dimanche 30 novembre 2014

Après un traitement antibiotique, je mange quoi pour restaurer ma flore intestinale ?

La flore intestinale est constituée de milliards de bactéries amies qui peuplent les intestins. Garante du bien-être et d'une bonne santé, celle-ci peut cependant être mise à mal lors de la prise d'un traitement à base d'antibiotiques. Pour la restaurer et éviter l'apparition de troubles digestifs, ballonnements, baisse du système immunitaire ou diarrhée, il est important de surveiller son assiette.
Forcez sur les fruits et légumes

Pour restaurer votre flore intestinale, commencez par augmenter votre consommation de végétaux, notamment de légumes cuits riches en prébiotiques, des fibres solubles particulières, qui aident les bonnes bactéries de la flore à se développer. Privilégiez les artichauts, la chicorée, les asperges, les poireaux, les tomates et le fenouil. L'aliment champion : le chou fermenté. Si vous n'êtes pas habitué, commencez par consommer une portion de légumes au déjeuner et une au dîner. Intégrez ensuite une entrée de crudités et un fruit cru, de préférence en dehors des repas pour compléter l'apport en fibres.

Misez sur les bons laitages
Les laitages peuvent aider à reconstruire la flore mise à mal par les antibiotiques : choisissez si possible des yaourts au bifidus, riches en ferments lactiques, ainsi que du lait fermenté ou encore du kéfir et consommez-en 2 à 3 portions chaque jour. Les petites bouteilles à boire contenant des bactéries acido-lactiques sont également recommandées pour renforcer la flore.

Mettez un frein aux aliments sucrés et gras
L'excès de sucre suralimente les mauvaises bactéries. Pour restaurer la flore mise à mal par les antibiotiques, il est donc préférable de réduire sa consommation de sucre en évitant les biscuits et gâteaux, notamment industriels ainsi que le sucre blanc. Remplacez plutôt ce dernier par du miel, considéré comme un aliment prébiotique grâce à sa teneur en fructo-oligosaccharides. Le pain blanc et les céréales raffinées sont elles aussi à limiter : privilégiez les aliments complets ou semi-complets. De même, les aliments riches en graisses animales doivent être réduits. L'idéal : les huiles végétales crues comme l'olive, la noix, le colza, la noisette...

Buvez suffisamment
Pour favoriser le transit, il est essentiel de boire suffisamment chaque jour : au moins 1,5 litre, de préférence entre les repas afin de ne pas perturber la digestion. Vous pouvez également siroter des tisanes (...) Lire la suite sur Topsanté

samedi 29 novembre 2014

Karl cherche un donneur pour une transplantation cardiaque

SANTE. Le jeune Karl, 9 ans, est atteint d’une cardiomyopathie. Originaire de Rochefort, en Charente-Maritime, il a besoin d’un donneur pour subir une transplantation. Ses parents lancent sont à la recherche d’un donneur.
Les médecins ont diagnostiqué sur l’enfant une « cardiomyopathie ». Cette maladie touche le muscle du cœur et réduit ainsi sa capacité de pomper le sang vers le reste de l’organisme.
Actuellement dans un état grave, il doit subir d’urgence une transplantation cardiaque. Il est hospitalisé à Bordeaux, au sein de l’hôpital Haut-Levêque. Ses parents ont lancé un appel sur les réseaux sociaux pour lui trouver un donneur, relate nos confrères de Sud Ouest.

« Sensibiliser au don d’organes »

Karl a fait un AVC début septembre et son état s’est ensuite dégradé. Il a perdu beaucoup de poids et fait actuellement 19 kg expliquent ses parents à France Info. « Notre démarche c’est de sensibiliser les gens aux dons d’organes. Ce n’est pas facile », affirment ces derniers.
http://www.lunion.com/france-monde/karl-cherche-un-donneur-pour-une-transplantation-cardiaque-ia0b0n447951

vendredi 28 novembre 2014

Cancer : un robot chirurgien à la rescousse

La chirurgie assistée par robot vient de faire son entrée au Centre de lutte contre le cancer Gustave-Roussy de Villejuif. Il permet d'opérer dans des parties du corps difficiles d'accès.
A ce jour, 2000 robots Da Vinci assistent déjà des chirurgiens partout dans le monde, dont 80 en France. Mais c'est la première fois qu'un de ces robots entre dans un service de cancérologie. Da Vinci vient en effet de faire une entrée remarquée à Gustave-Roussy, le premier centre de lutte contre le cancer en Europe, situé à Villejuif (Val-de-Marne).
Rassurez-vous le robot n'est pas seul aux commandes ! Le chirurgien garde la main et c'est lui qui pilote les différents instruments. Les bras articulés du robot lui permettent d'opérer des parties du corps difficiles d'accès.
"Par rapport à la chirurgie conventionnelle, le robot diminue les complications pendant et après l'opération tandis que les séquelles fonctionnelles et esthétiques liées à l'intervention sont réduites" a déclaré le Pr Philippe Morice, chef du service de chirurgie gynécologique et responsable du projet de chirurgie robotique à Gustave Roussy dans le quotidien 20 minutes.
450 opérations par an
Doté de quatre bras articulés, d'une caméra binoculaire en 3D, le robot DA Vinci permet une amplitude des poignets de 180 degrés inégalable par l'homme. Le robot da Vinci est aujourd'hui principalement utilisé dans les opérations de la prostate et dans certaines opérations gynécologiques comme l'hystérectomie. Mais il a également assisté des chirurgiens dans des greffes de foie et des greffes de rein. A Gustave-Roussy, les chirurgiens espèrent pouvoir l'utiliser dans 450 interventions par an, en chirurgie gynécologique et digestive, mais également dans le domaine ORL et dans la reconstruction mammaire.
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jeudi 27 novembre 2014

Trois conseils si vous utilisez des médicaments en patchs

Patchs aux hormones, à la nicotine, pour arrêter de fumer... Beaucoup de médicaments sont administrés par patch. Mais attention, leur utilisation peut être source d'erreurs !

Une quarantaine de produits médicamenteux peuvent être administrés par patchs : contre la crise d'angine de poitrine, la douleur, la maladie d'Alzheimer, pour arrêter de fumer, le traitement hormonal substitutif à la ménopause, la contraception... Coller un simple "timbre" sur la peau paraît facile mais gare aux erreurs, avertit l'agence du médicament ASNM.
Pour prévenir ces erreurs qui peuvent être préjudiciables à la santé des utilisateurs, l'agence sanitaire lance une campagne de sensibilisation auprès des patients, leurs proches et les professionnels avec un dépliant d'aide au suivi du traitement à remettre au patient et des fiches "questions-réponses", mis en ligne. Le "manque d'information ou de formation" sur le mode d'utilisation de ces "dispositifs transdermiques" est en effet la principale cause des signalements d'erreurs médicamenteuses qui lui sont rapportés. Les trois quarts ont entraîné des effets indésirables, parmi lesquels près de la moitié étaient graves (hospitalisation, incapacité, décès).
Ainsi, pour ne pas faire d'impair, suivez scrupuleusement ces trois conseils :
 
1. Bien suivre les instructions
Cela paraît évident mais lire et suivre les instructions délivrées sur la notice permet déjà d'éliminer beaucoup d'erreurs. Ainsi, il faut en premier lieu retirer le patch usagé avant d'en mettre un autre. La pose sur le corps peut varier : ainsi, les patchs contenant des œstrogènes ne doivent pas être mis sur les seins.  Il ne faut pas écrire sur le patch et ne pas le découper, sauf si la notice l'autorise. Les patchs doivent être stockés hors de la vue des enfants. D'ailleurs, l'élimination sécurisée des patchs usagés (en ville, par un retour en pharmacie pour destruction) permet de limiter l'exposition des enfants à des surdosages accidentels (par ingestion), ajoute l'agence sanitaire.
 
2. Informer les professionnels de santé de son traitement
Il faut absolument dire au médecin lors d'un point sur les traitements suivis que l'on met des patchs, afin d'éviter d'éventuels surdosages et interférences avec d'autres
médicaments. De plus, "la présence de métaux dans certains patchs peut provoquer des brûlures lors de réalisation d'une IRM", précise l'ASNM. Par conséquent "il faut systématiquement informer les professionnels de santé" que l'on porte un patch "avant" de faire cet examen d'imagerie.
 
3. Eviter les sources de chaleur
La chaleur ou la forte fièvre peuvent provoquer le surdosage, en modifiant la vitesse de passage à travers la peau et la dose du médicament. Il convient donc d'"éviter des sources de chaleurs importantes (bouillotte sur le patch, bain chaud, sauna), de réaliser des activités sportives par fortes chaleurs, de s'exposer au soleil de façon prolongée ou sans protéger le patch par un vêtement", conseille l'agence sanitaire.
 

mercredi 26 novembre 2014

AVC du jeune adulte : les chercheurs ont découvert un gène responsable

Un gène déjà impliqué dans la survenue de migraines et d'infarctus du myocarde serait également responsable des accidents vasculaires cérébraux des personnes jeunes. Cette découverte devrait permettre d'identifier les personnes à risque.
L'accident vasculaire cérébral touche 130 000 personnes chaque année, dont 33 000 en meurent . On sait que l'hypertension artérielle est la première responsable de l'AVC chez les personnes de plus de 65 ans. Mais jusqu'à présent, on ne savait pas vraiment ce qui provoquait ces accidents vasculaires chez les jeunes adultes.
Les chercheurs de l'Inserm, en collaboration avec le Centre hospitalier régional universitaire de Lille et l'Institut Pasteur pensent avoir levé le voile, en découvrant le gène qui serait impliqué dans la survenue de cette cause majeure d'accident cérébral chez la personne jeune. Ce gène (appelé PHACTR1) n'est pas tout à fait inconnu des chercheurs puisqu'il est connu pour être également associé à la survenue de migraines et d'infarctus du myocarde.
"La dissection des artères cervicales est une cause majeure d'attaque cérébrale du sujet jeune. Elle consiste en un saignement qui survient dans l'épaisseur même de la paroi des artères carotides ou vertébrales et qui va "déchirer" l'artère (d'où le terme de dissection) longitudinalement sans rompre le vaisseau" expliquent les chercheurs de l'unité "Santé publique et épidémiologie moléculaire des maladies liées au vieillissement" de l'Inserm, qui viennent de publier leurs travaux dans la revue Nature Genetics.
"Ce saignement va être à l'origine d'un hématome qui va diminuer le diamètre de l'artère. La formation d'un caillot à l'intérieur de l'artère va stopper ainsi totalement le passage du sang vers le cerveau, entraînant un accident vasculaire cérébral".
On va pouvoir identifier les personnes à risque
Les causes de cette dissection (c'est-à-dire du déchirement) sont encore inconnues car elles apparaissent souvent chez des personnes qui n'avaient pas de facteurs de risques comme une maladie héréditaire. "Toutefois, plusieurs hypothèses sont en faveur d'une (...) Lire la suite sur Topsanté

mardi 25 novembre 2014

VetiGel: Un gel révolutionnaire capable d'arrêter les saignements

«VetiGel». Tel est le nom donné à cette substance gélifiée, créée à partir d’une plante hémophile, dont le nom est tenu secret. Ce gel est LE nouveau pansement. Car, en quelques secondes, il pénètre dans les tissus, stoppe l’écoulement du sang et déclenche la réparation naturelle de la peau.
Ce coagulant instantané vient d'être mis au point par une équipe de chercheurs de l'école polytechnique de New York, dirigée par Joe Landolina, 20 ans, étudiant en génie chimique et biomédical et fondateur de la start-up Suneris.

Même sur les hémorragies

La petite entreprise de biotechnologie basée à Brooklyn devrait distribuer ce VetiGel qui agit, selon le New York Post, aussi bien sur «les petites coupures que sur les grosses blessures ou les hémorragies».
Il suffit donc d'appliquer le gel sur la plaie pour que ce dernier accélère le processus d'hémostase (arrêt du saignement), notamment la production de fibrine.

Que pour les animaux... pour l'instant

Selon Joe Landolina, cité par le New York Post, VetiGel est pour le moment «commercialisé essentiellement pour les vétérinaires». 
Mais les essais cliniques devraient bientôt débuter. Car l'objectif de du jeune génie est de pouvoir utiliser sa découverte «sur les brûlures», voire «pour régénérer les organes».

http://www.20minutes.fr/insolite/1488039-20141125-video-vetigel-gel-revolutionnaire-capable-arreter-saignements

VIH/SIDA : un réel espoir d'éradication ?

Depuis 2009, l'espérance de vie des patients séropositifs s'est nettement améliorée grâce au développement des antirétroviraux et du dépistage précoce. Malgré ces progrès, la propagation du virus se poursuit. « Avec 7 000 à 8 000 nouvelles contaminations chaque année, l'épidémie par le VIH/SIDA est toujours active en France », viennent d'ailleurs de confirmer les experts de l'Institut de Veille Sanitaire (InVS).
Publié à quelques jours de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA, organisée le 1er décembre prochain, le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) rappelle l'amélioration des progrès thérapeutiques et du dépistage rapide en France. Progrès grâce auxquels les patients ont une espérance de vie prolongée. Reste que « les comportements de prévention sont loin d'être optimaux », notent les auteurs.
« Si le taux de mortalité par VIH/SIDA recule en France, les nouveaux cas de séropositivité augmentent d'année en année », soulignent-ils. Ainsi 11 000 tests positifs ont-ils été répertoriés en 2013, soit une augmentation de 7% par rapport à 2011.
Bilan en demi-teinte
Comportements à risque, déni de la maladie, méconnaissance des modes de contamination, les personnes infectées sont toujours de plus en plus nombreuses à ignorer leur séropositivité. Or si le diagnostic est tardif, un retard de prise en charge réduit considérablement l'espérance de vie. Ainsi « environ 30% des Français découvrant leur maladie sont déjà au stade SIDA ou à un niveau immunitaire faible, traduisant un délai de plusieurs années après leur contamination », décrivent les auteurs du BEH. Dès ce seuil franchi, le virus progresse très rapidement dans l'organisme. Sa propagation s'accélère d'autant plus vite que les traitements sont, à ce stade, bien moins efficaces face à la forte charge virale.

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lundi 24 novembre 2014

Amiante : 13 000 anciens écoliers d'Aulnay-sous-Bois recherchés pour un dépistage

Un lourd programme de recherche a été mis en place il y a quelques mois pour retrouver la trace d'anciens élèves ayant fréquenté les écoles d'Aulnay-sous-Bois. L'objectif ? Les avertir des éventuels risques pour la santé qu'ils encourent après s'être trouvés à proximité d'une usine d'amiante.
Les riverains vivant à proximité de l'usine d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) étaient nombreux à développer de lourdes pathologies ces dernières années. En 2007 déjà, un lien avait été établi entre les deux facteurs, mais aucune action n'avait été menée. Depuis, les autorités locales ont lancé un vaste plan de recherche pour quelques 13 000 anciens écoliers, scolarisés entre 1938 et 1975 dans les trois écoles situées à proximité du Comptoir des Minéraux et Matières Premières (CMMP). Ces deux dates correspondent au laps de temps durant lequel le CMMP a broyé de l'amiante dans un des ateliers. Or, "Si les travailleurs du CMMP ont été largement exposés à l'amiante au cours de leur activité professionnelle, les riverains de l'usine l'ont également été du fait des poussières d'amiante émises par le CMMP dans l'atmosphère", souligne L'Agence Régionale de Santé (ARS) d'Ile-de-France sur son site internet.
 
Un dispositif inédit en FranceL'ARS, s'est donc vu confier une mission particulière : rechercher les anciens élèves grâce aux registres des écoles et les fichiers de la Sécurité Sociale. Ensuite, leur adresser un courrier pour les informer de la situation. Ladite lettre les invite également à consulter leur médecin afin "d'établir un diagnostic" ou de contacter une "cellule d'information dédiée" par téléphone ou par internet. Les médecins traitants concernés seront également prévenus du risque potentiellement encouru par leur patient.

"Les envois à destination de ces écoliers [...], ont débuté depuis la rentrée et vont se poursuivre jusqu'à la fin de l'année", a expliqué Alain Bobbio à nos confrères de l'AFP. Il est le président de l'association Addeva 93 et membre du comité de pilotage chargé de favoriser "la recherche" et "le suivi" des personnes ayant vécu près de l'usine.

Si l'on en croit l'association Addeva 93, une telle recherche au niveau national serait une première. Selon nos confrères du Parisien, qui ont révélé l'information dimanche, elle aurait un coût global de 200 000 euros environ. Un coût non négligeable mais que l'ARS ne peut outrepasser, conformément à la loi Kouchner de 2002, stipulant que "toute personne a le droit d'être informée sur son état de santé". Car le risque n'est pas anodin. En effet, les principales maladies liées à une exposition à l'amiante sont des plaques pleurales, des épaississements pleuraux, des asbestoses (affections pulmonaires), voire dans les cas les plus graves des cancers (mésothéliomes, cancers broncho-pulmonaires).
 
Une démarche insuffisante Cette opération n'a rien d'une démarche étatique, mais répond à la "demande des associations", a précisé Alain Bobbio à nos confrères de l'AFP. De "profonds désaccords" avec les autorités sur la façon dont elle est mise en œuvre sont toutefois notables. En effet, les associations concernées dénoncent un manque de suivi sur le long terme. Car si les lettres sont envoyées aux anciens élèves, plus aucune prise de contact ne sera initiée par la suite. Peu concernées pour le moment, seules cinq personnes ont téléphoné à la cellule d'information alors que le Collectif des riverains et victimes du CMMP a recensé environ 120 cas de malades contaminés par l'amiante et estime que 40 000 personnes seraient concernées, rapportent nos confrères du Parisien. Cette cellule a d'ailleurs été confiée à la charge "d'une jeune société sans compétence particulière sur l'amiante" regrettent les quatre associations liées à ce sujet.

D'ailleurs, selon ces dernières, les indicateurs retenus par l'ARS qui ne seraient pas suffisants, pour évaluer "les pathologies repérées et l'accès effectif des victimes et les familles de victimes décédées à la réparation de leurs préjudices".
 

dimanche 23 novembre 2014

Cholestérol : les traitements qui marchent

Quand la diététique ne suffit pas à faire baisser un taux de cholestérol très élevé qui fait courir un risque cardiovasculaire, les médicaments s'imposent. A condition d'être pris à bon escient. Les statines, ça marche !
Tahor®, Crestor®, Zocor®... L'arrivée sur le marché il y a une vingtaine d'années d'une nouvelle famille d'hypolipidémiants, les statines, a révolutionné la prise en charge de l'hypercholestérolémie. Ces médicaments peuvent en effet abaisser le taux de cholestérol jusqu'à plus de 50 %. Lorsqu'ils ont été commercialisés, ils étaient donc 2 à 4 fois plus puissants que les traitements jusque là disponibles. Leur efficacité leur a d'ailleurs valu le surnom de « pénicilline du cœur ». Et aujourd'hui, on sait que l'abaissement du cholestérol par ces molécules diminue d'environ 30 % le risque de faire non seulement un infarctus du myocarde mais aussi un AVC.
Efficaces et bien tolérés, les statines ont été victimes de leur succès. A leur mise sur le marché, l'engouement pour ces nouvelles molécules a entraîné une vague de prescriptions abusives, certains médecins recourant trop vite à ces produits chez des patients faiblement hypercholestérolémiques avec risque cardio-vasculaire réduit. Dans ce cas précis, les reproches adressés aux statines sont justifiés.
Ces traitements ne sont justifiés que chez des patients avec un taux de cholestérol élevé ayant résisté aux mesures diététiques et s'ajoutant à d'autres facteurs de risque : tabagisme, hypertension artérielle, diabète, antécédents d'accidents cardiaques précoces dans la famille...
Des effets secondaires bien surveillés
En août 2001, le retrait de la cérivastatine par les laboratoires Bayer suite à de graves accidents musculaires a fait beaucoup de bruit. Depuis, des doutes courent toujours dans le public sur la bonne tolérance et sur l'efficacité des statines. Il faut dire que des soupçons sont régulièrement relancés par des ouvrages et des articles polémiques, comme l'année dernière lors de la sortie de l'ouvrage du Pr Philippe Even, « La vérité sur le cholestérol ».
Pour les différentes sociétés savantes concernées par le (...) Lire la suite sur Topsanté

vendredi 21 novembre 2014

Laryngite : comment retrouver sa voix ?

Mal à la gorge ou un peu plus bas ? Le plus gênant, c'est la voix enrouée, voire plus de voix du tout ! Quand le larynx est enflammé, il faut surtout le protéger.
Le plus souvent, un virus est à l'origine de l'infection. Pas d'antibiotiques donc, mais un traitement pour soulager les symptômes. Et surtout le silence. Les cordes vocales sont un organe fragile. Si on les sollicite trop durant cette période, on risque de les abîmer, et même de provoquer la formation de polypes. Le risque : voir sa voix modifiée ou rester enrouée quelque temps, voire définitivement (extinction de voix). Pendant 2 à 3 jours, il faut donc protéger ses cordes vocales au maximum en évitant de parler, même en chuchotant, tant que c'est possible. Et éviter évidemment de chanter !
Agir contre l'inflammation
On peut prendre de l'ibuprofène (6 comprimés de 200 mg/jour maximum), des inhalations à base d'huile essentielle d'eucalyptus et/ou de thym (4-6 gouttes par litre d'eau bouillante) ou en dissolvant une cuillère à café de Vicks Vaporub ou d'Euvanol dans de l'eau chaude. Contre l'infection, prendre des pastilles ou des sprays antiseptiques (Hexaspray, Drill...) et contre l'enrouement, des pastilles ou des collutoires à base d'érysimum (Euphon, Activox, Vocadys...), des pastilles homéopathiques (Homéovox, Voxpax...). De 3 à 6 prises par jour, selon le médicament.
La laryngite s'accompagne rarement de fièvre. Mais si la température monte, il est conseillé de se faire examiner. Si la douleur est importante, le médecin peut prescrire une cure courte de corticoïdes. Si la voix ne s'est pas du tout améliorée après une semaine, ne pas hésiter à prendre un rendez-vous chez son médecin. Un autre facteur est peut-être responsable des symptômes : kyste, œdème lié au tabac, suite d'une sinusite...
5 astuces pour soulager sa gorge
Boire beaucoup d'eau pour réduire la gêne et la douleur ressentie au fond de la gorge. Froide ou chaude, mais jamais bouillante.
Optez pour des boissons bienfaisantes : 2 ou 3 fois par jour, une cuillère à soupe de miel et le jus d'un demi-citron dans une grande tasse (...) Lire la suite sur Topsanté

jeudi 20 novembre 2014

mercredi 19 novembre 2014

Paris: un bébé opéré dans le ventre de sa mère

Une opération in utero inédite a été menée en août dernier à l'établissement publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Au terme du cinquième mois de la grossesse, un bébé a été opéré dans le ventre de sa mère afin de corriger une malformation du système nerveux central.

Bien que ce type d'opération in utero est pratiqué depuis les années 90 aux États-Unis et au Brésil, il s'agit d'une première en France.

La suite de la grossesse s'est parfaitement déroulée et la maman a accouché par césarienne, à 8 mois, le 9 novembre dernier. L'AP-HP a déclaré que "le bébé ainsi que la maman sont en parfaite santé".


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/11/19/97001-20141119FILWWW00053-paris-operation-in-utero-inedite-en-france.php

mardi 18 novembre 2014

Touraine tente de calmer la colère des médecins

Le monde médical n'avait pas connu pareille mobilisation depuis la très contestée ministre de la Santé du gouvernement Fillon, Roselyne Bachelot, en 2009. Au fil de ces dernières semaines, syndicats de médecins, cliniques et internes en médecine se sont mobilisés contre la politique de Marisol Touraine. Sa loi Santé, présentée mi-octobre, concentre une bonne part des critiques.
Dans ce contexte, la ministre affirme dans une interview au Figaro qu'elle comprendre les inquiétudes. «S'il faut ajuster, préciser, améliorer les aspects de cette loi, je le ferai, déclare-t-elle. Je vais rencontrer à nouveau l'ensemble des acteurs concernés d'ici la mi-décembre et poursuivre la concertation déjà engagée.» Concertation qui était néanmoins close depuis des semaines, et dont l'Ordre des médecins, entre autres, réclamait la réouverture.
Cela sera-t-il suffisant? Difficile à dire à l'heure actuelle, tant Marisol Touraine fait face à une rare union sacrée chez les médecins contre la mesure phare de son projet de loi, à savoir la généralisation de l'avance des frais médicaux, autrement dit du tiers payant. Les professionnels répètent à l'envi que cela dévalorisera l'acte médical et incitera à la surconsommation de soins.
La ministre n'entend pas céder un pouce sur ce terrain. Tout en répétant que les médecins ne seront pas sanctionnés s'ils n'appliquent pas le tiers payant à tous leurs patients… «J'introduirai dans la loi des garanties aux médecins sur le tiers payant, promet-elle. Les coûts de gestion seront totalement maîtrisés et les délais de paiement des médecins par l'Assurance maladie n'excèderont pas quelques jours.»

Les cliniques menacent de fermer

Même MG France, premier syndicat chez les généralistes, a pris le maquis début octobre. Il s'oppose aussi à une généralisation du tiers payant sans garanties, et réclame surtout une revalorisation tarifaire, que la ministre n'est pas encline à leur octroyer, vu la situation budgétaire très tendue. En comprenant toutes les rémunérations annexes (travail en équipe, objectifs de santé), «nous arrivons à une rémunération des médecins généralistes, ramenée à une consultation, de 31,40 euros contre 28,70 euros lorsque je suis arrivée», estime-t-elle.
Après les médecins, ce sont les cliniques qui sont montées au créneau lundi contre la loi Santé. Elles ont lancé un préavis de fermeture illimitée à partir du 5 janvier et réclament l'abandon pur et simple du texte. Ce dernier forcerait les cliniques à interdire les dépassements d'honoraires de leurs praticiens si elles veulent conserver l'étiquette - et les financements - du service public hospitalier. Là encore, Marisol Touraine propose de relancer les discussions.
Existe-t-il, au final, un «problème Touraine» au ministère de la Santé? Les professionnels de santé se plaignent d'un manque d'écoute. «Les choses ne se résument pas à une seule personne, mais on se passerait bien de ces conflits», reconnaît-on au sein du gouvernement. Marisol Touraine, quant à elle, fait valoir que le monde médical vit «de grandes transformations». Et que la proximité des élections de leurs représentants syndicaux contribue sans douteà la poussée de fièvre actuelle des médecins.
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/11/18/20002-20141118ARTFIG00367-touraine-tente-de-calmer-la-colere-des-medecins.php

Pourquoi les internes en médecine sont en grève

Les internes en médecine, généralistes et spécialistes, sont appelés à la grève lundi 17 novembre pour protester contre le projet du gouvernement de réforme de leur temps de travail. L'Intersyndicat national des internes (ISNI, majoritaire), qui a déposé ce préavis de vingt-quatre heures il y a presque un mois, a menacé « d'autres mobilisations plus longues dans les semaines à venir ». A la mi-journée, un quart des internes étaient en grève, selon l'Intersyndicat.

La théorie : ce que dit la législation


Un interne est un étudiant ayant déjà effectué six années de médecine et dont le temps est divisé entre formation universitaire, pratique et théorique au sein d'un des 32 centres hospitaliers universitaires (CHU). On en compte actuellement plus de 19 000.
Son temps de travail est légalement divisé en 11 demi-journées :
  • 9 pour des activités pratiques au sein de l'hôpital ;
  • 2 pour des formations théoriques.
La législation impose une durée maximale de 48 heures du temps de travail hebdomadaire, avec un repos de sécurité (RS) de onze heures minimum après chaque garde de nuit.

La réalité : des semaines à rallonge

Dans un avis rendu en mars, la Commission européenne a relevé le « non-respect par la France de plusieurs droits fondamentaux dans l'organisation du temps de travail des internes », notamment le fait que « la législation française ne [leur] garantit actuellement pas la limitation de la durée moyenne de travail hebdomadaire à 48 heures ».
De fait, la répartition du temps de travail telle que prévue par la législation n'est guère respectée :
60 Selon une enquête nationale de l'ISNI réalisée en 2012, les internes français travaillent 60 heures en moyenne par semaine.
18 Ils ne peuvent suivre en moyenne que 18 demi-journées de formation théorique par semestre sur les 54 normalement obligatoires. Il en résulte que la moitié des internes s'inscrivent à une formation complémentaire pour pallier les manques de leurs études.
22 % En 2014, 22 % des internes déclaraient un non-respect du repos de sécurité, contre 21 % en 2012. Cette infraction à la législation est principalement à l'initiative du responsable de service (69 %) et constaté bien davantage en chirurgie (71 %) que dans les autres disciplines
15 % L'absence de repos de sécurité peut s'avérer dangereuse : selon l'étude de l'intersyndicale menée auprès des internes, « 15 % des internes déclarent avoir commis des erreurs médicales de prescription, de diagnostic ou d'acte opératoire en lendemain de garde » tandis que « plus de 39 % estiment qu'ils en ont probablement réalisé sans l'affirmer avec certitude ».

Les solutions du gouvernement... jugées insuffisantes

Après les critiques européennes, le ministère de la santé a travaillé sur un texte (rendu public en août par l'ISNI) réduisant à 10 le nombre de demi-journées de travail, dont 2 consacrées à la formation. Par ailleurs, le texte instaure une pause de quinze minutes entre ces demi-journées de travail et la comptabilisation des gardes d'astreinte dans le temps de travail.
Insuffisant, selon l'ISNI, qui avait jugé ce projet de réforme « inapplicable » et « ne répond[ant] ni aux attentes des internes, ni aux mises en garde de la Commission européenne ». L'intersyndicat demande notamment que la demi-journée supprimée soit celle du samedi matin, pour borner la semaine de travail du lundi au vendredi – et pour que le samedi matin, lorsqu'il est travaillé, soit compté comme une garde et donc mieux rémunéré.
Le syndicat des internes en médecine générale (Isnar-IMG, minoritaire) avait en revanche salué les avancées concrètes du projet gouvernementales. « Les astreintes […] bénéficieront enfin d'un repos de sécurité, le temps de travail sera géré par les autorités administratives et l'interne disposera de recours, notamment auprès de l'ARS, en cas de non-respect de ces dispositions », avait estimé le syndicat.
Face à la grogne, la ministre de la santé, Marisol Touraine, a annoncé vendredi « la mise en place d'un dispositif de sanctions » à l'égard des établissements qui ne respectent pas le repos de sécurité des internes. Elles pourraient être « d'ordre financier » ou prendre la forme d'un retrait de l'agrément qui permet aux établissements d'accueillir des stagiaires. La ministre de la santé a également réitéré son engagement pour la réduction du temps de travail des internes, « notamment par la sanctuarisation des 2 demi-journées universitaires ».
Malgré ces déclarations, l'intersyndicat des internes a souhaité maintenir la grève du 17 novembre, réclamant toujours une semaine bornée du lundi au vendredi.

http://www.lemonde.fr/societe/

Ebola : la France étend ses contrôles aux vols en provenance du Mali

La France vient de décider d'étendre à partir de samedi son dispositif de contrôle des passagers aux vols en provenance de Bamako au Mali dans le cadre de sa lutte contre le virus Ebola. «Dans le cadre de la lutte contre le virus Ebola, et du fait de l'évolution de la situation épidémiologique, le dispositif de contrôle et de suivi des passagers sera étendu aux vols en provenance de Bamako (Mali)», indique le ministère qui invite de surcroit les ressortissants français à ne pas se rendre à Bamako.
«La situation au Mali est inquiétante. J'ai décidé de me rendre samedi à Bamako pour rencontrer les autorités maliennes pour voir comment on peut changer d'échelle», a pour sa part expliqué Annick Girardin, la secrétaire d'Etat au développement et à la francophonie.

Une situation inquiétante au Mali. Le Mali a enregistré sur son sol trois décès d'Ebola sur quatre cas testés positifs liés à un vieil imam venu de Guinée et décédé fin octobre à Bamako. Près de 256 personnes ont été placées sous sous surveillance. «Les services sanitaires maliens ont mené ces dernières 72 heures des investigations suite au décès du vieux Guinéen reçu en traitement dans une clinique privée de Bamako et dont le corps a été rapatrié pour être enterré», précisent le ministère de la
au Mali en ajoutant: «Sur six échantillons testés en laboratoire, quatre ont été positifs, tous liés au vieux patient décédé à la clinique privée, et deux négatifs, sans rapport avec les cas de la clinique privée.» Un de la clinique ayant soigné l'imam guinéen est mort le 11 novembre. Un ami de l'imam lui ayant rendu visite à la clinique est également décédé.

Ces quatre cas sont indépendants du tout premier cas dans le pays, une fillette de deux ans ayant voyagé par la route depuis le sud de la Guinée et décédée le 24 octobre à Kayes (ouest du Mali).

Désormais, le Mali a décidé de regrouper toutes les entrées de la Guinée en un seul point de passage «à partir duquel les contrôles seront accentués», «des plus rigoureux et sans complaisance», a affirmé vendredi le ministre malien de l'Information et de la Communication.

Un médecin sierra-léonais infecté évacué vers les Etats-Unis. Un médecin sierra-léonais infecté par le virus Ebola en Sierra Leone a été évacué samedi vers les Etats-Unis pour y être soigné, a annoncé  le responsable des services médicaux sierra-léonais, le Dr Brima Kargbo. Le Dr Martin Salia, chirurgien qui travaillait à l'hôpital Connaught de Freetown, la capitale, est le premier ressortissant sierra-léonais malade d'Ebola à être transporté aux Etats-Unis, où ont déjà été traités neuf cas dont la plupart avaient contracté la maladie en Afrique. Le premier - un Libérien venu de Monrovia - est décédé le 8 octobre, les huit autres ont été guéris.Le Dr Salia a été évacué par un vol spécial, qui a «quitté l'aéroport international de Freetown à 02H30 (locales et GMT) ce (samedi) matin», a déclaré Dr Kargbo.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, des responsables médicaux et médias américains avaient annoncé qu'un médecin infecté par le virus Ebola en Sierra Leone, et résident américain, pourrait être transféré aux Etats-Unis samedi pour être traité à Omaha.La chaîne de télévision américaine CNN avait rapporté que l'homme est chirurgien, marié à une citoyenne américaine et père de plusieurs enfants. La Sierra Leone n'a pas confirmé qu'il s'agissait du Dr Salia mais cela parait probable.

Fin de l'épidémie en RDC.Les autorités de Kinshasa ont annoncé samedi la fin de l'épidémie d'Ebola qui avait été déclarée fin août dans une zone reculée de la République démocratique du Congo et a fait officiellement 49 morts. Le ministre de la Santé congolais, Félix Kabange Numbi, a également indiqué que la RDC venait de terminer la formation d'un premier groupe de 180 personnes spécialisées dans la lutte contre cette maladie, «prêtes à aller intervenir en Guinée, Sierra Léone, [au] Liberia et [au] Mali.»

En RDC, «la fin de l'épidémie [...] ne signifie pas que le danger est totalement écarté», le Congo «reste comme tous les autres pays du monde, sous la menace des cas d'importation de la maladie à virus Ebola sévissant en Afrique de l'Ouest», a déclaré le Dr Kabange, lors d'une conférence de presse à Kinshasa. L'annonce de la fin de l'épidémie survient 42 jours après l'enregistrement du dernier malade atteint par le virus, le 4 octobre, et moins de trois mois après sa reconnaissance par les autorités. La durée d'incubation du virus Ebola est de 21 jours.

Les dirigeants du G20 s'engagent à éradiquer l'épidémie. Selon le dernier bilan de l'OMS diffusé vendredi,
l'épidémie Ebola a fait 5177 morts sur 14 413 cas dans huit pays. Au G20 qui se tient en Australie, Ban-Ki-Moon, le secrétaire général de l'ONU a appelé ce samedi les dirigeants des pays les plus riches du monde à accroître leurs efforts pour lutter contre le virus Ebola, afin d'éviter une importante crise alimentaire. «Je voudrais insister sur la nécessité d'intensifier la réponse internationale pour faire face à la propagation d'Ebola en Afrique de l'Ouest», a-t-il insisté.

L'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO) avait indiqué récemment que les zones de quarantaine et les restrictions aux déplacements des personnes mises en place pour lutter contre Ebola en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone, avaient considérablement limité le mouvement et la commercialisation des aliments. Cette situation a engendré des achats dictés par la panique, des pénuries alimentaires et de fortes flambées des prix pour certaines denrées.

Dans une pétition commune, des ONG parmi lesquelles Oxfam et Save ont aussi appelé les pays du G20 à unir leurs efforts pour que les financements, les ressources en personnel et en équipements soient suffisants pour faire face aux défis d'Ebola. Le message semble-t-il a été entendu. Les dirigeants des pays les plus riches au monde se sont engagés à «éradiquer» l'épidémie et «à couvrir ses conséquences économiques et humanitaires à moyen terme.»


http://www.leparisien.fr/societe/

lundi 17 novembre 2014

Loi santé: le monde médical continue de gronder

La grogne du monde médical reste forte depuis la présentation de la loi santé ainsi qu'en témoignent les grèves annoncées cette semaine chez les internes ou personnels hospitaliers et l'appel à la grève illimitée des cliniques privées à partir du 5 janvier.
L'approche d'élections professionnelles dans la fonction publique aidant, les syndicats multiplient depuis plusieurs semaines les appels à la mobilisation.
Au coeur du mécontentement, le projet de loi santé, présenté en conseil des ministres le 15 octobre. Le volet relatif à la prévention a été salué, comportant divers moyens de lutte contre l'abus de consommation d'alcool chez les jeunes ou le tabagisme, mais certaines mesures phares font grincer des dents dans le monde médical.
Généralisation du tiers payant - dispense d'avance de frais chez les professionnels de santé -, regroupements hospitaliers, renforcement du pouvoir des agences régionales de santé (ARS) figurent parmi les griefs.
"Le projet de loi santé ne nous satisfait pas", explique Jean Vignes, secrétaire général de la fédération SUD Santé Sociaux, qui a appelé à la grève mardi les personnels hospitaliers et médico-sociaux, pour demander une revalorisation des salaires et des embauches, et "inscrire le mouvement dans la durée".
La Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux de proximité et le mouvement "Convergence des Hôpitaux en Lutte contre l’hôstérité", né de contestations locales dans différents établissements, sont également de la partie, comme déjà le 23 septembre lors d'une précédente manifestation.
Les contestataires dénoncent en particulier les regroupements hospitaliers prévus par la loi santé - pour mutualiser achats, formation, outils informatiques, etc. -, synonymes pour eux de suppressions de postes et fermetures de petites structures.
Sur les 10 milliards d'économies envisagés pour l'assurance maladie d'ici à 2017, l'hôpital participera à hauteur de 2 milliards.
Pour la fédération de l’hospitalisation privée (FHP), qui appelle les cliniques et hôpitaux privés à cesser toute activité à compter du 5 janvier, le projet de loi santé, dont elle demande le retrait, "condamne le secteur privé".
- 'Rupture consommée" avec le gouvernement -
Outre les manifestations émaillant les déplacements de la ministre Marisol Touraine ces derniers temps, la menace d'un conflit dur se précise chez les médecins.
Le Conseil de l'Ordre des médecins a réclamé jeudi une nouvelle concertation sur le projet de loi santé, le jugeant "inacceptable en l'état".
"La rupture est consommée", a affirmé Jean-Paul Ortiz, le président de la puissante Confédération des syndicats de médecins français (CSMF) qui appelle à faire grève du 24 au 31 décembre.
Un mouvement rallié par l'ensemble des syndicats représentatifs de la profession: MG-France, principal syndicat de généralistes, le syndicat des médecins libéraux et la Fédération des médecins de France.
Opposés à la généralisation du tiers payant, ils réclament une revalorisation de la consultation à 25 euros, contre 23 euros actuellement. Ils voient par ailleurs dans la loi une menace pour leur liberté d'exercice et d'installation, en conférant davantage de pouvoirs aux ARS.
Autre point litigieux: l'accord de nouvelles prérogatives aux pharmaciens et aux sages-femmes, comme la vaccination.
Se défendant de vouloir monter les professionnels de santé les uns contre les autres, la ministre a fait savoir que la revalorisation de la consultation n'était pas à ses yeux une priorité, assurant qu'il y aurait des médecins pendant les fêtes.
La loi santé n'est pas l'unique pierre d'achoppement. Lundi, le principal syndicat d'internes en médecine appelle à une grève pour relancer les discussions sur la réforme de leur temps de travail.
Exigée par la Commission européenne, cette réforme doit permettre aux internes de se conformer à la législation européenne, qui impose une durée maximale de travail de 48 heures par semaines.
En France, les internes passent en moyenne 60 heures par semaine dans les hôpitaux, avec des obligations de service de 11 demi-journées. Pour rentrer dans les clous européens, le gouvernement propose de passer à dix.
Mais l'Intersyndicat national des internes (Isni), à l'origine de la mobilisation, demande que la demi-journée de travail supprimée soit le samedi matin, qui passerait ainsi comme un temps de garde, mieux rémunéré.
La fédération de l’hospitalisation privée (FHP) a appelé lundi les cliniques et hôpitaux privés à cesser toute activité à compter du 5 janvier, réclamant le retrait du projet de loi santé qui, selon elle, "condamne le secteur privé".

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dimanche 16 novembre 2014

Le diabète fait des ravages en Picardie et Champagne Ardenne

«U n diabétique obèse de 40 ans qui fait un régime peut retrouver une glycémie normale  », indique le docteur Isabelle Menot, médecin-conseil chef de l’Assurance maladie en Champagne-Ardenne. Une phrase d’espoir dans cet univers en expansion qu’est cette maladie insidieuse (il n’y a pas de symptôme au début) et silencieuse, dont les complications peuvent être très lourdes de conséquences.«  En France, à cause d’elles, on procède à plus 7 000 amputations d’un membre inférieur par an  », révèle Aurélie Combas-Richard, nouvelle directrice de l’Assurance maladie Marne, un département particulièrement atteint avec 5,1 % de personnes diabétiques (environ 20 000 personnes identifiées), alors que la moyenne nationale se situe à 4,9 % et que la Bretagne plafonne à 2,9 %.
Dans la Marne, on évalue à 170 le nombre de décès annuels liés au diabète. Plus largement, une grande partie du nord-est de la France (dont la totalité de la Picardie et de la Champagne-Ardenne) est gravement impactée par le diabète qui ne cesse de se développer.
Dans l’Hexagone, 3 millions de personnes sont officiellement déclarées diabétiques parmi lesquelles 3,6 % le sont depuis 2010. Et les spécialistes assurent que 20 % des diabétiques de 18 à 74 ans ne sont pas diagnostiqués. «  Même à l’intérieur d’un territoire on observe des disparités. À Reims, des quartiers sont plus touchés que d’autres », ajoute Aurélie Combas-Richard qui annonce d’ailleurs une opération de prévention spécifique dans le quartier Croix-Rouge à la fin du mois.
Si le diabète progresse, la prévention aussi. Une prise en charge précoce peut éviter l’apparition des complications dont le traitement coûte cher à l’Assurance maladie. Aussi cette dernière insiste-t-elle sur la nécessité de contrôler la glycémie de façon à « équilibrer » le diabète. Ce qui repose sur trois actions : reprendre une activité physique régulière, manger équilibré et suivre les prescriptions médicales. On sait que l’accroissement du diabète est lié non seulement au vieillissement de la population, mais aussi à une alimentation déséquilibrée et à une sédentarité accrue.
Pour accompagner les diabétiques, l’Assurance maladie a mis en place un service gratuit (Sophia) dont le but est l’amélioration leur qualité de vie et la prévention des complications, grâce notamment au travail de quelque 260 infirmiers-conseils accessibles par téléphone. Déjà 560 000 personnes adhèrent à ce service, dont 7 000 pour le seul département de la Marne. Les taux de satisfaction de Sophia oscillent autour de 80-90 %.

http://www.lunion.presse.fr/accueil/le-diabete-fait-des-ravages-dans-notre-region-ia0b0n440235

samedi 15 novembre 2014

Cas de méningite à la maternelle : 51 enfants traités préventivement

Un garçonnet de petite section de l’école maternelle de Marxenhouse à Haguenau a été hospitalisé pour une méningite. L’alerte a été donnée mercredi, en début de matinée. En lien avec l’ARS (agence régionale de santé) et le médecin référent de l’académie, le médecin de la PMI (protection maternelle et infantile) du conseil général est intervenu rapidement sur place à l’école.
Aidé par une interne du CHU de Strasbourg, le Dr Nathalie Biot a pris les mesures qui s’imposent en pareil cas. Une réunion a été organisée afin d’informer les parents d’élèves de la situation. Comme le prévoit le protocole, une ordonnance a été délivrée à chaque enfant issu de la classe du garçonnet concerné afin que les écoliers prennent rapidement le traitement antibiotique prophylactique idoine. Pour plus de précautions, étant donné les activités parfois regroupées des classes de petite section, il a été décidé de prescrire le traitement préventif au-delà des seuls rangs de la classe. En tout, le médecin de la PMI a délivré 51 ordonnances, sans compter le personnel enseignant, également invité à suivre les mêmes recommandations médicales.
Selon le type de méningite, une vaccination peut s’avérer nécessaire. En l’occurrence, cela n’a pas été le cas. Les parents d’élèves seront néanmoins destinataires d’un courrier visant à les sensibiliser à nouveau sur la bonne attitude à adopter en cas d’apparition de symptômes tels que de fortes fièvres, des vomissements ou des céphalées.
http://www.dna.fr/faits-divers/2014/11/15/cas-de-meningite-a-la-maternelle-51-enfants-traites-preventivement

vendredi 14 novembre 2014

Fumer augmente le risque d'être atteint de deux cancers successifs

On sait déjà que fumer augmente le risque de cancer du poumon. Une nouvelle étude vient de montrer qu'il multiplie aussi le risque de développer un second cancer.
En France, le tabac est la première cause de cancer et il est responsable de 90 % des cancers du poumon et de 73 000 décès prématurés. Mais cette nouvelle étude devrait à nouveau effrayer les amateurs de nicotine. En effet, les fumeurs ont plus de risques d'être atteints d'un deuxième cancer, selon les résultats d'une nouvelle analyse réalisée pour le gouvernement américain et publiée dans la revue médicale Journal of Clinical Oncology.
Les chercheurs ont examiné des données médicales de cinq cohortes épidémiologiques qui comprenaient 2.552 patients atteints d'un cancer du poumon du stade I, 6.386 de la vessie, 3.179 du rein et 2.967 avec une tumeur au cerveau.
Les fumeurs atteints d'un cancer du poumon, de la vessie, du rein ou avec une tumeur au cerveau ont un risque multiplié par 5 de souffrir d'un deuxième cancer par rapport aux malades qui n'ont jamais fumé selon les résultats de cette méta-analyse.
«Le lien entre le tabagisme et le second cancer était comparable au lien entre le tabagisme et le premier cancer, puisque les fumeurs sont cinq fois plus de risques que les non-fumeurs de souffrir du cancer » explique Meredith S. Shiels, chargé de recherches à la Division de l'Institut National du Cancer de l'Épidémiologie du Cancer et co-auteur de l'étude.
Ce risque existe aussi pour les anciens fumeurs, même s'il diminue au fil des ans après la dernière cigarette fumée.
« Alors que la survie s'améliore pour un certain nombre de patients touchés par des cancers liés au tabac, la consommation de cigarettes peut augmenter le risque de développer un deuxième cancer lié à la nicotine parmi ces survivants, » rappelle Meredith S. Shiels. «Ce paradoxe montre du doigt l'importance de la désaccoutumance au tabac de tous les patients atteints d'un cancer ».
D'autant plus que, continuer de fumer après un diagnostic de cancer multiplie aussi le risque de décès. L'Institut de prévention du cancer de Californie a (...) Lire la suite sur Topsanté

jeudi 13 novembre 2014

mercredi 12 novembre 2014

L'harpagophyton, l'alternative naturelle aux anti-inflammatoires

L'harpagophyton est une racine africaine qui fait des merveilles sur les crises d'arthrose. Et pas seulement : elle soulage les tendinites, les sciatiques, les lombalgies. Malheureusement surexploité, il doit donc utilisé avec modération.
L'harpagophyton (Harpagophytum procumbens), aussi appelée « griffe du diable », est une racine africaine sauvage qui pousse en profondeur dans les savanes désertiques d'Angola, de Namibie, du Botswana et d'Afrique du Sud. C'est au début du 20e siècle qu'un Allemand, constatant ses effets médicinaux, réussit à identifier la plante malgré le secret que désirait maintenir le praticien traditionnel qu'il avait vu l'utiliser. Son impressionnante action anti-inflammatoire séduit vite les industries pharmaceutiques occidentales et dès la seconde guerre mondiale, son exportation commence.
En France, l'harpagophyton s'impose comme une alternative « naturelle » aux anti-inflammatoires de synthèse. Depuis, son succès ne diminue pas. Des études ont montré qu'il est aussi efficace que l'ibuprofène et que les médicaments anti-inflammatoires plus récents comme les inhibiteurs de la COX-2. Reste que son volume d'exportation (8 à 11 millions de plantes par an !) dépasse les possibilités du milieu et la plante est aujourd'hui menacée d'extinction.
Aussi, mieux vaut utiliser l'harpagophyton en remède de crise que de fond, d'autant qu'il n'est pas sans effet secondaire. En traitement de fond, d'autres plantes nationales, certes moins exotiques mais tout aussi intéressantes, comme la reine des prés ou le saule, constituent des alternatives intéressantes.
La racine est efficace contre les poussées de rhumatisme
Les racines d'harpagophyton constituent un bon remède de crise, car elles agissent rapidement. « Elles fonctionnent en inhibant les enzymes, qui permettent la fabrication en cascade des médiateurs de l'inflammation », explique le Franck Dubus, docteur en pharmacie, formateur en plantes médicinales, fondateur de Drhumana. Malgré les nombreuses recherches dont cette plante a fait l'objet, aucun principe actif ne peut à lui seul expliquer son action, même si les harpagosides restent un marqueur de (...) Lire la suite sur Topsanté

lundi 10 novembre 2014

Myopathie: Une première mondiale dans la lutte contre la maladie

Une équipe de chercheurs de Nantes (Loire-Atlantique) a fait une avancée considérable dans le traitement de la myopathie de Duchenne. Le laboratoire Atlantic Genes Therapies de Nantes a, en effet, réussi a rendre du tonus musculaire a des chiens atteint par la myopathie de Duchenne, maladie génétique neuromusculaire la plus fréquente chez l'enfant.
>> A lire aussi un espoir pour les malades
Les chercheurs ont éliminé la portion déficiente du gène à l’aide d’une molécule «antisens» qui se «colle» sur l'exon (partie codante de l'ADN qui sert à la synthèse protéique) malade. Une technique dite du «saut d’exon» appliquée sur les pattes antérieures de dix-huit chiens atteints de myopathie. Résultats: 80% de fibres musculaires ont montré une nouvelle dystrophine, protéine indispensable au fonctionnement des muscles, et les chiens ont repris des forces à la suite du traitement.

Les premiers tests sur l'homme l'an prochain

Il s'agit d'une «première mondiale dans le traitement de cette maladie», selon Caroline Le Guinier, responsable du projet citée par France Info. Selon l'équipe de chercheurs, les premiers essais cliniques sur l'homme pourraient commencer l'an prochain. 
La myopathie de Duchenne qui se caractérise par l'absence de dystrophine, affecte environ 2.500 personnes en France, principalement des garçons, dont l'espérance de vie ne dépasse pas en moyenne les 30 ans
http://www.20minutes.fr/sante/1477875-20141110-myopathie-premiere-mondiale-lutte-contre-maladie

dimanche 9 novembre 2014

Maladie de Parkinson : une nouvelle étape franchie vers la guérison

Toutes les solutions pour soigner des gencives fragilisées

Irritées, gonflées, vos gencives saignent... Il est temps de réagir avant qu'une simple inflammation ne s'aggrave. Le point sur les soins qui permettent de retrouver le sourire.
Une gencive rouge, gonflée, sensible, qui saigne facilement au brossage ou si on croque une pomme, c'est le signe d'une gingivite, une inflammation des gencives due à un excès de plaque dentaire, voire de tartre. Les microbes se déposent sur les dents sous forme d'un film incolore, la plaque dentaire, qui contient une multitude de bactéries. S'il n'est pas éliminé par le brossage, ce film ce transforme en tartre, un dépôt rugueux et poreux qui s'accumule surtout entre les dents et à la jointure avec les gencives.
« Très fréquente, la gingivite est favorisée par le tabac et le cannabis, l'alcool mais aussi le stress, la grossesse, la ménopause, des maladies comme le diabète et certains médicaments. Chez les fumeurs, le saignement est masqué, ils doivent donc être particulièrement vigilants », souligne le Dr Virginie Monnet-Corti, chirurgien-dentiste.
Les personnes âgées, les porteurs d'appareil dentaire, les diabétiques, ceux qui prennent des médicaments réduisant la production de salive (neuroleptiques..) sont aussi davantage touchés. Mais il peut exister un terrain familial qui expose à une production de tartre plus importante et plus difficile à éliminer.
Si on néglige ses gencives, le risque est de développer une parodontite, à l'origine d'une inflammation chronique qui retentit sur tout l'organisme. À un stade avancé, elle favorise le développement des plaques d'athérome dans les artères et augmente le risque d'atteinte cardio-vasculaire de 25 %. En augmentant la résistance à l'insuline dans les tissus, elle peut aggraver le diabète. Enfin, chez les femmes enceintes, le risque d'accoucher prématurément d'un bébé de faible poids est multiplié par 3 à 7.
Une gingivite : un détartrage simple suffit
Un détartrage sus-gingival (au-dessus des gencives) élimine la plaque et le tartre en une séance. Il s'accompagne parfois d'un aéropolissage au bicarbonate et de l'application d'antiseptiques (...) Lire la suite sur Topsanté

vendredi 7 novembre 2014

On sait pourquoi l'excès de viande rouge est mauvais pour le coeur

Trop manger de viande rouge abime le cœur et les artères. Des scientifiques américains ont compris pourquoi.
La consommation de viande rouge favorise le durcissement des artères et les maladies cardiaques. Parce qu'elle incite l'intestin à produire des composés qui augmentent le taux de mauvais cholestérol dans le sang, selon les résultats d'une étude scientifique américaine publiée dans la revue médicale Cell Metabolism.
Le Dr Stanley Hazen, professeur en biologie vasculaire et son équipe de chercheurs de l'Institut de recherche Lerner (Etats-Unis) avaient déjà mené des études sur les effets de la consommation de viande rouge sur les artères. Les résultats de leur première étude avaient révélé que la bactérie l-carnitine, nutriment abondant dans la viande rouge augmentait les niveaux de triméthylamine N-oxyde (TMAO) dans le sang, un composé qui, selon les scientifiques, peut modifier le métabolisme du cholestérol, ralentir son élimination et favoriser son accumulation sur les parois artérielles. Ce pourquoi trop manger de viande rouge favoriserait l'athérosclérose (durcissement des artères).
Bientôt un médicament pour lutter contre le développement des maladies cardiaques
Les scientifiques ont continué à mener leurs recherches et ont découvert qu'après avoir ingéré de la viande, l'intestin produisait un métabolite (un composé organique issu du métabolisme) appelé gamma-butyrobétaïne qui contribue aussi l'athérosclérose. Et en quantité énorme. En effet, ce taux est 1000 fois plus élevé que celui du TMAO.
«Les résultats de cette nouvelle étude permettent d'identifier des cibles pour des thérapies pour lutter ou d'empêcher le développement des maladies cardiaques», explique le Dr Hazen. «Pour autant, les gros mangeurs de viandes peuvent réduire un peu leur consommation, car il nous faudra du temps avant de pouvoir fabriquer ce médicament» explique le chercheur.
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mercredi 5 novembre 2014

Ils se mobilisent pour aider Mathéo, infirme moteur

Une association «Un sourire de plus pour Mathéo» vient de se créer à Gourdon. Son but est de recueillir des fonds pour Mathéo, 13 ans. L'adolescent est infirme moteur cérébral quadriplégique. Il va subir une opération en décembre à Barcelone.
À l'initiative de plusieurs Gourdonnaises et Gourdonnais, l'association «Un sourire de plus pour Mathéo» se mobilise pour lui venir en aide. Mathéo habite Gourdon et est infirme moteur cérébral quadriplégique. Il est gêné par la raideur de son corps, son côté droit ne fonctionne plus. Afin de retrouver l'extensibilité et la fonctionnalité d'une partie de ses muscles, Mathéo va subir en décembre prochain une «myoténofasciotomie» à Barcelone ; une intervention réalisée par un professeur russe, le docteur Igor Nazarov. Cette intervention consiste à réaliser des opérations sous-cutanées qui sont pratiquées avec un scalpel fin, en sectionnant seulement les fibres pathologiques qui limitent les mouvements. Les effets désirés de ce traitement sont une augmentation et une amélioration des mouvements, l'amélioration des fonctions des mains, des bras, des jambes et des autres structures de l'appareil moteur.
Pourquoi cette opération se déroule-t-elle à Barcelone ? Tout simplement parce que le professeur Nazarov n'opère qu'en Espagne. En France, sa technique, fruit de 20 ans de recherche, n'est pas reconnue. Tous les frais, intervention, hébergement, contre-visite ne sont donc pas pris en charge. Sa technique a pourtant depuis de nombreuses années aidé de nombreux enfants à retrouver un peu plus d'autonomie.
L'association va donc dans les prochains jours organiser ou participer à plusieurs manifestations afin de recueillir des fonds : citons par exemple sa participation au cross de la Bouriane, dimanche 9 novembre. Pour soutenir l'association on peut télécharger le bulletin d'adhésion et toutes les informations sur le site face book «Un sourire de plus pour Mathéo».

http://www.ladepeche.fr/article/2014/11/05/1985001-ils-se-mobilisent-pour-aider-matheo.html

mardi 4 novembre 2014

Sida : guérisons apparentes par intégration du virus neutralisé dans l’ADN

Ces deux patients ont été infectés par le VIH sans jamais avoir été malades et n’ont jamais eu de virus détectable dans le sang, notent les auteurs dont les résultats sont détaillés dans le journal spécialisé Clinical Microbiology and Infection. Aucun des deux n’a été traité.
«Cette observation représente une piste pour la guérison», dit Didier Raoult, professeur à la faculté de médecine de Marseille (France), spécialiste des microbes de la Fondation Méditerranée Infection de Marseille (URMITE/CNRS/Inserm/IRD), co-auteur avec une autre équipe française dirigée par le Pr Yves Lévy (Inserm Créteil).
L’analyse réalisée grâce à des technologies modernes a permis de reconstituer le virus retrouvé dans le génome de ces patients. Les chercheurs ont ainsi pu montrer qu’il était inactivé par un système d’interruptions de l’information délivrée par les gènes du virus. Ce système dit de «codon-stop» marque la fin de la traduction d’un gène en protéine. Le virus est ainsi devenu incapable de se multiplier mais reste présent à l’intérieur de l’ADN des patients.
Ces interruptions seraient dues à une enzyme connue, l’Apobec, qui fait partie de l’arsenal des humains pour lutter contre le virus, mais qui est habituellement inactivée par une protéine du virus (la protéine "vif"). Ce travail ouvre des perspectives de guérison par l’utilisation ou la stimulation de cette enzyme, et de détection, chez les patients nouvellement infectés, de ceux ayant une chance de guérir spontanément, selon les auteurs.
Pour le Pr Raoult, il pourrait aussi conduire à revoir la définition de la guérison qui actuellement repose uniquement sur l’idée de débarrasser l’organisme du virus. L’infection par le VIH datait de plus de 30 ans pour le patient âgé de 57 ans, diagnostiqué en 1985, qui semble être de surcroît immunisé contre le VIH. La séropositivité du second, un Chilien de 23 ans, a été identifiée en 2011, même s’il a probablement été infecté trois ans auparavant en Amérique du sud. Aucun n’avait d’autres facteurs de résistance au VIH connus.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2014/11/04/sida-guerisons-apparentes-par-integration-du-virus-neutralise-dans-l-adn

dimanche 2 novembre 2014

Ebola : la France accueille un employé contaminé de l'Onu

A la demande de l'OMS, la France a accueilli samedi une personne contaminée par le virus. Arrivée de Sierra Leone, elle est hospitalisée à l'hôpital Bégin de St-Mandé.

Une personne contaminée par Ebola a été accueillie samedi soir à l'hôpital militaire Bégin, à St-Mandé, près de Paris, pour y être soignée.

Employée par une agence des Nations unies au Sierra Leone où elle travaille dans la lutte contre l'épidémie, elle a été évacuée par avion spécial, à la demande l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
"Isolement de haute sécurité"
"L'ensemble du circuit de prise en charge a été sécurisé, depuis le décollage de Freetown et le voyage en avion jusqu'à l'hospitalisation en isolement de haute sécurité en chambre dédiée (...) où elle reçoit des soins médicaux attentifs", a expliqué tôt dimanche matin le ministère de la Santé.
Le ministère confirme qu'aucun autre cas de personne contaminée par le virus n'est actuellement confirmé en France.
Mi-septembre, une infirmière de MSF, contaminée par le virus lors d'une mission au Liberia, avait été hospitalisée à l'hôpital Bégin avant de le quitter, guérie, début octobre.
 
Près de 5.000 morts

Selon le dernier bilan diffusé par l'OMS vendredi, l'épidémie a fait 4.951 morts sur un nombre total de 13.567 cas. Au total, huit pays sont ou ont été touchés par la maladie, qui frappe essentiellement trois Etats d'Afrique de l'Ouest, le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée.
 

samedi 1 novembre 2014

Alimentation : le lait est-il dangereux ?

Le lait serait-il néfaste lorsqu'il est bu en grande quantité par des personnes vieillissantes ? C'est le résultat d'une étude suédoise qui a jeté hier le trouble sur ses bienfaits pourtant couramment vantés pour les adultes. Toutefois, les auteurs appellent à accueillir leurs observations avec «prudence» car il s'agit essentiellement d'un travail «d'observation» qui mériterait d'être confirmé, ont tenu à souligner les chercheurs. Publiée dans la revue médicale britannique The BMJ, l'étude se base sur l'analyse des données recueillies dans le cadre de deux «cohortes» à savoir le suivi d'un groupe large d'individus sur plusieurs années. Selon l'étude, les femmes qui consomment trois verres ou plus de lait par jour ont un risque relatif de décès «de 90 % plus élevé» et un risque de fracture de la hanche «de 60 % plus élevé» par rapport à celles qui boivent moins d'un verre par jour.
Pour les hommes, le lien statistique est également observé mais «de manière moins prononcée» et ne concerne pas les fractures. L'analyse concernant les produits laitiers – lait fermenté et fromage – montre également un lien statistique avec fractures et décès, mais «dans le sens inverse».
Toutefois, l'analyse tient de l'observation et aucune relation de cause à effet n'a été formellement démontrée.