jeudi 31 octobre 2013

Infarctus du myocarde : un nouveau traitement d'urgence ?

En France chaque année, l'infarctus du myocarde – que beaucoup connaissent sous l'appellation de crise cardiaque  -  touche près de 100 000 patients. Le traitement de référence repose sur la réalisation d'une dilatation en urgence des artères. Objectif, permettre à nouveau au sang de circuler jusqu'au coeur. C'est ce que les spécialistes nomment une angioplastie primaire. Problème, l'injection nécessaire de traitements anticoagulants accroît le risque d'hémorragie. Des chercheurs français proposent une nouvelle stratégie thérapeutique, semble-t-il plus efficace.
« Le traitement de référence actuel associe un anticoagulant comme l'héparine ou l'enoxaparine et un médicament antiplaquettaire injectable appelé AntiGPIIb/IIIa » explique le Pr Philippe Gabriel Steg, du département de Cardiologie de l'Hôpital Bichat (Paris). « Mais l'un des inconvénients majeur de ces traitements anticoagulants est le risque d'hémorragie associée. En dilatant les artères, on fluidifie également le sang avec le risque que, si une hémorragie se déclare, on ne puisse pas la juguler ».
Pour pallier ce problème, il a ainsi mené un essai clinique (nommé EUROMAX) dans 9 pays européens, sur plus de 2 200 patients. Son but, évaluer l'efficacité d'un autre traitement anticoagulant – la bivalirudine, très utilisée aux Etats-Unis mais peu en Europe – administré dans l'ambulance du SAMU.  Résultat, après 30 jours de suivi, « la bivalirudine a réduit le risque de décès ou de saignement grave de 8,5% à 5,1% et le risque de récidive d'infarctus du myocarde ou saignement majeur de 9,2% à 6,6%. Il est clair que l'administration avant l'arrivée à l'hôpital de la bivalirudine réduit les complications de l'infarctus, et ce comparé aux traitements actuels » insiste le Pr Steg.
Ces résultats ouvrent la voie à une utilisation de la bivalirudine comme anticoagulant dès la phase pré-hospitalière de l'infarctus du myocarde chez (...) Lire la suite sur destinationsante.com

mardi 29 octobre 2013

Un nouveau cas de coronavirus en France

L'alerte. Un nouveau cas probable d'infection au coronavirus (MERS-CoV) a été signalé lundi à l'Institut de Veille Sanitaire (InVS), a annoncé mardi le ministère de la Santé. "Il s'agit d'une personne de 43 ans, de retour d'un séjour en Arabie Saoudite. Elle est hospitalisée en isolement depuis le 28 octobre dans le Nord de la France. Son état de santé est à ce jour stable", précise-t-on de même source.
Les précédents. Deux cas ont été auparavant enregistrés en France : le premier malade est décédé le 28 mai dernier alors qu'il était hospitalisé en réanimation à Lille. Le 24 octobre dernier, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a fait état de 144 cas dans le monde dont 62 décès depuis septembre 2012.
Les précautions à prendre. Une enquête épidémiologique approfondie autour de ce cas a été immédiatement mise en oeuvre sans en attendre la confirmation. Toutes les personnes ayant été en contact étroit avec ce patient sont informées ce jour par les autorités sanitaires des démarches à suivre. Le ministère souligne qu'en France, à ce jour, les contaminations n'ont été rapportées que dans deux situations :
- soit après un voyage dans la péninsule arabique avec survenue de symptômes respiratoires et de fièvre dans les 14 jours qui suivent le retour;
- soit après un contact rapproché avec une personne infectée par le coronavirus.

http://www.lejdd.fr/Societe/Depeches/Un-nouveau-cas-de-coronavirus-en-France-636141

vendredi 25 octobre 2013

Cancer du poumon : Montpellier en pionnier

Le CHU a été un des premiers à proposer une chirurgie micro-invasive, aujourd’hui, en pointe.
La lobectomie par thoracoscopie assistée gagne du terrain. Cette technique chirurgicale consiste à traiter un cancer du poumon en ôtant le lobe pulmonaire atteint par une tumeur sous cœlioscopie, c’est-à-dire que les gestes du chirurgien sont guidés par une mini-caméra introduite dans le corps et que l’opération ne nécessite pas d’ouvrir le thorax.
Trois petites incisions d’un centimètre sont pratiquées autour de la cage thoracique. A la fin de l’intervention, l’une d’elles sera agrandie, mais le traumatisme sera limité.


"Beaucoup de patients me disent qu’ils veulent 'la petite opération'"
En France, 1,7 % des lobectomies étaient pratiquées selon cette technique en 2004. C’est 13 % aujourd’hui. Le CHU de Montpellier, le seul établissement du Languedoc-Roussillon à développer le procédé, est bien au-delà : une sur deux. Au-delà même des pays les plus en pointe, la Chine, la Corée, le Japon et les Etats-Unis, qui affichent un taux de pratique de 40 %.
Le professeur Charles Marty-Ane, chirurgien thoracique à l’hôpital Arnaud-de-Villeneuve, a été un des pionniers de la technique, au milieu des années 90. Il a réalisé sa 500e lobectomie vidéo assistée au début de l’année, et clôturera 2013 avec quelque 570 interventions.
La durée d’intervention divisée par deux
Aujourd’hui, de nombreuses publications valident l’intérêt d’une technique présentée comme l’avenir de la chirurgie, car elle garantit au patient les mêmes chances de survie que la technique classique, en divisant par deux la durée d’une intervention, en limitant la douleur post-opératoire, les complications, la durée d’hospitalisation (cinq jours maximum) et en accélérant la récupération : "La tendance est d’aller vers ce qui est le moins agressif, c’est la même chose en matière de chirurgie digestive et de chirurgie cardiaque", rappelle Charles Marty-Ane.
Tous les malades ne sont pas éligibles 
Tous les malades ne sont pas éligibles : "Je vois beaucoup de patients qui me disent “Je veux la petite intervention”. Mais la tumeur doit être localisée et de petite taille, inférieure à 5 cm. C’est le cas d’un cancer du poumon sur quatre", précise le chirurgien. Il a formé un grand nombre de jeunes confrères qui ne doivent pas oublier les gestes de base : à tout moment, en cas de complications, ils doivent être capables de basculer vers de la chirurgie thoracique ouverte (6 % des interventions).
Le cancer du poumon ne continue pas moins à "gagner du terrain" : en France, c’est le 4e cancer le plus fréquent derrière celui de la prostate et du colon, il touche 40 000 nouveaux patients chaque année et provoque le décès de 30 000 personnes.

http://www.midilibre.fr/2013/10/24/cancer-du-poumon-montpellier-en-pionnier,774281.php

jeudi 24 octobre 2013

Ce que vos cheveux révèlent de votre santé

Cheveux fins, cheveux qui tombent, cheveux cassants : découvrez ce que vos cheveux vous disent sur votre état de santé.
Vous avez les cheveux cassants
Vos cheveux sont composés d’une protéine appelée kératine : c’est elle qui les protège des agressions extérieures. Cela explique l’intérêt d’avoir un régime alimentaire riche en protéines : si vous n’en avez pas assez dans votre alimentation quotidienne, cela peut affaiblir vos cheveux et les rendre cassants. Consommer suffisamment d'antioxydants permet aussi de prévenir l'oxydation du cheveu.
Mais des cheveux cassants sont aussi, malheureusement, l’un des tribus payés à la ménopause. Le changement hormonal qui se produit aux alentours de la cinquantaine se manifeste également sur l'état du cheveu. La chevelure s'affine, s’appauvrit et les cheveux deviennent plus secs et plus cassants. Parlez-en à votre médecin qui vous prescrira éventuellement un complément alimentaire fortifiant qui va favoriser la croissance du cheveu en lui donnant également une meilleure tenue.

Vous perdez beaucoup de cheveux
En moyenne, nous perdons une centaine de cheveux environ chaque jour. Mais si vous avez le sentiment que, récemment, il reste beaucoup plus de cheveux sur votre brosse le matin, ou que vous en retrouvez systématiquement sur vos doigts quand vous les passez dans vos cheveux, cela peut être le signe d’un dérèglement hormonal.
Un cheveu en bonne santé correspond à un environnement vasculaire, hormonal et métabolique favorable. Il suffit qu’une source de déséquilibre apparaisse pour que les cheveux souffrent d’une chute précoce. Un choc psychologique, un divorce, un deuil, une opération chirurgicale… peuvent provoquer un stress ou une importante fatigue, à l’origine de la chute des cheveux. Certains médicaments comme les antidépresseurs ou les contraceptifs peuvent également faire tomber les cheveux de façon précoce. Mais rassurez-vous, la situation n’est pas sans issue. Boostez votre métabolisme avec des céréales complètes et de la levure de bière et demandez à votre médecin d’effectuer un bilan sanguin afin de tester vos réserves (...) Lire la suite sur Topsanté

mercredi 23 octobre 2013

Le vaccin contre la grippe protègerait des maladies cardiaques

Le vaccin contre la grippe aurait également l’avantage de prévenir des maladies cardiaques.
Les personnes vaccinées contre la grippe ont 55% de moins de chances de développer une maladie cardiaque l’année suivant leur vaccination. C’est ce que révèle une nouvelle étude de l’Université de Toronto (Canada).
Le docteur Jacob Udell de l'Université de Toronto et ses collègues ont examiné un grand nombre d’études scientifiques réalisées sur le vaccin contre la grippe. Ils ont analysé 6735 patients d’âge moyen 67 ans, dont plus d’un tiers avaient eu des antécédents cardiaques. La moitié des volontaires ont été vaccinés contre la grippe et l’autre a reçu un placebo. Les risques cardio-vasculaires des patients ont été réévalués 8 mois après la vaccination.

Les chercheurs ont constaté que les patients qui avaient subi une crise cardiaque récente et qui ont du se faire vacciner contre la grippe avaient un risque 55 fois inférieur d'avoir un autre événement cardiaque majeur.
"Le vaccin contre la grippe pourrait être un vaccin contre les accidents cardio-vasculaires ", a déclaré le docteur Jacob Udell .
La grippe touche les poumons aussi le cœur
Les personnes qui contractent la grippe sont plus à risque de développer des problèmes cardiaques. «Nous savons que l'inflammation due à la grippe peut déclencher un blocage des vaisseaux, ce qui provoque des crises cardiaques ", a déclaré le docteur Jacob Udel.
Le docteur William Shaffner, un expert en maladies infectieuses à la Vanderbilt University Medical Center (Etats-Unis), témoigne que « cette étude confirme clairement que la grippe est une infection qui affecte plus que les poumons. Elle atteint le cœur et peut aggraver les risques d’accidents cardio-vasculaires. Les personnes âgées et toutes celle qui ont des risques de développer des troubles cardio-vasculaires devraient se protéger et se faire vacciner contre la grippe. En revanche, j’ai peu d’espoir de constater effet notable du vaccin contre la grippe sur un joueur de basket-ball de 22 ans. »
Cette étude a été publiée dans le (...) Lire la suite sur Topsanté

mardi 22 octobre 2013

Alzheimer : les diurétiques réduiraient le risque de démence

Les médicaments destinés à faire baisser la tension artérielle diminueraient également le risque de survenue de démence comme la maladie d’Alzheimer.
Une nouvelle étude américaine menée auprès de 3 000 Américains âgés de 75 à 96 ans montre que les médicaments pour la pression artérielle réduiraient de moitié le risque de démence. Les patients prenaient soit des diurétiques, soit des antihypertenseurs appelés inhibiteurs de l'enzyme d'angiotensine. Les chercheurs de la Johns Hopkins University ont observé chez ces patients une diminution du risque de démence, même chez ceux présentant des troubles cognitifs légers. L’étude est parue dans la revue scientifique Neurology.
On sait déjà que l’hypertension artérielle fait partie des facteurs de risque de démences. Certains médicaments contre l’hypertension seraient doublement plus efficaces puisqu’ils pourraient à la fois contrôler la pression sanguine et limiter les risques de développer ces maladies.
Contrôler l’hypertension est un enjeu de taille alors que l’on prévoit une augmentation exponentielle des démences dans les prochaines années. Les cas de démence dans la population française devraient grimper de 75 % entre 2010 et 2030 en raison de l’allongement de l’espérance de vie, selon l’Inserm. L’équipe française qui a quantifié ce phénomène en a conclu que contrôler l’hypertension dans la population générale réduirait de 2,7 % le nombre de cas de démences en 2030 chez les personnes âgées de 65 à 85 ans.
Retarder les démences
Les expériences comme celle de la John Hopkins University apportent des pistes de recherche pour résoudre ce futur problème de santé publique. "La réduction observée du risque de démence associé aux hypertenseurs justifie que l’on pousse les recherches plus loin, déclare Sevil Yasar, professeur de médecine au département de médecine gériatrique et de gérontologie à la John Hopkins University et auteure de l’étude. De tels travaux, ajoute-t-elle, pourraient mener à l’identification de nouvelles cibles pharmacologiques pour prévenir le déclin cognitif, et si possible retarder la progression des démences".
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lundi 21 octobre 2013

Cancer du sein : cibler les métastases

Des chercheurs rennais viennent de décrire le rôle d'un marqueur impliqué dans le développement et la croissance des métastases de certains cancers du sein. Leur travail publié dans la revue américaine de référence Cancer Research, est d'autant plus important qu'il pourrait aboutir à la mise au point d'un traitement contre les cancers du sein dits « triples négatifs », qui constituent la forme la plus grave de la maladie.
L'équipe INSERM de Patrick Legembre à Rennes, vient de localiser le marqueur impliqué dans cette forme particulière de cancer du sein. Il s'agit du récepteur ci-CD95, retrouvé à forte dose dans le sérum des patientes souffrant de ce cancer « triple-négatif » ; négatif aux récepteurs hormonaux présents à la surface des cellules cancéreuses (environ 75%¨des cas), et négatif à la molécule HER2 dont la surexpression est retrouvée chez environ 25% des femmes porteuses d'un cancer du sein.
« Particulièrement agressive, cette forme de la maladie est associée à une augmentation du taux de rechute et du risque de métastases, et elle est de mauvais pronostic », expliquent les auteurs.  « Et les alternatives thérapeutiques pour lutter contre (les cancers du sein triple négatifs) sont encore peu nombreuses ».
Sur 48 000 cas de cancers du sein diagnostiqués chaque année, cette forme particulière concerne pourtant 10%  à 20% des patientes.
Elargir l'offre de soin
Le récepteur ci-CD95 était déjà connue pour son rôle « nourricier » envers les cellules tumorales impliquées dans les cancers du foie et des ovaires. Et donc pour leur effet sur la prolifération de ces dernières, et leur diffusion dans l'organisme.
La nouveauté vient de ce que selon les auteurs, ci-CD95 jouerait le même rôle sur le développement des cancers du sein. « En la détectant grâce à une simple prise de sang, il est possible d'identifier les femmes dont le risque de métastases est particulièrement élevé », expliquent les auteurs. L'enjeu bien (...) Lire la suite sur destinationsante.com

dimanche 20 octobre 2013

Maladie d'Alzheimer : une mutation génétique accélérerait la destruction des neurones

Selon une étude, les personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer qui sont porteurs d'une mutation génétique particulière voient leurs neurones disparaître beaucoup plus vite que les autres.
Aux États-Unis, on estime que, d'ici 2050, jusqu'à 13,8 millions de personnes pourraient être touchées par la maladie d'Alzheimer. Aujourd'hui, ce chiffre atteint 5,5 millions et 36 millions dans le monde. Cette maladie neurodégénérative se traduit par une perte accélérée des cellules cérébrales chez les malades. Celles-ci ne se régénérant pas, les symptômes de la maladie d'Alzheimer commencent à se manifester quand environ 10% des tissus cérébraux ont été détruits.
C'est pourquoi les chercheurs multiplient les études pour mieux comprendre l'évolution et les mécanismes de la maladie d'Alzheimer. Dans cet objectif, une étude publiée dans la revue New England Journal of Medicine vient de révéler une découverte d'importance : une mutation génétique particulière pourrait accélérer le développement de la pathologie chez ceux qui en sont porteurs. Ces derniers développeraient alors la maladie trois ans plus tôt que la moyenne car la perte de leurs cellules cérébrales serait bien plus rapide.
Plus de 1,4% de perte supplémentaire
"Chez les sujets porteurs de cette variation génétique TREM2, nous n'avons jamais constaté un rythme aussi rapide de perte des tissus dans le cerveau", souligne Paul Thompson, professeur de neurologie et de psychiatrie à l'Université de Californie du Sud. Avec ses collègues, ce scientifique a mené une étude unique, "la première à utiliser un scanner du cerveau pour montrer les effets de cette variation génétique". 
Les chercheurs ont ainsi pu constater que cette mutation, découverte en janvier 2013, accélère la perte des tissus cérébraux à un rythme incroyablement rapide. Avec la mutation génétique TREM2 les malades atteint d'Alzheimer avaient non seulement perdu de 1,4 à 3,3% (...)

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vendredi 18 octobre 2013

Ce que nos rêves révèlent de notre santé

 
N’hésitez jamais à parler de vos nuits à votre médecin. Cauchemars et hallucinations nocturnes peuvent lui apporter des indices importants sur votre état de santé.
Nous rêvons entre 4 et 6 fois par nuit mais nous ne nous souvenons de nos rêves qu’environ 3 à 4 fois par semaine. Tout simplement parce que nous ne pouvons nous rappeler que des rêves au cours desquels nous nous sommes réveillés. Si nous restons endormis jusqu’à la fin du rêve, celui-ci sera immédiatement oublié.
Mais si tout à coup ces rêves se transforment en cauchemars voire en hallucinations, ou qu’ils vous réveillent aux petites heures du matin, il peut-être important d’en parler à votre médecin.
Vous faites des cauchemars
Ces cauchemars peuvent être provoqués par la prise de bêta-bloquants pour soigner l’hypertension. Cette classe de médicaments peut en effet altérer l’équilibre ce certains composés chimiques du cerveau et provoquer des cauchemars.
Ils peuvent être également dûs à des troubles du rythme cardiaque. Une récente étude néerlandaise a montré que les personnes qui avaient un rythme cardiaque irrégulier faisaient trois fois plus de cauchemars que les autres en raison d’une mauvaise oxygénation du sang et donc du cerveau.
Enfin, chez les migraineux, les cauchemars peuvent annoncer l’arrivée prochaine d’une crise de migraine.
Vous rêvez souvent que l’on vous agresse
Selon le Dr Nicholas Oscroft, spécialiste du sommeil à l’hôpital de Cambridge, ces rêves récurrents ne doivent pas être pris à la légère car ils peuvent être le signe précoce de maladies dégénératives comme la maladie d’Alzheimer ou la maladie de Parkinson. « Ce sont des indicateurs qui peuvent apparaître dix ans avant les premiers signes de la maladie » souligne le médecin.
Vos rêves vous réveillent à l’aube
La raison la plus fréquente est un repas beaucoup trop riche en graisses la veille, qui empêche la digestion de se faire correctement. Au petit matin, des remontées acides vous réveillent alors que vous êtes en pleine phase de sommeil paradoxal (la dernière phase du cycle du sommeil au cours de laquelle les rêves apparaissent).
Mais ces réveils à l’aube peuvent être aussi le signe d’un début (...) Lire la suite sur Topsanté

jeudi 17 octobre 2013

Infarctus : un pacemaker miniature arrive en Europe

Un pacemaker de la taille d’une pièce de un euro vient de recevoir une autorisation de commercialisation en Europe.
Il s’appelle le Nanostim. Ce pacemaker (un petit boitier qui fait battre le cœur lorsqu’il est affaibli) miniature lancé par la société américaine St Jude Medical, est présenté par ses concepteurs comme une petite révolution. Vraiment miniature (il a la taille d’une pièce de 1 euro), il n’a plus besoin de boitier ni de fil pour fonctionner car il est équipé d’une batterie intégrée prévue pour durer entre 9 et 13 ans. Sa petite taille lui permet également d’être intégré dans le corps du patient à l’aide d’un cathéter placé dans l’artère fémorale, au niveau de l’aine, alors qu’actuellement la pose d’un pacemaker nécessite une opération chirurgicale lourde.
S’il attend toujours de recevoir une autorisation de la Food and Drug Administration (FDA) américaine, le pacemaker Nanostim vient de recevoir le label CE qui lui permet d’être commercialisé en Europe.
60 000 pacemakers posés chaque année
Chaque année, en France, 60 000 personnes sont équipées d’un pacemaker. Les pacemakers (ou stimulateurs cardiaques) sont des petits boitiers équipés d’une ou plusieurs sondes, qui surveillent les battements du cœur et envoient des impulsions électriques lorsque le rythme cardiaque est trop lent, irrégulier ou interrompu. Le boitier est installé sous la clavicule et la ou les sondes sont installées dans le cœur par l’intermédiaire d’une veine. Son implantation nécessite une chirurgie invasive qui provoque parfois des complications (phlébite, embolie…). Des complications qui devraient être évitées avec la pose d’un stimulateur cardiaque miniature puisque ce dernier sera inséré dans le corps plus facilement.
Les cardiologues européens attendent maintenant que des études soient menées sur le long terme afin d’étudier la fiabilité et la durée de vie des batteries du Nanostim.
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mercredi 16 octobre 2013

Dépistage de l'hépatite C : quels symptômes et quels tests pour détecter la maladie ?

Aujourd'hui, 16 octobre, se tient la Journée nationale du dépistage de l'hépatite C. Une maladie virale qui s'attaque au foie mais peut rester asymptomatique pendant plusieurs mois voire années.
Environ 150 millions de personnes sont aujourd'hui infectées chroniquement par le virus de l'hépatite C. Egalement appelé VHC, ce micro-organisme existe sous plusieurs formes (ou génotypes) et est la cause principale d'hépatite chronique virale, devant les hépatites A et B. Il représente ainsi un réel problème de santé publique qui est à l'origine de plus de 350.000 décès chaque année dans le monde.
L'hépatite C est une maladie qui se transmet par l'intermédiaire du sang et qui s'attaque au foie. Après la contamination, survient une phase d'incubation qui dure deux à trois mois durant laquelle le virus se loge dans les cellules du foie pour s'y multiplier. Puis démarre la phase d'infection qui se caractérise par une production massive de nouveaux virus qui vont infecter encore davantage de cellules. Mais cette phase peut passer totalement inaperçue. En effet, dans 60 à 70% des cas, elle est asymptomatique, autrement dit, elle ne provoque aucun symptôme.
Les symptômes de l'hépatite C
Chez certains, en revanche, elle déclenche des signes non spécifiques. Il peut s'agir d'un état de fatigue général, de fièvre, de douleurs abdominales, d'une perte d'appétit, de nausées, de vomissements ou encore de douleurs musculaires ou articulaires. Certains malades peuvent présenter un ictère, autrement dit, une coloration jaune de la peau et du blanc des yeux, une coloration grisâtre des selles ou une coloration foncée des urines. 
D'autres symptômes comme de l'irritabilité peuvent être constatés mais ils sont variables d'un individu à l'autre. Après six mois d'infection, si l'organisme n'a pas réussi à contrôler le virus, la maladie évolue vers une hépatite chronique. D'après les (...)
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mardi 15 octobre 2013

Santé: Plus d'un tiers des Français a renoncé à des soins faute de moyens

Une étude met en avant de nombreuses inégalités: les femmes et les 18-39 ans sont particulièrement concernés...
Ne pas se soigner pour ne pas avoir à payer. D'après le 7e baromètre CSA pour Europ Assistance publié ce mardi, 33% des Français ont déjà renoncé à se soigner ou reporté leurs soins, faute de moyens.
La tendance est nettement à la hausse en France, avec une progression de six points par rapport à 2012, loin devant les autres pays européens excepté la Pologne (39%). Seuls 24% des Allemands, 20% des Italiens et 4% des Britanniques disent avoir renoncé à des soins de santé. Le taux européen s'élève à 18%.

Les soins dentaires sacrifiés en priorité

Les Français renoncent en priorité aux soins dentaires (25%), puis aux lunettes ou aux lentilles (12%), aux soins courants, aux achats de médicaments et même aux soins lourds, dans 7% des cas.
Par ailleurs, plus d'un Français sur deux estime que la prise en charge des personnes âgées dépendantes est insuffisante, indique le baromètre. Les Européens interrogés souhaitent que les moyens soient davantage déployés pour le maintien à domicile que pour les maisons de retraite.
A la question «selon vous, l'organisation et la qualité de la prise en charge des personnes âgées et dépendantes est-elle mauvaise, moyenne, bonne, très bonne ou excellente?» 27% des Européens répondent «mauvaise» et 35% la juge «moyenne». A l'inverse, 28% la trouvent «bonne», 7% «très bonne» et 2% «excellente».

Les femmes et les jeunes plus touchés

Et tous les citoyens ne sont pas sur un pied d'égalité puisque 41% des femmes sont concernées contre seulement 23% des hommes. Plus vulnérables aussi, les jeunes: on constate que 40% des 18-39 ans ont renoncé à des soins alors que ce taux s'élève à 22% pour les 60 ans et plus.
La raison est évidemment d'abord financière, 88% des personnes ayant renoncé à des soins l'ont fait à cause de la hausse de la part du financement personnel. Viennent ensuite l'inégalité d'accès aux soins et les délais d'attente, mais aussi la crainte d'une erreur médicale (68%).
Cette étude confirme aussi que les Français sont de plus en plus rétifs aux prélèvements obligatoires: 40% privilégient une hausse de la franchise médicale, 32% les impôts ou cotisations obligatoires et 28% les assurances privées pour financer les dépenses de santé.
Enfin, le jugement des Européens sur leur système de santé est en moyenne assez stable, avec une note de 4,7 sur 10, malgré d'importantes disparités: les Italiens (3,2) et les Polonais (2,8) se démarquent par une évaluation négative. Les Français restent positifs et conservent, nous dit l'étude, une bien meilleure image de leur système de santé (qui remporte la note de 5.1/10) que leurs voisins!
Ce baromètre a été réalisé par téléphone en mai-juin 2013 auprès d'un échantillon de 5.000 personnes - dans huit pays Européens et aux Etats-Unis - représentatif des citoyens de 18 ans et plus construit selon la méthode des quotas

http://www.20minutes.fr/societe/1236629-20131015-tiers-francais-renonce-a-soins-sante-2013

lundi 14 octobre 2013

Prothèses PIP : déjà 12 600 explantations préventives

Entre 2001 et la fin du mois de septembre 2013, un total de 17 135 femmes a subi une explantation d'au moins une prothèse de la marque Poly Implant Protheses (PIP), en France. Selon le dernier bilan de l'ANSM sur ce sujet, sur 29 577 prothèses explantées, le taux d'effets indésirables constaté est de 16,3%.
Sur les 17 135 femmes ayant subi une explantation d'une de leurs prothèses, 12 599 ont été opérées à titre préventif. Autrement dit, elles ne présentaient pas de signe d'alerte particulier.  Dans environ 20% des cas d'explantations préventives, « il y a eu découverte d'un dysfonctionnement de la prothèse (rupture, suintement...) et/ou d'un effet indésirable non détecté par les examens précédant cette intervention », indique l'Agence nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM).
Toujours autant d'effets indésirables ?
Par ailleurs et toujours selon l'ANSM, 29 577 prothèses ont été explantées à la fin septembre 2013. Et un total de 7 999 dysfonctionnements pour 7 540 implants a été rapporté. Précision d'importance, une même prothèse peut cumuler plusieurs problèmes : ruptures du dispositif, fuites, retournements ou encore de changements de couleur. Le taux d'implants PIP défaillants – parmi ceux explantés - s'établit à ce jour à 25,4%. Certaines femmes ont été victimes d'effets indésirables provoqués par leurs prothèses. Elles étaient 3 047 à la fin septembre 2013, et avaient subi 4 816 de ces réactions, principalement inflammatoires.
Un total de 74 cas d'adénocarcinomes mammaires a été signalé à l'Agence, chez des femmes porteuses de prothèses en gel silicone PIP. Un cas de lymphome anaplasique à grandes cellules a également été enregistré en novembre 2011. C'est d'ailleurs son signalement qui a été à l'origine des recommandations d'explantation préventive. Aucun autre cas de ce type de cancer n'a été signalé à l'ANSM depuis lors.

dimanche 13 octobre 2013

Arrêt cardiaque : les bons gestes pour sauver des vies

200 personnes meurent chaque jour d’arrêt cardiaque en France où le taux de survie est de 3%.  Une  personne en arrêt cardiaque perd 10% de chance de survie par minute qui passe.  Heureusement, il y a de plus en plus de défibrillateurs à disposition dans les endroits publics et les entreprises.  Découvrez les bons gestes pour sauver des vies avec un défibrillateur.  Arrêt cardiaque : on défribrille
70% des arrêts sont dus à un infarctus du myocarde qui entraine un trouble du rythme que l’on appelle la fibrillation ventriculaire (un rythme cardiaque anarchique, désorganisé qui fait que le cœur bat de manière inefficace). Le défibrillateur permet d’agir sur la fibrillation et peut restaurer une activité cardiaque normale.
40% des témoins présents lors d’un arrêt cardiaque et en présence d’un défibrillateur n’ose pas se servir de cet objet par peur et par manque de formation.
Etre formé double les chances de survie de la victime. Mais si vous êtes en possession ou à proximité d’un défibrillateur n’hésitez pas à agir.

Même si vous faites un faux diagnostic, vous ne mettez pas la personne danger. En effet, le défibrillateur va analyser le rythme cardiaque de la victime et si le sujet n’est pas en arrêt cardiaque, il n’enverra aucun choc. Grâce à sa facilité d'emploi et son innocuité le défibrillateur n'est plus un acte médical mais bien un acte citoyen, le premier témoin devient alors l'acteur indispensable de la chaine de survie.
L’action cumulée du massage cardiaque et de la défibrillation augmente les chances de survie de la personne en arrêt cardiaque. Si vous intervenez, dans les minutes qui suivent l’arrêt cardiaque le sujet a 70% de chance de revenir à elle.
Arrêt cardiaque : on analyse la situation
Avant d’effectuer les gestes de survie, il est nécessaire de déterminer si la personne qui vient de tomber brutalement devant vous est en arrêt cardiaque.
Si le sujet est inconscient (il ne répond pas à vos questions, il ne réagit pas à des demandes simples comme « serrez la main ») et qu’il ne respire plus (son abdomen ne bouge plus, vous ne sentez pas son souffle), il est en arrêt cardiaque.
Une fois la situation comprise, appelez le SAMU (15), localisez-vous, et ne raccrochez jamais sans l’autorisation de votre interlocuteur.
Arrêt cardiaque : on pratique le massage cardiaque
90% des arrêts cardiaques ont lieu hors d’un (...) Lire la suite sur Topsanté

vendredi 11 octobre 2013

Cancer du sein : les vitamines diminuent les risques de mortalité

Selon une étude américaine, consommer des compléments multivitaminés et minéraux aiderait les femmes ménopausées à prévenir et lutter contre le cancer du sein.
Les compléments multivitaminés sont utiles pour rebooster notre organisme avant l’arrivée de l’hiver, mais pas seulement…selon une étude menée par des chercheurs américains auprès de plus de 161 000 femmes ménopausées, consommer des compléments multivitaminés et minéraux aiderait a lutter contre le cancer du sein.
Parmi les volontaires, âgées de 50 à 79 ans et suivies pendant sept ans par les scientifiques, 7 728 ont développé un cancer du sein. Quatre sur dix ont consommé les compléments tous les jours, avant et pendant leur cancer. Résultat : tout en prenant compte des autres facteurs qui peuvent influencer la santé comme le tabac, l’alcool, l’âge, le poids ou encore, l’activité physique, les chercheurs ont observé qu’elles ont mieux lutté contre la maladie.
30% de risques en moins
"Les femmes ménopausées atteintes d’un cancer du sein invasif utilisant des compléments ont une mortalité plus faible que celles qui n’en consomment pas", affirme l’équipe qui a mené l'étude, publiée dans la revue Breast Cancer Research and Treatment. Leur risque de mortalité chute de 30%. Même si ces résultats nécessitent une confirmation, ils ont permis aux chercheurs de dresser un profil des consommatrices de compléments multivitaminés : ce sont des femmes âgées, minces, de type caucasien, d’un niveau d’éducation et salarial élevé et en bon état de santé.
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jeudi 10 octobre 2013

Alzheimer : comment garder le contact

La maladie d’Alzheimer effraye parce qu’elle atteint ceux que nous chérissons dans leurs capacités intellectuelles et dans la mémoire des souvenirs vécus ensemble. Les conseils d’un orthophoniste pour préserver des moments de bonheur et garder le contact. Le point avec Thierry Rousseau, orthophoniste en milieu gériatrique. Comment réagir face à une personne qui vit dans son monde ?
L’entourage me demande souvent s’il faut abonder dans son sens ou lui mentir pour la préserver. En effet, la personne peut oublier des faits douloureux, comme le décès de son conjoint ou celui de ses parents. Il est préférable de la rejoindre « là où elle se trouve », au besoin de l’emmener ailleurs si ce monde s’avère perturbant. Lui rappeler sans arrêt la réalité risque de contribuer à une rupture (elle va s’enfermer dans son monde) ou à un comportement agressif, car elle se sent contredite. On peut plutôt lui montrer des photos qui lui rappellent le temps jadis, quand elle était jeune et belle. Cela va solliciter sa mémoire ancienne, souvent mieux préservée, et susciter la discussion. Même si parfois les émotions sont fortes, il ne faut pas tout « aseptiser ».
Que peut-on faire pour améliorer la communication ?
Il est important de s’adapter au fur et à mesure aux difficultés. Par exemple, en posant des questions fermées au lieu de questions ouvertes. Au lieu de demander : « Que veux-tu manger ce midi ? » – ce qui ouvre des perspectives inquiétantes pour quelqu’un qui a un manque du mot –, mieux vaut dire : « Tu préfères de la viande ou du poisson ? » En proposant le choix du mot, on simplifie l’échange.
De même, à la maison ou en institution, il faut essayer de donner au malade le sentiment qu’il gère encore un peu son quotidien. Plutôt que : « Il est 9 heures, il est temps de se lever », demander de préférence : « Il est 9 heures, veux-tu te lever ? » Il est essentiel également de ne pas parler à sa place. Et de l’interroger sur son ressenti : « Tu es content aujourd’hui ? », « Ça te ferait plaisir de faire une promenade ? »
Et si les mots manquent ?
Le mieux est de se faire aider par un orthophoniste. Il dispose d’outils d’évaluation de la communication et il peut proposer un questionnaire à l’entourage pour évaluer la communication dans les situations de la vie quotidienne. Il pourra ensuite comparer (...) Lire la suite sur Topsanté

mercredi 9 octobre 2013

Anticoagulant Pradaxa. Plaintes contre le laboratoire après des décès

Les familles de quatre personnes âgées décédées début 2013, qui prenaient l’anticoagulant de nouvelle génération Pradaxa, ont décidé de porter plainte contre le laboratoire allemand Boehringer Ingelheim qui le commercialise et l’Agence nationale de sécurité du médicament.
Âgées de 78 à 84 ans, et originaires des régions de Lille, Strasbourg, Paris et Grenoble, les personnes décédées au premier trimestre 2013, prenaient toutes ce médicament de nouvelle génération. Leurs familles ont donc décidé de porter plainte pour les risques d’hémorragie provoqués par la prise de ce médicament.
L’Agence du médicament également visée
Les plaignants visent aussi l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM, ex Afssaps) à qui il est notamment reproché d’avoir méconnu les principes de précaution et de prévention, a précisé Me Philippe Courtois, l’avocat des quatre familles. Ces plaintes pour homicide involontaire interviennent, pourtant, moins d’un mois après une mise en garde de l’ANSM sur cette nouvelle classe d’anticoagulants apparus en 2008, prescrits pour prévenir les accidents vasculaires cérébraux, notamment après une opération de la hanche ou du genou ou chez les personnes souffrant de fibrillation auriculaire, trouble du rythme cardiaque.
Le laboratoire allemand a lui même mis en ligne sur son site, une mise en garde contre ces risques hémorragiques liés à la molécule de ces anticoagulants de nouvelle génération. Selon l’avocat des plaignants, ce risque ne serait pas supérieur aux autres anticoagulants, « sauf pour les personnes âgées, à qui on ne devrait pas donner de Pradaxa. Alors que ce sont eux qui sont le plus exposés. »
Il semblerait donc que les prescripteurs n’aient pas été suffisamment informés.
 

mardi 8 octobre 2013

Saint-Malo. La Cnil épingle l’hôpital pour violation du secret médical

Une société privée a eu accès à des dossiers soumis au secret médical. La Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) met l’établissement en demeure.
« Un contrôle engagé les 5 et 6 juin a révélé qu’un prestataire a pu accéder, avec le concours de l’hôpital de Saint-Malo, aux dossiers médicaux de plusieurs centaines de patients, méconnaissant ainsi le code de la santé publique et la loi Informatique et libertés. »
La Commission nationale de l’informatique et des libertés a rendu sa décision, le 25 septembre, donnant raison au Dr Jean-Jacques Tanquerel qui avait dénoncé cette « violation du secret médical » (Ouest-France du samedi 28 septembre).
1,5 million d'euros
Cette mise en demeure n'est pour l'instant pas une sanction. Mais le centre hospitalier a dix jours pour garantir la confidentialité des dossiers médicaux. Il doit aussi veiller à ce qu'ils ne soient pas accessibles par des sociétés extérieures, en supprimant le compte créé pour le prestataire. Si l'hôpital ne respecte pas cette décision, il encourt une sanction prévue par la loi du 6 janvier 1978, pouvant aller jusqu'à 1, 5 million d'euros d'amende.
 

lundi 7 octobre 2013

Cancer : première implantation d’un larynx artificiel

Une équipe des Hôpitaux de Strasbourg a implanté un larynx artificiel chez un homme de 65 ans atteint d’un cancer. Un espoir pour les patients atteints d'un cancer du larynx.
Les Hôpitaux universitaires de Strasbourg et la société ProTip, qui développe des dispositifs médicaux pour les patients qui souffrent d’un dysfonctionnement du larynx, viennent d’annoncer avoir réalisé il y a déjà un an, l’implantation du premier larynx artificiel chez un patient humain. Cette opération réalisée sur un homme âgé de 65 ans souffrant d’un cancer du larynx, a permis à ce dernier retrouver l’usage des voies respiratoires supérieures.
« Nous devrons encore effectuer de nombreux tests cliniques avant que l'implant de ce larynx artificiel ne devienne une procédure de routine » déclare le Pr Debry, du service ORL des Hôpitaux universitaires de Strasbourg, qui a réalisé cette opération avec succès après plus de 20 ans de travaux de recherche entamés dans le cadre de sa thèse de doctorat alors qu'il était encore étudiant.
Larynx artificiel : comment ça marche
Au cours d’une première opération , l’équipe de chirurgiens a procédé à l'ablation du larynx du patient atteint de cancer et a implanté le premier composant du larynx artificiel : une bague en titane permettant de rétablir le lien entre la base de la langue et la trachée. « Du fait du type de matériau dont il est composé, la bague est capable de s’intégrer avec les tissus environnants et, par conséquent, de devenir partie intégrante de la gorge » a expliqué le Pr Debry.
Quelques semaines plus tard, les chirurgiens ont procédé à la seconde intervention et posé le larynx artificiel : un dispositif amovible composé de valves qui reproduit les fonctions naturelles du larynx et permet ainsi de respirer par voie haute.
« Cette première chirurgicale ouvre la voie vers une procédure qui constitue une nouvelle source d'espoir pour les patients atteints d'un cancer du larynx. A terme, les patients pourront ainsi retrouver leur capacité à respirer mais aussi à parler et manger normalement » a insisté le PDG de la société qui a créé ce dispositif médical.
Cancer du larynx : un espoir pour les (...) Lire la suite sur Topsanté

dimanche 6 octobre 2013

Ormeau-Pyrénées. Un réseau pour la chirurgie de l'obésité

Pour la première fois, les Hautes-Pyrénées disposent désormais de leur réseau permettant l’accès à la chirurgie bariatrique, la chirurgie de l’obésité. Arrivée en avril de cette année, le docteur Marjorie Ghyselinck, spécialisée en chirurgie digestive et viscérale, a eu à cœur de monter un réseau, le réseau OOPS (Obésité Ormeau Pyrénées Santé des Hautes-Pyrénées) : «La chirurgie bariatrique est réservée aux patients qui souffrent d’obésité sévère ou massive et morbide. La mission du réseau est de proposer une prise en charge chirurgicale globale et pluridisciplinaire de l’obésité morbide sévère, afin d’offrir le meilleur traitement possible aux patients souffrant de cette maladie», explique la chirurgienne. Il n’est pas question ici de léger surpoids et encore moins de chirurgie esthétique. L’obésité, à un certain stade, est une maladie qu’on ne traite pas à la légère. On ne déboule pas au cabinet du praticien en lui disant : «Je suis trop gros pour aller à la plage, opérez-moi tout de suite». C’est un peu plus compliqué et surtout très encadré. «La création d’un réseau est absolument essentielle.» Ce réseau de spécialistes, qui maille parfaitement le territoire des Hautes-Pyrénées, est composé d’endocrinologues, de psychiatres, de médecins nutritionnistes, de diététiciennes et de psychologues. Tous les médecins traitants du département ont reçu une plaquette et pourront donc orienter eux aussi leurs patients vers la structure. Une opération de chirurgie bariatrique ne se décide pas sur un coup de tête : les conséquences peuvent être lourdes et engagent le patient ad vitam aeternam. C’est pourquoi une équipe entière prend en charge le malade : tout d’abord les nutritionnistes, les psys, les endocrinos, etc. Si rien ne marche (nouvelles alimentations ou traitements, par exemple), on aura recours, avec l’accord de toute l’équipe, à la chirurgie, comme moyen ultime de traiter la maladie. Trois types de chirurgie sont envisagés : l’anneau gastrique, le plus connu mais qui ne donne pas toujours les résultats escomptés en Europe, la «sleeve» (littéralement «manchon») qui consiste a réduire l’estomac à un tube et enfin le «by-pass», qui court-circuite l’estomac. Ces chirurgies sont lourdes et ne sont pas sans conséquences sur le reste de la vie du patient. Il faut des critères bien précis pour accéder à la chirurgie bariatrique : «Cela dit, entrer dans le réseau n’est pas négatif, loin de là, car cela permet souvent de trouver des solutions autres que chirurgicales et permet de détecter des pathologies jusque-là ignorées, comme le diabète par exemple.» En fait, la chirurgie, c’est ce qui reste quand rien d’autre n’a marché. Depuis le mois de mai, plusieurs patients ont déjà intégré le réseau et la première malade sera opérée en novembre prochain, la prise en charge par l’équipe prenant de six mois à un an. Le site de l’Ormeau-Pyrénées (sur le boulevard) est déjà équipé d’infrastructures adaptées : lits, tables d’examen, balances…
Pour de plus amples renseignements, un site internet : oops65@polyclinique-ormeau.com
OOPS 65 vient d’être créé : c’est le premier réseau de prise en charge chirurgicale de l’obésité sévère sur le département. Un réseau pluridisciplinaire, piloté par le docteur Ghyselinck, à Ormeau-Pyrénées.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/10/06/1724905-un-reseau-pour-la-chirurgie-de-l-obesite.html

vendredi 4 octobre 2013

Traitement du cancer : le pionnier récompensé pour ses travaux

Le Toulousain (et Tarnais !) Jean-Philippe Girard vient de recevoir la médaille d’argent du CNRS pour ses travaux sur le rôle des vaisseaux sanguins dans le traitement du cancer. Une recherche qui a débuté il y a plus de vingt ans à l’université d’Harvard !
On imagine que ce Tarnais d’origine aurait pu mettre sa solide charpente au service du rugby. Raté ! Ce petit-fils d’un mineur de Carmaux, à qui son grand-père avait dit : «Il faut que tu sois ingénieur !» a été un champion régional de tennis de table ! Comme si la vie, en l’exerçant à taquiner les petites balles blanches glissant au-dessus d’un filet, le prédestinait à tout savoir des petits globules blancs qui passent à travers les mailles des vaisseaux sanguins !
Jean-Philippe Girard vient, à 47 ans, de recevoir la prestigieuse médaille d’argent du CNRS, qui récompense une avancée spectaculaire de la recherche dans le domaine du cancer. Une récompense qui salue un parcours atypique : «D’habitude, la fuite des cerveaux, ce sont des Français qui sont formés ici et qui exportent leurs bonnes idées aux États-Unis. Moi, c’est le contraire : j’ai ramené des États-Unis une recherche que j’ai poursuivie en France».

«Au cœur de la cellule»

Jean-Philippe Girard, après ses études à Albi, a intégré l’INSA de Toulouse avant de choisir la biologie. «On plonge au cœur de la cellule, dans les mécanismes du vivant, et cela me passionnait !» La recherche fondamentale lui permet cette fascinante exploration, mais «il me manquait la dimension biomédicale.» Voilà comment il est parti pour Boston, à la prestigieuse université de Harvard. Et c’est là qu’il va débuter ce qui sera le cœur de sa recherche pour les vingt années à venir. Et qui lui valent aujourd’hui cette pluie de médailles.
Cette recherche porte sur les vaisseaux sanguins. Jean-Philippe Girard a découvert et expliqué un curieux mécanisme. A certains endroits, comme dans les ganglions, par exemple, nos vaisseaux disposent de sorte de petites portes dérobées par lesquelles passent des globules blancs, les lymphocytes. Ces «zones à péages», il les a appelées les vaisseaux HEV.

Guerre de tranchées

Or, on sait aussi que certains lymphocytes, que les scientifiques appellent les lymphocytes tueurs, sont très efficaces contre le cancer. Le hic, c’est que s’il n’y a pas les vaisseaux HEV pour les laisser passer et aller faire leur boulot, ils ne servent à rien. Même dans le cas où ces «tueurs» ont été cultivés, et réinjectés chez certains patients dans le cadre de traitement.
Première conséquence : on s’est rendu compte, dans le cancer du sein, que certaines patientes disposaient de beaucoup de ces vaisseaux HEV. Dans ce cas, les «tueurs» peuvent aller «nettoyer» les tumeurs et la patiente guérit plus vite. Or, justement, dans les cancers, on cherche plutôt à boucher les vaisseaux sanguins, car ils alimentent… la tumeur !
Donc, il faut savoir si les patientes sont plus ou moins bien dotées en HEV, pour savoir si oui ou non, il faut agir sur les vaisseaux !
On avance à pas de géant ! Car on en est au point où l’on cherche, grâce à certaines molécules, à transformer des vaisseaux sanguins normaux en vaisseaux HEV : c’est comme en 14, on saura bientôt creuser les tranchées pour approcher les combattants au plus près de l’ennemi ! Et cette guerre-là, tout le monde veut la gagner !

http://www.ladepeche.fr/article/2013/10/04/1723781-traitement-du-cancer-le-pionnier-recompense-pour-ses-travaux.html

jeudi 3 octobre 2013

Un germe mutant cause la mort de trois personnes à Marseille

La bactérie Clostridium difficile, qui provoque des diarrhées violentes, voire mortelles, sévit à Marseille depuis plusieurs mois. Trois personnes sont décédées des suites de cette infection.
Le quotidien La Provence fait état d’une infection qui sévit depuis plusieurs mois dans les établissements de santé à Marseille. Causée par la bactérie Clostridium difficile, elle aurait été signalée en mars dernier par le laboratoire de bactériologie de la Timone. Quatre mois plus tard, trois des dix malades qui avaient été recensés dans différents services hospitaliers de Marseille sont décédés.
Alors que l’Agence régionale de santé (ARS) assure au quotidien que "les nécessaires mesures de protection et d'hygiène ont été prises", et que "les foyers d'infection sont éteints", le germe continuerait à se transmettre par contact oro-fécal (des selles à la bouche) et au moins six nouveaux cas ont été recencés dans des maisons de retraite marseillaises, indique La Provence.
14 000 décès aux Etats-Unis
La bactérie Clostridium difficile cause des infections diarrhéiques graves généralement associées à l'utilisation d'antibiotiques. Bien connue aux Etats-Unis, elle est responsable d'environ 250 000 hospitalisations et au moins 14 000 décès chaque année.
Selon les Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies américain, les personnes les plus à risque sont les adultes plus âgés qui prennent des antibiotiques et obtiennent des soins médicaux. "Dans un hôpital, 30% des adultes qui ont développé une diarrhée pendant qu’ils étaient soignés étaient positifs au Clostridium difficile", indiquent-ils dans un rapport publié en septembre dernier.
De quoi inquiéter certains spécialistes, qui préconisent dans les colonnes de La Provence "un isolement total des malades dans des unités adaptées" afin d’enrayer l'épidémie.
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mardi 1 octobre 2013

Découverte d'une nouvelle espèce de moustique

Une nouvelle espèce de moustique, potentiellement vectrice de maladies virales comme la dengue et la chikungunya, a été découverte à Mayotte, a annoncé lundi l'Institut de recherches et de développement (IRD) à Montpellier. Ce moustique découvert par les chercheurs de l'IRD et de leurs partenaires de l'Agence régionale de santé océan Indien a été baptisé "Stegomyia pia", a indiqué la même source. L'espèce mahoraise fait partie des moustiques qui peut transmettre les virus comme le célèbre moustique tigre, a assuré l'IRD, précisant cependant que "l'inventaire" ayant été "réalisé essentiellement sur les stades larvaires aquatiques et hors période épidémique", les scientifiques n'ont "pas pu mettre la main sur des Stegomyia pia porteurs de l'un de ces virus et, donc, démontrer sa capacité vectorielle".
"Mais la présomption qui pèse sur cette nouvelle espèce est forte", souligne l'IRD. Les entomologistes ont effectué cette découverte, qualifiée "d'inattendue", alors qu'ils passaient au crible l'île mahoraise dans le but d'établir un inventaire complet des espèces de moustiques qu'ont peut y trouver.