dimanche 31 août 2014

Cancer de la prostate : 2 tomates par jour pour le prévenir

Les tomates diminueraient le risque de cancer de la prostate de 20%. A condition d'en manger tous les jours, sous n'importe quelle forme. Purées, soupes et sauces sont également bénéfiques.
Selon une nouvelle étude menée par les chercheurs britanniques des universités de Bristol, Cambridge et Oxford, manger une bonne dizaine de portions de tomates chaque semaine (c'est-à-dire l'équivalent de 2 tomates par jour) permettrait aux hommes de réduire de 20% leur risque de cancer de la prostate. Et ce que ces messieurs apprécieront sûrement, c'est que les scientifiques affirment que les tomates sont bénéfiques pour leur prostate, quelle que soit leur forme : en salades, certes, mais aussi en soupe, en jus, en purée ou en sauce... sur la pizza maison !
Selon les scientifiques britanniques, ce risque de cancer pourrait même être réduit de 25% si les hommes appliquaient le principe du "Cinq fruits et légumes par jour".
Elles préviennent le cancer et les maladies cardiovasculaires
Pour cette étude, les chercheurs ont observé les habitudes alimentaires de 14000 hommes âgés de 50 à 69 ans. C'est ainsi qu'ils se sont aperçu que les plus gros consommateurs de tomates faisaient partie de ceux qui avaient le moins de cancers de la prostate.
Jusqu'à présent, les scientifiques avaient surtout travaillé sur les effets bienfaiteurs de la capsaïcine contenue dans les piments rouges en matière de prévention du cancer de la prostate. Mais plus il y a de capsaïcine, plus ça pique, donc le régime piment ne pouvait être conseillé à tout le monde. En revanche, les tomates peuvent facilement être intégrées au régime alimentaire quotidien de ces messieurs. Et comme elles sont également bonnes pour le cœur , ils auraient tort de se priver !
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vendredi 29 août 2014

Brûlures : un pansement nanoscopique pour protéger des infections

Une équipe de chercheurs japonais a mis au point un biomatériau permettant de protéger les zones brûlées des infections, qui a déjà fait ses preuves sur les souris.
Lors d'une brûlure, la peau fragilisée peut être sujette à des infections bactériennes.
Pour la protéger de ces complications fréquentes, des chercheurs japonais ont eu l'idée de créer un film étirable dont l'épaisseur est de taille nanoscopique (1 000 nanomètres équivalent à 0.001millimètre), capable d' « emballer » la brûlure, même sur une zone difficile à recouvrir.
Présenté en début de mois lors de la réunion annuelle de l'American Chemical Society, le pansement est constitué de polyester biodégradable ultra-mince et adhésif.
Une fois le matériau inséré dans un tube à essai avec de l'eau puis agité, la structure se brise alors en nano-feuillets, mais se reconstitue une fois versé sur une surface solide. Des tests sur des doigts de souris ont mis en évidence la capacité du biomatériau à se coller uniformément, même sur des structures difficiles d'accès.
Collé sur une brûlure, le matériau tient la peau à l'écart des bactéries responsables d'infections, et notamment des infections nosocomiales, contractées dans les hôpitaux.
Un pansement plus résistant...et inspirant
En plus de son caractère antibactérien, le pansement proposé par l'équipe du Pofesseur Okamura a l'avantage de protéger la plaie plus longtemps : il tient trois jours consécutifs seul, et six jours avec une couche supplémentaire. De quoi réduire considérablement la fréquence de changement de pansement. Le produit sera bientôt testé à plus grande échelle avant commercialisation.
En plus de ces pansements nanoscopiques, le Professeur Okamura et son équipe travaillent à la création d'autres films de polymères compatibles avec le sang, pour remplacer les cathéters classiques par exemple.
Source:
Like cling wrap, new biomaterial can coat tricky burn wounds and block out infection, Eurekalert, American Chemical Society meeting.
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jeudi 28 août 2014

Une enquête sanitaire à la prison de Saintes

L'agence régionale de santé (ARS) de Poitou-Charentes a diligenté une enquête à la maison d'arrêt de Saintes (Charente-Maritime) après la pétition d'une vingtaine de détenus dénonçant les conditions d'hygiène et d'alimentation, a annoncé mercredi l'Observatoire international des prisons (OIP).
Des conditions sanitaires déplorables. Dans la pétition reçue par l'OIP, les détenus évoquent des douches où l'eau, "complètement froide ou complètement bouillante", ne coule que trois fois par semaine, sans pression ou "de couleur rouge" en raison de travaux de canalisation. Concernant l'alimentation sont mentionnés des "repas servis froids, dans des plateaux toujours très sales", ainsi que la vente ou l'utilisation de denrées périmées.
Des conditions d'hygiène "aggravées par le chantier en cours au sein de l'établissement" sont également mises en cause: "Marteau-piqueur à 8 heures du matin, poussière et odeurs pestilentielles, les rats viennent manger au bord des fenêtres, nous dormons avec les fenêtres fermées quand les carreaux ne sont pas cassés", décrivent les signataires, selon l'OIP.
Plusieurs mesures préventives établies. D'après l'OIP, les inspecteurs de l'ARS, qui ont visité les locaux carcéraux le 14 août et dont le rapport final est attendu dans "les prochaines semaines", ont d'ores et déjà établi une liste de mesures préventives "à mettre en place très rapidement": "détartrage des pommes et parois de douches, entretien des sols et bacs de douches, mise à disposition de bouchons d'oreilles individuels, de masques pour limiter l'exposition aux poussières, distribution plus importante d'eau de javel"...
L'ARS a estimé que les "éléments fournis dans la saisine sont réels", tout en soulignant "qu'aucun risque majeur" n'a été relevé, souligne l'Observatoire, qui précise qu'une enquête complémentaire doit être menée concernant les réseaux de fourniture d'eau et les menus. Selon l'OIP, le Contrôleur général des lieux de privation de liberté avait visité l'établissement en avril 2013, suite à de nombreuses saisines de familles. Son rapport n'a pas encore été rendu public.
 

mercredi 27 août 2014

Démence : et si elle pouvait se détecter dans la rétine ?

Une perte de cellules rétiniennes pourrait indiquer l'apparition d'une démence, avant même que ne surviennent les symptômes qui lui sont associés.
La rétine pourrait en dire long sur le fonctionnement du cerveau. Plus précisément, une modification de la rétine pourrait être le signe avant-coureur d'une démence. C'est ce que suggèrent des chercheurs de l'Université de Californie et de San Francisco, aux Etats-Unis.
Mesurer l'épaisseur de la rétine pourrait permettre de dépister la démence fronto-temporale (FTD), conclut l'étude dans la revue Journal of Exprimental Medicine. Cette maladie neurodégénérative survient essentiellement entre 35 et 75 ans et se manifeste par un changement précoce de la personnalité et du comportement social ainsi que par des troubles du langage.
La rétine, une fenêtre sur le cerveau
Ces troubles du comportement pourraient être repérés avant même qu'ils ne fassent surface grâce à l'analyse rétinienne. En effet, la rétine se compose de neurones directement reliés au cerveau. "Nos travaux suggèrent que la rétine est une fenêtre sur le cerveau", affirme Li Gan, auteur de l'étude.
En observant la rétine d'un groupe de volontaires atteints de mutation génétique résultant sur une FTD, les chercheurs se sont aperçus que celle-ci était beaucoup plus mince que les personnes ne souffrant pas de mutation génétique. La dégénérescence de la rétine a été constatée avant que n'apparaissent d'autres signes cognitifs de démence.
Les chercheurs pensent donc que la rétine pourrait être utilisée à terme comme un "modèle pour étudier le développement de la FTD dans les neurones".
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mardi 26 août 2014

Les bienfaits du petit-déjeuner remis en question

Deux études remettent en cause le dogme du petit-déjeuner essentiel pour la santé. Et si on nous avait menti ?
Que risque-t-on à sauter le petit-déjeuner et à aller travailler le ventre vide ? L'éternel débat sur l'importance du premier repas de la journée est relancé avec deux nouvelles études, une américaine et une britannique. Au point qu'on ne sait plus quoi penser : doit-on prendre son bol de muesli le matin même si on n'a pas faim ? Selon ces derniers travaux, faire l'impasse sur le repas du matin ne serait pas grave et encore moins dangereux pour la santé.
Sans craindre de prendre à rebrousse-poil les chantres des petits-déjeuners équilibrés, ces nouveaux travaux affirment que le seul bénéfice évident à se sustenter le matin est d'avoir du carburant pour être plus actif dans la journée.
Pour faire ce constat, les chercheurs de l'université d'Alabama à Birmingham, aux Etats-Unis, ont vérifié l'idée communément admise selon laquelle sauter le petit déjeuner peut faire grossir. Ils ont demandé à 300 volontaires de se répartir en deux groupes, l'un qui prenait son petit-déjeuner et l'autre non. Au terme de 16 semaines, aucune différence d'évolution du poids n'a été constatée entre les deux groupes.
Sauter le petit-déjeuner, un moindre mal ?
La seconde étude, issue de l'université de Bath, en Grande-Bretagne, relativise elle aussi l'importance de prendre une boisson chaude, des céréales, un fruit et un produit laitier le matin. Cette fois-ci seules 33 personnes ont participé à l'expérience de prendre soit un petit-déjeuner soit de ne pas en prendre. Verdict : aucune différence au niveau du taux de cholestérol, du taux de sucre dans le sang et de l'évolution du poids. Seul constat, le groupe petit-déjeuner s'est révélé plus actif dans la journée.
Ces deux nouvelles études contredisent la somme de recherches ayant établi un lien entre l'absence de petit-déjeuner et le risque de prise de poids, le risque de diabète ou encore le risque d'infarctus. Qui croire ? Une certitude : le petit-déjeuner doit (...) Lire la suite sur Topsanté

lundi 25 août 2014

Pôle santé attractif cherche médecins

MONTMIRAIL (51). Ouvert en janvier dernier, le pôle santé montmiraillais ne compte encore que trois médecins. Qui accueilleraient volontiers d’autres confrères.
Le contexte de désertification médicale dans lequel a été lancé le projet du pôle de santé de Montmirail ne s’est pas vraiment amélioré depuis trois ans. C’est en partie ce qui fait que le pôle joue un rôle croissant dans l’ouest marnais depuis son ouverture en janvier dernier. S’ils sont déjà une quinzaine de professionnels de santé dans le complexe parmi lesquels on compte trois médecins (Philippe Chevriot, Sylvio Mazza et Géraldine Chevalier-Chansel), ce n’est, semble-t-il, pas suffisant. Et ceux-ci aimeraient beaucoup accueillir d’autres confrères pour occuper les quelques cabinets encore vides.
Pour Philippe Chevriot, la situation dans la région de l’ouest marnais a encore empiré depuis 2010, année de lancement du projet. « Les médecins continuent de disparaître dans la région, sans être remplacés. En France, on compte en moyenne un médecin pour 1 000 habitants. Dans la zone d’influence du pôle de santé, on était à 1 médecin pour 9 500 habitants il y a trois ans, et ça a encore empiré depuis. » Et ce sont des chiffres que les professionnels de santé vivent au quotidien, contraints de refuser un certain nombre de patients, étant déjà surchargés. Car le pôle santé draine désormais des patients assez éloignés géographiquement : « Certains de nos patients viennent de La Ferté-Gaucher, d’autres de Sézanne, il y en a même qui habitent à Fère-Champenoise », explique Sylvio Mazza, médecin.

Difficile de trouver des médecins en campagne

C’est en partie ce qui explique le besoin drastique de médecins au sein du pôle santé. Un besoin extrêmement difficile à satisfaire, en zone rurale : «  On cherche activement de jeunes médecins prêts à s’installer, explique le docteur Chevriot. L’un des buts de la structure était d’offrir un cadre attractif pour de jeunes médecins cherchant à s’installer, et désireux de travailler en équipe plutôt que dans un cabinet médical isolé.  »
Malgré tout, si le pôle santé est encore relativement loin d’atteindre les effectifs désirés, son fonctionnement semble satisfaire pleinement patients comme personnels médicaux. «  Nous sommes tous très contents des locaux. Et la mise en place de réunions des professionnels de santé de Montmirail (médecins, pharmaciens…) a permis d’améliorer considérablement la communication entre nous, et donc l’efficacité pour les patients.  »

http://www.lunion.presse.fr/region/pole-sante-attractif-cherche-medecins-ia3b24n396746

dimanche 24 août 2014

Sclérose en plaque : une technique permettrait de maintenir la capacité d'apprentissage du patient

Une technique nommée mSMT permettrait de maintenir l'activation cérébrale liée à la mémoire chez les patients atteints de sclérose en plaque. Elle est présentée dans la revue scientifique Brain Imaging and Behavior.
La sclérose en plaques est une maladie touchant le système nerveux central qui altère la transmission des influx nerveux entre les neurones. Engourdissements, troubles de la vision et du mouvement en sont quelques symptômes. A terme, la maladie peut laisser des séquelles, et atteindre la fonction de mémorisation.
Pour lutter contre la perte de capacité d'apprentissage, et donc de mémoire, des chercheurs du Kessler Foundation Research Center (USA) ont étudié l'efficacité du protocole d'entraînement de la mémoire mSMT (Modified Story Memory Technique).
Ce protocole est basé sur l'utilisation du contexte et d'images pour faciliter l'apprentissage et la mémorisation. Il s'organise en sessions de 30 à 90 minutes, à raison de deux séances par semaine pendant un mois.
Pour prouver son efficacité, les scientifiques ont fait appel à huit participants atteints de sclérose en plaque, dont ils ont évalué les capacités de mémorisation au départ de l'étude, immédiatement après le protocole mSMT ainsi que six mois après le protocole.
L'évaluation révèle alors que l'augmentation des schémas d'activation cérébrale (autrement dit l'apprentissage) obtenue immédiatement après le protocole de début est bien maintenue après six mois sans pratique de mSMT.
L'étude apporte ainsi les premières preuves de l'efficacité du protocole d'entraînement de la mémoire mSMT.
Si le protocole est déjà traduit en espagnol et en chinois, et utilisé aux Etats-Unis, au Mexique et en Argentine, il gagnerait donc à être développé dans d'autres pays, pour soutenir les patients à déficience cognitive souffrant notamment de sclérose en plaque.
Source:
A pilot study examining functional brain activity 6 months after memory retraining in MS: the MEMREHAB trial, publié dans la revue scientifique Brain Imaging and Behavior le 14 juin 2014.
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samedi 23 août 2014

Médicaments: la fin des vignettes officielle

Le décret supprimant les vignettes indiquant le prix et le taux de remboursement sur les boîtes de médicaments a été publié au Journal officiel et entre en vigueur dimanche.

Décidé fin 2012, l'abandon de ces mentions doit permettre de simplifier et améliorer la traçabilité du médicament, grâce au code de traçabilité identifiant désormais chaque produit.

Les patients munis d'une prescription retrouveront les données sur le prix et le remboursement lorsque le pharmacien scannera le code de traçabilité. Ces informations figureront aussi sur la facture imprimée par la pharmacie au verso de l'ordonnance au moment de la remise des médicaments.

Les patients pourront aussi consulter la base de données du médicament sur le site gouvernemental ou en pharmacie sur le logiciel des officines.

Le décret fixe également les délais d'écoulement de stock chez les grossistes et pharmaciens d'officine en cas de changement de prix d'un médicament remboursable. Pendant une période transitoire pouvant aller de 20 à 90 jours selon les cas, le prix fabricant antérieur reste la base de référence.


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/08/23/97002-20140823FILWWW00062-la-fin-des-vignettes-sur-les-medicaments-decretee.php

vendredi 22 août 2014

Attention, les puces de plancher passent à l'attaque

Marqué par l'alternance d'épisodes chauds et humides, l'été 2014 a été particulièrement favorable à la prolifération des puces. Les sociétés de désinsectisation font face actuellement à de très nombreux appels.
«En ce moment, le traitement des puces de plancher constitue 50 % de mon chiffre d'affaires. On intervient plusieurs fois par jour. Et samedi, avec les retours on s'attend à une explosion du nombre d'appels» confie Benoit Raimond, patron de CPS. Les puces font en ce moment les affaires de cette jeune boîte toulousaine et de toutes les sociétés spécialisées dans la désinsectisation qui connaissent une grosse période d'activité. Car c'est souvent au retour des vacances que l'on découvre son appartement ou sa maison infestés de puces. Comme si ces redoutables insectes piqueurs avaient passé des jours à pondre et à se multiplier pendant notre absence pour attaquer sauvagement et mettre nos mollets en feu. «Les occupants doivent quitter les lieux pendant 4 heures, et jusqu'à 24 heures s'il s'agit de personnes plus sensibles, explique le désinsectiseur. Nous, on est protégés par des masques et des combinaisons et on traite avec des fumigènes homologués par le ministère de l'agriculture. Hier j'ai demandé à des gens de mettre les matelas debout contre les murs pour pouvoir bien traiter partout, ils m'ont dit «impossible, on ne veut plus entrer dans l'appartement. Dès qu'on pose le pied il y a 20 puces qui nous sautent sur les jambes».
Au service d'hygiène et de santé de la mairie de Toulouse, le téléphone sonne sans arrêt. Le centre 3D (désinsectisation, dératisation et désinfection) du SCHS intervient à la demande pour le traitement des insectes ayant un impact sur la santé publique (blattes, puces, punaises des lits, chenilles processionnaires, frelons asiatiques…). «C'est un été à puces, constate Fernand, technicien. Chaleur et humidité sont des conditions très favorables. On fait trois ou quatre interventions par jour depuis le mois de juin. Les gens se grattent et ne savent pas quoi faire. Ils achètent des produits dans le commerce et essaient de traiter. Si ça ne marche pas ils font appel à nous ou à des sociétés». Pourquoi «puces de plancher» ?. «Les puces de plancher ne sont ni plus ni moins que des puces de chats ou de chiens, répond le spécialiste. «On les appelle comme ça parce qu'elles pondent dans le sol, et ce sont les vibrations des pas qui font éclore les œufs». La mairie dispose d'une artillerie lourde pour éradiquer les insectes. Les techniciens utilisent les mêmes insecticides que les sociétés privées. La ville facture 10,20 € par pièce traitée et 11,25 € pour le déplacement. Mais en ce moment, il y a minimum 4 ou 5 jours d'attente. Les sociétés de désinsectisation peuvent intervenir plus rapidement mais prennent entre 120 et 300 €. On peut aussi acheter des «foggers» (fumigènes) vendues en pharmacies ou dans des drogueries, à partir de 11 €. «C'est vrai qu'il y a une forte demande en ce moment» constate une pharmacienne du Capitole, qui se veut rassurante : «Les puces sont un désagrément, mais il n'y a pas de quoi en faire un drame. Ces insectes ne sont pas vecteurs de maladies comme les moustiques».
Service communal d'hygiène et de santé : 05 61 22 23 43

http://www.ladepeche.fr/article/2014/08/22/1937892-les-puces-de-plancher-passent-a-l-attaque.html

jeudi 21 août 2014

Votre hôpital est-il un bon hôpital ?

Les CHU de Toulouse (1er) et Lille (2e) arrivent à nouveau en tête de la 17e édition du palmarès des 50 meilleurs hôpitaux publics étudiés pour la qualité de leurs spécialités médicales ou chirurgicales, publié jeudi dans le Point.

Depuis plusieurs années déjà, ces deux établissements caracolent en tête du  tableau complété par un palmarès des 50 meilleures cliniques privées. Mais l'an dernier Lille était classé 1er et Toulouse 2e. Suivent les CHU de Bordeaux (3e), les hôpitaux universitaires de Strasbourg  (4e), le CHU de Tours (5e, en hausse),  le CHU de Montpellier (6e), le CHU de  Nantes (qui passe de la 5e à la 7e place), le CHU de Rouen (8e, en hausse), le  CHU de Rennes (9e) et l'Hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris (10e, en  baisse.)  Le Centre hospitalier (CH) du Mans fait pour la première fois son entrée dans ce palmarès à la 50e place.
  
Pour figurer au classement final de ce palmarès indépendant, un établissement doit fournir un service médical et chirurgical complet. Les établissements de soins spécialisés en sont donc écartés, mais apparaissent dans les classements sur la prise en charge des cancers ou des maladies infantiles. Côté cliniques, le centre hospitalier privé Saint-Grégoire (Ille-et-Vilaine) remporte à nouveau la palme suivie par le centre hospitalier privé Saint-Martin à Caen. Les classements thématiques couvrent comme l'an dernier un large éventail de soins (cancers, accidents vasculaires cérébraux-AVC, chirurgie de l'oeil - cataracte, myopie, rétine -, chirurgie de l'obésité, des artères, de la colonne vertébrale, urgences traumatologiques, traumatologie de la face, pédiatrie,  pneumologie, maladies infectieuses...). A ceux-ci est venu s'ajouter cette année la chirurgie de la face.
  
Disparités géographiques
Pour la première fois également, le Point a établi un classement des quelque 400 établissements recevant des personnes souffrant de troubles mentaux. L'hôpital Sainte-Anne à Paris arrive en tête du palmarès des 50 meilleurs hôpitaux pour le traitement des dépressions devant les hôpitaux de Saint-Maurice (Val-de-Marne) et l'hôpital spécialisé Gérard-Marchant à Toulouse. Pour le traitement de la schizophrénie, c'est le CHU de Montpellier qui  arrive en 1ère position devant les Hôpitaux de Saint-Maurice. Dans un article d'accompagnement, François Malye et Jérôme Vincent, les  deux auteurs du dossier soulignent que la France a l'un des taux de suicides les plus élevés au monde alors qu'elle est l'un des pays "les mieux dotés" en densité de lits et en psychiatres par habitant. Mais relèvent-ils, "ces moyens sont mal répartis sur le territoire, à commencer par les professionnels, les psychiatres se concentrant dans les zones les plus riches en Ile-de-France ou en Rhône-Alpes", alors qu'il en manque 800 dans "des territoires peu attrayants".
  
Parmi les autres surprises, ils notent qu'il vaut mieux ne pas trop souffrir de troubles mentaux dans la Meuse où la préfecture a délivré  en 2012, en proportion de sa population, 28 fois plus de décisions d'hospitalisations sans consentement que dans celui de la Haute-Marne. Les durées d'hospitalisation sont également très variables selon les  établissements : pour une dépression, elles peuvent atteindre 126 jours en moyenne au centre hospitalier spécialisé d'Ainay-le-Château (Allier) alors que  la moyenne nationale est de 40 jours.
 

mercredi 20 août 2014

Prise de poids : bientôt un médicament pour la réguler

Des médicaments pour lutter contre la prise de poids de la quarantaine pourraient bientôt être mis au point, selon une étude scientifique américano-écossaise.
La prise de poids de la quarantaine serait due à la paresse de certaines cellules du cerveau, selon les résultats d'une étude publiée dans la revue médicale Endocrinology. Les chercheurs travaillent à des traitements pour relancer leur activité, donc pour éviter de grossir.
Les chercheurs de l'Université d'Aberdeen, en Ecosse en collaboration avec des experts des universités de Cambridge et du Michigan (Etats-Unis) ont travaillé pour comprendre pourquoi à la quarantaine, les personnes ont tendance à s'enrober.
Ils ont constaté que les cellules du cerveau qui contrôlent la sensation de faim sont moins actives et performantes au fil du temps.
"Une des raisons de cette prise de poids peut être attribué à un petit sous-ensemble de cellules d'une zone du cerveau où l'appétit est contrôlé" explique le professeur Lora Heisler.
La régulation de l'appétit fonctionne moins bien
Ces cellules produisent les hormones cérébrales importantes appelées "peptides proopiomélanocortine" (POMC) qui sont responsables de la régulation de notre appétit et de notre poids corporel.
"Alors que nous approchons du milieu de la vie de ces cellules, elles deviennent paresseuses dans l'envoi de signaux d'informations, ce qui conduit à une erreur de jugement de la quantité de nourriture dont notre corps a besoin » analyse la chercheuse.
"Notre nouvelle compréhension du rôle crucial que joue les POMC dans la propagation de la masse graisseuse chez les quarantenaires ouvre la porte à de nouveaux médicaments qui pourraient être développés pour contrôler l'appétit et donc aider à perdre du poids" explique le professeur Lora Heisler.
"Compte tenu des liens établis entre l'obésité et les maladies médicales graves, dont le cancer, les maladies cardiaques et le diabète, il est essentiel que nous nous efforçons de trouver de nouvelles méthodes pour lutter contre cette épidémie pour améliorer notre santé" conclut la (...) Lire la suite sur Topsanté

mardi 19 août 2014

Bientôt un test sanguin pour détecter les cancers ?

Le Centre national du cancer au Japon a annoncé vouloir développer d'ici 5 ans un test sanguin pour détecter le cancer. D'un montant de 7,9 milliards de yens (57 millions d'euros), le projet va aussi être mené par l'Organisation japonaise des nouvelles énergies et technologies industrielles avec le soutien de Toshiba qui souhaite investir le domaine médical.
À la recherche de micro-acides. Le test consisterait à détecter dans le sang la présence de micro-acides ribonucléides (microARN) car non seulement leur augmentation peut être le signe d'un cancer mais ils diffèrent aussi selon la localisation de la maladie. Aujourd'hui, la recherche médicale sait détecter 2.500 microARN différents. Ce test sanguin serait beaucoup plus rapide que les examens actuels, lourds et coûteux.
D'autres équipes de chercheurs en Europe et aux États-Unis s'intéressent à ces microARN. Au Royaume-Uni, c'est en analysant les globules blancs de patients cancéreux que des chercheurs ont réussi aussi à mettre au point un test sanguin.
Le test serait capable de détecter le cancer du sein, de l'estomac, de l'œsophage, du poumon, du foie, de la vésicule biliaire, du pancréas, du côlon, de l'ovaire, de la prostate et de la vessie. La maladie d'Alzheimer pourrait aussi être concernée.
Les données de 65.000 patients. Pour mettre au point le test, le Centre national du cancer du Japon compte s'appuyer sur les données de 65.000 patients dont il dispose. "Si nous parvenons à développer le premier test mondial de haute précision au Japon, cela pourra rallonger de plusieurs années la durée de vie des gens et contribuer au développement des industries japonaises", a assuré Tomomitsu Hotta, président du centre, cité par l'agence Kyodo.
Le sang déjà utilisé dans la détection du cancer. Aujourd'hui, dans le cadre de la détection du cancer, une prise de sang, appelée Numérotation formule sanguine (NFS), est effectuée. Elle permet de mesurer le nombre de globules rouges, celui de globules blancs et celui des plaquettes. Mais cette NFS donne seulement un indice sur la présence d'une infection dans le corps et n'assure pas à 100% de la présence d'un cancer.
Le cancer est une cause majeure de décès dans le monde selon l'OMS (8,2 millions de victimes en 2012). Les cancers du poumon, de l'estomac, du foie, du côlon et du sein sont les plus meurtriers.
 

lundi 18 août 2014

Accidentés de la mer : leur sauvetage passe par Purpan

Service rendu à tous les bateaux battant pavillons français sur l'ensemble des mers du globe, le «Samu marin» gère les appels du monde entier depuis son centre de Purpan. Une originalité française dans l'offre de santé. Présentation.
Le discours est concis, les recommandations, voire prescriptions, très précises. Depuis quelques minutes, la connection est établie entre le Dr Girardi et le capitaine d'un navire voguant dans les eaux lointaines de l'Océan Indien. Photos à l'écran, le médecin tente d'appréhender l'énorme traumatisme facial dont vient d'être victime un membre d'équipage, la joue et l'œil ravagés. Après un diagnostic plus que crédible, il dicte la marche à suivre au capitaine, formé au préalable aux premiers soins, pour que celui-ci puisse intervenir directement auprès du souffrant. «Car aucune évacuation par hélicoptère n'est possible vue la distance (500 km au large des Seychelles) et que la situation est en effet urgente, confirme le Dr Pujos. On a donné l'ordre au capitaine de rejoindre au plus vite les côtes, qui ne sont pas à moins d'un jour et demi de navigation !»
Le Dr Michel Pujos est le directeur-coordonateur du Centre de consultation médicale maritime (CCMM), une unité bien particulière rattachée au SAMU 31, dont la plate-forme ultra-moderne se situe à l'intérieur de l'hôpital Purpan. C'est ici que sont régulés les appels provenant des mers du monde entier. Le CCMM y assure quotidiennement, 365 jours par an, le service de consultations et d'assistance télé-médicales pour les navires battant pavillons français. Un travail qui s'effectue le plus souvent via satellite, avec transmission d'images, d'électrocardiogrammes, et même par vidéos de plus en plus fréquemment.
«Depuis le début du mois d'août, nous suivons environ une trentaine de patients», confie le Dr Pujos. L'an passé, le CCMM avait reçu jusqu'à 3 500 appels, traitant le cas de 2000 marins en état de souffrance. Traumatisme crânien, luxation d'épaule, jambe sectionnée, mais aussi fièvres inexpliquées, jusqu'à la perte de connaissance : les praticiens du CCMM sont sans arrêt sur le qui-vive. «Tous participent à la formation des capitaines au sein des centres de formation maritimes, ces derniers étant pourvus d'une formation en secourisme, soins infirmiers et petite formation médicale», précise le Dr Pujos, qui vante les mérites du CCMM, «véritable ouverture vers un monde externe souvent lointain».

http://www.ladepeche.fr/article/2014/08/18/1935584-accidentes-de-la-mer-leur-sauvetage-passe-par-purpan.html

dimanche 17 août 2014

Bactérie : rappel de boissons Mars, Snickers, Milky Way et Bounty

Le groupe américain Mars a annoncé dimanche le rappel de boissons chocolatées sur le marché français, en raison de la "possible présence d’une bactérie" potentiellement pathogène.
Les produits concernés sont les boissons Mars Milk, Snickers Shake, Milky Way Milk et Bounty Drink, en bouteilles de 350 millilitres à bouchon sport, et dont les dates limites de consommation sont comprises entre le 19/12/2014 et le 11/04/2015.
Ces produits sont fabriqués par la société allemande Milchwerke Mittelelbe GmbH.
"Nous avons décidé de retirer de la vente ces produits par précaution car leur consommation pourrait entraîner des risques pour la santé, dus à la possible présence d’une bactérie connue sous le nom de bacillus Subtilis", annonce la compagnie dans un communiqué.
Cette bactérie est considérée comme peu virulente mais peut entraîner dans certains cas des intoxications alimentaires.
"Il est demandé aux personnes qui détiendraient ces produits de ne pas les consommer", ajoute Mars Chocolate Drinks, qui précise avoir "pris contact avec les autorités pour (s’)assurer de suivre toutes les mesures appropriées".
Le service consommateurs de la société est joignable au 09 69 32 06 80.

http://www.lalsace.fr/actualite/2014/08/17/bacterie-rappel-de-boissons-mars-snickers-milky-way-et-bounty

vendredi 15 août 2014

Chikungunya : un vaccin prometteur testé chez l'homme

Une première. Un vaccin prometteur contre le virus du chikungunya mis au point par des chercheurs américains a été testé pour la première fois chez l'homme, indique une étude publiée vendredi dans la revue médicale britannique The Lancet. Selon l'étude, il s'agit d'un vaccin à pseudo-particules virales (VLP) qui a été testé sur 25 volontaires sains dans le cadre d'un essai clinique de phase 1 destiné à tester l'innocuité du produit. Les volontaires ont reçu trois injections du vaccin au total. Trois dosages ont été testés, un volontaire recevant toujours le même dosage.
Le vaccin a été globalement bien toléré et les volontaires ont pour la plupart développé une réponse immunitaire dès la première injection. Après la seconde injection, tous avaient développé des niveaux importants d'anticorps. "Onze mois après la vaccination les niveaux d'anticorps étaient comparables à ceux observés chez des personnes ayant récupéré après une infection par le chikungunya, ce qui semble indiquer que le vaccin VLP pourrait assurer une protection à long terme contre le virus", a déclaré le Dr Julie Ledgerwood du National Institute of Health américain.
Apparu d'abord en Afrique et en Asie, le chikungunya est une maladie virale qui provoque de fortes fièvres et des douleurs articulaires. Elle peut être fatale pour des personnes affaiblies. Véhiculé par des moustiques, le virus a depuis le milieu des années 2000 atteint le sud de l'Europe et est en passe de se développer sur le continent américain, avec une épidémie qui frappe depuis plusieurs mois les Caraïbes. Il n'existe aucun traitement spécifique ni vaccin homologué, mais plusieurs équipes travaillent sur des pistes vaccinales.
 

jeudi 14 août 2014

Une résidence infestée de punaises de lit

Mme Roger-Campas était en vacances avec son mari et leurs trois enfants. Leur séjour en Hautes-Pyrénées a viré au cauchemar lorsqu'ils ont découvert la présence de punaises de lit dans la chambre.
Des lésions sur tout le corps. C'est le terrible souvenir de vacances que Mme Roger-Compas ramènera des ses vacances en Hautes-Pyrénées. Cette dame, originaire d'Angers, est arrivée le 2 août avec sa fratrie et a posé ses valises à la résidence Lagrange de Cauterets. Seulement, huit jours plus tard, elle découvre que la literie est infestée de punaises : «J'avais des liaisons sur tout le corps. Mon mari et ma fille aînée ont été touchés aussi mais plus légèrement. Je suis allé voir un docteur qui m'a examinée et m'a fourni un certificat médical».
Relogés en urgence, la mère de famille a décidé de ne pas en rester là et décide de mettre au courant le maire Michel Aubry. Ce dernier assure «que cette pauvre dame était dans tous ses états. Elle était remontée contre le groupe hôtelier, car personne au sein du groupe Lagrange ne pouvait apporter de réponses à ses problèmes. Personnellement, je savais que la résidence avait eu des problèmes de ce type il y a deux ans».Aucun responsable n'était présent sur le département. La famille a donc tenté de joindre les bureaux parisiens, en vain.

Pourtant, c'est à cause des voyageurs

Du côté de la résidence, on semble temporiser : «Ce n‘est absolument pas un problème d'hygiène. Ces punaises de lit proviennent… des touristes eux-mêmes. Ces petits insectes se cachent dans les tissus, les vêtements, les valises et voyagent avec les vacanciers. Ils s'installent et prolifèrent grâce à la chaleur et à l'humidité», déclare Sabine Carrère, responsable régionale du groupe Lagrange. Elle assure que la famille sera entièrement dédommagée pour ce désagrément. Elle assure également que toutes les résidences du groupe sont traitées contre ce fléau, tous les ans. «Nous avons une entreprise, ML Services, qui assure la désinfection des hôtels et des résidences du groupe. Ils viennent chaque année pour contrôler et agir s'il le faut. En ce qui concerne ce problème sur Cauterets, déjà deux désinfections ont été réalisées depuis dimanche. Une troisième est programmée pour la semaine prochaine. Je préfère m'assurer de trois contrôles avant de relouer la chambre». Il faut savoir que les pièces qui sont juxtaposées à celle qui est contaminée sont traitées également. Il n'y a pas de crainte à avoir concernant la propreté et l'hygiène de cette résidence.
Mme Roger-Compas a pourtant déposé une main courante auprès de la gendarmerie.

http://newsletter.ladepeche.fr/Go/index.cfm?WL=31314&WS=291720_2501986&WA=6052

mardi 12 août 2014

Il avait une dent qui poussait dans sa narine

C'est un cas clinique extrêmement rare que rapporte l'American Journal of Case Reports, repris par Métronews ce mardi. Un médecin saoudien a découvert qu'un de ses patients, qui souffrait de saignements nasals depuis trois ans, avait en réalité une pré-molaire qui poussait... dans la narine.

Une dent d'un centimètre

Le jeune homme possédait 32 dents implantées de manière normale dans sa bouche mais, pour une raison inconnue, une trente-troisième avait décidé d'établir domicile dans sa fosse nasale. Elle mesurait plus d'un centimètre lors son extraction et causait donc une vraie gêne au patient. Opéré dans un hôpital de Dhahran (Arabie Saoudite), le jeune homme s'est heureusement vite remis.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/08/12/1933279-il-avait-une-dent-qui-poussait-dans-sa-narine.html

lundi 11 août 2014

Une plante africaine contre les maladies d'Alzheimer et de Parkinson

Utilisée depuis des décennies par les guérisseurs traditionnels, cette plante aurait aussi des propriétés pharmaceutiques pour soigner les suites d'AVC.
Au large du Gabon, dans le golfe de Guinée, l'archipel de Sao Tomé-et-Principe est un des plus petits d'Afrique - moins de 200 000 habitants -, constitué de deux îles principales. Cette ancienne colonie portugaise isolée du continent africain abrite une biodiversité unique, au niveau tant de la faune que de la flore. Une richesse qui intéresse de près les scientifiques et qui pourrait s'avérer un formidable espoir pour les patients atteints de troubles neurodégénératifs tels que la maladie d'Alzheimer ou de Parkinson.
Depuis des siècles, les guérisseurs locaux prescrivent des feuilles et de l'écorce d'un arbuste local, le Voacanga africana, pour diminuer l'inflammation et soulager les troubles mentaux. Le pouvoir de ces plantes pourrait bien dépasser les croyances locales. En effet, les scientifiques du Salk Institute for Biological Studies, un centre de recherche américain, ont découvert qu'un de ses composés semble protéger les cellules des altérations liées à la maladie d'Alzheimer, de Parkinson et à la dégénérescence consécutive aux AVC. Les résultats viennent d'être publiés cette semaine dans le Journal of Ethnopharmacology.
Neuro-protecteur et anti-inflammatoire
En collaboration avec les guérisseurs traditionnels locaux, les scientifiques ont étudié trois espèces de plantes de la petite île africaine qui auraient, d'après les praticiens, des effets sur le système nerveux. L'équipe a testé chaque échantillon avec des cellules humaines et des cellules de souris pour évaluer leur impact sur la neurodégénérescence. Les chercheurs ont notamment testé la capacité des extraits végétaux à protéger les cellules du stress oxydatif, un processus en cause dans les dommages sur l'ADN et la neurodégénérescence liée à l'âge. Ils ont également évalué les propriétés (...)
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dimanche 10 août 2014

Hygiène : nos doigts sont plus sales que les barres du métro

A peine 12 % de la population se lavent les mains avant de passer à table alors que les doigts véhiculent plus de bactéries que les bancs publics selon les résultats d'une enquête anglaise.
Barre du métro, bancs publics, rampes d'escaliers mécaniques... ce ne sont pas eux les plus sales ! Ce sont vos mains, qui a elles seules transportent environ 10 millions de bactéries.
Bola Lafe, fondateur de la société anglaise de désinfectants Aquaint a commandé une enquête pour comprendre où les bactéries étaient les plus nombreuses et découvrir l'hygiène de la population.
Des tests en laboratoires ont permis d'analyser la densité bactérienne de 25 échantillons provenant de tables de fast food, de barre du métro, de rampes d'escaliers mécaniques, de chaises hautes pour bébé, de bancs publics.... Et autres objets suspects de la vie quotidienne que les personnes évitent de toucher pour ne pas être contaminées par des virus ou des bactéries.
Le meilleur moyen de transport des bactéries : les mains
Les résultats de cette étude ont surpris les chercheurs qui se sont aperçus que ces objets qui semblent sales ne contenaient pas ou très peu de bactéries dangereuses comme Escherichia coli (E. coli), susceptible de provoquer des gastro-entérites, infections urinaires ou des staphylocoques.
En revanche, les chercheurs de l'université d'Arizona ont compté sur les mains et les éponges de cuisine presque 10 millions de bactéries.
«Les mains de l'employé de bureau typique entrent en contact avec 10 millions de bactéries par jour et sont un super moyen de transport pour ces microbes» explique le microbiologiste Dr Peter Barratt.
Dans des conditions optimales, les bactéries peuvent se développer très rapidement et peut doubler toutes les 20 minutes. Et, les mains humides propagent 1000 fois plus de bactéries que les mains sèches.
Comme, les bactéries peuvent vivre sur les mains d'une personne pendant plusieurs heures, il est essentiel de se laver les mains au moins toutes les quatre heures pour limiter la propagation de ces microbes.
Or, les résultats de cette enquête révèlent que seuls 12% de la population se lavent les mains avant de passer à table. Elle (...) Lire la suite sur Topsanté

vendredi 8 août 2014

Ebola : l'OMS décrète une "urgence de santé publique de portée mondiale"

L'urgence. L'Organisation mondiale de la santé a annoncé vendredi qu'il fallait considérer l'épidémie de fièvre hémorragique Ebola comme "une urgence de santé publique de portée mondiale". Le comité d'urgence de l'OMS, qui s'est réuni mercredi et jeudi à Genève, est "unanime pour considérer que les conditions d'une urgence de santé publique de portée mondiale sont réunies", annonce un communiqué.
Un appel à l'entraide. "Une réponse internationale coordonnée est essentielle pour arrêter et faire reculer la propagation internationale d'Ebola", ajoute le comité. L'épidémie d'Ebola est la plus grave en quatre décennies, selon le directeur de l'Organisation mondiale de la Santé qui appelle la communauté internationale à aider les pays touchés.
 
 

jeudi 7 août 2014

Alzheimer : "Grand-mère, reprenez un peu de saumon"

Mangez plus de poissons gras pour ne pas perdre la tête. C'est la conclusion d'une équipe internationale de chercheurs qui a suivi, sur une période de six ans, 1.658 Américains de plus de 65 ans dont 273 ont développé la maladie d'Alzheimer ou une démence. Les résultats de la recherche, publiée dans la revue de l'Académie américaine de neurologie (ANN), démontrent qu'un niveau bas de vitamine D est un terrain favorable pour Alzheimer.
Risque doublé voir triplé. Une carence basse en vitamine D augmente de 53% le risque de développer Alzheimer. Si la carence est très importante, le risque s'accroît de 125% par rapport aux personnes présentant des taux normaux en vitamine D.
Des essais cliniques pour confirmer. "Il faut maintenant faire des essais cliniques pour déterminer si le fait de consommer de la nourriture riche en vitamine D ou de prendre des compléments peut retarder voire prévenir l'apparition de la maladie d'Alzheimer ou de la démence", a expliqué le Docteur David Llewellyn, de la faculté de médecine d'Exeter au Royaume-Uni.
Mangez du saumon en plein soleil ? La vitamine D se trouve essentiellement dans les poissons gras (saumon, maquereau) ou dans des compléments alimentaires. L'exposition au soleil permet en outre à notre corps de synthétiser un dérivé du cholestérol dans l'organisme. Mais chez les personnes âgées, la peau peine à opérer ce processus.
Aujourd'hui, la carence en vitamine D est répandue dans le monde, elle touche 1 milliard d'individus. 44 millions de personnes souffrent, pour leur part, de la maladie d'Alzheimer. Le chiffre, au vu du vieillissement de la population, devrait tripler d'ici 2050.
 

lundi 4 août 2014

Un antibiotique responsable d'infections (étude)

L'augmentation soudaine des infections néonatales à streptocoque B dans les années 60 était due à l'usage massif de la tétracycline, un antibiotique largement utilisé à partir des années 50, selon une étude parue aujourd'hui dans la revue scientifique Nature communications. Les infections à streptocoque B, transmises par la mère au moment de l'accouchement, sont potentiellement graves pour le nouveau-né lorsqu'elles ne sont pas traitées à temps. Elles peuvent exceptionnellement provoquer des méningites, avec des séquelles neurologiques voire, dans certains cas, entraîner le décès du bébé.

Mais, alors qu'elles étaient rares jusque dans les années 50, leur nombre a brutalement augmenté dans les années 60 aux Etats-Unis comme en Europe pour atteindre environ un tiers de l'ensemble des infections néonatales, qui touchent aujourd'hui environ 1 nouveau-né sur 2000, sans qu'on comprenne pourquoi. En retraçant l'histoire des streptocoques B d'origine humaine et en séquençant le génome de 230 souches datant des années 50 à aujourd'hui, des chercheurs de l'Institut Pasteur et du CNRS ont constaté que 90% des souches récentes étaient résistantes à la tétracycline et qu'elles étaient globalement plus dangereuses que celles qui existaient avant l'usage massif de la tétracycline.

"Son utilisation a provoqué un remplacement de la population des streptocoques par des souches plus virulentes et son impact continue de nos jours, alors même que la tétracycline n'est plus utilisée", souligne Philippe Glaser, le chercheur de l'Institut Pasteur qui a coordonné l'étude. Très prescrite jusque dans les années 80 à titre préventif contre diverses infections, la tétracycline n'est plus guère utilisée de nos jours parce que beaucoup de bactéries ont développé des résistances à cet antibiotique.

"Nous avons montré que l'utilisation d'un antibiotique peut entraîner l'émergence de souches dangereuses et que même si on arrête son utilisation, son effet sur l'émergence de souches virulentes se poursuit", ajoute le chercheur qui estime que le même phénomène touche "probablement" aussi certains staphylocoques ou entérocoques, mais avec d'autres antibiotiques. Pour prévenir les infections néonatales à streptocoque B, les mères sont invitées en France à faire des tests de détection de la bactérie pendant la grossesse. En cas de test positif, elles sont généralement traitées par de la pénicilline juste avant l'accouchement afin de protéger le bébé.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/08/04/97001-20140804FILWWW00082-un-antibiotique-responsable-d-infections-etude.php

dimanche 3 août 2014

Varices : vers la fin de la chirurgie

Des jambes sans varices sur la plage, un rêve loin d'être impossible! Les traitements actuels sont moins lourds et plus confortables. Ils s'effectuent en passant à travers les veines malades et permettent souvent d'éviter la chirurgie. S'il y a des antécédents, un bilan est nécessaire
La varice est une veine dilatée, d'où son caractère inesthétique quand elle est juste sous la peau. Mais certaines varices ne se voient pas, en cas de surpoids notamment.
La maladie variqueuse est avant tout une maladie familiale. Le risque de développer des varices est de 90 % si ses deux parents sont atteints, de 62 % chez une fille dont un seul parent est atteint (25% pour un garçon) et de 20% en l'absence d'antécédent familial (Source : "Rôle du facteur familial dans la maladie variqueuse", étude dirigée par André Cornu-Thénard & al.)
«Les varices ne sont pas seulement des veines inesthétiques, explique le Dr Jean-Luc Gillet, président de la Société française de phlébologie (SFP), phlébologue à Bourgoin-Jallieux (Isère). Ces veines malades sont la manifestation d'une vraie maladie, la maladie variqueuse. Si on ne la prend pas en charge, elle évolue et peut menacer la santé. »
Principal risque, la formation de caillot, qui peut se compliquer de phlébite profonde et parfois d'embolie pulmonaire. Les varices peuvent aussi être à l'origine de troubles cutanés : eczéma, pigmentation, ulcère variqueux... Des complications qu'on ne devrait plus voir avec les traitements actuels.
Les varices peuvent être à l'origine de sensations de jambes lourdes, de la formation d'oedèmes en fin de journée, mais pas toujours. Il arrive aussi qu'elles ne s'accompagnent d'aucun symptôme particulier ! « La gêne comme la douleur sont un signe d'appel, surtout s'il existe des antécédents de varices dans la famille, mais pas seulement, précise le Dr Gillet. Le seul fait d'avoir des varices, que l'on soit une femme ou un homme, devrait conduire à consulter. »
La consultation d'un médecin vasculaire phlébologue permet de réaliser un bilan complet à la recherche d'une anomalie. Grâce à l'écho-doppler (examen faisant appel aux ultrasons)) réalisé en (...) Lire la suite sur Topsanté