mardi 31 décembre 2013

En pharmacie, le doliprane devra bientôt s'incliner face aux génériques

A la demande de l'autorité de la concurrence, les Doliprane, Dafalgan et autres Efferalgan devront prochainement et systématiquement être remplacés par des génériques en pharmacie.

On reconnaît facilement leur boîte : jaune pour le Doliprane, bleu pour l'Efferalgan, rouge pour le Dafalgan. Leurs points communs ? Ces trois antalgiques ne peuvent pas être remplacés par un générique paracétamol en pharmacie. Une situation absurde puisque les brevets de ces spécialités sont tombés dans le domaine public depuis longtemps. Mais ce privilège devrait bientôt être aboli, à la demande de l'autorité de la concurrence.

Alors qu'il existe 17 génériques paracétamols sur le marché, les pharmaciens ne peuvent actuellement pas remplacer le Doliprane par l'un d'entre eux quand il a été prescrit par un médecin. Pour le faire, il doit nécessairement avoir l'accord du patient. Résultats, le cachet n'est seulement échangé que dans 15% des cas. Une situation qui entraîne un surcoût non négligeable pour l'Assurance maladie qui est évalué à 9,5 millions d'euros selon Le Parisien.
Pas de générique ? Pas de tiers payant !
C'est l'autorité de la concurrence qui a tiré la sonnette d'alarme en juillet 2013 pour mettre fin à cette situation quasi-monopolistique de ces trois antalgiques. Quelques mois plus tard, en décembre, l'agence du médicament a décidé de faire avancer ce dossier en écrivant à tous les laboratoires commercialisant du paracétamol. L'objet du courrier : la création d'un groupe "paracétamol" dans le répertoire de l'ANSM qui permet alors aux pharmaciens de remplacer les "princeps" (forme originale du médicament) par des génériques, vendus moins chers.
Si aucune date précise n'est encore fixée, ce changement devrait être effectif dans les mois à venir. Le pharmacien pourra alors donner un générique sans demander l'autorisation au patient. Et si ce dernier refuse de le prendre, il devra renoncer au tiers payant et avancer la part remboursée par la Sécurité sociale. En revanche, le pharmacien ne pourra pas lui délivrer de générique dès lors que le médecin aura écrit "non substituable" sur l'ordonnance. 
 

lundi 30 décembre 2013

Sclérose: un médicament de Sanofi refusé

Le groupe pharmaceutique français Sanofi a anoncé aujourd'hui le refus de l'agence américaine des médicaments (FDA) de mettre sur le marché le Lemtrada dans le traitement de la sclérose en plaques.

La FDA indique que Genzyme, la biotech américaine filiale de Sanofi, qui produit ce médicament, "n'a pas fourni de preuves (...) démontrant que les bénéfices apportés par Lemtrada l'emportaient sur ses effets indésirables graves", selon un communiqué de Sanofi.

L'agence américaine estime "qu'une ou plusieurs études cliniques supplémentaires" sont nécessaires avant de mettre le Lemtrada sur le marché.

De son côté, Genzyme "conteste vivement les conclusions de la FDA et projette de faire appel de sa décision", indique Sanofi.

Le Lemtrada (alemtuzumab) est approuvé dans l'Union européenne depuis la mi-septembre, ainsi qu'au Canada et en Australie.

La sclérose en plaques touche 2,1 millions de personnes dans le monde, dont 630.000 en Europe et 410.000 aux Etats-Unis.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/12/30/97002-20131230FILWWW00212-sanofi-refus-de-la-fda-pour-le-lemtrada.php

dimanche 29 décembre 2013

Le patient au coeur artificiel se porte "aussi bien que possible", selon le Pr Duveau

Le Français de 75 ans, premier patient à porter un coeur artificiel Carmat, se porte "aussi bien que possible" selon le Pr Daniel Duveau cité par le Journal du Dimanche.
Le Français de 75 ans, premier patient à porter un coeur artificiel Carmat, se porte "aussi bien que possible" selon le Pr Daniel Duveau cité par le Journal du Dimanche. "Il est réveillé, s'alimente seul et parle avec sa famille. Nous pensons l'asseoir et le mettre debout bientôt, sans doute dès ce week-end", ajoute le chirurgien qui a vu le patient jeudi.
Le Pr Duveau avait réalisé l'intervention avec le professeur Christian Latrémouille le 18 décembre à l'hôpital européen Georges-Pompidou, à Paris, dans le service du professeur Jean-Noël Fabiani, sous la direction du Pr Alain Carpentier, concepteur du projet.


"Un battant au dynamisme remarquable"
Le patient "est toujours en soins intensifs où il est choyé par l'équipe d'anesthésie-réanimation des professeurs Cholley et Méléard", précise encore le Pr Duveau. Pour lui, le patient est "un battant au dynamisme remarquable" et reste "confiant": "quand sa femme et sa fille s'en vont il leur lance 'à demain!'. Il n'a qu'une envie profiter de la vie. Il est impatient de sortir de réanimation, de sa chambre... et de l'incertitude", poursuit le chirurgien.
D'autres malades en train d'être sélectionnés
Un bilan de santé d'étape doit être publié lundi, selon le JDD. Carmat avait annoncé le 20 décembre que plusieurs autres implantations auraient lieu. "Un certain nombre de malades sont en train d'être sélectionnés, il est probable que dans les semaines qui viennent d'autres implantations soient faites", soit à l'hôpital Georges-Pompidou, soit à Marie-Lannelongue au Plessis-Robinson ou encore au CHU de Nantes, affirmait le docteur Philippe Pouletty, cofondateur de Carmat.
Le premier coeur autonome
Le coeur Carmat est destiné aux malades en assistance cardiaque terminale. Des coeurs artificiels sont implantés dans le monde depuis une dizaine d'années mais il s'agissait de machines temporaires, posées dans l'attente d'une greffe. Le coeur artificiel Carmat est, lui, autonome. Il vise à pallier la pénurie de coeurs à greffer mais aussi à apporter une solution aux contre-indications à la transplantation. Ce coeur à armature de plastique dur comme le métal reproduit la physiologie de l'organe normal avec ses deux ventricules et ses battements à l'aide de moto-pompes.

http://www.midilibre.fr/2013/12/29/le-patient-au-coeur-artificiel-se-porte-aussi-bien-que-possible-selon-le-pr-duveau,802323.php

samedi 28 décembre 2013

Sommeil : les femmes ont besoin de dormir plus que les hommes

Une étude sur le sommeil menée par des chercheurs américains de l'Université Duke, en Caroline Du Nord, vient d'être publiée dans le magazine Science World Report. Elle révéle que les femmes ont besoin de dormir plus que les hommes. La raison? Leur cerveau exécute plus de tâches en même temps et a donc besoin de plus de repos pour récupérer de son activité.

Dépression et sautes d'humeur

 D'après cette étude, les femmes étant plus polyvalentes, elles souffent également davantage du manque de sommeil que les hommes. La privation de repos entraîne des conséquences qui peuvent être très handicapantes dans la vie quotidienne et professionnelle : dépression, sautes d'humeur... Des séquelles physiques, comme des maladies cardiaques ou des accidents vasculaires cérébraux sont aussi à redouter.
La solution pour remédier au manque de sommeil? Les siestes! Elles ne doivent cependant pas excéder 90 minutes sous peine de passer le reste de la journée dans un état de somnolence avancé

http://www.ladepeche.fr/article/2013/12/28/1784212-sommeil-femmes-ont-besoin-dormir-plus-hommes.html

vendredi 27 décembre 2013

Gastro-entérite : une épidémie attendue pour début janvier

La gastro-entérite s’étend peu à peu en France. La maladie devrait même dépasser le seuil épidémique début janvier. L’occasion de rappeler les gestes d’hygiène pour éviter de l’attraper et de la propager.
Selon le réseau Sentinelles qui présente la situation épidémiologique en France, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale la semaine dernière a été estimé à 234 cas pour 100 000 habitants, soit un chiffre encore en dessous du seuil épidémique. Les données concernant la vente de médicaments permettent de confirmer la hausse du nombre de gastro-entérites. Et selon les prévisions du réseau, les cas de gastro-entérite devraient continuer d’augmenter la semaine prochaine et dépasser le seuil épidémique début janvier.
Chaque année, cette maladie de l’hiver commence à sévir pendant les fêtes de fin d’année, gâchant les vacances de nombreuses personnes. Bien qu’elle soit bégnine, elle peut tout de même être dangereuse chez le nourrisson et chez les personnes âgées, qui risquent la déshydratation.
Au niveau régional, les incidences les plus élevées ont été notées en Provence-Alpes-Côte-d’Azur (425 cas pour 100 000 habitants), Nord-Pas-de-Calais (403) et Limousin (384).

Des gestes simples pour éviter d’être contaminé

Pour se prémunir de la gastro-entérite, il est important de respecter quelques règles de base : se laver les mains le plus souvent possible, notamment après chaque passage aux toilettes, après avoir changé un bébé et avant de préparer un repas.
Si vous ressentez déjà les symptômes de la maladie (diarrhée, état fiévreux, courbatures, nausées…), évitez d’être en contact avec des personnes fragiles, comme les personnes âgées, les femmes enceintes, les nourrissons ou les personnes souffrant de maladies respiratoires ou cardiaques.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/12/27/1783621-gastro-enterite-une-epidemie-attendue-pour-debut-janvier.html

dimanche 22 décembre 2013

Cœur artificiel: l'espoir pour des milliers de patients

Le patient qui a reçu mercredi le premier cœur artificiel définitif de la société Carmat «progresse et récupère», a indiqué hier le Pr Christian Latrémouille, qui a réalisé l’opération à l’hôpital Georges-Pompidou sous la direction du Pr Alain Carpentier. Le président François Hollande et la ministre de la Santé Marisol Touraine ont tenu à féliciter ce dernier et les chirurgiens qui ont opéré. «La France peut être fière de cette action exceptionnelle au service du progrès humain» a souligné le chef de l’État, saluant «un espoir formidable pour les patients qui souffrent d’une insuffisance cardiaque évoluée».
Cette implantation, une première mondiale, sera suivie de plusieurs autres dès les prochaines semaines. «Un certain nombre de malades sont en train d’être sélectionnés», a ainsi annoncé le Dr Philippe Pouletty, cofondateur de Carmat, évoquant de possibles prochaines opérations en France, voire à l’étranger, en Belgique, Pologne, Slovénie et Arabie Saoudite où quatre centres hospitaliers sont habilités.
De fait, ce succès est aujourd’hui synonyme aussi d’un marché colossal s’ouvrant pour Carmat en Europe comme aux États-Unis : ces 100 000 malades qui, en assistance cardiaque terminale, sont trop âgés pour espérer une greffe.
Mais tous ne pourront en bénéficier… Cet appareil de 900 grammes, plus lourd qu’un cœur humain (300 g), n’est compatible qu’avec 70 % des thorax des hommes et 25 % de ceux des femmes. Autre obstacle ? Le prix : environ 160 000 euros. Seuls les plus fortunés, sauf si la Sécurité sociale le rembourse, pourront donc se l’offrir.
Fruit de l’obstination d’Alain Carpentier, 80 ans, le cœur artificiel Carmat représente l’aboutissement de 25 ans d’efforts et de recherches soutenues par Matra puis EADS. Sa mise au point par la société de Velizy, qui a bénéficié de 33 M€ d’aides publiques aura coûté plus de 100 M€ à ses investisseurs.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/12/22/1780255-coeur-artificiel-l-espoir-pour-des-milliers-de-patients.html

vendredi 20 décembre 2013

Cancer colorectal : de nouvelles options pour les patients

Avec chaque année, 45 000 nouveaux cas et 17 500 décès, le cancer colorectal figure au troisième rang des cancers les plus fréquents en France, juste après ceux de la prostate et du sein.  Ces dernières années, des progrès au niveau thérapeutique ont été réalisés contre cette tumeur. Notamment chez les patients chez lesquels les options étaient quasiment inexistantes.
Nos modes de vie modernes expliquent en grande partie l'incidence du cancer colorectal. En effet de nombreux facteurs de risque sont maîtrisables. C'est le cas de la sédentarité, du tabagisme, d'une consommation excessive d'alcool ou d'un excès pondéral. Par exemple, les régimes riches en viandes rouges peuvent multiplier par trois le risque de cancer colorectal. A l'inverse, une alimentation abondante en fruits, légumes et céréales complètes peut constituer une barrière contre cette tumeur.
Des signes spécifiques ?
Douleurs abdominales, anales, selles très foncées, diarrhée ou constipation inexpliquée, anémie, baisse d'appétit, perte de poids, jaunisse... Autant de symptômes qui peuvent faire suspecter un cancer colorectal. En effet, il est primordial de détecter précocement la tumeur. Plus de 95% des patients qui ont bénéficié d'un diagnostic précoce de la maladie sont en vie, 5 ans plus tard, contre seulement 7% de ceux pour lesquels le cancer était diagnostiqué à un stade avancé.
Près de 95% des cancers colorectaux surviennent après l'âge de 50 ans. C'est pourquoi en France, le programme de dépistage organisé du cancer colorectal est proposé dans la tranche d'âge des 50-74 ans. Selon l'INCA, « le dépistage repose sur la réalisation d'un test de recherche de sang dans les selles. Il est proposé tous les deux ans aux hommes et aux femmes âgés de 50 à 74 ans sans symptômes apparent ni histoire familiale particulière pour cette maladie ».
Des traitements ciblés disponibles
Pour les stades précoces de la maladie, le traitement repose sur la (...) Lire la suite sur destinationsante.com

jeudi 19 décembre 2013

Médicaments sans ordonnance : l'Autorité de la concurrence favorable à la vente hors pharmacies

L'Autorité de la concurrence s'est prononcé jeudi en faveur de la vente des médicaments non remboursables en dehors des pharmacies, qui en ont jusqu'ici le monopole, ce qui permettrait de faire baisser leurs prix.

Les médicaments sans ordonnance seront-ils bientôt en vente dans les grandes surfaces et en parapharmacie ? Dans un avis, publié jeudi, l'Autorité de la concurrence se prononce en faveur de la libéralisation de ce marché. Objectif : faire baisser les prix. Elle dit soutenir "une ouverture encadrée de la distribution au détail des médicaments non remboursables" et souhaite "instiller un peu plus de concurrence dans la distribution du médicament".
Dans son avis, l'Autorité relève de "très forts écarts de prix", allant de 1 à 4 d'une officine à l'autre, sur ces produits d'auto-médication ainsi que sur les "produits frontières", comme les tests de grossesse ou les produits d'entretien pour lentilles de contact. Pour y remédier, elle préconise une libéralisation "limitée et encadrée" de la vente des médicaments non remboursés, qui permettrait de faire baisser leur prix de vente de 11,4 % à 16,3 %. "Nous pensons que le statu quo ne peut pas être maintenu (...). A l'heure actuelle, le consommateur n'est pas en mesure d'arbitrer entre telle pharmacie et telle autre", a déclaré le président de l'Autorité, Bruno Lasserre,
Un système de prix opaque
Une enquête de l'association de consommateurs CLCV publiée en octobre a relevé que les prix varient du simple au double, voire du simple au quadruple en fonction des pharmacies. "Notre 'panier' de 6 produits (Synthol, Maalox, Actifed rhime, Efferalgan vitamine C, Imodiumlingual, Nurofen 200) nous a coûté de 17,08 euros à Arras à 33,70 euros à Paris 15eme", écrivent les auteurs de l'enquête, sachant que le prix moyen tourne autour de 25 euros. 
En effet, le système des prix pratiqués par les pharmacies sur ces produits est opaque. Ces différences de prix s'expliquent par les réductions variables qu'accordent les laboratoires, mais également par les marges importantes que les pharmacies appliquent sur ces produits. D'autant que ces médicaments non remboursés sont en plein essor : leur marché pèse 2,2 milliards d'euros par an, selon l'Autorité. Permettre la vente des médicaments non remboursés dans les supermarchés et autres points de distribution engendrerait une économie globale d'environ 270 millions d'euros par an, selon ses estimations.
Une vente sous le contrôle d'un pharmacien
L'avis de l'institution reste consultatif. Mais en cas d'application, l'Autorité préconise toutefois la présence d'un pharmacien. "Il n'est pas question de permettre la vente de ces médicaments sans la présence d'un diplômé en pharmacie", a expliqué Bruno Lasserre. Même en supermarché, les médicaments non remboursés devraient donc être vendus sous le contrôle d'un professionnel compétent et soumis aux règles de déontologie des pharmaciens. La vente devrait également avoir lieu dans des "espaces dédiés et délimités, avec un encaissement distinct", selon l'Autorité.
 

mercredi 18 décembre 2013

Découverte à Nice: traiter à la morphine sans rendre accroc

Le Pr Michel Lazdunski, chercheur niçois de renommée internationale, en collaboration avec des équipes de Clermont-Ferrand, a démontré que les effets secondaires liés à l’usage de la morphine, pouvaient être découplés de l’action de ce médicament sur la douleur.
En clair, que la morphine pouvait faire du bien, sans faire du mal.
Une découverte d’une importance majeure comme en témoigne sa publication dans la prestigieuse revue scientifique en ligne, Nature.com.

http://www.nicematin.com/nice/decouverte-a-nice-traiter-a-la-morphine-sans-rendre-accroc.1556505.html

mardi 17 décembre 2013

Cancers : une survie à 5 ans en progression

Entre 1989 et 2007, la survie nette à 5 ans pour la plupart des cancers a progressé en France. Les résultats sont d'ailleurs très spectaculaires pour certaines affections comme le cancer de la prostate puisqu'elle est passée de 71% à... 90% ! Grâce principalement à un dépistage précoce.
En cancérologie, « la survie nette est définie comme la survie qui serait observée si la seule cause du décès possible était le cancer étudié », expliquent ce mardi les rédacteurs du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH). Elle reflète donc la mortalité associée à tel ou tel cancer.
En France, cet indicateur est en augmentation constante depuis la fin des années 80. Dans la dernière étude réalisée sur le sujet, les auteurs ont passé au crible 427 000 tumeurs diagnostiquées entre 1989 et 2004, avec un suivi jusqu'au 31 décembre 2007. A noter toutefois que cette étude ne prend en compte « que » des patients de 12 départements français, ceux qui font partie des registres français des cancers (réseau Francim).
Anticipation du diagnostic et progrès thérapeutiques
Les résultats mettent donc évidence une augmentation de la survie nette à 5 ans. Chez l'homme, outre le cancer de la prostate donc, elle est passée de 56% à 61% chez les patients souffrant d'un cancer colorectal. Chez la femme, les chiffres sont aussi très encourageants. Pour les cancers du sein, elle a bondi de de 80% à 87%, puis de 86% à 94% pour ceux de la thyroïde et encore de 59% à 68% pour les tumeurs affectant le rein.
En février 2013, l'Institut nationale du Cancer (INCa) a également publié un rapport sur ce sujet. Celui-ci faisait bien sûr état de progrès, qui devaient toutefois être nuancés, en fonction notamment de la localisation de la tumeur. Les pronostics des cancers du poumon notamment restent « mauvais ». Avec un taux de survie aux alentours de 15% à 5 ans.
Pour les rédacteurs du BEH, « l'amélioration de la survie est donc due à la fois à une augmentation de la durée (...) Lire la suite sur destinationsante.com

lundi 16 décembre 2013

Hypertension : prenez vos consultations en main

A l’occasion de le Journée internationale de lutte contre l’hypertension artérielle, le 17 décembre, les médecins veulent sensibiliser les patients aux différents types de consultations qu’ils seront amenés à suivre tout au long de leur vie. Hypertension : la consultation d’annonce
L’hypertension artérielle est la maladie la plus fréquente en France : quatre fois plus fréquente que le diabète, elle touche près de 12 millions de personnes. L’hypertension est définie lorsque la pression artérielle est à plusieurs reprises supérieure à 140 mm de mercure pour la pression maximale (systolique) ou supérieure à 90 mm pour la pression minimale (diastolique).
Lorsque le diagnostic est posé une première fois, le médecin va d’abord proposer de suivre quelques règles d’hygiène de vie. Il va également vérifier que cette hypertension est permanente, soit en vous posant un holter tensionnel qui relèvera votre pression artérielle toutes les 30 mn pendant 24 heures, soit en vous proposant de faire une automesure.
Une automesure doit répondre à la règle des 3 :
- 3 mesures le matin autour du petit-déjeuner
- 3 mesures le soir autour du dîner
- 3 jours consécutifs
Hypertension : six mois pour la contrôler
Après la confirmation du diagnostic d’hypertension artérielle, le médecin généraliste a souvent besoin de six mois pour la contrôler, c’est-à-dire pour la faire revenir à 135/85 en automesure ou 140/90 dans le cabinet (en raison du stress).
« Durant cette période, il est important de ne pas désespérer face à d’éventuels changements de traitements car il est impossible de prédire à l’avance quel sera le traitement idéal pour chaque patient. Le plus souvent, le médecin devra trouver une combinaison de médicaments pour normaliser les chiffres tensionnels. Heureusement, ces médicaments sont souvent combinés dans un seul cachet, pour simplifier la prise quotidienne » explique le Pr Jean-Jacques Mourad, hypertensiologue à l’hôpital Avicenne (Bobigny).
Mais si les règles d’hygiène de vie (faire du sport, manger plus équilibré et moins salé) et le traitement visant à régulariser la pression artérielle ne suffisent pas à contrôler la tension, alors le médecin doit orienter son patient vers un spécialiste (un cardiologue de ville, un (...) Lire la suite sur Topsanté

dimanche 15 décembre 2013

Le paracétamol bientôt remplacé par le générique

Les pharmaciens pourraient se voir contraints de proposer systématiquement des médicaments génériques à base de paracétamol. C’est ce que souhaite l’Agence du médicament qui a lancé la procédure.
Le Doliprane pourrait bientôt disparaître de notre armoire à pharmacies. L’Agence nationale de santé et du médicament (ANSM) a lancé la procédure qui vise à remplacer systématiquement le médicament original à base de paracétamol par sa version générique. Pour que cette procédure se fasse, les médicaments à base de paracétamol doivent être inscrits dans le répertoire des génériques de l'ANSM. L’avis doit ensuite être publié au Journal officiel (JO).
Ce répertoire rassemble la totalité des médicaments génériques et de leurs princeps (forme originale.
Si la mesure passe, le pharmacien aura l’obligation de délivrer un générique à base de paracétamol sauf dans les cas où il est inscrit sur l’ordonnance du patient la mention "non substituable".

Seules les "formes sèches de 500 et 1 000 mg" seraient pour l’instant concernées, ce qui exclut les sirops ou suppositoires à base de paracétamol utilisés notamment pour les enfants, précise l’AFP.
Cela signe-t-il la fin annoncée de la boîte jaune ? Possible. Le Doliprane occupe actuellement la première place des médicaments à base de paracétamol vendus en France. Quant au paracétamol, c’est la molécule qui se vend le plus en France avec 500 millions de boîtes écoulées en 2012.
Plus de génériques
Cette volonté de le substituer le paracétamol par un médicament générique s’inscrit dans la politique de généralisation des génériques voulue par la ministre de la Santé.
Campagne de communication, demande de transparence et de baisse des prix, de nombreux efforts sont déployés pour convaincre les Français de troquer les princeps par les génériques.
Malgré cela, ces médicaments continuent de susciter la méfiance : pour 4 personnes sur 10, ils ne seraient pas aussi efficaces que les originaux, selon un sondage Ifop paru le 10 décembre dernier.
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Le match Paris-Levallois-Gravelines interrompu pour une bagarre générale

C’est un fait rarissime en Pro A. Voire carrément une première. Samedi soir, la rencontre entre le Paris-Levallois et le BCM Gravelines ne s’est jamais terminée. A 8 secondes du buzzer, une bagarre générale a en effet éclaté sur le parquet parisien. A ce moment de la partie, ce sont les hommes de Gregor Beugnot qui sont devant (86-78). «C’est complètement stupide de voir un match se terminer de la sorte, peste l’entraîneur du PL dans L’Equipe. Ce n’est pas le Moyen-Âge quand même».
A priori si: selon les témoins présents dans la salle samedi soir, les caméras et les panneaux publicitaires ont volé. Selon La Voix du Nord, le coach nordiste, Christian Monschau, aurait même fini les fesses sur le parquet. le pugilat aurait démarré après une altercation entre le Nordiste Yannick Bokolo et le Parisien Daniel Ewing. Les sanctions de la commission de discipline de la LNB devraient être exemplaires.

http://www.20minutes.fr/sport/1263663-20131215-pro-a-match-paris-levallois-gravelines-interrompu-bagarre-generale

vendredi 13 décembre 2013

Une automédication... sans risque ?

Après un début de reconnaissance tardif en comparaison d'autres pays, l'automédication ne cesse d'évoluer en France. Depuis l'ordonnance du 19 décembre 2012, les médicaments disponibles sans ordonnance peuvent être légalement achetés sur Internet. Pour autant la démarche d'une automédication responsable doit impérativement s'accompagner des conseils précieux des professionnels de santé.
Comme le souligne l'Agence nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM), « tous les médicaments - qu'ils soient de prescription ou d'automédication - présentent des bénéfices mais aussi des risques. Seuls les professionnels de santé pourront vous indiquer clairement ces derniers. Parmi eux, le pharmacien joue un rôle capital. » Notamment dans le cadre de l'automédication. Un rôle que vous ne devez pas négliger, bien au contraire. Il connaît les symptômes des maladies et saura vous conseiller sur l'utilisation du médicament le mieux adapté. Il pourra également vous orienter vers le professionnel de santé nécessaire à une éventuelle prise en charge
Il vous aidera dans un premier temps, à choisir le médicament le mieux adapté à votre cas. Surtout, il vous informera sur sa posologie, ses indications et contre-indications, ses précautions d'emploi. C'est d'autant plus important si vous souffrez d'une maladie chronique comme un diabète, une hypertension artérielle et que vous suivez déjà un traitement. Il pourra donc vous informer sur les interactions médicamenteuses auxquelles vous vous exposez.
Toujours lire la notice
Un médicament d'automédication donc, ne nécessite pas de prescription médicale. Cependant, vous devrez suivre les mêmes règles de bon usage que pour un médicament prescrit par votre médecin. Respectez strictement la dose et la fréquence des prises, ce que l'on appelle la posologie. Mais aussi la durée du traitement, le mode d'administration indiqués dans la notice ou (...) Lire la suite sur destinationsante.com

jeudi 12 décembre 2013

Médicaments génériques : une nouvelle campagne de communication

Face à la diminution de la confiance des Français dans les médicaments génériques, l’association des industriels du générique, le Gemme lance une nouvelle campagne de communication.
Le Gemme, l’association des industriels du générique lance une vaste campagne de communication pour rétablir la confiance des Français dans le médicament générique.
A la suite d’un sondage réalisé par Ifop pour le groupement des pharmaciens PHR qui révélait que pour 40% des Français, les médicaments génériques ne sont pas aussi efficaces que les médicaments d’origine, le Gemme a décidé de renouveler sa campagne de communication « Les génériques, ça devrait être systématique ! ».

Une attitude de méfiance
Ce sondage traduit bien que « le médicament générique évolue dans un environnement difficile cerné par les rumeurs, les informations péjoratives et les idées reçues circulant à son sujet. Ces informations paradoxales et erronées ont abouti à ancrer dans l’opinion et de manière tenace, une ambiance de méfiance, de suspicion et de crainte. »
Alors que les patients et les professionnels de santé devraient réfléchir et s’interroger sur leur attitude et leurs a priori par rapport au médicament générique.
Un message fort pour rétablir la confiance
Le Gemme mis en place une campagne qui véhicule des idées puissantes traduites par des messages forts pour rétablir la confiance et un climat serein autour du médicament générique, particulièrement autour du thème de l’équivalence entre médicament générique et médicament d’origine.
« Aucune maladie ne fait la différence entre un générique et son médicament d’origine parce que quand on est bien soigné par son médicament d’origine, on est bien soigné par son médicament générique : médicament générique et médicament d’origine c’est finalement, bonnet blanc et blanc bonnet. De plus, l’avantage des génériques c’est de soigner la maladie et l’assurance maladie.
Finalement les génériques ne représentent qu’un petit pas pour nos habitudes mais un grand pas pour la santé publique. »
Cette campagne d’affichage sera mis en place à partir du 14 janvier dans la presse écrite quotidienne nationale et régionale : presse économique, presse (...)
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lundi 9 décembre 2013

Un ex-steward fait le lien entre sa maladie de Parkinson et son métier

Un ancien steward de la compagnie australienne Qantas va attaquer l'État après avoir déclaré la maladie de Parkinson sous l'effet, selon lui, des insecticides vaporisés dans les cabines sur instruction des autorités publiques.

Hypothèse farfelue ou nouveau scandale sanitaire ? Qui ne s'est jamais demandé si la pulvérisation d'insecticides dans un habitacle fermé n'était pas nocive ?  A fortiori lorsque l'on est steward et que l'on respire régulièrement les fameux insecticides.
Brett Vollus, 52 ans dont 27 au service de Qantas, a dû prendre sa retraite anticipée en mai dernier en raison de sa maladie de Parkinson. Il a décidé de porter l'affaire en justice lorsque son neuro-chirurgien, à Sydney, lui a confié recevoir de nombreux personnels de bord en consultation. "Il n'y a pas d'antécédants de Parkinson dans sa famille et il pense l'avoir contractée à cause de son exposition à l'insecticide qu'il vaporisait dans la cabine sur les long-courriers au moins une fois tous les quinze jours pendant 17 ans", a expliqué à l'AFP l'avocate Tanya Segelov.
 
Faible toxicité pour l'homme, selon l'OMS
 
"La littérature médicale établit un lien entre Parkinson, d'autres maladies neuromotrices et les insecticides, un lien clairement établi", a-t-elle ajouté. Une plainte devrait être déposée en 2014 devant la Cour suprême de l'Etat de Nouvelle-Galles du Sud avec des répercussions potentielles à l'étranger puisque la vaporisation d'insecticide par les stewards et hôtesses de l'air se poursuit dans de nombreux pays, y compris avant le décollage alors que l'embarquement a été effectué. La désinsectisation des avions est une pratique internationale depuis les années 20.
 
Les premières directives de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à ce sujet datent de 1961. En France, le ministère de la Santé indique sur son site internet que l'OMS préconise l'utilisation de perméthrine et de D-phenothrine "en raison de faible risque de toxicité pour l'homme, de leur fort potentiel insecticide à de faibles doses et de la rapidité des effets recherchés". "Les pays en provenance desquels les avions doivent être désinsectisés sont notamment ceux où sévit le paludisme (...), et où circulent les virus de la dengue et du chikungunya", précise-t-il. Le ministère australien de la Santé affirme lui aussi respecter les directives de l'OMS et assure que les produits utilisés sont considérés comme inoffensifs pour la santé par l'Autorité australienne de contrôle des pesticides et des médicaments vétérinaires.
 

vendredi 6 décembre 2013

Ce qu’il faut savoir sur la goutte

Complexe, la goutte est une maladie fréquente. Elle se manifeste par des crises articulaires très douloureuses qui doivent être prises en charge pour éviter qu’elles ne deviennent chroniques. Vous souffrez de goutte ? Voici 9 choses à savoir sur le sujet. La goutte est une maladie liée à un excès d'acide urique dans le sang
La goutte est une affection inflammatoire. Elle est caractérisée par un excès d’acide urique dans le sang, un déchet naturellement produit par l’organisme, aussi appelé hyperuricémie. Cet excès entraîne la formation de cristaux et de dépôts dans les articulations, provoquant une inflammation des articulations.
La goutte touche généralement les hommes
Les hommes sont plus fréquemment touchés par la goutte. Ils sont ainsi 4 fois plus nombreux que les femmes. La première crise de goutte survient normalement vers l’âge de 30 à 45 ans pour les hommes, après la ménopause pour les femmes. Un facteur génétique semble également être prédominant, certaines personnes atteintes de la maladie ayant des antécédents familiaux.
La crise de goutte survient souvent en pleine nuit
La goutte se manifeste souvent la nuit, de façon soudaine. Il est en effet fréquent de ne rien ressentir au moment du coucher et de se réveiller avec une douleur très importante durant la nuit, le plus souvent au gros orteil.
La crise de goutte est extrêmement douloureuse
La goutte se manifeste par une douleur intense associée à une enflure, une rougeur et une grande sensibilité de la région touchée. La douleur est généralement si vive que même le poids des draps sur le pied demeure intolérable. Elle peut s’accompagner d’une une fièvre légère et d’une sensation de malaise général.
La goutte peut toucher toutes les articulations
Très souvent localisée au niveau du pied, précisément au gros orteil, la goutte peut toucher toutes les articulations. Il s’agit généralement des membres inférieurs mais le coude peut lui aussi souffrir de la goutte, tout comme les articulations des mains.
La goutte peut également toucher les reins
Dans 10 à 30 % des cas, les reins sont touchés par la goutte. Il est important de prendre en charge rapidement la maladie, les dépôts d'acide urique situés dans les reins pouvant conduire à une néphropathie interstitielle, (...) Lire la suite sur Topsanté

jeudi 5 décembre 2013

Leucémie myéloïde : une maladie maîtrisée à 90%

Le traitement de la leucémie myéloïde chronique, un cancer des globules blancs, est de mieux en mieux traité. Aujourd’hui, 90% des patients peuvent espérer en guérir.
Il existe plusieurs formes de leucémies qui sont réparties en deux catégories : les leucémies aiguës et les leucémies chroniques. Les leucémies aiguës sont des maladies d’évolution rapide qui mettent en jeu la vie des patients à court terme en l’absence de traitement. Dans les leucémies chroniques, les cellules qui prolifèrent ont terminé leur maturation, ce qui explique leur évolution plus lente. Parmi les leucémies chroniques, la leucémie myéloïde était souvent synonyme de parcours du combattant pour les patients, et l’issue n’était pas forcément positive. Or, comme s'enthousiasme le Pr Philippe Rousselot, professeur d'hématologie à l'université Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, dans un entretien accordé au Figaro, « la leucémie myéloïde chronique peut désormais être traitée dans 90 à 95 % des cas».
Environ 8 000 personnes en France sont atteintes de leucémie myéloïde et 700 nouveaux cas sont découverts chaque année. Cette forme de cancer du sang touche plus les hommes que les femmes, principalement après 50 ans. Dans de nombreux cas, sa découverte est fortuite et se fait à l'occasion d'une analyse de sang qui révèle un trop grand nombre de globules blancs. Le diagnostic définitif repose ensuite sur des analyses qui permettent de déterminer à quel stade la maladie a évolué et quel est le pourcentage de cellules immatures dans le sang. Neuf fois sur dix, ce taux est inférieur à 6%, ce qui qualifie la maladie de chronique, sans symptômes.
« Mais aujourd’hui, 90 à 95% des patients atteints par cette maladie vont obtenir un traitement qui leur convient», insiste le Pr Rousselot. Seul inconvénient : ces traitements doivent être suivis au minimum pendant plusieurs années, parfois à vie. Et les échecs sont souvent dus au fait que le patient finit par se lasser d’un traitement qui dure aussi longtemps. Le prochain défi des médecins et des chercheurs sera donc de permettre d'arrêter le traitement lorsque la rémission moléculaire sera atteinte. Lire la suite sur Topsanté

mercredi 4 décembre 2013

MIGRAINE, DEMELER LE VRAI DU FAUX

La migraine touche 7 millions de Français. Et beaucoup d’idées fausses circulent sur le sujet. Du coup pour nous mettre sur le droit chemin j’ai décidé de te faire un petit quizz.
VRAI OU FAUX Le chocolat peut être un déclencheur de migraine : FAUX
C’est l’hypoglycémie, que l’on compense souvent en mangeant du chocolat, qui est à l’origine en fait des maux de tête ! Pas le chocolat lui-même.  
Le café permet d’éliminer la migraine : VRAI mais en dose modérée
Jusqu’à trois expressos par jour, le café combat les maux de tête. Mais attention, au-delà de trois, il les déclenche parce que la caféine entraîne alors un manque !
La météo peut jouer un rôle dans la venue d’une migraine : VRAI
Une récente étude américaine a montré que les maux de tête augmentaient de presque 30% pendant les orages !
L’activité physique, c’est mauvais pour les migraineux : FAUX
En dehors des crises, aucune raison de ne pas faire de sport. En revanche il vaut mieux pratiquer un sport pas trop violent, sans risque de chute, avec une bonne séance d’étirements.
Le traitement révolutionnaire n’a toujours pas été trouvé : VRAI ET FAUX
C’est en développement. Un nouveau traitement de fond permettra aux migraineux de se soigner grâce à une piqûre par mois. Une vraie révolution pour ceux qui sont obligée de prendre plusieurs médicaments dans la journée. Le traitement est en phase d’élaboration et pourrait être commercialisé en 2015.

MIGRAINE, DEMELER LE VRAI DU FAUX

lundi 2 décembre 2013

Noyal-Pontivy. Enquête à l’hôpital du Centre Bretagne après les reproches d’un patient

Après des diagnostics établis à Noyal-Pontivy (Morbihan) et contredits par des médecins de Rennes et Nantes, un usager dénonce des dysfonctionnements au centre hospitalier du Centre Bretagne. La direction mène des investigations.

La polémique

Gilles Carlac’h, gérant d’une société immobilière, est en colère contre le centre hospitalier du Centre-Bretagne, à Noyal-Pontivy.
En 2011, sa belle-mère a été hospitalisée. « Les médecins nous ont annoncé une tumeur au cerveau. On a demandé une relecture de l’IRM (imagerie par résonance magnétique) à l’hôpital de Rennes… En fait, ma belle-mère avait fait un accident vasculaire cérébral (AVC). »

« Je risquais une amputation de la main »

En juin dernier, nouveau problème. Gilles Carlac’h arrive aux urgences de Noyal-Pontivy, gravement blessé aux mains.
« Le médecin m’a annoncé que je risquais une amputation de la main droite. Je me suis rendu dans une clinique spécialisée à Nantes… et j’ai gardé ma main. »

Enquête ouverte

De son côté, la direction de l’hôpital ne nie pas que de tels dysfonctionnements soient possibles. Mais souhaite d’abord enquêter.
« Une instruction a été ouverte », assure le directeur, Philippe Thomas.

La direction prudente

La direction de l’hôpital reste en tout cas prudente avant de parler d’erreur de diagnostic.
« On a parfois l’impression qu’il y a plus de problèmes qu’avant, insiste le directeur de l’hôpital de Noyal-Pontivy. Mais en réalité, depuis la loi de 2002 (relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé et aussi appelée loi Kouchner, alors ministre de la Santé, N.D.L.R.), c’est juste qu’on a plus de demandes d’explications de la part des patients. Cela ne veut pas dire qu’il y a plus de griefs. »

http://www.ouest-france.fr/noyal-pontivy-enquete-lhopital-du-centre-bretagne-apres-les-reproches-dun-patient-1757841

dimanche 1 décembre 2013

Embuscade d'Uzbin - Un survivant du 8ème RPIMA témoigne

La plupart des médecins vont geler leurs tarifs dès aujourd'hui

Le «contrat d’accès aux soins», visant à modérer les dépassements d’honoraires des médecins, entrera en vigueur aujourd’hui, après la publication hier d’un arrêté au Journal officiel. Les médecins adhérents de ce contrat (9 746 à ce jour, à plus de 70 % des spécialistes de secteur 2, selon l’Assurance maladie) s’engagent à geler le coût de leurs consultations pendant trois ans, en échange du paiement d’une partie de leurs cotisations maladie et retraite par la Sécu. La mise en place du contrat d’accès aux soins «va permettre aux patients de ces médecins d’être mieux remboursés grâce à l’alignement des tarifs de remboursement des médecins signataires sur ceux du secteur 1» (tarif sécu), «le reste à charge pour ces patients va diminuer substantiellement», a affirmé Frédéric van Roekeghem, directeur général de l’Assurance maladie.

Tarifs excessifs sanctionnés

La Sécu assure ainsi que la base de remboursement pour un patient qui consulte un spécialiste signataire de ce contrat passera de 23 à 28 euros. Pour les pédiatres, elle grimpera de 23 à 31 euros. Et pour les psychiatres, de 37 à 43,70 €.
À partir du lundi 9 décembre, les assurés pourront connaître la liste des médecins adhérents, via le site internet de l’assurance maladie, Ampli. Parmi les spécialistes, plus de 20 % opèrent sur des plateaux techniques (chirurgiens, gynéco-obstétriciens, anesthésistes). Le reste des spécialistes se répartit entre les différentes disciplines. Cet accord, signé par la Sécu, les complémentaires santé et trois syndicats, avait été arraché fin 2012 sous la pression du ministère de la Santé.
Parallèlement, le directeur général a insisté sur la volonté de l’Assurance maladie de «limiter les pratiques tarifaires abusives». Il a indiqué que, fin octobre, 524 médecins avaient reçu des courriers d’avertissement. Et que plus de 200 autres ont été «potentiellement sélectionnés» pour recevoir un courrier début décembre. «Fin 2013, les premières commissions paritaires régionales seront saisies des dossiers des médecins ayant une pratique tarifaire excessive», a prévenu M. van Roekeghem. Parmi les sanctions à la clé, une suspension temporaire du droit à pratiquer des dépassements et un déconventionnement temporaire.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/12/01/1764937-depassements-honoraires-medecins-sont-presque-tous-sous-controle-aujourd-hui.html