dimanche 29 juin 2014

Alimentation : les Français inquiets du contenu de leur assiette

Sait-on exactement ce que l'on mange ? Pas vraiment, répondent les Français dans un sondage Ipsos. Ils demandent plus de transparence notamment sur l'origine des produits consommés.
Saumons bourrés de polluants, fraises pleines de pesticides, viande de cheval déguisée en lasagnes. A trop suivre les polémiques et scandales alimentaires, on risque de ne plus rien manger ou du moins se méfier de tout ce qu'on met dans notre assiette. C'est un peu ce qui se profile dans l'Hexagone. L'inquiétude sur les effets de leur alimentation sur la santé est un sentiment de plus en plus partagé par les Français, pointe une étude Ipsos*. Depuis 2007, cette défiance connaît une croissance sans nuage. Aujourd'hui 64% des Français se disent soucieux alors qu'ils n'étaient que 52% à l'être il y a sept ans.
Cette vague d'anxiété balaie tout le monde, même ceux qui paraissaient auparavant les plus confiants : les moins de 35 ans (65% à être inquiets aujourd'hui) et les cadres (46%).
Les Français réclament plus de transparence et ont besoin d'être rassurés sur l'origine et la transformation des produits de consommation courante. De quoi ont-ils besoin aujourd'hui ? De beaucoup plus de traçabilité (pour 47 % des sondés). Ce critère est cité en premier devant le respect de l'environnement (40%) et le souci de la saisonnalité (43%).
En matière de transparence, les répondants regrettent notamment que ne soient pas inscrits sur les emballages la présence ou non de pesticides dans les aliments.
Cette demande croissante de sensibilisation alimentaire n'est pas nouvelle. Récemment, un collectif regroupant des associations de consommateurs a lancé une pétition pour la mise en plage de logos de couleur permettant de repérer les aliments sains des aliments de mauvaise qualité nutritionnelle.
*Etude Ipsos réalisée auprès d'un échantillon représentatif de 1 000 personnes interrogées entre le 13 et le 16 juin pour le compte d'Agri Confiance
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samedi 28 juin 2014

Manger des salades c’est bon, mais choisissez bien votre vinaigrette

Pour faire le plein de vitamines et de nutriments avec les salades estivales, il ne faut pas se tromper sur la sauce qui les accompagne. Certaines vinaigrettes allégées font effet de barrière et empêchent les nutriments d'être bien absorbés.
Avec l'été revient la saison des belles salades de légumes frais, avec leurs promesses de vitamines et de nutriments "bons pour la santé". Pourtant, il est un détail auquel on ne pense pas forcément mais qui peut faire toute la différence : la sauce d'accompagnement.
Dans une étude publiée dans la revue Molecular nutrition & Food research, les chercheurs de l'Université de Purdue, dans l'Indiana (Etats-Unis) ont montré que pour faire la vinaigrette qui accompagne la salade estivale, le choix d'une huile saturée, monoinsaturée ou polyinsaturée n'est pas anodin. En effet, certaines empêchent l'absorption de la lutéine, du lycopène ou du bêta-carotène, des caroténoïdes utiles dans la prévention de certains cancers ou des maladies cardio-vasculaires.
Minceur ou santé : à vous de choisir
"Si vous voulez tirer le meilleur parti de vos salades, vous devez les marier avec des vinaigrettes non allégées en gras" a déclaré Mario Ferruzzi, principal auteur de l'étude. "Certes, les vinaigrettes allégées sont meilleures pour la ligne, mais vous perdez une partie des bienfaits des légumes".
Dans cette étude, 29 personnes ont été nourries avec des salades assaisonnées soit avec une sauce au beurre (riche en acides gras saturés), soit avec de l'huile de canola ou d'olive (acides gras monoinsaturés), soit avec de l'huile de maïs (acides gras polyinsaturés). On leur a ensuite fait une prise de sang pour vérifier la présence de caroténoïdes dans leur organisme. Les chercheurs se sont alors aperçu que, plus la salade est "riche en graisses", plus les nutriments sont absorbés par l'organisme.
Ces résultats viennent confirmer une étude de 2004, réalisée par l'Université de l'Iowa, qui indiquait que les caroténoïdes étaient plus biodisponibles (c'est-à-dire facilement absorbés par les intestins) lorsqu'ils étaient jumelés avec des sauces non allégées. Les chercheurs de l'Université de (...) Lire la suite sur Topsanté

jeudi 26 juin 2014

7 conseils santé pour brûler les graisses

Pour déstocker, il faut manger, mais pas n'importe comment. On choisit des aliments simples, savoureux et bien sélectionnés, pour être rassasiée mais favoriser la fonte des graisses plutôt que leur stockage nocif. Il suffit de faire les bons choix !
On n'oublie pas les fruits et légumes

Rassasiants, riches en eau, en vitamines et sels minéraux, ils ont l'art d'agrémenter les repas et de rassasier sans apporter trop de calories. Mais surtout, les fibres qu'ils contiennent en quantité sont de véritables piégeuses de graisses : elles les captent dans le système digestif pour les éliminer par les voies naturelles, limitant ainsi leur assimilation et leur stockage. De plus, leur index glycémique très faible permet de réduire la charge glycémique du repas, réduisant ainsi d'autant la libération d'insuline et donc la mise en réserve.

On proscrit les oméga 6
Présents dans l'huile de tournesol ou de maïs, mais aussi cachés dans les produits industriels, ils favorisent le développement du tissu adipeux. « Ils contrôlent la prolifération des pré-adipocytes et leur transformation en adipocytes tous prêts à se remplir », explique le Dr Allouche. Et leur action pro-inflammatoire n'est pas pour rien dans l'obésité... D'ailleurs, le mauvais ratio oméga 3/oméga 6 serait responsable selon un chercheur français, d'un gain moyen de 5 kilos en 20 ans dans la population générale ! Au contraire, on favorise les oméga 3, bons pour le cœur, pour le cerveau... mais aussi pour la ligne. Ils réduisent l'inflammation, accélèrent la perte de poids et favorisent la fonte des graisses corporelles. Des taux trop faibles favorisent le surpoids et la graisse abdominale nocive, notamment pour le cœur, alors qu'une supplémentation, testée chez des femmes diabétiques, a engendré une perte de masse grasse plus importante lors d'un régime. Alors oui, on peut manger des (bonnes) graisses pour déstocker son gras !

On fuit le fructose ajouté
Il favorise la prise de poids et on en trouve désormais sous forme de « sirop » dans la plupart des produits manufacturés, car il a envahi l'industrie agroalimentaire : il a été calculé que 12% des calories quotidiennes des Américains proviennent du fructose de (...) Lire la suite sur Topsanté

lundi 23 juin 2014

Greffe cardiaque : le risque de rejet évalué par prise de sang ?

Une équipe américaine est sur la piste d'un test sanguin susceptible d'évaluer les risques de rejet de greffe cardiaque. Cette procédure simplifiée pourrait à terme remplacer les très invasives biopsies d'endomyocarde, actuellement pratiquées.
Le Pr Iwijin De Vlaminck et ses collègues de l'Université de Stanford en Californie ont mis au point un test qui repose sur la mesure de l'ADN circulant. Utilisée notamment en cancérologie, cette approche vise non pas à repérer les cellules tumorales mais à détecter leur présence par l'intermédiaire de l'ADN qu'elles libèrent dans l'organisme. Et des mutations qu'il porte.
Dans le cadre de ce travail, le test en question « fonctionne en mesurant de petites différences dans les séquences d'ADN entre le donneur et le receveur du coeur ». Après avoir recueilli des échantillons de sang de patients transplantés puis isolé l'ADN circulant, les chercheurs sont parvenus en effet à déterminer la fraction d'ADN provenant du donneur.
Ils se sont également rendu compte que « le taux d'ADN circulant issu du donneur commençait à augmenter plusieurs semaines avant le rejet du coeur ». Ce constat doit toutefois être confirmé. Le test de l'ADN circulant pourrait ainsi devenir un marqueur spécifique de l'atteinte du greffon. Il constituerait alors une alternative non invasive à la biopsie, utilisée pour suivre l'évolution de la greffe chez les transplantés cardiaques. Un examen qui consiste à prélever un morceau de tissu de coeur à des fins d'analyse.

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vendredi 20 juin 2014

L'Ordre des infirmiers porte plainte contre la clinique

L'Ordre national des infirmiers vient de déposer six plaintes contre des établissements publics et privés de l'Hexagone dont a clinique de Villeneuve-sur-Lot.
«Stupeur et étonnement». Ce sont les premiers mots de Jean-Marc Coassin, le directeur de la clinique de Villeneuve-sur-Lot, en apprenant le dépôt de plainte contre son établissement. L'Ordre national des infirmiers, présidé par Yann de Kerguennec, vient de déposer six plaintes contre des établissements publics et privés de l'Hexagone. «La plainte contre la clinique de Villeneuve-sur-Lot a été transmise au procureur d'Agen par télécopie dans la journée de mercredi et par courrier hier matin.»

Des dénonciations

«C'est tellement farfelu que l'on ne peut pas concevoir une telle chose» ajoute Jean-Marc Coassin, «et que dire des médecins qui officient dans les blocs opératoires ? Comment pourraient-ils accepter ce que dénonce l'Ordre des infirmiers, avec les risques que cela entraîne ?». Yann de Kerguennec, précise, «le problème vient de ce que l'on nomme chez nous les circulants. Des personnes qui interviennent pour les actes d'asepsie et d'hygiène dans les blocs opératoires. Ces actes sont, c'est la loi, de la compétence des infirmiers voire des IBODE, des infirmiers de bloc opératoire qui ont, en plus des trois ans de formation, un cursus supplémentaire de 18 mois». Sur la foi de dénonciations portées par des infirmiers «pour des actes répétés sur une période longue», l'Ordre des infirmiers dénonce, «l'emploi pour ces actes de «circulants, d'agents de service voire d'une aide-soignante».

«Certifié par la Haute Autorité de Santé»

Selon l'Ordre des infirmiers, «ce type de plainte n'est pas nouveau». Yann de Kerguennec «relève une plainte pour des raisons similaires datées de 2011 à Mulhouse. L'affaire est toujours à l'instruction». Il reviendra, en effet, au juge chargé du dossier, «de qualifier la nature du délit.» Il faudrait pour Yann de Kerguennec pousser la réflexion plus avant pour voir si l'augmentation du nombre des maladies nosocomiales en France dans les établissements de santé n'est pas la conséquence des comportements dénoncés».
La clinique de Villeneuve attend d'en savoir plus pour répondre à l'Ordre des infirmiers. «Nous sommes régulièrement contrôlés et avons une certification de la Haute Autorité de Santé» ajoute Jean-Marc Coassin. La clinique de Villeneuve disparaîtra de l'horizon villeneuvois à la fin de l'année en se fondant, avec l'hôpital de la ville, dans le nouveau Pôle de santé public privé

http://www.ladepeche.fr/article/2014/06/20/1903798-l-ordre-des-infirmiers-porte-plainte-contre-la-clinique.html

jeudi 19 juin 2014

Un numéro unique pour joindre un médecin 24H/24

La Ministre des affaires sociales et de la santé, Marisol Tourraine a annoncé aujourd'hui la mise en place d'un numéro d'appel unique, dans chaque département, pour joindre un médecin 24H/24.

"Pour permettre aux Français de se repérer, je proposerai la mise en place d'un numéro d'appel unique facilement mémorisable dans chaque département pour la garde en ville", a déclaré la ministre en présentant les grandes orientations de la loi santé


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/06/19/97002-20140619FILWWW00095-un-numero-unique-pour-joindre-un-medecin.php

mercredi 18 juin 2014

Hôpital de la Côte Fleurie. Enquête sur les raisons d'un bébé mort né

Le 11 juin dernier, à la maternité de l'hôpital de Criccqueboeuf, un bébé est mort né. Les parents et le directeur de l'hôpital veulent savoir pourquoi.

« Nous ne manquons ni de moyens techniques puisque la maternité est toute neuve, ni de personnels. On doit comprendre pourquoi l'accouchement a tourné au drame et s'il y a eu ou non erreur dans la prise en charge de la maman, erreur dans la salle d'accouchement ? » Jean-Jacques Vail, arrivé récemment à la direction de l'hôpital de la Côte fleurie ne cache pas son émotion.
Il a alerté l'agence régionale de santé afin que l'enquête soit menée et dise pourquoi le bébé de 5 kg 7 est mort né ce mardi 11 juin. La maman rentrée à l'hôpital, la veille de la date arrêtée pour son accouchement, est préparée pour avoir une césarienne, acte qui n'aura pas lieu. Le bébé est mort né à 23 heures, le 11 juin après 48 minutes de tentative de réanimation.

http://www.ouest-france.fr/lhopital-de-cricqueboeuf-enquete-sur-les-raisons-dun-bebe-mort-ne-2630404

mardi 17 juin 2014

"Je suis sortie du coma par ma volonté"

L'ancien champion de Formule 1 Michael Schumacher, victime d’un terrible accident de ski le 29 décembre dernier, est désormais sorti du coma et poursuit son combat à l'hôpital de Lausanne en Suisse où il a été transféré lundi. Krystel Cahanin-Caillaud a elle passée un mois dans le coma. Elle a raconté son expérience dans un livre, Je suis sortie de mon corps, et s’est confiée sur le sujet mardi au micro d’Europe 1.
C’était il y a vingt ans, après un accident de ski. "Quand les secours arrivent et essaient de me réanimer, je ne comprends pas pourquoi je ne bouge pas, je ne réalise pas que je suis morte. J'étais au-dessus de moi : il y avait mon corps tout cassé dans le champ, et au-dessus j'étais la même personne, habillée de la même façon, mais indemne, et je voyais toute la scène. Je criais, on ne m'entendait pas. Je ne paniquais pas mais je ne comprenais pas pourquoi ils ne me voyaient pas", raconte Krystel Cahanin-Caillaud.
S’en suit un mois, plongée dans le coma. "Je me rappelle très bien d'un médecin qui disait à ma mère : "On ne peut rien vous promettre car les machines la maintiennent en vie, sans les machines elle ne serait pas là, si on débranche les machines, elle part." J'entendais beaucoup de choses dans le coma ! Ce que les personnes me racontaient, leur tristesse, leur peine, et je ne pouvais pas intervenir. Je voyais comment ils étaient habillés... J'étais consciente de tout", confie Krystel Cahanin-Caillaud.
"J'en ai eu marre". Si elle a réussi à sortir du coma, c’est par sa seule volonté, affirme-t-elle aujourd’hui. "Je n'en pouvais plus de toutes ces sondes, j'en ai eu marre de voir la tristesse de ma famille, je me suis dit que je devais agir, leur montrer que j'étais là : j'ai réussi à arracher tous les tubes et je suis sortie du coma. Je suis sortie du coma par ma volonté ; les médecins ont crié au miracle", conclut Krystel Cahanin-Caillaud.
Retrouvez l'interview de Krystel Cahanin-Caillaud en intégralité :

Cahanin-Caillaud : "J'étais consciente de tout " par Europe1fr

http://www.lejdd.fr/Societe/Depeches/Je-suis-sortie-du-coma-par-ma-volonte-671992

dimanche 15 juin 2014

Alerte au chikungunya dans l’Hexagone

Les autorités sanitaires craignent une propagation de cette infection en France métropolitaine. Dix-huit départements du sud de la France sont sous haute surveillance
des ravages dans l’hexagone ? Le ministère de la Santé craint une propagation en France métropolitaine de l’épidémie de chikungunya qui sévit depuis décembre dans les Antilles.
Depuis un mois, 47 cas de chikungunya ont été répertoriés en France. Un nombre sans précédent : l’an dernier seuls deux cas avaient été signalés. Les autorités sanitaires prennent la situation « très au sérieux ». « La pression est beaucoup plus forte qu’en 2010 » où deux cas de chikungunya autochtones avaient été répertoriés à Fréjus, rappelle Françoise Weber, directrice générale adjointe de la Santé au ministère.

Un été à risques

Aujourd’hui, les malades signalés sont des personnes ayant séjourné aux Antilles. Il s’agit donc de cas « importés » et pas de cas « autochtones » (qui ont été contaminés dans l’hexagone). Mais tous les éléments sont rassemblés pour une possible épidémie.
Tout d’abord, pour transmettre le virus de l’homme à l’homme il faut un vecteur : l’Aedes albopictus, plus communément connu sous l’appellation de moustique tigre. Si la femelle pique une personne infectée, elle transmet la maladie à la prochaine personne qu’elle piquera pour pondre ses œufs. Or, depuis une quinzaine d’années, ce moustique est présent dans 18 départements du Sud. Six régions (Rhône-Alpes, PACA, Corse, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées et Aquitaine) sont donc sous surveillance renforcée.
Ensuite, pour propager la maladie, il faut des personnes infectées. Or cette année, l’épidémie, particulièrement intense aux Antilles, touche plus de 60 000 personnes. En raison des échanges importants entre les Antilles et la métropole, le risque de transmission est donc élevé. Or « une personne infectée peut en infecter potentiellement trois », estime Harold Noël, épidémiologiste à l’Institut national de veille sanitaire. Surtout quand la population n’est pas immunisée contre le virus — comme c’est le cas ici — et est plus fragile.

Attention aux moustiques !

Enfin, il faut un environnement particulier : chaleur et eaux stagnantes. Bref : les conditions des pays tropicaux, mais aussi celles de l’été dans les pays tempérés.
L’Aedes albopictus pique à l’aube et à la tombée de la nuit. Un seul conseil : protégez-vous des piqûres de moustiques avec des lotions répulsives et en portant des vêtements longs à l’heure de l’apéritif.
Pour lutter contre l’épidémie, les autorités sanitaires appellent à la vigilance de chacun. La seule solution est de limiter la diffusion du virus en éliminant au maximum les moustiques qui le transmettent.
Il est donc très important de signaler tout cas suspect de la maladie ainsi que les concentrations de moustiques à proximité des malades.

http://www.ledauphine.com/actualite/2014/06/14/alerte-au-chikungunya-dans-l-hexagone

samedi 14 juin 2014

Carcassonne : 13 ans pour voir l'erreur médicale reconnue

En 2001, un patient victime d'un AVC sortait des urgences avec un diagnostic d'intoxication...
Au mois de septembre prochain, la cour administrative d'appel de Marseille sera le siège du 4e examen par la justice de l'action engagée par un patient du centre hospitalier Antoine-Gayraud, il y a...treize ans. Une requête par laquelle cet homme, aujourd'hui décédé, entendait faire reconnaître l'erreur médicale dont il avait été la victime le 5 février 2001. Admis aux urgences de ce qui est aujourd'hui l'ancien hôpital carcassonnais alors qu'il souffre de 'troubles visuels et digestifs', il en ressort avec un diagnostic de 'possible intoxication alimentaire'. Un avis bien loin du compte... Le 9 février, retour à l'hôpital. Pour de nouveaux examens, un scanner, et cette fois la certitude de faire face à un accident vasculaire cérébral (AVC). Malgré les soins prodigués, la victime, retraité de l'Éducation nationale, en sera quitte pour d'importantes séquelles, correspondant à un taux d'incapacité permanente partielle (IPP) de 70 %.
Une indemnité de 258 400 € demandée
De quoi motiver une action pour obtenir la condamnation du centre hospitalier, et le versement de lourdes indemnités en réparation des préjudices résultant de l'erreur et du retard de diagnostic. D'expertises en contre-expertises, d'avis techniques en rapports de praticiens, ce n'est qu'en décembre 2008 que le tribunal administratif de Montpellier rendra un premier avis sur la question. Avec un jugement rejetant la demande du versement d'une indemnité de 258 400 € fondée sur l'IPP, et des préjudices moral, esthétique, sexuel ou d'agrément. Un jugement annulé le 7 juin 2011 par la cour administrative d'appel de Marseille.
De "l'absence d'examen neurologique approfondi" au "retard de la prise en charge adaptée de son état de santé", la cour accumulait les considérants pour pointer cette fois la responsabilité du centre hospitalier. Un premier succès effacé par la même cour, le 6 février 2012, sur la foi d'un avis technique confié à un expert en neurologie : un médecin qui, dans ses conclusions, émettait un fort doute entre le retard de diagnostic fautif et la perte de chance du patient d'échapper aux séquelles de l'AVC s'il avait fait l'objet d'une prise en charge médicale précoce. Avis émis en soulignant qu'en 2001, "aucun traitement curatif de l'AVC ischémique n'était disponible". De quoi réduire à néant la prétention à des indemnités.
  • En septembre à la cour d'appel de Marseille
Fin mars 2014, le Conseil d'Etat a encore inversé la tendance. En annulant cet arrêt du 6 février 2012 au motif que la cour d'appel avait commis une erreur de droit, la haute juridiction a, de l'avis de Me Lecard, avocate de la veuve et de l'assurance de la victime, définitivement entériné la "faute médicale : elle est reconnue et avérée". Un point essentiel, avant ce 3e rendez-vous devant l'instance marseillaise : "Tout l'enjeu, c'est désormais de faire reconnaître que la faute a entraîné un préjudice." Et ainsi mettre fin à treize ans de lutte devant les tribunaux. Le Conseil d'Etat a statué fin mars en défaveur de l'hôpital.


http://www.lindependant.fr/2014/06/14/13-ans-pour-voir-l-erreur-medicale-reconnue,1894614.php

vendredi 13 juin 2014

Baclofène. Le médicament contre l'alcoolisme remboursé

Autorisé depuis trois mois pour traiter la dépendance à l'alcool, le Baclofène est désormais remboursé.

L'arrêté instituant le remboursement du Baclofène dans le cadre du traitement de la dépendance à l'alcool est paru ce vendredi au Journal officiel.

« Grande avancée pour les patients »

La ministre de la Santé, Marisol Touraine, « se réjouit de cette grande avancée pour les patients, qui permet de répondre à une préoccupation majeure de santé publique ».
La France devient « le premier pays à reconnaître la réalité de l'utilisation de ce médicament, et son efficacité dans la lutte contre l'alcoolisme », souligne le ministère.

L'alcool tue 50 000 Français chaque année

Commercialisé depuis 1975, le Baclofène était déjà autorisé en neurologie - et remboursé - pour traiter des contractures musculaires, mais il était de plus en plus prescrit en dehors de cette indication, pour traiter la dépendance à l'alcool.
Depuis le 14 mars, sa prescription est officiellement autorisée pour traiter l'alcoolisme dans le cadre d'une recommandation d'utilisation temporaire, valable trois ans, dans l'attente de l'obtention d'une autorisation de mise sur le marché.
L'enjeu de santé publique est majeur : l'abus d'alcool est responsable de 49 000 morts par an en France, selon une étude de l'Institut Gustave-Roussy, soit quelque 134 morts par jour.

http://www.ouest-france.fr/baclofene-le-medicament-contre-lalcoolisme-rembourse-2618350

jeudi 5 juin 2014

Alcoolisme: Le baclofène remboursé dès la semaine prochaine?

L’information n’a pas été confirmée…
L’annonce a été faite mercredi soir par le docteur Philippe Jaury, coordinateur national de l’essai clinique Bacloville, devant l’Académie nationale de pharmacie. «Le Ministère devrait annoncer la semaine prochaine le remboursement du baclofène», rapporte Le Figaro.

>> A lire par ici: le témoignage d’une consommatrice de Baclofène

La proposition était soutenue par la Haute autorité de santé (HAS) depuis avril. En mars, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) avait officiellement autorisé ce relaxant musculaire dans le traitement de l’alcoolo-dépendance.
Mais le prix de la boîte de 30 comprimés, entre 5 et 7 euros, était plutôt de nature à freiner le consommateur. D’autant que, selon le niveau de dépendance, certains pouvaient en prendre jusqu’à 30 comprimés de 10mg par jour.
Jeudi matin, le ministère de la Santé n’avait pas confirmé cette information du Figaro.

http://www.20minutes.fr/sante/1394233-alcoolisme-le-baclofene-rembourse-des-la-semaine-prochaine

mercredi 4 juin 2014

Les personnels de santé de la région sont sous tension

 Sages-femmes, infirmiers, ambulanciers… Plusieurs actions sont prévues dans les deux prochaines semaines par des professions en quête de reconnaissance.

1 Huit mois de combat chez les sages-femmes


Elles ont choisi ce mardi 3 juin, jour de la fin des négociations avec leur ministère de tutelle, pour se faire une nouvelle fois entendre. Du moins essayer, car les sages-femmes ont, depuis huit mois, l’impression de parler à un mur. « Franchement, je pense que l’on n’a rien obtenu du tout  », regrette Françoise Cialone présidente de l’Organisation nationale syndicale des sages-femmes en Champagne-Ardenne qui couvre également l’Aisne. Son syndicat, mobilisé depuis octobre, n’organise pas cette fois de départ depuis la région mais les revendications restent entières.
L’une des premières est la création d’un statut médical pour leur profession, comme celui des médecins, hors fonction publique. Une question de reconnaissance de leurs compétences médicales, de leur autonomie et qui permettrait également une revalorisation salariale. « La ministre a clairement répondu non. Sa seule proposition a été la création d’un statut médical des sages-femmes des hôpitaux qui s’inscrira au sein de la fonction publique hospitalière. Mais cela ne veut rien dire. » Le salaire découlant du statut est également au cœur du sujet. « Actuellement, le salaire d’une sage-femme qui débute, après Bac +5 est de 1 600 euros brut. On nous a parlé de 100 euros supplémentaires, puis 166, puis 200. Rien n’est clair. Et en plus, avec le changement de statut tel que le voudrait la ministre, disparaîtrait dans les calculs la prime d’encadrement des sages-femmes. Ce qui fait qu’à l’arrivée, la plupart pourraient être perdantes, sauf peut-être pour les sages-femmes en fin de carrière, ayant un poste de cadre. Mais cela concerne moins d’une centaine de personnes sur plus de 15 000 »
Autre source de conflit : la place de la sage-femme dans le parcours de santé. Celles-ci veulent être considérées comme des praticiennes de premier secours dans la prise en charge des soins primaires en périnatalité. « Actuellement nous travaillons avec les femmes, les couples pour une prise en charge optimale avec peu de moyens et aucunes reconnaissances, si ce n’est celle des femmes et des couples, mais une responsabilité légale (pénale, civile et disciplinaire), elle, pleinement reconnue », dénonce le syndicat.

2 Les infirmiers anesthésistes en grève


De leur côté, les infirmiers anesthésistes s’impatientent notamment de la non-reconnaissance officielle de leur nouvelle formation au grade master alors que la première promotion universitaire d’IADE (infirmier anesthésiste diplômé d’État) va sortir. « Auront-ils une reconnaissance de grade Master ? » s’interroge Thierry Amouroux, secrétaire général du SNPI CFE-CGC. «  On constate une réticence des universités à signer les conventions sans avoir l’assurance d’une compensation des salaires des universitaires intervenant dans la nouvelle formation. Et faute de conventionnement effectif de toutes les écoles d’IADE, on ne pourrait pas publier le texte attribuant le grade de Master ! »
Les syndicats réclament également la revalorisation indiciaire pour la profession avec la création d’une grille spécifique IADE et la prise en compte de la pénibilité du métier

http://www.lunion.presse.fr/accueil/les-personnels-de-sante-de-la-region-sont-sous-tension-ia0b0n357431