samedi 31 mars 2012

On peut désormais prévoir le risque de cancer du côlon

Deuxième cancer en France par sa fréquence, quatrième cause de décès dû à une tumeur maligne dans notre pays, le cancer colorectal fait logiquement l'objet de multiples recherches. L'idéal étant, évidemment, de pouvoir agir en amont et donc de repérer les personnes qui risquent le plus de développer cette pathologie. C'est le résultat auquel viennent de parvenir Catherine Seva et Audrey Ferrand, de l'équipe Inserm-université Toulouse III-Paul Sabatier (centre de recherches en cancérologie de Toulouse). Elles ont mis au point un test prédictif du risque de cancer colorectal chez les patients ayant des polypes. Leurs travaux sont publiés dans la revue Cancer Prevention Research.
Près d'un quart de la population européenne âgée de 20 à 54 ans est porteuse de polypes au niveau de la muqueuse intestinale. "Ces lésions ont longtemps été considérées comme bénignes et, à l'heure actuelle, aucun suivi n'est recommandé après leur ablation chirurgicale, lors d'une coloscopie", rappellent les chercheuses. Or certains de ces polypes pourraient être des précurseurs de cancers colorectaux. Il fallait donc trouver un moyen de démasquer ces "faux gentils".
C'est pourquoi Catherine Seva et ses collaborateurs ont réalisé une étude rétrospective sur 10 ans en analysant, sur des polypes prélevés chez 74 patients, la présence d'une protéine particulière, la progastrine, déjà connue pour être impliquée dans le développement des cancers du côlon. Cette protéine, produite par les cellules tumorales colorectales, n'est d'ailleurs pas retrouvée dans les cellules saines du côlon. Les chercheuses ont donc voulu savoir si sa présence pouvait prédire l'apparition de lésions cancéreuses dans les années suivant le retrait des polypes.

Association significative

Et c'est le cas. Leur étude a montré une association significative entre des taux élevés de progastrine et la survenue ultérieure de lésions précancéreuses. Alors que ces polypes n'étaient pas considérés comme susceptibles de dégénérer, 100 % des patients qui présentaient des taux élevés de progastrine ont développé, au bout de 2 à 10 ans, des adénomes, qui sont des lésions précoces du cancer colorectal. À l'inverse, chez les patients n'exprimant pas ou très peu cette molécule, aucune lésion ne s'est développée dans les 10 ans qui ont suivi le retrait ............................
lire la suite sur ce lien .... http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/anne-jeanblanc/on-peut-desormais-prevoir-le-risque-de-cancer-du-colon-15-03-2012-1441593_57.php

vendredi 30 mars 2012

Allergies : avis de tempête

La vague de froid avait retardé leur apparition. Mais avec le redoux, les allergies aux pollens sont reparties de plus belle et les patients sont de plus en plus nombreux à se précipiter chez leur médecin, en se plaignant de rhinite sévère. Le constat établi par le Dr Ruth Navarro, responsable clinique pour le sud de la France du Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA)(1) est à ce sujet inquiétant. « L'incidence des allergies aux pollens a doublé en trente ans. La rhinite allergique progresse même parmi des populations qui n'ont pourtant pas de terrain favorable, comme les personnes âgées qui n'ont jamais connu ce type d'épisodes dans le passé, et les jeunes enfants, avec des signes cliniques apparaissant parfois dès l'âge de 4 ou 5 ans. »
Essentiellement provoquées, dans un passé encore récent, par les pollens de graminées (fourragères, céréalières) et d'herbacées (pariétaire), les rhinites allergiques sont de plus en plus souvent associées aux pollens d'arbres. « Dans notre région, c'est essentiellement le cyprès qui est en cause. L'usage excessif de ces arbres comme haies n'y est certainement pas étranger. En cause également, le vent et la pollution. »
Le rhume des foins toute l'année
Autre constat : le début de la pollinisation, du fait du réchauffement du climat, est plus précoce, la durée d'exposition aux pollens plus longue, et le taux de ces particules dans l'air ambiant nettement accru. « On assiste à une modification du caractère saisonnier des allergies polliniques. Le climat produit un stress sur les plantes et affecte leur reproduction par pollinisation. Ainsi, la rhinite allergique aux pollens (le rhume des foins) peut durer quasiment toute l'année. L'exemple le plus marquant est la pollinose au cyprès : elle débutait traditionnellement en janvier pour finir en mars ; la douceur de nos hivers fait qu'elle se produit désormais au mois de novembre, voire dès le mois de septembre chez les personnes les plus sensibles. » Ces changements ne seraient pas sans effet en termes de santé publique. Les manifestations allergiques liées aux pollens de cyprès, généralement une rhinite et une conjonctivite, se compliqueraient aujourd'hui « d'une toux, parfois d'un asthme et de problèmes cutanés qui peuvent être très invalidants ». Une aggravation en partie liée à la durée d'exposition accrue aux pollens :« La muqueuse respiratoire se retrouve constamment irritée, enflammée et cette inflammation s'étend du nez vers les bronches ».
De meilleurs diagnostics et traitements
La bonne nouvelle, parce qu'il y en a une, c'est que diagnostic et traitements s'améliorent. « On a en particulier identifié les allergènes majeurs du cyprès, ce qui permet d'affiner le diagnostic, via des tests cutanés, et de proposer des traitements plus efficaces. » Le premier d'entre eux étant la désensibilisation par voie injectable ou sublinguale. « Il faut poursuivre ce traitement 4 à 5 ans d'affilée », insiste le Dr Navarro. La spécialiste met en garde contre les corticoïdes retard injectables : « Ce type de traitement, trop souvent prescrit, n'est pas sans danger, surtout lorsqu'il est répété au rythme des allergies. »
Dernier conseil, très pratique : « Il est essentiel de bien se laver les yeux, le nez et surtout les cheveux chaque soir.Ça permet d'éviter de passer la nuit la tête posée sur un oreiller, dans une soupe aux pollens ! » À bon entendeur… Atchoum.
(1) Grâce à des capteurs placés dans plus de soixante agglomérations dont Nice, Toulon et Ajaccio, ce réseau étudie le contenu de l'air en particules biologiques (pollens, moisissures) et, par un recueil de données cliniques associé, les conséquences sur le risque allergique.

jeudi 29 mars 2012

Cancer : attention aux vendeurs d'espoir

Cure du jus de citron, absorption de sa propre urine, injections de bicarbonate de soude, exploration des conflits familiaux non résolus de son arbre généalogique... A côté de la médecine conventionnelle, existent des médecines parallèles, également appelées méthodes non prouvées. Si celles-ci ont toujours existé, elles semblent inquiéter davantage aujourd'hui en raison de possibles déviances, allant de la simple arnaque à l'emprise mentale sur les malades.
Dans un de ses récents rapports, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) a identifié "la nouvelle médecine allemande" comme l'une de ces déviances. Inspirée par le Dr Hamer, elle développe une thèse selon laquelle toutes les maladies, y compris les plus graves comme le cancer, viennent de "conflits psychologiques non résolus" qu'il suffit de "décrypter" pour parvenir à la guérison.
Bien que le fondateur de cette théorie et certains de ses disciples aient été condamnés en France, en Allemagne et en Autriche, un réseau de "thérapeutes" autoproclamés continue de se développer sur ces fondements, y compris au sein de l'hexagone. On estime que "la méthode Hamer" aurait fait à ce jour 500 victimes en Europe. Si quelques procès intentés par les familles commencent à voir le jour, de manière générale les plaintes sont rares parce qu'apporter des preuves demeure difficile.
Des indices qui ne trompent pas
Selon la Miviludes, les malades du cancer se présentent comme des proies idéales pour les organisations à caractère sectaire. "Toute personne à qui on annonce qu'elle est attainte du cancer, se trouve dans un état de très grande vulnérabilité. Chacun est susceptible d'être démarché, et de se laisser tenter par telle ou telle méthode", explique le Professeur Philippe Jean Parquet, psychiatre, membre du conseil d'orientation de la Miviludes. "Certaines personnes sont par nature plus sensibles antérieurement que d'autres à ces propositions".
Contre toute idée reçue, ce ne sont pas nécessairement les patients qui se tournent vers ces méthodes mais plus souvent qu'on ne le croit, leur famille. "Certains membres de l'entourage peuvent être prosélytes quand il s'agit de traitements parallèles. C'est généralement au moment où les choses s'aggravent pour le malade qu'une réflexion critique intervient : dans quoi ai-je embarqué la personne que j'aime ?". Mais pour accéder à ces méthodes non conventionnelles, l'entourage du malade n'aura pas eu à chercher bien loin : elles sont bien souvent proposées au moyen de prospectus déposés dans les salles d'attente. "La multiplication des sites internet sur ce sujet et le bouche-à-oreille participent également à l' utilisation de plus en plus fréquente de ces méthodes", souligne le psychiatre.
Mais comment repérer les promesses malhonnêtes ? Certains indices peuvent mettre la puce à l'oreille. "Il faut se méfier fortement d'une offre lorsqu'elle promet, à tout cout, la guérison du cancer là où la médecine conventionnelle a l'honnêteté de reconnaître ce qu'elle peut faire et ce qu'elle ne peut pas, met en garde Philippe Jean Parquet. De même le fait de moyenner cette guérison contre une coupure totale du patient avec son entourage doit alerter".
Des méthodes tolérées
De manière générale, la plupart des oncologues n'ont rien contre les médecines non conventionnelles, mais à condition qu'elles restent un complément au traitement classique. Il existe en effet deux types de médecines parallèles, les médecines complémentaires où le malade prend une
thérapeutique en complément de la thérapeutique anticancéreuse classique pour en atténuer les effets ou pour mieux supporter la maladie, et les médecines alternatives utilisées dans un but anticancéreux. La limite entre les deux types de traitement n'est pas toujours très nette.
Le Dr Simon Schraub, professeur Emérite d'oncologie radiothérapie à l'université de Strasbourg, s'intéresse à ces médecines non conventionnelles depuis près de quarante ans. "Si le patient veut prendre de la poudre de perlimpinpin, c'est son choix, tempère l'ancien directeur du Centre Régional de Lutte contre le Cancer de Strasbourg, Paul Strauss. Ce qui importe c'est qu'il poursuive son traitement classique et que l'on se soit assuré de l'absence d'effets secondaires ou d'interactions médicamenteuses".
Si les professionnels redoutent tant l'abandon des thérapies classiques, c'est qu'il revient à confronter le patient au risque de perdre une chance de guérison. C'est en cela que le rôle du médecin généraliste ou du cancérologue "là pour conseiller et conserver la confiance de son malade mais en aucun cas pour interdire", est essentiel. Selon Simon Schraub, "le médecin se doit de s'informer sur les différentes méthodes parallèles et leurs effets secondaires possibles afin d'éclairer son patient sur l'intérêt ou non d'y recourir". En France, la part de malades qui stoppe brutalement leur traitement médical est estimée à un peu moins de 5%.

mercredi 28 mars 2012

Contre la toux, des pensées sauvages

Avec sa fleur violette ou bleutée, la pensée sauvage demande à être manipulée avec précaution, et grand soin. Et cela d'autant plus qu'elle est appréciée pour ses nombreuses vertus médicinales. Elle est en effet, utilisée en dermatologie et en rhumatologie.
Les sommités de cette plante annuelle sont récoltées à la main avant leur épanouissement. La cueillette doit être réalisée dès le petit matin, une fois la rosée dissipée. Le séchage doit se faire à l'abri du soleil, pour éviter le flétrissement des fleurs. Une fois sèches, les tiges sont conservées dans l'obscurité, dans des enveloppes bien fermées. Elles sont généralement utilisées en infusion. Mais dans le commerce, il n'est pas rare de les trouver sous forme de gélules, de poudre, d'extraits et de sirops.
L'acide acétylsalicylique– le principe actif même de l'aspirine - contenu dans la pensée sauvage, est bien connu pour ses propriétés anti-inflammatoires. En usage externe, la pensée sauvage est notamment utilisée pour traiter les états séborrhéiques de la peau, en particulier du cuir chevelu chez l'enfant. En usage interne, elle peut participer au traitement de l'eczéma, de l'impétigo, de l'acné et des prurits. Mais également de la goutte et de l'athérosclérose.
Autre atout de cette plante : ses mucilages. Ces substances végétales, contenues dans la plante, sont constituées de saccharides. Elles agissent contre la toux en usage interne. A noter que leur absorption est déconseillée aux jeunes enfants.
A noter que la phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l'explique l'Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d'espèces de plantes ont été étudiées pour d'éventuelles applications médicales ». Cet article s'inscrit naturellement dans cette démarche.

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mardi 27 mars 2012

3 millions de français souffent d'incontinence

3 millions de Français souffrent d'incontinence. Un problème souvent occulté, par pudeur, mais qui peut avoir des retentissements sur la sexualité. Les urologues, réunions à partir de lundi à l'occasion de la 10e semaine de la continence, feront le point sur l'évolution des traitements.
«Ce sont deux souffrances souvent occultées, pour lesquelles les urologues et les sexologues ont des solutions à apporter», assure le Dr Georges Kouri, vice-président de l'Association française d'urologie (Afu).
Selon l'Afu, l'incontinence urinaire, définie comme «toute perte involontaire d'urine dont se plaint le patient», concernerait près de 3 millions de Français de tous âges. Un chiffre probablement sous-estimé, car nombre de personnes n'osent pas parler de leur incontinence, ou sous-estiment le problème.
26% des femmes reconnaissent un problème d'incontinence urinaire
Une étude menée en 2009 auprès de 2.183 femmes, venues consulter pour autre chose un médecin généraliste du réseau Sentinelles de l'Inserm, fait apparaître que 26,6% avaient souffert dans le dernier mois d'un problème d'incontinence urinaire, dont 60% n'avaient jamais parlé. La moitié portait une protection.
Leur anatomie rend les femmes plus vulnérables aux troubles de la continence que les hommes, et les accouchements peuvent contribuer à fragiliser le plancher pelvien.
Continence et sexualité partagent «un même territoire anatomique» et les troubles urinaires sont fréquemment associés à des troubles sexuels.
«revisiter sa sexualité»
Répercussions sur la sexualité
Rire, éternuer, courir, sauter... peuvent entraîner des «fuites» - on parle d'incontinence d'effort -, plus ou moins bien vécues selon les femmes. Les rapports sexuels aussi.
Les fuites urinaires pendant les rapports sexuels concerneraient entre 27 et 60% des femmes souffrant d'incontinence, selon les études.
«La souffrance n'est pas proportionnelle au volume d'urine perdu», relève le Dr Antoine Faix, urologue et sexologue.
Baisse de la libido, diminution des rapports sexuels, diminution ou absence d'orgasme, douleurs pendant les rapports, font partie des troubles sexuels fréquemment associés aux troubles urinaires.
«L'image de soi est profondément remaniée, or une bonne estime de soi est indispensable dans la sexualité», explique le Dr Marie-Hélène Colson. La sexualité est normalement un moment d'abandon. «Si on est dans la vigilance, on perturbe les voies neurologiques du plaisir», poursuit-elle.
Chez l'homme en cas de problèmes de la prostate
Chez l'homme, l'incontinence est le plus souvent liée aux pathologies de la prostate et à leur traitement, et associée à des troubles sexuels plus importants (troubles de l'érection, absence d'éjaculation). Contrairement à la femme, «elle est exceptionnelle chez l'homme jeune», souligne le Pr François Richard.
Kinésithérapie, thérapie comportementale, médicaments, chirurgie : la prise en charge de l'incontinence est progressive et fonction du diagnostic posé par l'urologue.
Au niveau de la vie sexuelle, le Dr Colson donne quelques conseils : penser à vider sa vessie avant les rapports ou encore «revisiter sa sexualité» en ménageant des «moments de pauses câlines». Surtout, «il faut rompre le silence».

lundi 26 mars 2012

Dans nos campagnes, des bus pour les yeux…

Pionniers dans la prévention de la rétinopathie diabétique, les médecins de l'Union régionale des Professionnels de Santé libéraux (URPS) de Bourgogne reprennent la route jusqu'au 18 avril. Objectif, sillonner les quatre départements de la région pour proposer un dépistage gratuit de la rétinopathie diabétique. L'opération s'adresse donc aux diabétiques connus, chez lesquels le risque de complications oculaires est bien connu.
En 2011, une campagne itinérante bâtie sur le même modèle avait permis à 280 patients - sur 56 000 diabétiques dans la région - d'être pris en charge à temps par un ophtalmologiste. Cela fait sept ans que le camion laboratoire, équipé d'un matériel médical perfectionné, sillonne les routes de la Côte d'Or, de la Nièvre, de la Saône-et-Loire et de l'Yonne.
A son bord, l'orthoptiste Karima Brassac, effectue en moyenne, 20 dépistages par jour. « L'auscultation se fait par mes soins, dans le camion même. Une plateforme informatique permet ensuite de télétransmettre des clichés aux ophtalmologistes du CHU, qui sont responsables de leur interprétation ». Les patients chez lesquels un risque a été identifié sont ensuite orientés vers un spécialiste, qui prend le relais du suivi et le cas échéant, met en œuvre un traitement.
Pour Dominique Petit-Perrin, Président de l'URPS Médecins libéraux de Bourgogne, « cette campagne a pour but de déceler à temps les symptômes non visibles de la maladie, et de prévenir son évolution ». Elle s'adresse en priorité aux diabétiques vivant dans des zones reculées et dépourvues de médecins. Ces malades en effet, sont nombreux à ne jamais consulter un ophtalmologiste : pas de moyens de locomotion, pas d'accès aux spécialistes en milieu rural, méconnaissance des conditions de prise en charge…
Rappelons que la rétinopathie diabétique lorsqu'elle est détectée à temps, peut être enrayée. A l'inverse, lorsqu'on la laisse évoluer durant des années sans la traiter, elle peut entraîner la cécité. Pour davantage (...) Lire la suite sur destinationsante.com

dimanche 25 mars 2012

Du… pin contre la toux !

Le pin est ce grand conifère résineux qui orne en particulier, tout notre sud-ouest Atlantique. Préférant les sols sableux et légers, cet arbre peut dépasser 30 mètres de haut ! Il est particulièrement apprécié en phytothérapie. Et pour cause, ses bourgeons, ses aiguilles et sa résine sont parés de nombreuses vertus.
Cueillis en mars-avril, les bourgeons sont séchés, à l'ombre, dans un lieu bien aéré. Comme ils dégagent une odeur forte, ils doivent être conservés dans des récipients clos avant d'en extraire une huile essentielle. La résine quant à elle, fournit par distillation, l'essence de térébenthine qui est utilisée dans la préparation de pommades et de baumes.
Lutter contre les rhumatismes avec le pin sylvestre
Les bourgeons de pin ont des propriétés antitussives et expectorantes. Sous forme d'infusion, ils sont donc recommandés dans la prise en charge de la bronchite chronique, de la toux et des laryngites. Ils entrent aussi dans la composition de bains et cataplasmes contre les rhumatismes, les éruptions cutanées et les ulcères.
La résine de pin est utilisée en onguents et sous forme de pansements, destinés aux soins des rhumatismes, des contusions et engelures. Une fois distillée en essence de térébenthine, elle serait très efficace en applications locales contre les douleurs rhumatismales. Elle stimulerait en effet la circulation sanguine périphérique et possèderait aussi une action anti-inflammatoire.
Pin sylvestre, pas maritime
Comme tous les conifères, le pin sylvestre excrète la résine, sous forme d'une matière collante et incolore. Toutefois, seul le pin maritime produit le type de térébenthine exploitable à des fins industrielles. L'essence extraite de cette substance sert notamment de solvant pour des graisses, des huiles et des cires.
A noter que la phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l'explique l'Organisation mondiale de (...) Lire la suite sur destinationsante.com

samedi 24 mars 2012

Un Coeur pour la Paix, une main qui se tend…

Woel Farrah est médecin échocardiographiste en Cisjordanie. Pour la première fois de sa vie, il y a quelques jours, il a quitté sa terre pour un voyage en France. Il s'y est joint à une réunion de l'association Un Cœur pour la Paix, qui présentait son bilan d'étape au Sénat, après six années d'existence. Celle-ci qui participe au financement d'interventions chirurgicales sur des petits Palestiniens atteints de malformations cardiaques congénitales à l'Hôpital Hadassah de Jérusalem, forme également des médecins. Et par exemple Woel Farrah. Cette « main tendue vers la paix » doit permettre aux populations palestiniennes de conquérir leur indépendance dans le dépistage voire la prévention de ces malformations.
« L'hôpital Hadassah a été créé en 1912 », nous explique le Pr Jean-Jacques Rein, qui en dirige le service de cardiologie pédiatrique. « Sa tradition a toujours été de prendre en charge tous les patients, quelles que soient leur nationalité et leur religion. Avec l'association, nous nous inscrivons dans cette ligne ».
Un Cœur pour la Paix est une association de droit français, qui cofinance les interventions chirurgicales dont bénéficient ces jeunes Palestiniens. Ils sont opérés à Jérusalem, par des médecins israéliens. Toutefois, l'association forme aussi des médecins locaux, sur place. « Nous sommes opposés au fait que des médecins viennent opérer puis repartent », poursuit Jean-Jacques Rein. « Notre façon de procéder, c'est de former des compétences là où elles se trouvent. Et là où elles font défaut ».
Des interventions chirurgicales et des transferts de compétences
Le Dr Woel Farrah en est un exemple emblématique. Dans les mois qui viennent, il prendra d'ailleurs ses fonctions dans un tout nouveau centre de dépistage et de traitement en cardiologie pédiatrique, prochainement ouvert en Cisjordanie.
Témoin privilégié de ce bilan d'étape, le Pr Alain Grimfeld, président du Comité consultatif national d'Ethique (CCNE), est très respectueux du travail (...) Lire la suite sur destinationsante.com

vendredi 23 mars 2012

Les mutuelles obligées de rembourser certains dépassements d'honoraires

Les mutuelles devront désormais rembourser les dépassements d'honoraires plafonnés. Le décret et l'arrêté, parus jeudi au Journal officiel, concernent les opérations par des médecins spécialistes. Un décret du Premier ministre, François Fillon, contraint les contrats santé dits "responsables", c'est-à-dire plus de 90% de ceux proposés par les mutuelles santé et autres complémentaires, d'inclure le remboursement de ces dépassements plafonnés à 50% au-dessus du tarif Sécu. Ces contrats "responsables" qui appliquent certaines directives de la Sécu bénéficient d'avantages fiscaux qui seraient perdus en cas de non remboursement des dépassements d'honoraires.

L'arrêté, signé du ministre de la Santé, Xavier Bertrand, complète un article de la Convention médicale signée en juillet 2011 par l'assurance maladie et des syndicats de médecins libéraux et fixe à 50% le dépassement autorisé pour les praticiens de bloc choisissant "l'option de coordination".

Ces textes officiels sont l'aboutissement d'un long bras de fer entre le gouvernement et les mutuelles, pour instaurer ce qu'on a appelé au début un "secteur optionnel" (rebaptisé "option de coordination élargie") dont elles ne veulent pas.

Climat exécrable entre gouvernement et mutuelles

L'objectif est de réguler les dépassements qui ne cessent de progresser et posent un problème de plus en plus aigu d'accès aux soins. Il est proposé aux praticiens de bloc exerçant en "secteur 2", secteur tarifaire à honoraires libres, de modérer leurs dépassements en échange d'avantages sociaux et il est demandé aux complémentaires (mutuelles, assureurs, institutions de prévoyance) de rembourser ces dépassements sous peine de perdre les avantages fiscaux de leurs contrats "responsables".

Le "secteur optionnel" figurait dans la convention médicale de juillet 2011 mais devait faire l'objet d'un avenant en septembre, les complémentaires ne l'ayant pas immédiatement signé. Les plans de rigueur ayant alourdi la taxation des contrats "responsables", le climat est devenu exécrable entre le gouvernement et les mutuelles. Des négociations ayant échoué, le gouvernement est passé en force, d'abord en incluant l'obligation de remboursement des dépassements par les complémentaires dans la loi de financement de la sécurité sociale pour 2012, puis en publiant ces textes d'application, non sans avoir laissé une dernière chance à un accord négocié qui n'a pas vu le jour.

jeudi 22 mars 2012

Du lin contre la constipation

Plante herbacée annuelle, le lin appartient est en quelque sorte, le « chef » de la famille des linacées. Ses graines composées de 35% à 45% d'une huile riche en acides gras insaturés, possèdent des vertus laxatives. Et de manière générale, le lin serait efficace pour soulager la constipation chronique.
La récolte du lin se fait en été, industriellement, lorsque les fruits sont à maturité. Ces derniers sont ensuite écrasés pour libérer les graines dont on extrait une huile abondante. Une fois cette opération réalisée, l'enveloppe restante est broyée pour donner la farine de lin. En phytothérapie, les graines sont parfois utilisées entières.
Les graines sont composées de 35% à 45% d'huile riche en acides gras insaturés. Elles possèdent également des propriétés laxatives. C'est pourquoi elles sont recommandées contre la constipation chronique. Sous quelle forme ? Laissez macérer 15 à 20 graines dans un litre d'au froide toute une nuit. Buvez ensuite cette préparation tout au long de la journée. Il est également possible d'avaler quelques graines entières avec un grand verre d'eau.
La graine de lin soulage également les inflammations de la muqueuse gastrique et intestinale. En applications externes, elle est employée contre les inflammations articulaires, les dermatoses, les prurits, les contusions… Pour cela, procurez vous de la farine de lin : mélangée à un peu d'eau, vous l'utiliserez pour confectionner un cataplasme. Après l'avoir fait tiédir, remplissez une compresse. Il ne vous reste plus qu'à l'appliquer sur la zone concernée, une à trois fois par jour.
A noter que la phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l'explique l'Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d'espèces de plantes ont été étudiées pour d'éventuelles applications médicales ». Cet article s'inscrit naturellement dans cette (...) Lire la suite sur destinationsante.com

mercredi 21 mars 2012

Reins, coeur, pancreas : quels sont les organes qu'on peut remplacer ?

Depuis la première greffe de coeur, en 1967, les chirurgiens accomplissent des prouesses pour remplacer les organes défaillants. Le point sur les greffes qui se pratiquent le plus fréquemment.
La greffe de coeur est la plupart du temps l' « opération de la dernière chance ». Elle est destinée aux insuffisants cardiaques dont le coeur est à bout de course.Bien maîtrisée, avec 70 % de réussite à un an, elle se pratique jusqu'à 65 ans environ. Par la suite, le risque de complications (infections, défaillance) augmente. Elle nécessite une aide psychologique, car il n'est pas simple de vivre avec le coeur d'un autre.L'avenir : la recherche sur les coeurs artificiels se poursuit...
La greffe de cartilage, la plus récenteLa greffe de cartilage est réservée aux victimes d'accident (traumatismes du genou...) ayant entre 30 et 55 ans. Son principe : récupérer des fragments de cartilage d'une zone saine et non soumise à contraintes, pour les implanter ensuite au niveau de la lésion. Elle est pratiquée couramment. Quant à la greffe de cellules de cartilage, elle est encore expérimentale. Les résultats ne sont pas immédiats, car le cartilage ne commence à se reconstituer qu'au bout de quelques mois. De plus, il n'a pas la qualité du tissu d'origine.La greffe de foie, la plus techniqueLa greffe de foie est l'intervention la plus pratiquée, après le rein. Elle s'adresse aux personnes dont le foie ne fonctionne plus normalement: cirrhose due à l'alcoolisme ou à une hépatite chronique ; hépatite aiguë fulminante ; anomalies congénitales chez l'enfant. Aujourd'hui, on peut diviser le foie du donneur afin de le greffer à deux malades ou faire appel à un donneur vivant, en ne prélevant qu'une partie de l'organe. Une intervention bien supportée, puisque le foie se régénère.La greffe permet un retour à une vie normale. Elle autorise une survie pouvant atteindre plus de dix ans dans de nombreux cas et les risques (...) Lire la suite sur TopSante.com

mardi 20 mars 2012

Les 12 règles à suivre pour vaincre l'insomnie

Un adulte sur cinq déclare souffrir d'insomnie. Pourtant ce mal est loin d'être inéluctable. Quelques conseils pour rejoindre les bras de Morphée...
Avis a tous ceux et celles qui souffrent d'insomnie ! Cet article vous empêchera peut-être à l'avenir d'errer comme un zombie sur votre lieu de travail, en engloutissant fébrilement des litres de café. Très fréquente - puisqu'elle concerne environ un adulte sur cinq - l'insomnie peut avoir des conséquences importantes sur la vie quotidienne et même sur l'état de santé.
Dans un article publié sur Forbes, Deborah Jacobs dévoile une nouvelle plutôt déprimante : 65% d'entre nous dormirons mal cette nuit. D'après une étude récente, les Français auraient perdu treize minutes de sommeil sur les onze dernières années... et une heure et demie sur trente ans. La plupart des gens dorment moins de huit heures par nuit (la durée idéale de sommeil selon plusieurs études).

Résultats : cela augmente les risques de crises cardiaques, de diabète de type II, et même de cancer. Après avoir passé 18 heures sans dormir, notre activité cérébrale s'apparente à celle de quelqu'un qui a un taux d'alcoolémie à 0,5 grammes par litre de sang. Autre problème : le sommeil n'est pas "cumulable". Il ne suffit pas de faire la marmotte et de dormir 12 heures par nuit le weekend pour recharger les batteries.

La cause est en grande partie liée à notre mode de vie : augmentation du temps de transport, activités de plus en plus courante en fin de journée, augmentation du nombre d'heures passées devant des écrans etc. Autant de raisons qui grignotent notre temps de sommeil.
Mais tout cela n'est pas inéluctable : Deborah Jacobs donne 12 règles, souvent élémentaires, à suivre pour vaincre l'insomnie :

1. Être casanier, tu seras :

Allez au lit à la même heure tous les soirs, et réveillez-vous à la même heure tous les matins. Weekends compris ! Il faut absolument éviter de casser son "rythme de sommeil".

2. D'un bloc, tu dormiras :

Contrairement à ce qu'indique une (...)lire la suite sur Atlantico

lundi 19 mars 2012

CA BOUGE A LA CANTINE

LE BIO A LA FÊTE
Oui, on peut manger bio à la cantine ! Presque la moitié des restaurants collectifs le proposent. Et certains montrent l'exemple, comme
- La ville de Poitiers, 1ère de France à avoir obtenu le label "Bien manger, c'est l'affaire de tous !", a acheté 35 hectares de terres qu'elle a cédées à des agriculteurs qui lui revendent leurs produits au juste prix. Et pour éplucher et préparer tout ça pour les cantines, 2 "légumeries" ont été créées dans les cuisines de la ville.
- A Metz, tous les œufs utilisés dans les cantines sont soient fermiers soient bio, et respectent le bien-être animalier, je sais que c'est important pour toi Christophe.
DU TRES BON DANS LES ASSIETES
Les restaurants collectifs ont eux aussi envie de proposer autre chose que des produits industriels. Et pour les aider, les grands chefs ont retroussé leur tablier. Des plats raffinés mis au point avec les cuisiniers d’Alain Ducasse Formation sont proposés dans les restaurants du groupe Sogeres. Au menu : salade thaïe, crème bavaroise à la cannelle caramélisée… et une 15aine de recettes revisitées « grand chef ».
LA NOURRITURE MAIS PAS QUE…
Fini les tables interminables, la vaisselle terne et l'éclairage aux néons. Les cantines s'offrent une cure de jeunesse… Les couleurs sont gaies et le matériel mieux adapté à la taille des petits.
Une école à Montpellier est même allée plus loin pour ses bambins : insonoriser la salle du sol au plafond pour que les enfants puissent parler, crier sans se faire gronder !
Toujours à l’école, les « semaines de couleur » ont été mises en place à Paris pour faire découvrir et aimer les légumes aux enfants. Les plateaux-repas changent de couleur en fonction du menu.
Purée de betterave, chou-fleur eu curcuma, fromage blanc à la menthe rencontrent un franc succès !
SOURCE : TOP SANTE
CA BOUGE A LA CANTINE

dimanche 18 mars 2012

Coca-cola va-t-il être obligé de changer sa recette ?

Le soda le plus vendu au monde va-t-il être obligé revoir son processus de fabrication ? Sans doute si l'on en croit ce qu'a déclaré mercredi, Discoverynews : la recette secrète du Coca-cola va être modifiée. Le responsable : le 4-methylimidazole (4-MEI), un colorant utilisé dans la plupart des sodas, dans les sauces soja et même dans certaines bières, selon lemonde.fr. C'est cette substance chimique qui donne la couleur brune à ces produits alimentaires. Le CSPI (centre pour la science dans l'intérêt du public), est une association américaine qui avait alerté les autorités outre-Atlantique l'an dernier en demandant à la FDA (administration américaine des denrées alimentaires et médicales) d'interdire la substance pour tout usage alimentaire.
Deux sons de cloche
La communauté scientifique est divisée quant la dangerosité du 4-MEI. La FDA a mené une étude sur des rongeurs. Etude qui a porté à la conclusion qu'il faudrait boire plus de 1000 canettes (de 35 cl) par jour pour être exposé. Le CSPI, de sons côté, se bat pour prouver la nocivité de la substance. Il riposte en expliquant que le 4-MEI, seul, n'est pas dangereux mais qu'il le devient lorsqu'il est associé à l'amoniac et/ou aux sulfites. Selon eux c'est là que la substance cancérigène se formerait.

L'Etat de Californie en avance
D'après des prélèvelements effectués par le CSPI une canette de Coca-cola de 35cl (norme américaine) contiendrait de 142 à 146 microgrammes de 4-MEI; le light de 103 à 113 microgrammes. Quant au Pepsi, rival de la marque qui promet d'"ouvrir du bonheur" elle en contiendrait de 145 à 153 microgrammes. En janvier l'Etat de Californie avait instauré de nouvelles limites conseillant de ne pas consommer plus de 29 microgrammes par jour... Bien loin de ce que contient une seule canette du soda préféré de bon nombre de terrien !

Une législation plus souple en Europe
En 2008 l'Union Européenne avait établit une directive des critères de pureté scientifique pour les colorants pouvant être utilisées dans les denrées alimentaire. Suite à cela la limite légale a été fixée à 250 milligrammes de 4-MEI par kg (soit 250 000 microgrammes par kg... l'équivalent de plus de 551 canettes !). En mars l'EFSA (Autorité Européenne de Sécurité des Aliments) a revu cette copie et a conclu que le "niveau de protection était suffisant".

Du caramel ? Que neni
Le CSPI demande plus de transparence. Pour la protection du consommateur l'organisme souhaite que les autorités renomment l'appellation de la substance colorante contenant du 4-MEI en "colorant caramel issu de l'amoniac et du sulfite" ou "colorant de caramel chimiquement modifiée". En effet, comme l'explique Michael Jacobson "en lisant 'colorant caramel', de nombreux consommateurs pensent que c'est du coloré avec du caramel". Le président du CSPI met ainsi en garde contre "un ingrédient qui n'a rien avoir avec un caramel ordinaire [...] et n'existe pas de manière naturelle"

La légistation de l'Etat de Californie coince Coca-cola et Pepsi
Cette législation obligerait les entreprises à apposer une motion telle que "attention produit contenant un composé cancérigène" sur leurs bouteilles. Pas vraiment engageant pour le consommateur... A la suite de quoi les deux leaders du marché se sont engagés à modifier leur recette. Mais la marque rouge et blanche nie que le colorant utilisé soit dangereux pour la santé.

Fans du soda rassurez-vous le gérant américain assure que le goût ne changera pas !
http://www.laprovence.com/article/sante/cancer-du-sein-une-nouvelle-technique-antirecidive

samedi 17 mars 2012

Cancer du sein : une nouvelle technique antirécidive

En cas de cancer du sein, la mastectomie - l'ablation - n'est plus une fatalité. Mais sans radiothérapie après l'opération, le risque de récidive dans les cinq années suivantes monte à 30 %. Le traitement permet de réduire ce risque à 10 % voire à 5 % dans certains cas. Cette année, quatre-vingts patientes vont tester à l'institut Paoli-Calmettes (Marseille) une technique qualifiée sur place de "nouvelle et prometteuse". Elle devrait leur assurer les mêmes chances de guérison définitive sans les inconvénients de la radiothérapie. Certaines vont économiser environ 25 séances généralement pratiquées dans les semaines suivant la chirurgie. Il s'agit de tumeurs moins agressives (tumeur unique sur bilan IRM, de type canalaire infiltrant) et seules les seniors sont concernées. Moins d'aller-retour, moins de coûts, moins de fatigue. Pour les autres, le temps de la radiothérapie sera réduit.
"Entre 8 et 10 séances de moins", réclamait l'Institut national du cancer dans son appel à projets, celles consacrées à la surimpression de la zone touchée - le lit tumoral - compensées par l'intervention directement après l'opération. Henri Mercier, président du Comité 13 de la ligue contre le cancer, ne minimise pas ces jours de repos gagnés . Son association vient d'ailleurs de donner 120 000 euros pour améliorer l'accueil des malades dans les services "radiothérapie" de Paoli-Calmettes. Pour adoucir ces moments toujours stressants, des écrans géants diffuseront des paysages apaisants.
Le principe de ce "traitement minute" : tout de suite après l'ablation de la tumeur, le lit tumoral est irradié. Les chirurgiens gagnent en précision. "Ils préservent mieux les tissus sains", précise l'institut. Auparavant, la partie atteinte se modifiait dans les semaines suivant l'opération, compliquant l'intervention des radiothérapeutes. De fait, il n'est plus nécessaire, comme en radiothérapie externe, de pratiquer ce que le professeur Gilles Houvenaeghel appelle "une irradiation lourde d'organe". En clair, le sein malade, une fois soigné, pourra de plus en plus être conservé. Ce procédé innovant nécessite une machine spéciale : un appareil de radiothérapie de contact par photons facturé 540 000 euros. Le budget nécessaire est plus important : il a fallu aménager une salle d'opération, isoler les murs au plomb. L'IPC sort 240 000 euros de sa poche. Deux gros contributeurs rendent l'expérience possible : l'Institut national du cancer (300 000 euros) et la Fondation d'entreprise régionale du Crédit Agricole (150 000 euros).
La phase d'essai, démarrée le 8 février dernier, durera 24 à 30 mois. Elle se déroule à Paoli-Calmettes et dans sept autres établissements pilotes répartis à travers le territoire. Après évaluation par l'Institut national du cancer, la technique sera généralisée en France à partir de 2014. De nombreuses femmes en bénéficieront : avec plus de 50 000 cas par an dans notre pays, le cancer du sein est le plus répandu chez les femmes. Il tue chaque année 11 000 d'entre elles. À terme, d'autres formes de cancers pourront être traitées comme les carcinomes colorectaux. Les médecins "envisagent" cet avenir, "font des hypothèses". Un excès de prudence pour ne pas décevoir des patients qui espèrent à chaque avancée thérapeutique qu'une réponse définitive a été apportée à leur propre maladie.
http://www.laprovence.com/article/sante/cancer-du-sein-une-nouvelle-technique-antirecidive

vendredi 16 mars 2012

Prothèses de hanche : l'AFSSaPS rassure les patients

Sur son site Internet, l'Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de Santé (AFSSaPS) publie une mise à jour de ses « recommandations de suivi des patients porteurs de prothèses de hanche de couple métal/métal ». Et ce pour faire suite à un article paru mardi dernier dans le British Medical Journal (BMJ) qui rapportait des complications consécutives à la pose de ce type de prothèses.
Rappel des faits. Mardi dernier, le BMJ faisait état de « possibles risques d'exposition à des substances toxiques » pour les patients porteurs de prothèses de hanche ASR commercialisées en France par la société DePUY entre 2004 et juillet 2010.
Entre la date de mise sur le marché et mars 2010, le fabricant a effectué 5 signalements de vigilance à l'AFSSaPS. Rapportés aux 380 prothèses totales de hanches métal/métal posées en France, cela représente un taux de reprise de 1,3%.
L'AFSSaPS adonc mis en place un groupe d'experts afin d'établir des recommandations pour l'ensemble des patients. Résultat, selon l'Agence, à ce stade, « il n'est pas possible d'établir un lien formel entre une anomalie clinique ou radiologique et un taux particulier d'ions métalliques (issus des composants des prothèses) ».
Cette absence d'anomalies conduit en outre l'AFSSaPS à ne pas changer ses recommandations à savoir « un suivi habituel des patients porteurs des prothèses de hanche. L'Agence préconise cependant « un suivi particulier, annuel et prolongé jusqu'à 10 ans pour certains patients, notamment les porteurs de prothèses dont la tête fémorale est d'un diamètre supérieur ou égal à 36 mm ».
Enfin, l'Agence a décidé de « recontacter les chirurgiens afin de les inviter à joindre les patients porteurs de ces prothèses et leur transmettre la mise à jour de ses recommandations ».

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jeudi 15 mars 2012

Doit-on se laver les cheveux tous les jours?

Les soins qu'elles dispensent à leur chevelure sont une préoccupation majeure pour bien des femmes. Vous hésitez à les laver tous les jours ? Vous ne savez quel shampooing choisir ? Suivez ces quelques conseils, prodigués par le Dr Corinne Jouanique, dermatologue à Paris.
« Vous pouvez vous laver les cheveux tous les jours si vous le souhaitez nous explique-t-elle. « Il suffit de choisir un shampooing bien adapté ». Un conseil valable d'ailleurs, quelle que soit la nature de vos cheveux.
S'ils sont gras, vous souffrez d'une « hyperseborrhée ». C'est-à-dire que votre cuir chevelu sécrète trop de sébum. Si vous souhaitez laver votre chevelure fréquemment, utilisez donc un shampooing doux. Contrairement à une idée reçue, « vous n'aggraverez pas le problème avec ce type de produit » poursuit Corinne Jouanique.
En revanche, en cas d'utilisation quotidienne les autres types de shampooings sont susceptibles d'agresser votre cuir chevelu. Celui-ci alors, répondra par une augmentation de sa sécrétion de sébum…
Vous avez les cheveux secs ? Même recette ! Si vraiment vous souhaitez les laver tous les jours, optez là encore pour un shampooing doux. Selon notre dermatologue « il est là aussi primordial de choisir ce type de produit ». Des soins appropriés seront ensuite utiles pour « dompter » vos cheveux rebelles, et bien sûr les nourrir. Utilisez-les donc sans risques, tous les jours et « après chaque shampooing ».
Ne « tirez » pas sur vos cheveux !
Dans tous les cas, veillez au séchage, surtout. Si vous avez une chevelure bouclée ou frisée ou si vous avez simplement l'habitude de faire un brushing lissant, vous devrez faire un choix ! Soit vous abandonnerez l'idée de vous laver les cheveux tous les jours, soit vous devrez faire l'impasse sur votre brushing…
En effet nous explique Corinne Jouanique, «vous vous exposez à une alopécie ‘de traction', c'est-à-dire l'apparition d'une zone de cuir chevelu clairsemée à la lisière du front, à force de tirer sur vos (...) Lire la suite sur destinationsante.com

mercredi 14 mars 2012

Le poireau, un aliment minceur à ne pas négliger

Dans les potages, le pot-au-feu, les potées ou encore en vinaigrette l'été, ce légume accompagne toutes les saisons.
Un peu d'histoire
Originaire du Moyen-Orient et du Sud-Ouest asiatique, le poireau, ce bulbe proche de l'ail, de l'oignon et également de la ciboulette, était déjà apprécié des Égyptiens. D'ailleurs, l'histoire dit que le pharaon Kheops récompensait ses meilleurs guerriers avec des bottes de poireaux. Mais c'est l'empereur Néron qui fut l'un de ses inconditionnels les plus célèbres, utilisant très régulièrement ses vertus pour s'éclaircir la voix.
Légume de la grande famille des alliacées, le poireau est devenu un emblème protecteur du pays de Galles après que ses habitants eurent gagné une bataille célèbre en affichant un poireau comme signe de reconnaissance sur leur chapeau. L'idée en reviendrait à l'évêque de l'Église celtique, devenu depuis saint David, patron du pays.
Actuellement, cette plante potagère rustique bisannuelle est cultivée dans toutes les régions tempérées du monde.
Valeur nutritionnelle
Pour 100 grammes : 30 calories, 86 g d'eau, 6 g de glucides, 3 g de fibres, 2 g de protides, 300 mg de potassium, 63 mg de calcium.
Bienfaits pour la santé
Le poireau est un aliment minceur très apprécié, à condition évidemment de ne pas le noyer sous de la vinaigrette ou une autre sauce grasse. Il faut savoir que le blanc du légume - sa partie la plus savoureuse - contient des traces de saccharose (sucre constitué de glucose et de fructose), responsable de sa saveur douce. Sa partie verte est, quant à elle, cent fois plus concentrée en carotène et deux fois plus en vitamine C, mais moins agréable à manger...
Plusieurs études indiquent que le fait de consommer régulièrement des poireaux ou autres légumes de cette famille protégerait contre les cancers de l'estomac et de l'intestin. D'autres travaux restent nécessaires pour le prouver, ainsi que pour évaluer un éventuel (...) 
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mardi 13 mars 2012

Déodorants : c'est quoi le souci avec les sels d'aluminium ?

Les sels d'aluminium, présents dans de nombreux déodorants, ont mauvaise réputation. Alors que leur reproche t-on vraiment ? Ces accusations sont-elles fondées ? Faisons le point.
Pourquoi les sels d'aluminium sont-ils efficaces ?Utilisés dans les déodorants, les sels d’aluminium réduisent la sécrétion de sueur en diminuant le diamètre des pores de la peau et en réduisant le flux de transpiration. C’est la raison pour laquelle ils sont utilisés dans les «anti-transpirants». Leur présence rend ces produits particulièrement efficaces : leur effet anti-sudoral est très puissant.Que reproche t-on aux sels d'aluminium ?Les sels d’aluminium sont soupçonnés, en traversant la barrière cutanée, de potentiellement favoriser l’apparition de cancers, notamment du cancer du sein chez les personnes utilisant des déodorants qui en contiennent. A lire aussi:C'est quoi un bon déodorant ?Déodorant : naturel, avec la pierre d'alun
En novembre 2011, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a étudié un lien éventuel entre le cancer du sein et l’exposition aux produits anti-transpirants contenant de l’aluminium. Suite à cette analyse, l’Afssaps assure qu'elle n'a pas pu mettre en évidence de "lien entre cancer et exposition à l'aluminium par voie cutanée. Elle précise cependant qu’elle ne prend pas en compte l’accumulation liée à l’utilisation d’autres produits contenants des sels d’aluminium et propose une restriction de la concentration en aluminium à 0,6% dans les produits anti-transpirants ou les déodorants.Les résultats des travaux d’une équipe de chercheurs de l’Université de Genève publiés dans le Journal of Applied Toxicology, ont récemment confirmés de leur côté, la toxicité des sels d’aluminium lorsqu’ils sont mis en contact avec des cellules mammaires. Quelles sont les précautions à prendre avec les sels d’aluminium ?Si vous utilisez un déodorant contenant des sels d’aluminium, il est important (...) Lire la suite sur TopSante.com

lundi 12 mars 2012

Décollement de rétine, quand y penser ?

Vous apercevez subitement des éclairs et un voile noir dans votre champ visuel ? Consultez d’urgence un ophtalmologiste. Il peut s’agir d’un décollement de rétine qu’il faut traiter sans tarder.
Depuis quelque temps, j’avais l’impression d’avoir des mouches volantes dans mon champ de vision, raconte ­Michelle, 28 ans. C’est banal, me disait-on… Mais un matin, ce fut différent : j’ai d’abord eu comme une pluie de suie devant les yeux, puis des éclairs lumineux suivis d’un voile noir, comme un épais rideau qui se refermait. » Paniquée, la jeune femme a filé aux urgences. Bien lui en a pris. Cinq minutes après avoir subi un examen du fond d’œil, elle apprend qu’elle souffre d’un décollement de rétine. Un accident qui touche près de 6 000 personnes chaque année en France.Il existe des facteurs favorisants : myopie importante, diabèteLe décollement fait suite à de petites déchirures de la rétine, cette fine membrane qui tapisse la paroi postérieure de l’œil. « Elles sont provoquées par les mouvements du vitré (substance transparente remplissant le globe oculaire), qui entraînent la membrane rétinienne avec lui », explique le Dr Cédric Aknin, chirurgien ophtalmologique. Dans la majorité des cas, ce décollement survient après la cinquantaine. Il existe des facteurs favorisants : myopie importante, diabète, interventions chirurgicales (cataracte)… Il peut être dû à un traumatisme oculaire, comme chez Guillaume, 33 ans. En jouant au tennis, il reçoit une balle dans l’œil, mais il ne consulte pas tout de suite. « Quand je suis arrivé à l’hôpital, trois jours après, le chirurgien m’a opéré en urgence. Aujourd’hui, malgré de multiples interventions, je vois moins de 1/10 avec correction. »A lire aussi:Les 4 principaux ennemis de vos yeux
Une fois décollée, la rétine se rétracte en très peu de temps. « Si le décollement atteint le centre de la vision, la rétine doit être recollée dans les 48 heures, faute de quoi la récupération visuelle est compromise », prévient le (...) Lire la suite sur TopSante.com

dimanche 11 mars 2012

Vers la baisse des décès dus au cancer

La mortalité due aux cancers devrait baisser cette année dans l'Union européenne, sauf pour le cancer du pancréas et du poumon, selon une étude de chercheurs suisses et italiens, publiée par le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) de Lausanne.

Selon cette étude, qui a aussi été publiée dans la revue spécialisée Annals of Oncology, les chercheurs s'attendent à 1,3 million de décès dus à une tumeur cancéreuse dans l'UE cette année, soit un recul de 10% pour les hommes et 7% pour les femmes.

Baisse chez les hommes comme chez les femmes

Chez les hommes, le taux de décès devrait baisser dans toutes les catégories de cancer et chez les femmes également, sauf pour le cancer du poumon, où les chercheurs s'attendent à une progression de 7% par rapport à 2007. Cette hausse montre une exposition plus forte des femmes à la fumée des cigarettes ces dernières années, relèvent les chercheurs.

L'étude montre également que le taux de mortalité des femmes jeunes souffrant d'un cancer du sein a baissé de 17%. Ce taux devrait continuer à baisser dans tous les pays de l'UE, sauf en Pologne.

Le cancer du pancréas devrait continuer à faire des ravages, avec des taux de mortalité inchangé.
Concernant la France, les chercheurs s'attendent à 161.000 cas de décès dus au cancer en 2012, avec en tête le cancer du poumon (32.000 cas).

160.000 décès en France

Selon le professeur Fabio Levi, co-auteur de cette étude et chef de l'unité d'épidémiologie à l'Institut universitaire de médecine sociale et préventive de Lausanne, "95.000 décès en France toucheront des hommes et 66.000 des femmes" en 2012.

"En nombre de décès, ajoute-t-il, les tumeurs ne sont devancées que par les maladies cardio-vasculaires, mais sont la principale cause d'années de vie perdues, vu qu'elles surviennent à un âge plus jeune que les maladies vasculaires".
En France, il y aura en 2012, outre les 32.000 décès dus au cancer du poumon, 19.000 décès dus au cancer de l'intestin, 12.000 en raison du cancer du sein, 10.000 dus au cancer du pancréas, 9.000 dus au cancer de la prostate et 6.000 dus à une leucémie.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/02/29/97001-20120229FILWWW00351-vers-la-baisse-des-deces-dus-au-cancer.php

samedi 10 mars 2012

Infertilité féminine. Une découverte qui peut tout changer

Des chercheurs américains ont montré l’existence de cellules souches ovariennes capables de produire des ovules (ou ovocytes) chez la femme adulte, ouvrant de nouvelles perspectives en médecine de la reproduction.
Depuis plus d’un demi-siècle, on considère que les femmes naissent avec une réserve fixe d’ovules qui n’est pas renouvelée comme le sont les spermatozoïdes chez l’homme. Cette réserve s’amenuise donc avec l’âge et se retrouve ainsi définitivement épuisée à la ménopause.
Ce dogme avait été ébranlé une première fois en 2004 lorsque des chercheurs américains du Massachusetts General Hospital avaient avancé que les souris femelles conservaient la capacité de produire des ovocytes au cours de leur vie adulte.
Des cellules souches ovariennes
«Si ces résultats se confirment chez les humains, toutes les théories sur le vieillissement de système de reproduction de la femme devront être revues», commentait alors le principal auteur, Jonathan Tilly.
Mais ses travaux avaient suscité le scepticisme d'autres scientifiques
Dans une nouvelle étude, publiée dimanche par la revue scientifique britannique Nature Medicine, l’équipe de Jonathan Tilly vient confirmer sa théorie controversée et va même au-delà.
À partir d'un nouveau protocole très précis, son équipe a isolé des cellules souches germinales dans des ovaires humains et montré qu’elles étaient capables de produire des ovocytes.
Une voie à des techniques totalement nouvelles
Des travaux complémentaires seront nécessaires pour démontrer la viabilité de ces ovocytes et comprendre les mécanismes qui permettent leur développement.
Mais pour les chercheurs, ces résultats sont un espoir pour les femmes qui voient leurs capacités de reproduction limitées, notamment à la suite d’une maladie (traitement anti-cancer).
Cette découverte « ouvre la voie au développement de technologies totalement nouvelles pour combattre l’infertilité chez les femmes et peut-être même retarder la survenue de l’insuffisance ovarienne », a estimé Jonathan Tilly.

vendredi 9 mars 2012

Les infections nosocomiales, une histoire sans fin ?

Développer une nouvelle maladie lors de soins, l'idée est difficilement acceptable. D'autant plus que les infections hospitalières pourraient souvent être évitées.
Les infections nosocomiales, contractées en milieu hospitalier, touchent chaque année plus de 500 000 personnes et font plus de 4 000 morts. Ce problème soulève à chaque fois l'indignation des patients et de leurs familles. Il est, en effet, difficile d'admettre que le séjour dans un établissement de santé, destiné à traiter une maladie ou les conséquences d'un accident, soit à l'origine d'une autre pathologie, parfois plus sévère que la première. Le docteur Jean-Michel Guyot, médecin anesthésiste-réanimateur et hygiéniste, vient de consacrer un livre* à ces infections qu'il ne cesse de combattre. Au travers d'exemples, il analyse les comportements des professionnels de l'hygiène hospitalière, parfois leurs lacunes.
L'auteur raconte, par exemple, l'histoire d'une femme de 75 ans, qui souffre d'un léger diabète, d'hypertension artérielle et surtout d'une douloureuse arthrose de la hanche justifiant la pose d'une prothèse. L'intervention se passe au mieux et elle récupère une bonne motricité. Mais deux mois environ après l'opération, elle ressent des douleurs, une fatigue générale et se sent fébrile. Après quelques examens, le diagnostic tombe : infection de la prothèse. Elle doit rester alitée plusieurs semaines avant d'être réopérée, cette fois avec succès.
Fatalité, ou erreur médicale ?
Rien dans le comportement de l'équipe chirurgicale ni dans les procédures mises en place dans la clinique concernée ne permet d'expliquer ce type d'accident qui survient, en moyenne, dans 1 à 1,5 % des cas. L'infection ne semble pas due à la contamination du champ opératoire ou à la mauvaise asepsie lors des pansements. L'hypothèse la plus probable est que la patiente était déjà porteuse de la bactérie en cause avant (...) Lire la suite sur LePoint.fr

jeudi 8 mars 2012

Colchique : une arme efficace contre la goutte

Attention : le colchique est une plante herbacée violemment toxique. Il tire d'ailleurs son nom de Colchide, sur les bords de la mer Noire. Dans la mythologie grecque, il s'agissait de la patrie de la magicienne et empoisonneuse Médée. Pas étonnant donc que le colchique soit également appelé « tue-chien ».
Il existerait plus d'une centaine de variétés de colchique à travers le monde. Le plus grand nombre d'espèces se rencontre dans les Balkans et en Asie mineure. Toute la plante est riche en colchicine, un alcaloïde vénéneux. D'ailleurs, l'empoisonnement par mastication de graines ou de fleurs de colchique est souvent mortel. Il se manifeste par un accroissement de la salivation, des vomissements, des diarrhées sanglantes, des crampes et une paralysie générale. Comme beaucoup de poisons d'origine végétale ou animale, le colchique peut aussi être utilisé en pharmacie.
Les parties prélevées sont le bulbe et les graines de la plante. C'est à partir de là que l'on isole les principes actifs de la colchicine. Cette dernière peut être utilisée lors de crises arthritiques aigües et en cas de rhumatisme musculaire articulaire. La colchicine s'avère également efficace contre la goutte, une maladie métabolique provoquée par un excès d'acide urique. A l'origine de crises extrêmement douloureuses, elle est souvent liée à des excès alimentaires. Les graines contiennent en outre une forte proportion de lipides, de tanins et de sucre.
A noter que la phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l'explique l'Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d'espèces de plantes ont été étudiées pour d'éventuelles applications médicales ». Cet article s'inscrit naturellement dans cette démarche.

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mercredi 7 mars 2012

Des bonnes notes contre Parkinson et Alzheimer

La musique a des effets bénéfiques pour les patients souffrant de Parkinson et d'Alzheimer, selon des travaux menés dans le cadre d'un projet européen. La musique améliore l'état des patients atteints de maladie de Parkinson ou d'Alzheimer, selon des travaux menés dans le cadre d'un projet européen, en partenariat avec le centre de recherche en neurosciences de Lyon et le Laboratoire d'étude de l'apprentissage et du développement (Lead).
"La musique stimule la plasticité cérébrale et modifie en profondeur l'activité de diverses aires du cerveau", explique l'un des chercheurs dans la Revue du CNRS. Les patients retiennent mieux des instructions verbales lorsqu'ils chantent et écoutent de la musique au moins une fois par semaine.


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mardi 6 mars 2012

Tabac. Un plan de cinq jours pour arrêter

L'antenne vannetaise de la Ligue vie et santé propose un plan de cinq jours pour arrêter de fumer. Rendez-vous est donné aux personnes motivées, jeudi, au Palais des arts de Vannes.
Qu'est-ce que la Ligue vie et santé?
C'est une association qui s'est fixée pour but de promouvoir la santé et de prévenir les conduites addictives. En France, nous sommes les premiers à avoir proposé une méthode de
sevrage tabagique, dès 1964, à Saint-Étienne. À l'époque, on commençait tout juste à parler des méfaits du tabac. Depuis, de nombreux spécialistes se sont approprié le plan de cinq jours pour arrêter de fumer.

En quoi consiste votre méthode?
Sans tout révéler, le
plan de cinq jours est une méthode de sevrage naturelle (sans substitut) et en groupe. On commence par réduire sa consommation en éliminant les cigarettes les moins importantes. Ensuite, chaque jour du plan est déterminant. On démonte progressivement tout le processus physiologique et psychologique de la cigarette. Les méfaits pour la santé, mais aussi les réflexes conditionnés et la culpabilisation. L'objectif est de casser ce cercle vicieux. Il s'agit d'une approche comportementale, qui nécessite d'avertir son entourage et de changer provisoirement ses habitudes alimentaires.

Concrètement, comment s'articule la semaine?
À raison de cinq séances de deux heures, à suivre après la journée de travail et animées par trois bénévoles formés par l'association. La première séance a lieu un jeudi soir, puis les quatre autres s'enchaînent du lundi au jeudi suivant, de 19h30 à 21h30.

À qui s'adresse ce
plan?
À tous ceux qui veulent arrêter de fumer, peu importe leur raison et l'importance de leur consommation. La seule condition est d'avoir la volonté au départ. Après, c'est le groupe qui va permettre de tenir, car le quotidien est quelque peu chamboulé pendant une semaine... La méthode est gratuite; on propose juste une petite participation aux frais en fin de cure. L'association est à but non lucratif et défend l'accès au
sevrage tabagique pour tous.

Pourquoi ça marche?
Parce qu'on a 40 ans de recul sur la démarche. Surtout, on obtient des résultats durables parce que les participants font d'eux-mêmes la démarche d'arrêter et deviennent acteurs de leur propre santé. Enfin, le
plan de cinq jours fait appel à toutes les richesses de la dynamique de groupe.
Pratique Le plan de cinq jours, proposé par la Ligue vie et santé, a lieu jeudi 1er mars, puis du lundi 5 au jeudi 8 mars, de 19h30 à 21h30, au Palais des arts de Vannes. Entrée libre. Renseignements et inscriptions au 02.97.47.62.08.
http://www.letelegramme.com/local/morbihan/vannes-auray/vannes/tabac-un-plan-de-cinq-jours-pour-arreter-28-02-2012-1615844.php

lundi 5 mars 2012

Une pompe électronique pour traiter l'ostéoporose ?

Des comprimés à prendre une fois par jour, une fois par semaine, une fois par mois et toujours dans des conditions relativement contraignantes… Pour simplifier les traitements contre l'ostéoporose, des stylos injecteurs rechargeables sont parfois utilisés aussi. Ils permettent de réaliser plus simplement, des injections sous-cutanées. Il y aura sans doute bientôt, plus simple encore : Une équipe américaine vient de mettre au point une pompe électronique implantable capable de délivrer automatiquement aux malades leur dose de médicament. Une pompe ? Oui car si l'on a pu lire ici ou là qu'il s'agissait d'une puce, sa taille qui approche celle d'un pacemaker l'apparente davantage à une pompe. Plus besoin de se piquer… ni même d'y penser ! Une petite révolution… Le dispositif pourtant, ne sera pas disponible dans l'immédiat.
Le nouveau dispositif a été mis au point par une équipe du Massachussetts Institute of Technology et de la Harvard Medical School, près de Boston. La pompe électronique qu'ils ont développée est capable de délivrer directement dans le sang, un traitement médicamenteux.
Elle a ensuite été implantée chez sept patientes atteintes d'ostéoporose post-ménopausique sévère. Agées de 65 à 70 ans, toutes avaient accepté de se faire « greffer » cet implant au niveau de la taille, sous anesthésie locale. Elles l'ont ensuite conservé un an, délai au cours duquel 365 doses quotidiennes de tériparatide leur ont été administrées. Elles ont de la sorte, fait « l'économie » de 365 injections sous-cutanées du produit en question.
La diffusion du traitement délivré par la puce a été soigneusement étudiée par les chercheurs. Les taux de teriparatide mesurés dans le sang de ces malades, ont été similaires à ceux observés chez des femmes suivant le protocole habituel d'injections quotidiennes. Les auteurs enfin, se sont assurés que le dispositif était sécurisé, de sorte qu'à aucun moment il n'a délivré plus d'une dose par jour.
L'implantation et l'explantation de la (...) Lire la suite sur destinationsante.com

dimanche 4 mars 2012

Premiers cheveux blancs, je fais quoi ?

Le premier cheveu blanc est toujours un choc. Et dès que le processus est en cours, il faut apprendre à gérer ces indésirables...
Chez certaines, le premier fil blanc apparaît à l'adolescence, d'autres ne grisonnent pas avant 50 ans. Si vous assumez sans complexe de voir votre tête s'éclaircir, vous serez pile-poil dans la tendance, qui est au naturel. Mais une chevelure poivre et sel exige beaucoup d'entretien et ne supporte pas la médiocrité. Les cheveux blancs, poreux, ont besoin de plus de soins que ceux ayant encore des pigments. Avantage aux bruns qui possèdent naturellement un reflet argenté, alors que les blonds jaunissent en blanchissant. Côté style, le gris est plutôt réservé aux cheveux épais, avec une coupe toujours impeccable et sur un maquillage soigné. Sinon, il faut opter pour une solution qui permette de les masquer. >> A lire aussi : Une coupe pour camoufler les défauts
C'est avant tout une question de budget et de temps. Rien ne remplace le coup de main et les conseils d'un coiffeur. Mais, à raison d'une coloration par mois (le délai de repousse des racines), il se peut que vous préfériez réaliser votre couleur chez vous. Heureusement, les désagréments des premières générations de produits (forte odeur, application difficile) ont disparu. Cependant, l'idéal est de pouvoir alterner, ne serait-ce que pour être autonome pendant les vacances, sachant que vous n'obtiendrez jamais le même effet chez vous que dans un salon. >> A lire aussi : Coloration : quelle est la meilleure technique pour vous ?
Pour un simple camouflage, le mieux est d'adopter une solution fugace, qui peut couvrir des chevelures ayant 30 % de cheveux blancs. "Il s'agit d'un dépôt de couleur sans reflet, qu'on choisit dans des tons basiques, qui va couvrir les cheveux blancs en transparence et qui s'estompera en une dizaine de shampooings", souligne Dominique Klein, responsable de la formation (...) Lire la suite sur TopSante.com

samedi 3 mars 2012

Alopécie féminine, gare à la chute

Nous perdons toutes en moyenne, entre 25 et 50 cheveux par jour. Cela, c'est naturel. Nos cheveux sont vivants : ils naissent, croissent… et meurent. Ce qui l'est moins en revanche, c'est de perdre des cheveux par poignées sur une longue période, au point que la chevelure s'éclaircisse. Au moindre doute, consultez un… dermatologue. Le vrai spécialiste du cheveu, c'est lui.
Il s'assura donc que vous ne souffrez pas d'une alopécie androgénétique. De quoi s'agit-il ? Quelles en sont les causes ? Et les traitements ? Le Dr Corinne Jouanique, dermatologue au centre Sabouraud de l'hôpital Saint-Louis à Paris, nous apporte ses réponses.
« Nous parlons plus volontiers de calvitie pour un homme et d'alopécie pour une femme » explique le Dr Jouanique. « En fait les deux termes sont d'usage mixte. Mais parler d'une calvitie pour une femme, ce n'est vraiment pas glamour… »
Des causes diverses
Lorsqu'elle est dite androgénétique, cette alopécie traduit en fait une trop grande sensibilité du cuir chevelu aux androgènes, les hormones masculines dont la principale est la testostérone. Comme cette sensibilité est d'origine « à la fois génétique et hormonale », voilà qui explique le nom donné à ce trouble. Outre sa composante génétique, les causes de l'alopécie androgénétique chez la femme peuvent être nombreuses, continue Corinne Jouanique. « Les cheveux sont en effet très sensibles aux changements hormonaux. Leur chute peut donc intervenir dès la puberté, mais aussi après une grossesse ou à la ménopause. Elle peut encore être liée à un mode de contraception inadapté »
D'autres facteurs sont susceptibles d'aggraver ce type d'alopécie. C'est le cas d'un stress chronique. Ou d'une carence en fer, d'une perte de poids, de problèmes thyroïdiens… sans oublier la valse des saisons. Sans que nous puissions vraiment l'expliquer, nous perdons en effet davantage de cheveux au printemps et en automne » poursuit notre spécialiste.
Des traitements existent
A la moindre question, (...) Lire la suite sur destinationsante.com

vendredi 2 mars 2012

Les recherches sur le virus H5N1 pas publiées dans l'immédiat

Le moratoire sur la publication d'études jugées potentiellement dangereuses concernant la mutation du virus H5N1 de la grippe aviaire sera prolongé, a fait savoir vendredi l'Organisation mondiale de la santé (OMS) au terme d'une réunion d'experts à Genève.
Ces recherches seront publiées à terme mais un délai supplémentaire est nécessaire pour évaluer les risques, a précisé un porte-parole.
L'OMS avait organisé cette rencontre pour trancher un différend entre les scientifiques qui les ont effectuées et l'agence américaine pour la biosécurité (National Science Advisory Board for Biosecurity, NSABB), qui s'opposait à leur publication dans la presse scientifique.
"Il doit y avoir une discussion plus complète sur les risques et les bénéfices de la recherche dans ce domaine et sur les risques que représente le virus lui-même", a déclaré Gregory Hartl, porte-parole de l'OMS, s'adressant à la presse.
Les laboratoires engagés dans des recherches sur la possible transmission de la grippe aviaire entre êtres humains, via la création d'un virus mutant et extrêmement mortel, étaient convenus en janvier de suspendre leurs travaux pour une durée de 60 jours.
Ron Fouchier, du centre médical universitaire Erasmus aux Pays-Bas, Adolfo Garcia-Sastre, de l'Ecole de médecine du Mont-Sinaï à New York, et Yoshihiro Kawaoka, de l'Université du Wisconsin, jugent leurs recherches essentielles pour permettre de se préparer à une épidémie provoquée par une éventuelle mutation du virus de la grippe aviaire.
Ils admettent cependant qu'elles suscitent de grandes inquiétudes quant au fait qu'un virus mutant "puisse s'échapper des laboratoires" et servir au bioterrorisme.
Détecté pour la première fois en 1997 à Hong Kong, le virus H5N1 de la grippe aviaire a décimé des élevages entiers de volailles en Asie et il s'est répandu au Proche-Orient et en Europe via les oiseaux migrateurs.
MUTATIONS
L'être humain ne peut être contaminé que par contact avec des animaux infectés mais le taux de mortalité associé à ce virus est l'un des plus élevés: sur les 577 personnes recensées comme ayant été contaminées, 340 sont mortes.
En comparaison, la grippe espagnole, qui aurait fait entre 20 et 40 millions de morts en 1918-1919, a tué 0,5% des personnes contaminées selon les estimations, et le taux de mortalité de la grippe saisonnière aux Etats-Unis est de 0,003%.
La polémique a éclaté en novembre lorsque l'équipe de Ron Fouchier a annoncé avoir découvert que le virus H5N1 pouvait se transmettre par voie aérienne, comme la grippe saisonnière. Pour cela, les scientifiques ont modifié à plusieurs reprises le virus H5N1 pour créer un virus mutant et ont procédé à des expériences avec des furets.
Or, selon eux, ces mutations peuvent très bien se produire dans la nature et il convient donc de se préparer à une évolution du virus de la grippe aviaire le rendant transmissible entre êtres humains, via les éternuements par exemple.
Le NSABB a demandé en décembre aux revues Science et Nature de censurer certains passages des articles soumis pour publication par les deux équipes de chercheurs. Cette initiative a été dénoncée par certains membres de la communauté scientifique internationale comme une atteinte à la recherche.
http://fr.news.yahoo.com/les-recherches-sur-le-virus-h5n1-pas-publiées-182157758.html;_ylt=AmVUm3KyUQvmb9XeaoyM7s14fsl_;_ylu=X3oDMTNxZXUxOTRpBG1pdANUb3BTdG9yeSBTYW50ZVNGBHBrZwM5YzM0NDI3OC1hZjNlLTMxZjAtYWU2ZS04MmE4NmVmNTMyNDMEcG9zAzQEc2VjA3RvcF9zdG9yeQR2ZXIDOTVkNzkxMzAtNTk5NC0xMWUxLWFmY2EtMWQ5OTBkZDE0NDJj;_ylg=X3oDMTFxbm9vMjk3BGludGwDZnIEbGFuZwNmci1mcgRwc3RhaWQDBHBzdGNhdANzYW50w6kEcHQDc2VjdGlvbnMEdGVzdAM-;_ylv=3

jeudi 1 mars 2012

Forme: 3 conseils avant de vous mettre aux raquettes

Les conseils de la Fédération Française de la Montagne et de l'Escalade (FFME) pour choisir le bon matériel si vous voulez vous mettre aux raquettes à neige pendant les vacances d'hiver, sans risquer de fracture.
Avant de vous lancer dans l'achat d'une paire de raquettes, il est important, selon la FFME, de savoir si vous les utiliserez sur des terrains plats ou lors d'importantes randonnées. Pour ceux qui préfèrent se promener sur des terrains avec peu de relief, la FFME conseille d'acheter des raquettes pas trop larges. Il sera plus facile de marcher avec des petites raquettes. Le choix de raquettes dépend en fait du poids, du terrain auquel elles sont destinées et des chaussures utilisées. Plus on est lourd, plus la raquette sera longue. C'est un détail d'importance car une raquette bien adaptée à la pratique du sportif améliore les performances de celui-ci de 25 à 50%. A lire aussi:Les conseils du pro pour vous préparer au skiRester en forme quand il fait froid: faites du sport
Les randonnées conviennent déjà aux promeneurs avertis. Pour favoriser une pratique efficace et sans douleur, la FFME précise que les raquettes doivent être équipées à l'avant de petites griffes, de manière à accrocher la neige, ce qui s'avère être très utile dans les pentes. Pour ce qui est de la taille de la raquette, une règle prime. Il faut en effet savoir que plus la raquette est large, moins il est facile de marcher normalement. A l'inverse, "plus la surface du tamis est importante, plus la portance est grande". Il est donc important de choisir une raquette large lors de promenades en neige profonde. Pour les randonneurs confirmés qui souhaitent se mettre à la randonnée alpine, des raquettes à crampons existent et permettent d'optimiser la pratique de ce sport. Toutefois, la fédération rappelle qu'un randonneur doit aussi emporter avec lui une pelle, une sonde, une carte, un ARVA, un altimètre et tout autre (...) Lire la suite sur TopSante.com