une passerelle aux 21 laboratoires du centre de recherche en cancérologie de Toulouse (en cours de livraison) pour former un ensemble de 75 000 m2 dédié à la recherche et aux soins.
«Il s'agit d'un modèle unique en France, une vraie machine de guerre contre le cancer », lance Michel Attal, directeur de l'IUCT Oncopole et directeur général de l'IUCT. «Nous allons réunir deux modèles de travail en oncologie, combiner les compétences des spécialistes des organes et des spécialistes en cancérologie et proposer toutes les avancées de la recherche. Nous guérissons aujourd'hui 50 % des patients, tous cancers confondus. Pour l'autre moitié, lorsque les stratégies conventionnelles échouent, la recherche n'est pas un luxe à côté du soin, elle en fait partie. Cet institut a été bâti pour ça », poursuit Michel Attal, conscient de l'ampleur de la tâche : «Je reste vigilant et aussi inquiet par rapport à la complexité de cette réorganisation ».
Tant du côté de l'Institut Claudius Regaud que du CHU, les salariés ont manifesté depuis les deux dernières années leurs inquiétudes sur cette nouvelle organisation conjointe et sur les changements de leurs conditions de travail.

«Pas un long fleuve tranquille »

«L'enjeu n'est pas simplement d'ouvrir un nouveau bâtiment », complète Jacques Léglise, directeur général du CHU de Toulouse, «l'aventure humaine doit fonctionner, je ne m'attends pas à un long fleuve tranquille mais nous ne sommes pas à l'abri d'un succès !».
Cet établissement de 306 lits, équipé de 7 blocs opératoires et de 6 machines de radiothérapie, accueillera 10 000 nouveaux patients par an, 70 000 consultations, 32 000 examens d'imagerie. L'État y a investi 300 millions pour les travaux, trois millions supplémentaires ont été accordés pour accompagner le projet les trois premières années.
Le déménagement des différentes équipes et des malades va se poursuivre jusqu'au mois de juin. Les deux appareils de radiothérapie de l'Institut Claudius Regaud ne seront transférés que cet été, lorsque les derniers patients traités sur ces machines auront terminé leurs soins.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/04/15/1863958-institut-du-cancer-de-toulouse-l-installation-demarre.html

lundi 14 avril 2014

La phlébite, trois signes pour réagir

Les douleurs sourdes au mollet ou à la cuisse, la sensation de lourdeur ou gonflement de la jambe sont autant de signes révélateurs d'une phlébite. Laquelle peut se compliquer, ce qui constitue alors une urgence médicale. Or seulement un Français sur trois connaît ses 3 principaux symptômes. Explications.
Les facteurs de risque liés à la survenue d'une phlébite sont nombreux. A commencer par l'âge ! « Il existe des facteurs de risque génétiques », indique le Pr Grégoire Le Gal, médecin interniste au CHU de Brest et à Ottawa (Canada). « S'il y a déjà eu des thromboses dans la famille, on est plus à risque d'en faire une. Toutes les maladies à l'origine d'inflammation, comme le cancer, les pathologies articulaires, mais aussi l'obésité, l'insuffisance cardiaque sont également des facteurs de risque ».
Par ailleurs, tout ralentissement de la circulation sanguine, autrement dit la stase veineuse, augmente la probabilité de phlébite. C'est le cas suite à une opération chirurgicale, lors d'un voyage en avion long-courrier, mais aussi au cours de la grossesse. Les femmes sujettes aux jambes lourdes ou souffrant d'une insuffisance veineuse, présentent, elles aussi, un terrain favorable. Cependant, « la survenue d'une phlébite reste parfois inexpliquée et apparaît chez un patient qui ne présentait aucun signe particulier. Il est donc primordial d'aller consulter un médecin en cas d'apparition d'un des trois symptômes ».
Selon la localisation et le degré d'obturation de la veine touchée, la phlébite peut constituer une urgence médicale absolue. Chaque année en France, près de 10 000 décès sont ainsi enregistrés. C'est pourquoi il est vivement recommandé de consulter son médecin dès l'apparition des premiers symptômes d'une phlébite.
Des moyens de prévention ?
Il existe plusieurs moyens de prévenir la survenue d'une phlébite. Le médecin peut prescrire des chaussettes, bas ou collants de (...) Lire la suite sur destinationsante.com

dimanche 13 avril 2014

Scoliose : les parents peuvent la détecter précocement chez leur enfant

Les parents sont les mieux placés pour détecter au plus tôt une anomalie de leur enfant. Pour les aider à identifier la scoliose, l'Académie de médecine et la Fondation Yves Cotrel ont mis en ligne une vidéo pédagogique.
La scoliose peut se détecter tôt. Les parents peuvent, sur la base d'un simple examen clinique, repérer assez tôt cette maladie chez leur enfant et limiter ainsi une déformation trop sévère, préserver une croissance quasi-normale et leur éviter de perdre la mobilité vertébrale. Pour les aider, l'Académie de médecine et la Fondation Yves Cotrel diffusent une courte vidéo.
Une maladie très difficile à soigner
La scoliose est un symptôme de déformation de la colonne vertébrale et du dos dont les causes peuvent être multiples (hérédité, ostéoporose juvénile, poliomyélite...)
Lorsque la déformation est importante, les traitements sont non seulement difficiles mais aussi handicapants pour les enfants ou les adolescents dépistés trop tardivement. Par ailleurs, les résultats sont parfois décevants. Les traitements non chirurgicaux, par plâtre et corset sont efficaces si la scoliose est dépistée à temps car ils permettent de redresser la colonne vertébrale. Seuls 1 à 2 cas de scoliose sur 10 peuvent être traités par la chirurgie. Elle permet de souder entre elles les vertèbres déformées et enraidit une grande partie la colonne vertébrale.
Deux signes distinctifs pour détecter la scoliose
Deux signes faciles à reconnaitre permettent simplement aux parents d'identifier cette déformation du dos.
Le premier est la dissymétrie costale. Pour la détecter, il suffit de faire pencher son enfant jambes tendues et jointes, mains entre les genoux. Si vous remarquez que votre enfant a une épaule plus haute que l'autre, il souffre peut-être d'une scoliose.
Le second est l'apparition d'une lucarne, observable lorsque l'enfant est debout avec les pieds joints et les bras pendants.
Au cas où vous auriez des doutes, il est recommandé d'en parler au plus vite à votre médecin qui décidera du meilleur traitement.
« Dépister le plus précocement possible permet donc d'envisager une déformation minime, une croissance la plus proche possible de la normale et, surtout, (...) Lire la suite sur Topsanté

dimanche 6 avril 2014

L'hôpital Riquet : «un magnifique outil médical»

Vert pour l'institut locomoteur, rouge pour le pôle neurosciences et jaune pour le pôle céphalique : au-delà du gigantisme de ses 85 000 m2, de ses 600 lits, de ses 25 salles d'opération, et de ses 2 000 salariés, le nouvel hôpital Pierre-Paul Riquet avec ses vastes chambres peintes de teintes joyeuses sera l'hôpital de la couleur. Exit les murs blancs et les relents d'éther. Après avoir été pendant cinq ans l'un des plus importants chantiers hospitaliers de France, l'établissement qui ouvrait hier ses portes au public avant d'entamer lundi les sept semaines de déménagement qui le conduiront à son ouverture fin juin, écrit la suite de l'histoire commencée en 1906 avec la construction du premier pavillon de l'hôpital Purpan. La solide architecture de brique et de verre adossée aux pavillons historiques du vieil hôpital interurbain fait face à l'hôpital Paule de Viguier. Elle sera, mi 2015 relié par une galerie au futur bâtiment Urgences, Réanimation, médecine (URM) qui terminera la version XXIe siècle du nouveau site hospitalier de Purpan. À la fois établissement de soins et de recherche grâce à son centre d'investigations cliniques (CIC) créé en 1994 sous la double tutelle du CHU de Toulouse et de l'Inserm, ce maillon clef du CHU développera dès son ouverture son activité de chirurgie ambulatoire. Doté d'un plateau technique ultramoderne, il articulera son activité autour d'un plateau mutualisé d'anesthésie réanimation commun aux trois pôles et aux 25 salles d'opérations implantées au 1er étage, et d'un plateau de radiologie et d'imagerie médicale sophistiqué.
Hier matin dans une ambiance festive, 150 des 2000 salariés de l'établissement assuraient les visites de «ce magnifique outil médical» aux familles du personnel et aux Toulousains curieux de découvrir leur hôpital du XXIe siècle. B.dv

http://www.ladepeche.fr/article/2014/04/06/1857379-l-hopital-riquet-un-magnifique-outil-medical.html

vendredi 4 avril 2014

La maladie rare d'une fillette détectée grâce à une photo sur Facebook

Les réseaux sociaux ont parfois du bon. L'affection très rare de Rylee, une petite fille âgée de trois ans, a été décelée grâce à des utilisateurs de Facebook. La "maladie de Coats", qui se caractérise par un développement anormal des vaisseaux au sein de l'oeil, peut déboucher sur un décollement de la rétine si elle n'est pas traitée au plus tôt. Il est toutefois difficile de l'identifier.

Une tache suspecte dans l'oeil gauche

 La mère de Rylee avait posté une photo de sa petite fille souriante sur Facebook, likée par des dizaines de ses proches. Deux d'entre eux se sont toutefois rendus compte que Tara avait une étrange tache dans l'oeil gauche... Un peu inquiète, la mère de l'enfant l'a amenée chez le médecin. Celui-ci a alors pu diagnostiquer la "maladie de Coats" chez Tara. La fillette de 3 ans a donc eu beaucoup de chance !

jeudi 3 avril 2014

Hôpital : les opérations en orthopédie sont les plus risquées

La chirurgie orthopédique et la chirurgie viscérale sont spécialités les plus souvent mises en cause dans les incidents chirurgicaux. La neurochirurgie et la chirurgie de la colonne vertébrale arrivent en tête des risques signalés.
Un cabinet spécialisé dans l'assurance des chirurgiens, anesthésistes et obstétriciens a analysé les 9894 incidents chirurgicaux qui ont été déclaré chez lui entre 2008 et 2012. Ce qui lui a permis de dresser un classement des opérations chirurgicales les plus risquées. Selon cette enquête, la chirurgie orthopédique t la chirurgie viscérale sont les deux spécialités les plus fréquemment mises en causes dans les incidents chirurgicaux.
En terme de fréquence, la neurochirurgie et la chirurgie de la colonne vertébrale arrivent en tête des incidents avec une mise en cause tous les 17 mois en moyenne, juste devant la chirurgie orthopédique avec une mise en cause tous les 22 mois, et la chirurgie plastique reconstructrice et esthétique avec une mise en cause tous les 29 mois en moyenne.
Très peu d'incidents en obstétrique
Placée en queue de classement pour la fréquence des incidents (une mise en cause tous les 11 ans en moyenne), l'obstétrique arrive en tête du classement en terme de gravité et de coût car "un bébé handicapé aura besoin d'une assistance pendant tout le reste de sa vie" souligne le cabinet d'assurance. Il en va de même pour les sinistres en orthopédie car ils touchent souvent des adultes jeunes qui souffrent de préjudices importants et coûteux (perte de mobilité, arrêt de travail prolongés).
Enfin, dans le classement des risques les plus graves on trouve à nouveau la neurochirurgie et la chirurgie de la colonne vertébrale, ainsi que la chirurgie de l'obésité, présentée comme un "risque émergent".
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mardi 1 avril 2014