mercredi 30 janvier 2013

La notice de médicament, un outil essentiel… pour le malade

Posologie, contre-indications et bien sûr, effets indésirables. Tous les médicaments mis sur le marché que ce soit en France ou en Europe, sont accompagnés d'une notice d'utilisation. Nous la négligeons très souvent et pourtant, sa lecture par le patient devrait être systématique. Qu'il s'agisse d'une spécialité prescrite par un médecin ou d'un médicament vendu sans ordonnance, les informations qui y figurent sont primordiales.
« Le médicament n'est pas un produit comme un autre », rappelait en 2012 le ministère en charge de la Santé, dans une campagne d'information. Et pour cause, il comporte toujours des risques et des effets indésirables. Or ces données ne sont pas dissimulées. Elles sont même accessibles à tous, médecins, pharmaciens et patients.
Le Résume des Caractéristiques du Produit (RCP) est rédigé sous l'étroite surveillance de l'Agence nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM). Il comporte « les informations destinées au professionnel de santé et constituant une des annexes de la décision d'Autorisation de mise sur le marché (AMM) », peut-on lire sur le site de l'agence. De son côté, la notice est « un document plus particulièrement destiné au patient, contenu dans la boîte du médicament ».
« Tous les 5 ans, au moment du renouvellement de son AMM, chaque médicament fait l'objet d'une réévaluation » explique Fabrice Meillier, responsable des affaires réglementaires au Leem (les entreprises du médicament). Dans ce cadre, « des modifications peuvent être apportées à la notice, notamment si des effets indésirables supplémentaires ont été signalés. »
Les questions soulevées à propos des risques liés aux pilules de 3e et 4e générations renvoient naturellement aux notices de ces dernières. Le Leem rappelle ainsi que « leurs effets indésirables - en l'espèce un risque accru de complications thrombo-emboliques veineuses –connus de longue date, sont largement documentés. Ils figurent dans l'AMM, dans le RCP (mais aussi) dans la (...) Lire la suite sur destinationsante.com

mardi 29 janvier 2013

Un vaccin anti-VIH testé sur l'homme

Selon La Provence, quelque 48 volontaires séropositifs vont recevoir les premières injections du vaccin mis au point à Marseille, par le laboratoire de biologie structurale de la Timone du Dr Erwann Loret. Déjà testé avec succès sur l'animal, il sera injecté à trois reprises aux patients. Selon La Provence, cette "molécule anti-sida" est un principe actif qui cible la protéine TAT, qui empêche le système immunitaire de "nettoyer" les cellules infectées.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/29/97001-20130129FILWWW00320-vaccin-contre-le-sida-teste-sur-l-homme.php

La rougeole tue encore

Parfois très grave, voire mortelle - y compris en France -, cette maladie pourrait être éliminée par une meilleure couverture vaccinale.
Le virus de la rougeole continue à circuler en France. Selon l'Institut national de veille sanitaire (InVS) qui vient d'actualiser ses données, plus de 23 000 cas ont été déclarés dans notre pays depuis le 1er janvier 2008, distribués en trois vagues épidémiques. Pour l'année 2011, 14 966 cas ont été notifiés, dont 714 ont présenté une pneumopathie grave, 16 une complication neurologique et 6 sont décédés. En 2012, 859 malades ont été notifiés sans pic épidémique notable au printemps. Ils ont engendré 3 cas d'encéphalite et 32 pneumopathies graves.
30 % des cas nationaux dans la région Rhône-Alpes
L'InVS recommande donc la plus grande vigilance et la mise à jour du statut vaccinal avec 2 doses de vaccin pour toute personne âgée d'au moins 12 mois et née après 1980. Ce qui n'est manifestement pas le cas, comme le prouve une étude portant sur des élèves de sixième et de seconde scolarisés dans l'académie de Grenoble (qui regroupe l'Ardèche, la Drôme, l'Isère, la Savoie et la Haute-Savoie) en 2010 et 2011. Il faut savoir que l'incidence de la rougeole est élevée dans la région Rhône-Alpes (30 % des cas nationaux). Publié ce matin dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), ce travail a porté sur 533 établissements. À noter que les élèves de l'enseignement public ont davantage participé que ceux du privé, de même que les élèves de sixième par rapport à ceux de seconde.
Résultat : dans cette académie, la couverture vaccinale à deux doses des élèves participants était de 84,8 % en moyenne, mais plus faible en Ardèche et dans la Drôme. Au total, 5,2 % des élèves n'étaient pas vaccinés du tout. "Sous l'hypothèse probable que les non-participants à l'étude étaient moins bien vaccinés que les participants, la couverture vaccinale reste insuffisante dans le second (...)
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dimanche 27 janvier 2013

Zolpidem : des effets sédatifs dangereux qui persistent

Difficile la nuit de tomber dans les bras de Morphée? Le Stilnox® et autres hypnotiques ayant pour principe actif le Zolpidem ont démontré depuis des années leur efficacité à remédier aux insomnies occasionnelles. Mais leurs effets perdurent finalement plus longtemps que prévu d’après une récente étude américaine.
Les femmes plus à risque
Pour le découvrir, le Centre pour la recherche et l'évaluation des médicaments de la Food and Drug Administration (FDA) a réalisé plusieurs tests sur des stimulateurs de conduite. Après avoir analysé les résultats sanguins des participants, les chercheurs ont constaté que 10 à 15% des femmes avaient des taux de Zolpidem dans le sang encore assez élevé pour nuire à leur vigilance 8 heures après avoir pris le médicament. Même constat chez 3 % des hommes.
"Pour les produits à base de Zolpidem, les données montrent que le risque (…) est le plus élevé pour les patients prenant des formes à libération prolongée. Les femmes semblent être aussi plus sensibles à ce risque, car elles éliminent la molécule plus lentement que les hommes", met en garde la FDA dans un communiqué.
Stilnox® et génériques, médicaments contre l’insomnie les plus prescrits en France et aux Etats-Unis, peuvent donc bien entraîner une baisse importante de la vigilance le jour suivant et ce sans forcément de somnolence associée. Résultats : les réflexes sont potentiellement amoindris même sans sensation de fatigue... Un phénomène particulièrement inquiétant surtout si vous prenez la route.
Vers une baisse des dosages
La posologie habituelle du Stilnox ® pour un adulte est de 1 comprimé de 10 mg à prendre au moment du coucher. Ce médicament comporte déjà la mention d’un dosage plus faible (5 mg soit ½ comprimé) chez les personnes âgés ou fragilisés. Mais désormais, la Food and Drug Administration (FDA) préconise d’en réduire les dosages maximum pour tous.
La Food and Drug Administration demande aux fabricants que la dose (...) Lire la suite sur TopSante.com

samedi 26 janvier 2013

Infarctus: appeler le 15, un réflexe trop souvent ignoré

En cas d'infarctus, tout se joue en deux heures, ont rappelé les spécialistes au cours des journées euroépennes de cardiologie qui se sont achevées aujourd'hui.
Chaque année, 100 000 personnes environ sont victimes d'un infarctus en France. Plus de 10% d'entre elles succomberont l'année suivante, selon une estimation de la Haute autorité de santé (HAS). C'est encore trop même si, grâce à la réduction du tabagisme après 50 ans, la mortalité a diminué de 5% en moyenne entre 2000 et 2007.
Pour autant, les spécialistes réunis lors des 23èmes journées européennes de la société française de cardiologie, qui s'achèvent aujourd'hui à Paris, demeurent prudents. Trop souvent en effet les patients n'ont pas le "réflexe 15". Que faire en cas d'infarctus? Le point avec le Dr Simon Cattan, président du Collège national des cardiologues des hôpitaux (CNCH), qui exerce au centre hospitalier de Montfermeil en région parisienne.
Quel est le principal signe de survenue d'un infarctus?Il est relativement simple à repérer: c'est une douleur au niveau thoracique intense, constrictive (c'est-à-dire avec un sentiment d'étau) et qui s'irradie vers un voire deux bras.
Pourquoi faut-il réagir vite?Parce que lorsque les coronaires - ces artères nourricières du coeur - se bouchent, le pronostic vital est engagé. Concrètement, les médecins ont 90 minutes, 120 minutes au maximum pour les déboucher, faute de quoi les complications peuvent s'avérer importantes.
Que doit faire alors le patient?Ne pas attendre et appeler immédiatement le 15 qui enverra au besoin un véhicule du SAMU. En pratiquement malheureusement, sans doute par méconnaissance, à peine un patient sur deux est effectivement transporté vers l'hôpital par le SAMU. Les autres débarquent par leurs propres moyens. Certains arrivent même très largement au-delà des délais - jusqu'à 6 heures après. Et là, "les carottes sont cuites" comme on dit.
Par quel type d'établissement les (...)Lire la suite sur lexpress.fr

vendredi 25 janvier 2013

Cet hiver, protégez-vous des virus et des bactéries

Maux de gorge, toux, rhume, grippe… Il est difficile de traverser l'hiver sans être victime de l'une ou l'autre infection des voies respiratoires supérieures. En suivant quelques règles de bon sens, vous pourrez éviter de propager virus et bactéries…
Saviez-vous que le simple fait de se laver les mains permet d'éviter la plupart des contaminations, que ce soit par des virus ou des bactéries. Plus particulièrement en période d'épidémie, le lavage des mains doit être soigneux et répété dans la journée. La première étape consiste à frotter, avec de l'eau et du savon, ses mains l'une contre l'autre. Sans oublier la paume et les ongles. Ensuite, elles doivent être abondamment rincées à l'eau claire. Enfin le séchage n'est pas moins important. Une main mouillée transmet bien plus de bactéries et de virus qu'une main sèche. Plutôt que des serviettes en tissu, au lieu des systèmes de séchage à air chaud dont la plupart favorisent la persistance et la transmission des micro-organismes, privilégiez les serviettes en papier.
Quand se laver les mains ? Le plus souvent possible… Et de façon impérative après être allé aux toilettes, avant de manger ou de préparer la cuisine, mais aussi en rentrant du travail. Les objets susceptibles de vous salir les mains sont légion. Au travail, votre clavier d'ordinateur et le téléphone – fixe ou portable - sont des nids à microbes. Dans les transports, le volant de votre voiture et plus encore, les barres de maintien et les strapontins du métro ou du bus recèlent d'invisibles montagnes de saleté.
Et la fièvre ?
Les médecins considèrent que nous avons de la fièvre lorsque notre température dépasse 38° C. « Généralement, ce n'est qu'au-dessus de 38,5°C que l'on envisage un traitement », précise l'Agence nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM). Si elle persiste plusieurs jours, « l'appel à un médecin peut être justifié ». En présence d'une fièvre, l'hydratation est primordiale. Pensez à ôter les couches de (...) Lire la suite sur destinationsante.com

jeudi 24 janvier 2013

Cœur et tabac : pas d'âge pour arrêter…

Les XXIIIè Journées européennes de la Société française de Cardiologie qui se déroulent actuellement à Paris, ont une nouvelle fois mis en vedette l'impact du tabagisme sur les vaisseaux et le cœur. Responsable chaque année de 40% des décès d'origine cardiovasculaire en France, le tabac mérite pleinement il est vrai, son statut de tête de turc des cardiologues…
Chaque année dans l'Hexagone, il est à l'origine de 73 000 morts, soit plus d'un décès sur dix. Selon la Société française de Cardiologie (SFC), « le tabagisme est un facteur de risque essentiel et très souvent isolé, des infarctus du myocarde des sujets les plus jeunes. Il représente également la première cause de décès prématuré et de décès cardiovasculaire évitable ».
Si la responsabilité du tabac diminue avec l'âge, c'est parce que ses effets sont dilués par l'existence d'autres facteurs de risque. Pourtant, la SFC insiste sur la persistance du risque spécifique au tabac. Et ceci dans toutes les tranches d'âge. Ainsi par rapport aux non-fumeurs, le risque de décès est-il augmenté de 83% chez les fumeurs de plus de 60 ans et de 6% chez les plus de 80 ans.
C'est pourquoi la SFC insiste sur le fait qu'il n y a pas d'âge pour arrêter de fumer. « De récentes études portant sur les plus de 60 ans confirment que le sevrage tabagique reste largement bénéfique ». « Ainsi, les sujets arrêtant de fumer à 60 ans ont une réduction relative du risque de décès de 27% ». Ce bénéfice est avéré pour toutes les tranches d'âge, 27% pour les 70-79 ans, et 24% pour les plus de 80 ans !

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mercredi 23 janvier 2013

Un vaccin contre le SIDA dès 2015 ?

Prévenir l'infection à VIH en empêchant l'activation des lymphocytes CD4. C'est l'espoir suscité par l'équipe de chercheurs dirigée par le Pr Jean-Marie Andrieu (Université Paris Descartes) et par Louis Wei Lu, directeur de recherches à l'IRD de Montpellier. Leurs travaux, menés jusqu'à maintenant sur le macaque, pourraient déboucher sur la mise au point d'un vaccin à usage humain.
Lorsqu'un macaque est infecté par le virus de l'immunodéficience simienne (VIS), l'équivalent du VIH chez l'homme, les lymphocytes CD4 constituent sa porte d'entrée dans l'organisme. Mais pour que le virus puisse ensuite se répliquer, il faut que ces cellules immunitaires « s'activent ». « On ne connait pas très bien le mécanisme qui déclenche cette activation. En revanche on sait que si ces cellules sont désactivées, le virus est bloqué », explique le Pr Jean-Marie Andrieu. Ses équipes ont ainsi montré l'efficacité d'un vaccin oral, administré à 16 macaques. Produit à base de VIS inactivé, il a provoqué la mise en action de lymphocytes jusque-là ignorés, les CD8 régulateurs non-cytotoxiques et les lymphocytes MHC-IB/E restreints.
Une protection contre la réplication du virus
Ces derniers ont « prévenu l'activation » des lymphocytes CD4 avant même l'infection par le virus. Résultat : le cycle réplicatif du VIS a été bloqué, et 15 des 16 macaques se sont trouvés protégés contre l'infection. « Nous sommes très émus d'avoir fait cette découverte au terme de 7 années de recherche », confie Jean-Marie Andrieu.
Il souhaite à présent faire confirmer sa découverte sur les macaques par un laboratoire indépendant. « Le 15 mars, l'efficacité de ce vaccin sur les singes devrait être validée. » Ensuite des études cliniques chez l'homme pourraient débuter, « idéalement début 2014. » Selon le Pr Andrieu, « on peut tout à fait espérer le même résultat contre le VIH/SIDA. »

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mardi 22 janvier 2013

La chute, ennemi trop ignoré des plus de 65 ans

« Si près d'un retraité sur cinq envisage de faire des travaux dans son logement, ce n'est pas pour l'adapter à sa perte d'autonomie progressive, mais plutôt pour l'entretenir et l'embellir » se désole la Commission de la Sécurité des Consommateurs (CSC). Or chaque année en France, les chutes sont responsables de plus de 12 000 décès parmi les plus de 65 ans !
D'après un sondage réalisé par le CREDOC pour le compte de la Caisse nationale d'assurance vieillesse (Cnav), seulement 5% des plus de 75 ans prévoient d'installer une rampe d'escalier, une main courante le long d'un couloir par exemple, ou un rehausseur de WC. Et à peine 15% d'entre eux seraient dispoosés à sécuriser leur baignoire ou leur cabine de douche !
« Certains retraités considèrent ces travaux comme superflus » indique la CSC. « Ils s'estiment suffisamment en forme pour éviter les chutes et maîtriser leurs éventuelles pertes d'équilibre »,. Pourtant, un tiers des plus de 65 ans et la moitié des plus de 85 ans sont victimes d'au moins une chute par an. Un accident sur trois survient à domicile. Et même dans « ce contexte, il n'est pas facile de convaincre nos aînés d'adapter leur mode de vie et leur foyer à leur condition physique »…
La Cnav a décidé d'agir. Sur son site internet, elle a créé sur un espace dédié à la prévention des chutes : quiz en ligne, conseils pratiques, accompagnement dans la recherche d'aides au financement de travaux, astuces en images… Selon la CSC, « il ne s'agit pas de stigmatiser les comportements à risque mais de valoriser la personne âgée : aménager son domicile pour prévenir les risques de chute, et surtout pour améliorer son confort et sa qualité de vie ».

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Cancer de l’ovaire : et si allaiter permettait de l’éviter ?

Le cancer de l'ovaire est la 7e cause de cancer chez la femme : il touche 230.000 femmes chaque année dans le monde et reste une maladie difficile à traiter. Souvent diagnostiqué tardivement, le cancer de l’ovaire est la quatrième cause de décès par cancer chez la femme derrière le cancer du sein, du côlon et du poumon avec plus de 3 000 décès estimés en 2008.
En travaillant sur les différents facteurs de risques des chercheurs australiens se sont rendus compte que les jeunes femmes qui allaitaient leur bébé sur une longue durée avaient ensuite moins de risque de développer une tumeur de l’ovaire. De nombreuses études ont déjà mis en évidence les effets protecteurs de l’allaitement maternel contre le cancer du sein. Cette fois, les chercheurs australiens ont suivi un groupe de 493 femmes atteintes d’une forme de tumeur ovarienne et 472 femmes d’âge similaire mais en bonne santé. Toutes ont été interrogées sur le nombre d’enfants qu’elles avaient eu et sur le nombre de mois qu’elles avaient allaité. Les résultats montrent que les femmes ayant allaité un enfant pendant au moins 13 mois avaient 63% de risques en moins de développer une tumeur de l'ovaire que celles qui avaient allaité pendant moins de 7 mois. Des effets protecteurs qui se multiplient en fonction du nombre d’enfant. Ainsi, selon cette étude publiée dans l’American journal of clinical nutrition, les femmes ayant eu 3 enfants et ayant allaité pendant un total de 31 mois, ont diminué le risque de tumeur de 91%.
Les responsables de cette étude pensent que l’allaitement protège les ovaires car il bloque le plus souvent l’ovulation. Or, plus les femmes ont d’ovules qui parviennent à maturité, plus elles ont de risques de développer des cellules mutantes qui dégénèrent ensuite en cancer de l'ovaire.
>> A lire aussi : Cancer de l'ovaire : un dépistage précoce inutile ?

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dimanche 20 janvier 2013

Aspartam : un édulcorant sans danger selon l'Autorité européenne de sécurité des aliments

Avant un rendu final en mai, l'autorité européenne de sécurité des aliments a livré un pré-rapport public dans lequel elle affirme que les doses maximales journalières d'aspartam en vigueur sont parfaitement suffisantes. Un bémol a été néanmoins mis sur le cas des femmes enceintes atteintes de phénylcétonurie, une maladie qui empêche d'assimiler la phénylalanine, un des composants principaux de l'édulcorant controversé.
Aux doses actuelles, l'aspartam n'est absolument pas dangereux pour la santé. C'est du moins ce qu'a affirmé mardi l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) dans une version publique de son rapport sur l'édulcorant controversé. L'aspartam est utilisé dans de nombreux produits dits allégés, en particulier des sodas, afin de remplacer le sucre. Selon une info relayée par le Nouvel Observateur, l'EFSA estime que l'additif ne devrait ni être interdit, ni voir ses doses journalières admissibles être diminuées. Elles sont actuellement de 40 milligrammes par kilo et par jour pour chaque individu.
Sous pression de la Commission européenne, le compte-rendu définitif est attendu pour le mois de mai alors qu'il devait à l'origine être prévu pour 2020. C'est dire si l'aspartam cristallise de nombreuses inquiétudes. Une étude danoise avait mis en avant une augmentation des accouchements prématurés chez les femmes qui avaient bu plus de quatre boissons à l'aspartam. L'EFSA avait répondu avec une étude, norvégienne cette fois, qui minimise la relation entre l'édulcorant incriminé et les problèmes lors des grossesses.

La question de la phénylalanine

Il a été néanmoins reconnu qu'un des composants de l'aspartam, la phénylalanine, posait problème aux femmes enceintes atteintes de phénylcétonurie, une maladie qui empêche de dégrader cet acide aminé. Il faut préciser que si la phénylalanine est présente en grande quantité dans l'aspartame, dont elle est le constituant majeur avec l'acide aspartique, elle existe naturellement dans la plupart des aliments que nous consommons.
http://www.maxisciences.com/aspartam/aspartam-un-edulcorant-sans-danger-selon-l-autorite-europeenne-de-securite-des-aliments_art28280.html

samedi 19 janvier 2013

Une forme de myopathie élucidée à Nice

Des scientifiques niçois viennent de découvrir la cause génétique d'une certaine forme de myopathie, la dystrophie musculaire facio-scapulo humérale de type 2.

On a longtemps pensé qu'il s'agissait d'une seule et même maladie. Rien ne permettait de distinguer, d'un point de vue clinique, la dystrophie musculaire facio-scapulo humérale (DMFSH) de type 1 de celle de type 2 ; les patients présentent les mêmes symptômes. Mais une chose intriguait les spécialistes de cette maladie. « Alors que la DMFSH était reconnue comme étant associée à une mutation bien caractéristique au niveau du chromosome 4, on était incapable de retrouver cette anomalie chez certains patients. Ce qui ne permettait pas d'une part de les inclure dans les essais cliniques, d'autre part de les renseigner sur les risques de transmission de la maladie à la descendance », explique le Dr Sabrina Sacconi, neurologue et chercheur au CHU de Nice (équipe du Pr Desnuelle).

Deux anomalies

Quinze familles dans le monde ont accepté de participer aux études menées conjointement par les équipes du CHU de Nice et celles de l'université de Leiden aux Pays-bas. « Douze d'entre elles sont azuréennes,souligne le Dr Sacconi. C'est grâce à elles que l'on a réussi à élucider les causes génétiques de la DMFSH de type 2. »

Ce que les chercheurs ont découvert est absolument unique et devrait profiter non seulement aux personnes atteintes de cette forme de myopathie, mais aussi à d'autres maladies. « Il faut la présence de deux anomalies pour que cette maladie se développe. Ce qui permet de comprendre comment des enfants dont les parents sont parfaitement sains, puisqu'ils ne sont porteurs que d'une anomalie, peuvent développer ce type de dystrophie musculaire.»Restent certaines interrogations :« On ne sait pas aujourd'hui pourquoi, dans ces familles, certains individus deviennent lourdement handicapés alors que d'autres ne consulteront jamais, alors qu'ils ont la même combinaison de variants. »

La bonne nouvelle est que désormais toutes les personnes atteintes de DMFSH chez lesquelles on n'a pas trouvé jusque-là de mutation peuvent bénéficier d'une consultation dans le centre de référence du CHU de Nice. «La mise en évidence des anomalies génétiques récemment identifiées permettra d'inclure ces patients dans les essais cliniques jusqu'à présent réservés aux patients atteints de l'autre forme. Et l'on sait que si une thérapie est développée pour les uns, elle fonctionnera pour les autres. »

Une promesse qui pourrait être concrétisée bientôt. Mais les spécialistes niçois préfèrent, pour l'heure, garder le silence sur ce sujet. Ils connaissent trop les attentes des malades pour s'autoriser à donner des espoirs vains.

http://www.nicematin.com/nice/une-forme-de-myopathie-elucidee-a-nice.1111319.html

vendredi 18 janvier 2013

Cinq fruits et légumes… en famille

Les repas pris en famille favorisent la consommation de fruits et légumes. Particulièrement par les enfants. Une équipe britannique vient de le confirmer, en comparant les habitudes alimentaires de plus de 1 500 petits Londoniens.
Une équipe de l'Université de Leeds au Royaume-Uni, a distribué des questionnaires aux parents de 1 516 écoliers de la capitale britannique. Ils devaient notamment indiquer combien de repas étaient pris en famille au quotidien, ainsi que la quantité de fruits et légumes ingérée à chaque occasion.
Celle-ci s'est révélée directement proportionnelle au nombre de repas pris en famille. Ainsi, les enfants qui mangeaient systémiquement avec leurs parents consommaient-ils en moyenne, 125g de fruits et légumes de plus que les enfants livrés à eux-mêmes. Chez ceux qui ne partageaient qu'occasionnellement leurs repas avec le reste de la famille, cette différence retombait à 95g.
Bénéfique aussi pour les parents
Les auteurs ont également observé que le régime alimentaire des parents impactait celui des enfants. Lorsque leur père et leur mère étaient des consommateurs fréquents de fruits et légumes, leurs petits en consommaient également davantage : 88g de plus en moyenne, que ceux dont les parents n'en mangeaient jamais.
« Ces résultats illustrent à quel point il est utile que les parents partagent leur table avec les enfants. Ils peuvent ainsi améliorer leur propre régime alimentaire, en même temps que celui de leurs petits ».

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jeudi 17 janvier 2013

Edulcorants : une aide pour les diabétiques ?

Selon une enquête CSA menée pour l'Association française des Diabétiques, la consommation de produits édulcorés est très fréquente chez les diabétiques. Près de 8 patients sur 10 affirment y avoir recours. Cette consommation s'inscrit dans leur régime alimentaire quotidien pour 63% d'entre eux, à raison d'une ou plusieurs fois par jour.
Selon cette enquête, la moitié des diabétiques sont devenus des utilisateurs d'édulcorants après que leur maladie ait été diagnostiquée. Parmi ceux qui en consommaient auparavant, une augmentation du recours aux édulcorants a été observée dans 36% des cas, suite à ce diagnostic. Si 64% des diabétiques déclarent utiliser ces produits de leur propre initiative, 46% d'entre eux le font sur les recommandations d'un professionnel de santé.
« Les édulcorants font partie de l'arsenal dont nous disposons pour gérer le diabète », explique le Dr Pierre Azam, endocrinologue à Paris. « Imaginer que nous allons amener un diabétique à rompre totalement avec le sucre, c'est un leurre absolu ! L'attirance pour le goût sucré est inscrite dans notre cerveau. Nous avons besoin d'outils pratiques et pragmatiques pour permettre à nos patients de contrôler leurs apports en sucres. » Selon lui, les édulcorants sont donc un instrument indispensable au mode de vie du diabétique, et à l'acceptation de sa pathologie. « Si nous n'avions pas cet outil là, nous serions très démunis pour faire accepter aux patients des modifications drastiques de comportement alimentaire ».
Le plaisir du goût sucré
Les diabétiques consomment des produits à base d'édulcorants sous différentes formes : sucrettes, boissons sans sucres, confiseries, produits laitiers… Pour 81% des sondés habitués à cette substitution du sucre, c'est une aide quotidienne dans la gestion de leur pathologie.
Ces produits permettent de rendre la discipline alimentaire moins contraignante. Les malades peuvent ainsi conserver la notion de plaisir liée au goût sucré. Les édulcorants permettent (...) Lire la suite sur destinationsante.com

mercredi 16 janvier 2013

Cancers : participez à la prévention

La Fondation ARC vient de mettre en ligne un nouveau site internet participatif : www.preventiondescancers.org. Ses promoteurs se donnent ainsi pour double objectif de consulter et d'interpeller les internautes, sur la place qu'ils accordent à la recherche en matière de prévention. Le 4 février, l'ensemble des contributions sera publié à l'occasion de la Journée mondiale contre le Cancer.
« Chaque année en France, 365 000 nouveaux cas de cancers sont diagnostiqués, soit 1 000 par jour. Et 30% à 40% des décès (par cancers) pourraient être évités grâce à une politique de prévention plus efficace », fait valoir la Fondation ARC.
Portée par l'ambition de guérir 2 cancers sur 3 d'ici 2025, la Fondation a donc créé ce site internet « participatif », et par seulement par effet de mode... « Les internautes sont invités à y laisser des commentaires sur des sujets variés : le rôle de l'hérédité dans la survenue de la maladie, les facteurs de risque comportementaux et environnementaux » par exemple. Ce site en plus de ses aspects ludiques, comporte également des vidéos informatives. Chacun peut ainsi partager les informations obtenues en ligne via les réseaux sociaux, incitant son entourage à contribuer à cette vaste réflexion.
La démarche est complétée par des tables-rondes de chercheurs, des groupes de discussions entre médecins, patients et grand public. Enfin une étude d'opinion est en cours de réalisation. Pour plus d'informations, www.preventiondescancers.org.

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mardi 15 janvier 2013

Les matelas, source méconnue de pollution

Matelas et oreillers contiennent des substances toxiques que les personnes peuvent inhaler en dormant.
La plupart des adultes passent en moyenne près de huit heures au lit. Les nourrissons, eux, restent beaucoup plus longtemps dans leur berceau: près de 14 heures par jour. «À cet âge clé pour le développement du cerveau, les tout-petits sont particulièrement vulnérables aux substances toxiques», souligne une équipe de chercheurs de l'université du Texas à Austin (États-Unis) pilotée par Brandon Boor. Ils ont présenté leurs travaux lors d'un congrès international sur la qualité de l'air intérieur à Brisbane en Australie en juillet 2012.
Le problème n'est pas simple car on ne connaît pas le détail des substances utilisées dans la fabrication de plusieurs éléments de matelas comme les mousses, les colles, les plastiques ou les tissus. En effet, la plupart des marques communiquent avant tout sur le confort mais pas sur la composition, sauf les industriels privilégiant les textiles et les ingrédients naturels.
Les chercheurs américains ont donc acheté neuf matelas pour berceau fabriqués aux États-Unis, à base de mousse en polyester et en polyuréthane. Ils en ont récupéré onze qui avaient déjà servi pendant plusieurs années. À l'aide d'une chambre à micro-émissions et d'un spectromètre à infrarouge, ils ont identifié une dizaine de composés organiques volatils (COV) ainsi que des phtalates, des isocyanates et des retardateurs de flammes dont certains sont toxiques. Il y a de grandes différences entre les marques.
Plusieurs constatations. Les émissions de COV sont plus importantes avec les matelas neufs qu'avec les usagés. Les mousses en polyuréthane dégagent plus de molécules que celles en polyester. Enfin, il y a plus de phtalates dans les matelas anciens que dans les récents, ce qui n'a rien de surprenant puisque le phtalate de di-2-éthylhexyle (DEHP) a été interdit récemment dans tous les objets en contact avec les bébés. Pour cette molécule, les nourrissons (...)
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lundi 14 janvier 2013

2013, cette année je soigne ma santé

L'arrivée d'une nouvelle année est toujours l'occasion de prendre quelques résolutions. Et si vous trinquez « à votre santé », cette dernière est trop souvent négligée. En 2013, prenez donc, Mesdames, des décisions dans ce sens. Dépistage, activité physique et alimentation sont les maîtres-mots.
- Votre qualité de vie est au centre de votre santé. Pour l'améliorer durablement, respectez avant tout trois principes essentiels. Arrêtez de fumer, mangez équilibré et pratiquez régulièrement une activité physique. Si vous réussissez à tenir ces belles résolutions, vous serez déjà sur la bonne voie ;
- Mais la santé se protège aussi par la prévention. Pour vous prémunir de certaines maladies, pensez à faire le point sur vos vaccins. Il vous suffit d'apporter votre carnet de santé à votre médecin traitant. Il le remettra à jour si nécessaire et vous fera les injections oubliées ;
- Autre moyen de prévenir certaines pathologies : le dépistage. En matière de cancer notamment, il est primordial. Si vous ne rendez pas visite à votre gynécologue tous les ans, il est temps de prendre contact. Il pourra ainsi palper vos seins pour vérifier qu'il n'y a pas de petite boule suspecte. Mais aussi réaliser un frottis vaginal. Ce geste simple, à réaliser tous les 3 ans dans la plupart des cas, permet un dépistage efficace du cancer du col de l'utérus ;
- Si vous avez pris des risques en ayant des relations sexuelles non protégées ou si vous souhaitez faire l'amour sans préservatif avec votre partenaire, faites le test de dépistage du virus du VIH. Un dépistage précoce permet de bénéficier des traitements le plus tôt possible. Ils seront ainsi d'autant plus efficaces. Demandez à votre médecin ou adressez-vous à un des Centres de dépistage Anonyme et Gratuit (CDAG).
A partir de 50 ans
- D'autres dépistages s'ajoutent aux précédents lorsque vous atteignez cet âge. Le premier d'entre eux étant celui du cancer du sein. Le programme de dépistage organisé permet en France, aux femmes de (...) Lire la suite sur destinationsante.com

dimanche 13 janvier 2013

Cholestérol et cancer: bonne nouvelle

S'il existait encore un doute sur le fait que la consommation de statines, un médicament anti-cholestérol utilisé contre les maladies cardiovasculaires, puisse augmenter le risque de mortalité lié au cancer, il vient d'être balayé.
Une étude danoise portant sur près de 300.000 patients (autrement dit, l'intégralité de la population danoise ayant déclaré une tumeur maligne entre 1995 et 2007) a même abouti au résultat opposé.
L'article, paru dans la revue du New England Journal of Medicine (NEJM) du 8 novembre 2012, conclut en effet:
«La consommation de statines chez les patients atteints d'un cancer est associée avec une diminution de la mortalité liée à cette maladie.»
La suspicion d'un éventuel lien entre statines et cancer tire son origine d'une étude antérieure, PROSPER, parue dans la revue The Lancet en 2002. Menée sur près de 6.000 personnes âgées de plus de 70 ans, elle a mesuré un nombre significativement plus grand de cancers nouvellement diagnostiqués chez les patients sous statines que chez ceux sous placebo.
«Cette première étude a probablement souffert d'un biais lié à l'âge avancé des patients enrôlés et du dépistage agressif dont ils ont fait l'objet», commente Gérard Waeber, professeur au Service de médecine interne du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV). Encore fallait-il le démontrer formellement. Les enjeux sont de taille: les statines, l'un des médicaments les plus utilisés dans le monde, sont administrés quotidiennement à des centaines de millions de personnes et génèrent des bénéfices colossaux dans l'entreprise pharmaceutique.
C'est ainsi que, quelques années plus tard, une vaste analyse comportant une vingtaine d'études indépendantes a permis d'apporter assez de données pour affirmer que, en fin de compte, les statines n'entraînent aucune augmentation du risque d'apparition du cancer.
«L'étude danoise qui vient de paraître ajoute un élément (...) Lire la suite sur Slate.fr

samedi 12 janvier 2013

Non, les carottes ne rendent pas aimables... Tous ces aliments à qui on prête des vertus qu'ils n'ont pas

Les carottes, essentielles pour la vue ? Les smoothies, meilleurs que les sodas ? Et s'il ne s'agissait en fait que de mythes ? Tour d'horizon des aliments à la réputation usurpée.
Entre le chocolat qui serait bon pour le cœur, le blé pour la mémoire ou encore les carottes pour la vue, les nutritionnistes ne cessent d’apposer sur les aliments des bienfaits qu’ils n’ont pas toujours. Il est désormais temps de rendre aux gourmets ce qui leur est dû et de mettre à bas les idées fausses trop souvent diffusées sur quelques aliments de tous les jours.
Commençons par les carottes. Depuis votre plus tendre enfance, on vous répète que manger ce légume riche en carotène est bon pour la vue. Il ne s’agissait que de mensonges, les carottes ont les mêmes effets sur la vue que beaucoup d’autres légumes. Le mythe de la carotte a en fait été lancé pendant la Deuxième Guerre mondiale. Pour répondre à un surplus de carotte, le gouvernement a en effet lancé la rumeur que les réussites de l’armée de l’air et donc leur très bonne vue, même dans le noir, étaient en fait dues à la consommation de carotte particulièrement riche en carotène ! Et la rumeur de devenir une réalité pour tous les parents qui devraient plutôt conseiller à leurs enfants de manger des épinards. Riche en lutéine et zéaxanthine, la plante potagère aide en effet à lutter contre la dégénérescence maculaire liée à l’âge, principale cause de l’affaiblissement des capacités visuelles.
Les fruits rouges sont régulièrement mis en avant par les chercheurs qui estiment qu’elles aident à lutter contre la démence. S’il est vrai que certaines baies ralentissent le déclin mental lié à la vieillesse, l’idée que consommer quotidiennement un bol de fraises ou de myrtilles met en sécurité contre la démence est complètement fausse. Des scientifiques estiment en effet que les études réalisées ne tiennent pas la route car au lieu de montrer une relation de cause à effet directe entre la consommation de baies et l’absence de (...)lire la suite sur Atlantico

vendredi 11 janvier 2013

Que faire en cas de brûlure ?

Qu'elle soit légère ou profonde, une brûlure doit toujours être prise au sérieux. Voici quelques conseils simples pour éviter des complications ou une surinfection.
- Si la brulure est légère Refroidissez-la immédiatement en faisant ruisseler de l'eau fraîche pendant au moins 5 minutes ou jusqu'à ce que cesse la douleur. Vous pourrez prévenir la formation d'une cloque en appliquant une couche généreuse d'un produit hydratant : la Biafine ou son générique la trolamine Biogaran. Et bien sur, n'appliquez pas d'alcool. Même si vous estimez la brûlure superficielle, il est tout de même conseillé de demander l'avis de votre pharmacien. Il vous orientera si nécessaire vers le médecin.
- Si la brulure est plus grave A partir de 2% de la surface corporelle, ou si elle touche les yeux, le visage, les organes génitaux, les mains ou les pieds, un seul réflexe : composez le 15 ou le 112 pour joindre le Service d'Aide médicale d'Urgence (SAMU). A partir de vos réponses à ses questions, un médecin régulateur décidera s'il est nécessaire de procéder à une hospitalisation ou si une consultation d'urgence s'impose.

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mercredi 9 janvier 2013

Minceur : arrêter l’alcool, la meilleure arme anti-kilos ?

Stopper l’alcool pour perdre les kilos en trop est aussi utile que d’arrêter les sucreries. Zéro alcool, la vraie astuce pour la perte de poids ? C’est ce conseille en tout cas la World Cancer Research Fund (WCRF) qui rappelle que l’alcool peut favoriser la prise de poids et le surpoids, et augmenter par conséquent le risque de cancer. Le surpoids représente en effet le deuxième facteur de risque de cancer après le tabac.
"Réduire sa consommation d’alcool peut jouer un grand rôle dans la perte de poids ou le maintien d’un poids normal, explique Kate Mendoza, directrice des informations de santé à la WCRF. Des études récentes ont montré que les consommateurs d’alcool n’ont pas souvent conscience des calories dans les boissons alcoolisées et ne les prennent pas en compte dans leur apport calorique quotidien".
Pour comprendre les effets de l’alcool le poids, la fondation fournit des comparaisons : boire une pinte de bière par jour augmenterait le risque de cancer du foie et de l’intestin de 25 % .
Côté calories, deux verres de 175 ml de vin (ou une pinte de bière blonde) apportent 248 calories, soit l’équivalent de trois biscuits au chocolat. Pour éliminer cette quantité d’alcool, il faudrait faire 25 minutes de marche.
Et deux pintes de cidre, c’est l’équivalent de six biscuits au chocolat. Pour les éliminer, comptez 1h42 de marches. Là les jambes commencent à chauffer…
L’alcool, un rôle direct dans certains cancers
L’alcool serait lui-même facteur de risque de certains cancers. Une récente étude publiée dans The Journal of the American Medical Association a établi un lien direct entre l’alcool et le risque de cancer du sein : boire trois à six verres de vin par semaine augmenterait ce risque de 15%. L’alcool pourrait aussi augmenter les risques de cancer du larynx et de l’œsophage.

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mardi 8 janvier 2013

Maquillage : dans quel ordre je le mets ?

Fond de teint, crayon, rouge à lèvres… Plus on a produits de beauté dans notre trousse, moins on s’y retrouve. Dans quel ordre les mettre ? Notre maquilleur* vous aide à vous pomponner pour le réveillon sans griller les étapes.
Etape 1 : la base de maquillage pour hydrater et préparer sa peauPas de bon résultat maquillage sans base de maquillage. Cette base ou crème hydratante s’applique sur une peau préalablement nettoyée. On choisit une crème de jour adaptée à sa peau : une crème fluide et légère pour peaux normales et mixtes, plutôt riche pour les peaux sèches, matifiante pour les peaux grasses. Le film déposé par la base de maquillage va protéger la peau des agressions extérieures et garantir la bonne tenue de votre maquillage dans la durée.Etape 2 : le fond de teint pour unifierLe fond de teint doit unifier le teint et donner bonne mine. On prend un fond de teint proche de sa carnation, pour savoir si vous avez la bonne teinte, appliquez un peu de produit sur votre menton. Si la couleur vous va, vous ne devez pas voir de différence entre le fond de teint et votre peau. Comment on l’applique ? Le principe est le même que n’importe quelle crème. On prend le fond de teint avec le doigt et on le pose en priorité sur les pommettes. On lisse le produit au niveau des maxilaires, du menton et du cou. Et on n’oublie pas le décolleté pour éviter les démarcations ! Le correcteur pour camoufler les imperfectionsLe correcteur est une étape un peu hybride parce qu’on peut le mettre avant et/ou après le fond de teint. On le met par-dessus le fond de teint si vraiment on a des cernes marquées. La mission du correcteur est de camoufler les rougeurs et petits défauts. Il va estomper les cernes, poches, rougeurs et imperfections. Il est efficace à condition de ne pas l’étaler sinon on ne casse pas les cernes. L’astuce ? On le récupère une petite touche avec le bout du majeur et on met un peu de produit de l’extérieur vers l’intérieur, en faisant des légers mouvements de (...) Lire la suite sur TopSante.com

lundi 7 janvier 2013

Bronchiolite :quels sont les symptômes ?

La bronchiolite est une maladie des petites bronches (celles qui amènent l'air tout au fond des poumons) qui est due à un virus répandu et très contagieux (le virus respiratoire syncitial). Ce virus se transmet par la salive, les éternuements, la toux, les objets et les jouets souillés par une personne enrhumée et par les mains.
Ainsi, si vous ou quelqu'un de votre entourage est enrhumé, ce rhume peut-être à l’origine d’une bronchiolite chez votre bébé.
Bronchiolite: comment je la reconnais ?
Une bronchiolite commence comme un simple rhume avec un nez qui coule, une fièvre peu élevée. Mais petit à petit les symptômes s'aggravent: votre bébé est agité, n'arrive plus à avaler son biberon à cause de l'encombrement des bronchioles par des sécrétions qu'il n'arrive pas à évacuer. Il faut alors prendre rendez-vous chez le médecin, qui prescrit, le plus souvent, des séances de kiné respiratoire.
>> A lire aussi : Premiers virus de bébé : halte aux idées reçues
Afin d’éviter la transmission du virus, quelques gestes et précautions de prévention sont à prendre dans l'entourage de votre bébé. Le premier de ces gestes, même en ces périodes de fête, est d'imposer à vos invités le lavage des mains obligatoire lorsqu'ils arrivent chez vous ! Le second (qui fera peut-être faire la grimace à belle-maman) est de leur demander de ne pas faire de bisous à votre gentil bébé. Oui, les jolies joues rouges de votre nourrisson sont appétissantes mais en cette période de propagation des virus, un simple petit rhume chez l'adulte peut se transformer en bronchiolite chez le bébé. Et la bise est un vecteur que les virus adorent !
>> A lire aussi : Bronchiolite : quand faut-il hospitaliser ?

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dimanche 6 janvier 2013

Grippe: les remèdes pour la soigner au plus vite

Fièvre, toux, mal de gorge, frissons : les premiers signes de la grippe semblent bien être là ! Voici les traitements qui vont vous aider à vite retrouver la forme et à démarrer l'année 2013 du bon pied.
La grippe est un virus, les antibiotiques sont donc totalement inutiles pour la soigner. Ce n'est qu'en cas de surinfection (bronchite, otite…) qu'une cure d'antibiotiques peut être prescrite en plus du traitement de base de la grippe.Traitement au naturel dès les premiers symptômes- Cuivre en oligo-élément, seul ou combiné à l’argent et à l'or, trois prises par jour les deux premiers jours, puis deux par jour pendant toute la durée de l'épisode infectieux.- Pyrogenium 5CH, une fois par jour en une seule prise pendant quelques jours.- Vitamine C : 500mg par jour chez l'adulte, 250mg chez l'enfant, à poursuivre pendant une quinzaine de jours.- Aidez-vous avec 2 plantes, l’échinacée (anti-infectieuse) et le ginseng (stimulante). Vous pouvez les utiliser en teinture-mère (50 gouttes d'échinacée 2 fois par jour et 50 gouttes de ginseng le matin) ou en extraits (1 gélule d'échinacée matin et midi, et 1 gélule de ginseng le matin). A lire aussi:Angine, sinusite, otite, les questions qu'on se poseSinusite: comment la soigner naturellement
Les médicaments sont principalement prescrits pour lutter contre les symptômes de la grippe : douleurs, fièvre, toux. En général, le traitement repose sur une cure de paracétamol qui a un effet antipyrétique (c'est-à-dire qui fait baisser la fièvre) et antalgique (qui réduit les douleurs et la désagréable sensation de courbatures).La toux quant à elle sera généralement traitée par un antitussif ou un fluidifiant selon sa nature (toux sèche ou toux grasse).Vous pouvez aussi prendre des antiviraux (Tamiflu®, Relenza®...). Ils permettent de réduire un peu la durée de l'épisode de grippe. Pour être efficaces, ils doivent être pris dès l'apparition des symptômes (dans les 2 (...) Lire la suite sur TopSante.com

samedi 5 janvier 2013

Fertilité : combien de temps pour tomber enceinte ?

Vous avez décidé d'avoir un enfant... mais ce bébé tant espéré se fait attendre ! Vous n'êtes pas la seule à être aussi impatiente puisque la question "Comment tomber enceinte" a été la 7e question la plus posée sur Google en 2012 !
Vous en parlez depuis un moment avec votre conjoint : vous voulez avoir un enfant. Vous arrêtez alors votre moyen de contraception. Mais voilà, les mois passent et vous n'êtes toujours pas enceinte... Ne paniquez pas !Si vous preniez la pilule, il est possible que vous attendiez entre 3 et 6 mois avant d'être enceinte. Vos cycles menstruels ont été orchestrés artificiellement pendant un moment. Il faut désormais laisser le temps à votre corps de rétablir vos cycles naturellement.Si vous portiez un stérilet ou que vous utilisiez un spermicide ou encore des préservatifs, le temps d'attente sera a priori plus court : de 1 à 3 mois.Mais encore un fois, ces chiffres ne sont que des données et le temps peut être extrêmement variable. Vous pouvez tout aussi bien tomber enceinte immédiatement après l'arrêt de votre contraceptif.
Si, un an après avoir arrêté votre contraceptif vous n'êtes toujours pas enceinte, mieux vaut consulter votre gynécologue. Il verra si vous avez des problèmes organiques... Si les spécialistes ne constatent rien d'anormal chez vous ou votre conjoint, ils vous orienteront certainement vers un psychothérapeute. Et il n'est pas rare que la femme se retrouve enceinte pendant sa thérapie, comme l'observent les gynécologues.Autre point important : la fertilité des femmes diminue à partir de 35 ans. Si vous avez plus de 30 ans et que vous n'êtes toujours pas enceinte au bout de 6 mois de tentatives infructueuses, n'hésitez-pas à prendre rendez-vous chez votre gynécologue.Avec la collaboration du Dr Nathan Wrobel, gynécologue

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vendredi 4 janvier 2013

Obésité : le dérèglement cellulaire enfin contrôlé ?

Double bonne nouvelle pour les obèses. La première : une équipe franco-suédoise vient de mettre en évidence le mécanisme moléculaire qui serait en cause dans le développement des complications – diabète et hypertension artérielle - de l'obésité. La seconde, c'est que le phénomène est réversible après une chirurgie, par bypass gastrique. Explications.
Chez un obèse, les adipocytes – autrement dit, les cellules qui stockent les graisses – ont tendance à s'accumuler. Mais pas seulement. Elles grossissent également au point de devenir parfois hypertrophiques. Cet état entraîne de nombreuses perturbations au niveau biologique. Ces dernières sont caractérisées par « une élévation chronique de la production de molécules de l'inflammation ». Elévation qui à son tour, est à l'origine des complications de l'obésité : diabète, hypertension artérielle, athérosclérose ou pathologies hépatiques.
Pour la première fois, une équipe mixte de INSERM (Centre des Cordeliers INSERM, Université Pierre et Marie Curie, Institut de Cardio-métabolisme et Nutrition, Paris) et du Karolinska Institutet de Stockholm (Suède) a mis en évidence le mécanisme moléculaire qui contrôle cette inflammation dans le tissu adipeux. Il prend la forme d'un « complexe de protéines » appelé GPS2/SMRT.
Ces résultats suggèrent « qu'il existe, chez les personnes obèses, une altération du système de régulation des gènes de l'inflammation du tissu graisseux ». Cet état serait réversible après chirurgie de l'obésité (bypass gastrique). C'est d'ailleurs ce qu'a observé l'équipe franco-suédoise auprès de 36 patients, obèses ou en surpoids. « L'inflammation de l'adipocyte au cours de l'obésité pourrait donc être contrôlée afin de limiter les complications », concluent les auteurs.

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jeudi 3 janvier 2013

Une appli mobile pour ne pas oublier ses médicaments

Pour éviter aux patients d'oublier leurs médicaments, Orange a mis au point Pill Tag, application pour smartphones, en lien avec 20 pharmacies pilotes en France. Elle devrait être disponible pour le grand public en 2013. Mode d'emploi.

Matin, midi et soir, pas toujours simple de se souvenir de prendre ses médicaments. Une nouvelle application pour smartphones et tablettes numériques y pense à votre place. Mise au point par Orange et baptisée Pill Tag, elle a été testée dans vingt pharmacies pilotes, à travers toute la France. L'une d'elles est à Condé-sur-Sarthe, près d'Alençon (Orne).

Un code-barre à scanner

Le pharmacien est un maillon indispensable au bon fonctionnement du système. À lui de dématérialiser l'ordonnance du médecin. Démonstration : « Sur l'ordinateur de l'officine, je saisis la posologie détaillée du traitement que le patient doit suivre, explique Claude Baroukh. L'ordonnance est ensuite convertie en code-barres. Je l'imprime et la remets au patient. »

De retour chez lui, celui-ci n'a plus qu'à scanner le code, à l'aide de l'application qu'il a téléchargée. « Le patient peut ensuite personnaliser les heures de prise des médicaments, ses heures de lever et de coucher, énumère Gérard Babin, chef de projet santé chez Orange. Il peut aussi choisir l'alarme, ou la sonnerie, qui l'avertit qu'il doit prendre son traitement. »

L'application a achevé sa phase de test. Le grand public, qui va pouvoir acheter ses médicaments sur Internet, pourrait y avoir accès courant 2013.

Une application « utile »

Secrétaire général FSPF (Fédération des syndicats pharmaceutiques de France) et président de l'Association d'hospitalisation à domicile, Claude Baroukh croit en cette innovation.

« Sans donner plus de travail, elle améliore le suivi de la prescription médicale et le service rendu au patient, souligne-t-il. L'application est surtout utile aux personnes atteintes de troubles chroniques, qui suivent un traitement sur le long terme. Et favorise le maintien et l'hospitalisation à domicile. »
 

mercredi 2 janvier 2013

Epidémie de grippe : le bouillon de poule est un véritable anti-virus !

Des morceaux de poule (ou de poulet) , 3 carottes, quelques navets du persil, des oignons et une branche de céleri… voilà les ingrédients du traditionnel bouillon de poule que votre grand-mère vous préparait lorsque vous aviez attrapé « un coup de froid ». Aujourd’hui, vous ne pouvez que vous incliner devant le remède de votre grand-mère car une étude qui vient d’être publiée dans l’American Journal of Therapeutics montre que l’un des ingrédients de ce bouillon, la carnosine, aide l’organisme à combattre les premières attaques du virus de la grippe en boostant nos défenses immunitaires.
Cette étude n’est pas la première du genre puisqu’il y a 10 ans déjà, un professeur de l’Université du Nebraska avait essayé de comprendre pourquoi la soupe de poulet mitonnée par sa femme avait de telles vertus revigorantes en période d’épidémie de grippe. Grâce à des analyses de sang sur des volontaires, il avait montré que la soupe avait un effet sur les globules blancs, qui combattent l’infection. Mais il n’avait pas réussi à identifier quel était l’ingrédient de cette soupe maison qui aidait à combattre le rhume.
>> A lire aussi : L'oignon, le meilleur aliment contre le rhume ?
Pour une autre étude, menée à Miami, une quinzaine de volontaires enrhumés ont accepté de boire de l’eau froide, de l’eau chaude ou du bouillon de poule. La conclusion n’aurait pas étonné votre grand-mère : les liquides chauds aident à décongestionner les muqueuses nasales. Mais le bouillon a quand même un avantage sur l’eau chaude car il empêche le virus de se propager du nez vers les voies respiratoires inférieures, évitant ainsi la surinfection. Pour les chercheurs, il est probable que c’est la combinaison des différents nutriments de cette soupe qui a un effet protecteur : la vitamine A et les caronténoides présents dans les carottes, les composés sulfurés présents dans l’oignon associés aux morceaux de volaille stimulent en effet la production de défenses immunitaires et font (...) Lire la suite sur TopSante.com

mardi 1 janvier 2013

A Strasbourg, maths et biologie font cause commune contre le cancer

"Des chercheurs de l’UMR_S 1109 « ImmunoRhumatologie Moléculaire » (INSERM et Université de Strasbourg), dirigée par Seiamak Bahram, et des mathématiciens de l’Université de Strasbourg, en collaboration avec d’autres équipes de recherche françaises, britanniques et américaines (notamment du MIT) proposent un nouveau concept de traitement qui vise à modifier le comportement des cellules cancéreuses dans l’organisme", indique l'Université de Strasbourg dans un communiqué diffusé tard lundi soir.
"Jusqu’à maintenant, la plupart des traitements du cancer cherchaient à détruire les cellules cancéreuses dans l’organisme, sans succès dans certains cas". Ces chercheurs proposent une nouvelle piste.
Elle consiste, dit le communiqué de l'Université, à "modéliser mathématiquement le programme génique induit dans les cellules cancéreuses afin de mieux le comprendre et surtout de le moduler". Mathématiciens et biologistes sont donc associés dans cette recherche interdisciplinaire et internationale à laquelle participe le prestigieux "Massachusetts Institute of Technology" (Etats-Unis) (lire ici).
Les chercheurs se sont penchés sur le "programme génique induit dans des cellules de leucémie lymphoïde chronique, la leucémie la plus fréquente chez l’adulte et encore incurable dans sa forme évoluée".
Les prochaines étapes de ce projet impliquant plusieurs équipes de recherche Strasbourgeoises "auront pour objectif de modifier le comportement de ces cellules pathologiques dans un but thérapeutique et
ouvrir ainsi de nouvelles voies de traitement du cancer", indique encore l'Université de Strasbourg.

Les résultats de ces recherches ont été publiés lundi dans la revue PNAS (revue scientifique américaine, cliquer ici)

http://www.dna.fr/actualite/2012/12/25/a-strasbourg-maths-et-biologie-font-cause-commune-contre-le-cancer