lundi 30 septembre 2013

Hopitaux : un rapport pour mieux gérer les urgences

Un rapport remis lundi à la ministre de la Santé, Marisol Touraine, détaille une série de recommandations pour mieux gérer les lits d'hospitalisation à la sortie des urgences.

Services saturés, pas de lits disponibles... A la sortie des urgences, les patients ne trouvent pas toujours leur place à l'hôpital. Pour rémédier à cette situation, un rapport remis ce lundi à la ministre de la Santé, Marisol Touraine détaille une série de recommandations pour mieux gérer les lits d'hospitalisation à la sortie des urgences afin de lutter contre la saturation de ces services.

Il est "admis que la saturation des urgences est avant tout la conséquence d'une saturation de tout l'hôpital" et "le manque de lits d'aval (pour les patients devant être hospitalisés à la sortie des urgences) disponibles est imputable à des causes multiples", note le rapport remis par le professeur Pierre Carli, président du CNUH (Conseil national de l'urgence hospitalière).
Une "politique de gestion des lits"
Mais "le problème de l'aval des urgences dépasse largement la difficulté exprimée par les urgentistes de 'trouver des lits'. (...) La saturation des urgences est avant tout un problème de l'établissement de santé", relève-t-il. Il préconise notamment d'inciter l'ensemble des établissements de santé disposant d'un service des urgences à opter pour une "politique de gestion des lits".
La question des lits d'aval est un problème récurrent aux urgences et nombre d'urgentistes se plaignent de ne pas pouvoir trouver de place pour leurs patients à l'issue de leur passage dans ce service.
Un service exclusivement chargé de gérer les lits
Mme Touraine a lancé en avril un plan pour déployer des services chargés exclusivement de gérer les lits dans 150 hôpitaux , sur trois ans, sur le modèle de structures existantes. Finalement, 162 établissements vont être concernés par ce dispositif, a annoncé la ministre lors de la remise du rapport.
"Il est important de noter que ce dispositif ne peut en aucun cas se limiter au strict aval des urgences mais correspond à une mesure d'organisation générale de l'établissement de santé", souligne le rapport. La remise de ce rapport intervient à quelques jours d'un mouvement prévu le 15 octobre et lancé par Samu-Urgences de France, qui appelle les urgentistes "à ne plus rechercher eux-mêmes les lits d'hospitalisation en aval des urgences" ce jour-là.
Lits polyvalents et consultations spécialisées non programmées
A plus long terme, les 600 établissements disposant d'un service d'urgence devront être dotés d'une "organisation de gestion des lits" rattachée à la direction de l'hôpital, a-t-elle précisé.
Parmi les autres mesures préconisées dans le rapport: la création d'une unité polyvalente affectée à l'évolution prévisible (saisonnière) de l'aval des urgences, la mise en place de lits polyvalents dans l'établissement ou encore de consultations spécialisées non programmées pour les patients adressés par leur médecin traitant afin de contourner les services d'urgences
 

vendredi 27 septembre 2013

Sécurité sociale : le plan de redressement 2014 de Marisol Touraine

La ministre de la Santé Marisol Touraine, qui a présenté aujourd’hui un projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), a annoncé que le déficit du régime général de la Sécurité sociale sera réduit à 13 milliards d'euros environ en 2014.
Pour garantir la pérennité de la sécurité social, la ministre de la santé rappelle qu’ « on ne peut construire une politique active de solidarité durablement à crédit : notre protection sociale doit s’inscrire dans un modèle qui reste fidèle à ses valeurs de solidarité, mais qui soit aussi financièrement durable ».
C’est pourquoi explique-t-elle, « le Gouvernement a entrepris de prendre les mesures nécessaires à la réduction des déficits sociaux. Avec le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2014, ce sont 8,5 milliards d’euros d’efforts qui seront réalisés l’année prochaine. En 2014, malgré une croissance encore limitée, le déficit de la Sécurité sociale sera réduit de 3,4 milliards d’euros ».
Elle a aussi ajouté que « le PLFSS doit rester au service de la croissance et de l’emploi. C’est pourquoi les efforts demandés ne pèseront pas sur le coût du travail et plus de 4 milliards d’euros de redressement résulteront d’économies ».
Pour atteindre cet objectif, la ministre de la Santé a annoncé repartir les efforts sur plusieurs secteurs de la santé.
« Le projet de loi de financement et le projet de loi de finances de l’Etat apportent 4,5 milliards d’euros de ressources supplémentaires à la Sécurité sociale. C’est le résultat de la réforme des retraites et de celle de la politique familiale, que nous avons présentées cette année » a-t-elle déclarée aux Echos. Dans cette interview, elle décline aussi les principales sources d’économie que le PLFSS a ciblées.

Médicaments, hôpitaux et frais de fonctionnement
« Les baisses de prix des médicaments, et le développement des génériques, à la fois en ville et à l’hôpital, permettront d’économiser près de 1 milliard d’euros et une économie de 120 millions est prévue sur les dispositifs médicaux (fauteuils roulants, appareils orthopédiques, pansements...) » a précisé la ministre de la santé au magazine Les Echos.
Pour l’hôpital, la ministre prévoit une économie de 440 millions d’euros. Les (...)
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jeudi 26 septembre 2013

Un site Internet pour comparer objectivement les établissements de santé

La Haute autorité de santé (HAS), autorité indépendante contrôlant la qualité du système de santé, a annoncé vouloir lancer un site permettant de comparer la qualité des soins des établissements de santé.
D’ici à la fin de l’année, les assurés français devraient avoir accès à un site internet permettant de comparer les établissements de santé de manière objective. C’est la promesse faite par l’agence publique mercredi 25 septembre lors de la présentation de son projet stratégique 2013-2016.
"D'ici la fin de l'année, nous mettrons en place un site d'information des patients sur la qualité des soins dans les établissements de santé", a déclaré
Ces informations étaient jusqu'à présent dispersées sur différents sites et "nous voulons les regrouper pour les rendre plus lisibles sur un seul site beaucoup plus pratique, avec une géolocalisation et une possibilité de comparaison", a expliqué à l'AFP le président du collège de la HAS, Jean-Luc Harousseau.
Le site permettra selon lui "de s'informer sur les scores obtenus par les établissements d'une région, les résultats de la certification (délivrée par la HAS), les activités des différents établissements".
La HAS a également annoncé qu’elle prendrait davantage en compte le retour d’expérience du patient dans sa procédure de certification. La HAS va mettre en place la méthode du « patient-traceur » : les établissements et leur fonctionnement seront évalués à partir de dossiers patients réellement hospitalisés afin de voir les points forts et les points d’amélioration de l’organisation des soins. Elle ouvrira aussi un « compte-qualité » par établissement, lieu unique de centralisation des informations sur un établissement.
La dimension économique de la santé sera désormais prise en compte par la HAS. Les évaluations de produits de santé, comme les médicaments, jusque-là purement médicales, comporteront désormais une dimension médico-économique: "Notre objectif, c'est de dire, pour le service rendu par ce médicament ou ce dispositif, quelle somme sommes-nous prêts à dépenser?" a ajouté Jean-Luc Harousseau à l’AFP.
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mercredi 25 septembre 2013

Faut-il avoir peur des pesticides dans les vins ?

L’association de consommateurs UFC-Que choisir alerte sur la contamination des vins par des pesticides.
UFC-Que choisir a testé 92 vins en bouteille, dont les raisins ont été cultivés en agriculture traditionnelle, raisonnée et bio. Les résultats montrent qu’ « aucun vin n’échappe aujourd’hui à la pollution par les produits phytosanitaires appliqués sur les vignes ». Sur les 92 vins testés, pas un n’est épargné par ce problème phytosanitaire. Les 92 vins sans exception, et quel que soit le prix de la bouteille, d'1,6€ à 15€, ont été contaminés selon les analyses. En tout, 33 molécules différentes de pesticides ont été relevées.
Deux nouvelles rassurantes toutefois : seules 33 molécules sur la liste des 165 molécules recherchées ont été identifiées. Et les concentrations retrouvées demeurent inférieures aux limites maximales de résidus (LMR) établies par l'Autorité européenne de sécurité des aliments.
Ces LMR définissent des seuils de toxicité concernant le raisin de cuve (avant la fermentation). Quand ces seuils sont dépassés, la commercialisation du vin n’est plus autorisée.
Une alimentation de plus en plus polluée
L’étude de l’UFC-Que choisir ne présente rien de très alarmant si on se fie donc aux LMR. Les présences de pesticides sont loin de la règlementation européenne. Le vin le plus concentré en pesticides contient 1.682 microgramme de pesticides par kilos. Il s’agit d’un Graves blanc, le Château Roquetaillade-le-Bernet 2011. Le célèbre Mouton Cadet, en rouge de l’année 2010, comporte 14 résidus de pesticides.
S’il n’existe pas de danger pour la santé à ce niveau, le consommateur est en droit de s’interroger sur la réalité de ce qu’il mange et ce qu’il boit ainsi que sur la transparence de l’étiquetage.
Il peut paraître surprenant que les vins bio soient concernés par cette contamination aux pesticides. On pense donc à la contamination environnementale due à la cohabitation entre des pieds de raisin bio et des terrains non bios.
Cette nouvelle étude s’ajoute en effet à la masse d’enquêtes récentes qui ont conclu à un environnement pollué : l’eau minérale en (...) Lire la suite sur Topsanté

dimanche 22 septembre 2013

Alzheimer: le combat d'une famille

Visage fermé et bras croisés, Jacques* se demande ce qu'il fait là. C'est à contrecœur qu'il a suivi, hier, sa femme Martine* dans les locaux de l'accueil de jour Alzheimer, tout près de l'Établissement hospitalier pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), au centre hospitalier, alors qu'avait lieu la journée mondiale de lutte contre la maladie d'Alzheimer.
« Cela fait deux ans que j'ai remarqué des problèmes de mémoire chez lui, raconte Martine, 77 ans. Ça a commencé alors qu'il faisait du jardinage : il avait fait deux semis différents au même endroit… » Le couple de la région vitryate a découvert cet établissement qui accueille deux fois par semaine des personnes à la mémoire défaillante. On y fait des activités stimulantes pour la mémoire. Jacques, qui va sur ses 82 ans, ne voit pas l'intérêt de la démarche. « Je n'ai jamais été hospitalisé », gronde-t-il. « Ce n'est pas un hôpital !, réplique Marie-Christine Boblique, cadre à l'Ehpad. C'est pour permettre à votre femme de se reposer. »
Alors qu'un Alzheimer léger a été diagnostiqué chez son mari, le quotidien de Martine est de plus en plus difficile.
« Je n'ose plus le laisser seul »
« Il a beaucoup d'oublis. Tous les jours, un peu plus. Je n'ose plus le laisser seul longtemps, je dois toujours veiller sur lui, témoigne-t-elle. Il a tendance à prendre des risques et à se mettre physiquement en danger. Mais moi aussi, je vieillis. Un jour, je ne pourrai plus m'occuper de lui ! »
Jacques n'en démord pas : il admet bien oublier quelques petites choses, sans y voir quoi que ce soit d'alarmant. « Ça ne me semble pas anormal, je me sens bien. J'ai toujours de quoi m'occuper : je fais de la musique, des sudokus… » Il le répète sur tous les tons : pour lui, sa femme dramatise.
Le couple a visité un autre établissement pour les personnes atteintes d'Alzheimer, avant de découvrir celui de Vitry. « Ce n'est pas une décision que j'ai prise toute seule, insiste la retraitée devant la moue sceptique de son mari. Mais je serais plus détendue. Les enfants et l'entourage s'inquiètent aussi pour lui. » Si l'accueil de jour lui semble être une bonne option, elle souligne : « Je ne veux pas que mon mari soit malheureux. Je ne compte pas le mettre en maison de retraite ! Mais il ne peut plus faire tout ce qu'il faisait avant. »
Au bout de quelques minutes, Jacques finit par céder : il reviendra jeudi prochain pour une journée d'essai. « Vous serez en groupe, l'ambiance est conviviale et vous pouvez aussi rencontrer des connaissances, rassure Marie-Christine Boblique. Et puis cela vous permettra à tous les deux de gagner en sérénité. »
*Les prénoms ont été changés

http://www.lunion.presse.fr/region/alzheimer-le-combat-d-une-famille-jna3b24n210230

vendredi 20 septembre 2013

Médicaments: alerte sur le Pradaxa

Selon France Info, Les médecins biologistes ont pris langue avec la ministre de la Santé, Marisol Touraine, pour l'alerter sur le Pradaxa, médicament utilisé contre les problèmes de coagulation. Apparu sur le marché en 2008, il est prescrit en masse par les médecins à la place du Previscan, qui nécessite un suivi plus lourd.

Problème : si les deux traitements peuvent provoquer des hémorragies internes, le Pradaxa ne possède pas d'antidote en cas de problème, à l'inverse du Préviscan.

L'agence du médicament a envoyé un courrier aux médecins pour les avertir des effets indésirables de cette nouvelle molécule.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/09/20/97001-20130920FILWWW00315-medicaments-alerte-sur-le-pradaxa.php

mercredi 18 septembre 2013

Maladies cardiovasculaires : du jus de mûre et d’hibiscus préconisés

Le mûrier et l’hibiscus présentent des qualités gustatives, nutritionnelles et médicinales, selon le Centre de recherche agronomique pour le développement (Cirad) à Montpellier.
Pour protéger votre cœur, buvez du jus de mûre andine (d’Equateur, de Colombie ou de Costa Rica) et moins connu, du jus de calice d’hibiscus.
Boisson traditionnelle en Afrique, le jus d’hibiscus est obtenu à partir du calice séché de la fleur d’hibiscus rouge. Il est appelé bissap au Sénégal, karkadé en Égypte, dah, oseille de Guinée ou thé rose d’Abyssinie. Ce jus est désaltérant et il n’est pas rare qu'il soit mélangé à la menthe et au gingembre.

De son côté, la mûre andine "est plus acide, plus astringente que la mûre de nos campagnes. Elle contient des antioxydants et des polyphénols dont des anthocyanes et des tannins qui colorent le jus et surtout lui confèrent de très bons effets-santé", précise Fabrice Vaillant, chercheur au Cirad et coordonnateur du projet dans un communiqué.
Des études cliniques ont été menées sur des volontaires sains pour mettre en évidence les bienfaits du jus de mûre et d’hibiscus pour la santé "dans le cadre d’une nutrition préventive des syndromes métaboliques et des maladies cardiovasculaires", rapporte l’étude du Cirad.
Ces bienfaits proviendraient de la présence des ellagitannins (ceux que l’on trouve dans les vins vieillis en fût de chêne) "qui sont métabolisés par la flore intestinale puis absorbés sous forme de molécules plus actives qui peuvent persister dans l’organisme plusieurs jours après l’ingestion".
Les jus d’hibiscus et de mûre andine commencent être commercialisés en France. Gageons que ces nouvelles vertus santé contribuent à leur popularité en France. De nouveaux produits à base d’hibiscus devraient déjà voir le jour, signale le Cirad.
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mardi 17 septembre 2013

La sécu va-t-elle arrêter de rembourser les lunettes ?

Pour endiguer le déficit de la Sécurité sociale, la Cour des comptes propose de supprimer le remboursement des frais d’optique.
Inquiète face à la «spirale» de la dette sociale «toujours plus élevée et de moins en moins financée» et qui doit être enrayée «avec une urgence impérieuse», la Cour des comptes vient de présenter les mesures qui, selon elle, permettrait de résorber le déficit de la Sécurité sociale.
La Cour suggère notamment que l’assurance maladie cesse de rembourser les frais d’optique, peu remboursés et pris en charge par les complémentaires santé. Cette suggestion est avant tout symbolique car le remboursement des frais d’optique ne représente que 200 millions d’euros. Mais elle risque de ne pas être symbolique du tout pour les myopes, les astigmates ou les presbytes car sans remboursement de la sécu, l’équipement d’optique risque de perdre son caractère santé.
Mais sachant qu’elle marche sur des œufs la Cour prend quand même quelques précautions en corrélant la suppression du remboursement par la sécu à la généralisation de l’assurance maladie complémentaire. « Dès lors que l'assurance maladie complémentaire serait généralisée, pourrait se poser, s'agissant de l'optique correctrice, la question d'un réexamen de son articulation avec l'assurance maladie obligatoire englobant une réflexion sur un éventuel retrait de cette dernière du champ » souligne la Cour.
La chirurgie ambulatoire et les laboratoires d’analyse comme pistes d’économies
Autre piste d’économies suggérées par la Cour des comptes : le développement de la chirurgie ambulatoire, c’est-à-dire des actes chirurgicaux pratiqués à l’hôpital qui permettent au patient de sortir le jour même. En France, la chirurgie ambulatoire représente 40% des actes chirurgicaux contre 80% dans « plusieurs pays qui nous sont comparables. A cet égard, le considérable retard de la chirurgie ambulatoire dans notre pays est préjudiciable » souligne la Cour qui estime que le développement de la chirurgie ambulatoire permettrait d’économiser 5 milliards d’euros.
La Cour des comptes estime également que des économies (...) Lire la suite sur Topsanté

lundi 16 septembre 2013

Cancer : 4 questions qu’on se pose sur le lymphome

La Journée mondiale du lymphome est l’occasion de s’informer sur cette maladie méconnue qui a le redoutable privilège d’être le premier cancer chez l’adolescent et le jeune adulte. Comment ça pousse un lymphome ?
Contrairement à d’autres formes de cancers comme le cancer du sein ou le cancer du poumon, les lymphomes ne sont pas des tumeurs qui se développent dans un organe précis, mais dans l’ensemble du système lymphatique, le principal élément de notre système immunitaire.
Les lymphomes surviennent lorsque certains lymphocytes (un type de globules blancs présents dans le sang) commencent à se multiplier de manière anormale et incontrôlée. Petit à petit, ces cellules s’accumulent et finissent par former des tumeurs dans divers éléments du système lymphatique, en particulier les ganglions qui finissent par gonfler. Mais d’autres organes peuvent être touchés puisque les lymphocytes circulent dans tout le corps.
Le lymphome, ça touche plutôt les hommes ou les femmes ?
Le lymphome est une forme de cancer qui peut toucher tout le monde, hommes et femmes. Plus de 14 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année, ce qui en fait une des formes de cancer dont la fréquence augmente le plus. Selon l’Institut national du cancer (Inca), l’âge médian du diagnostic est globalement de 64 ans chez l’homme et de 70 ans chez la femme. Mais le lymphome n’épargne pas les plus jeunes : c’est le 1er cancer chez l’adolescent et le jeune adulte et le 3e cancer le plus répandu chez les enfants.
80 types de lymphomes ont été identifiés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). De gravité et d’évolution très variables, ils sont classés essentiellement en deux grandes catégories :
- Les lymphomes hodgkiniens, encore appelés maladie de Hodgkin (ils représentent moins d’un cas sur 7)

- Les lymphomes non hodgkiniens, les plus fréquents, dont le nombre de nouveaux cas a augmenté de près 5 % par an au cours des dernières décennies.
Quels sont les symptômes du lymphome ?
Les symptômes du lymphome ne sont pas très spécifiques et peuvent être confondus avec les symptômes d’autres maladies, comme la grippe par exemple.
Le plus souvent, les symptômes se manifestent par le (...) Lire la suite sur Topsanté

dimanche 15 septembre 2013

Les laboratoires pharmaceutiques pourraient avoir l'obligation en 2014 d'indiquer sur les boîtes de médicaments remboursables le « service médical rendu » (SMR). 


Le code permettant facilement d'évaluer l'efficacité du médicament pourrait être « important », « modéré », « insuffisant », explique le journal qui a pu consulter un document confidentiel.

Ce projet devra être « validé par l'Élysée et voté par le Parlement », précise
Le Parisien/Aujourd'hui en France.

Les réactions n'ont pas tardé...
« C’est une excellente initiative, et je le dis au nom de l’ensemble de la Haute Autorité de santé », se réjouit le professeur Gilles Bouvenot, président de la commission de transparence à la HAS.

Le directeur général du Leem, qui représente les laboratoires pharmaceutiques, s’est dit surpris de ce projet qu’il juge malvenu : « On a déjà trop d’informations sur les boîtes, souligne Philippe Lamoureux, et cet affichage va rendre les choses confuses chez les patients car ça n’est pas parce qu’un médicament a un SMR insuffisant qu’il est mauvais. »


http://www.letelegramme.fr/ig/generales/france-monde/france/medicaments-leur-efficacite-inscrite-sur-les-boites-15-09-2013-2234206.php

vendredi 13 septembre 2013

Les accouchements à domicile sur la sellette

L’association toulousaine MettreOmonde cherche à interpeller l’opinion publique sur «la mise en danger de la pratique des accouchements à domicile». En Ariège, une sage-femme continue à offrir ce service aux femmes qui le demandent.
L’ordre des sages-femmes multiplie les courriers aux professionnels libéraux pratiquant les accouchements à domicile, afin qu’ils leur transmettent leur attestation d’assurance d’ici la fin du mois de septembre. Une demande qui met la pression sur la profession. En Ariège, seule une sage-femme libérale pratique cette activité. Depuis 20 ans, Isabelle Desvallées suit les mères tout au long de la grossesse et sept jours suivant la naissance. Le tout pour un montant de 313 euros. «J’accouche près de 30 femmes par an. Pour autant, je m’assure que les grossesses ne sont pas considérées comme risquées.»

«Un montant d'assurance prohibitif»

Cependant, aujourd’hui, la professionnelle remet en cause la poursuite de son activité.
«Le coût des assurances nous a conduites à exercer sans depuis 2001, explique Isabelle Desvallées. Pour moi c’est une question de santé publique. Si je n’entoure pas ces femmes, elles accoucheront seules.» D’après l’ordre national des sages-femmes, le montant s’élève à 25 000 euros par mois. «Une sage-femme libérale gagne en moyenne 24 000 euros par an. Il leur est donc impossible de financer une assurance», précise l’ordre. Une situation que dénonce l’association toulousaine MettreOmonde depuis plusieurs semaines. Afin d’interpeller l’opinion publique à ce sujet, le collectif est à l’origine d’une pétition sur Internet. «Les conditions d’accouchement proposées dans nos maternités ne correspondent plus aux attentes des futurs parents, explique l’association. Pour rappel, la France vient de perdre plus d’une dizaine de places au classement mondial de l’INSERM en termes de périnatalité»
En pratiquant cette activité, Isabelle Desvallées risque 45 000 euros d’amende et une interdiction d’exercer. «Aujourd’hui la demande des accouchements est en constante augmentation. Mais je ne veux pas prendre le risque d’être radiée de la profession. C’est avant tout une question financière.» Et de conclure : «Aujourd’hui, j’essaye d’orienter les femmes vers les hôpitaux.»

http://www.ladepeche.fr/article/2013/09/13/1708192-les-accouchements-a-domicile-sur-la-sellette.html

jeudi 12 septembre 2013

Maisons BBC. Sauver la planète peut nuire à la santé

Les maisons basse consommation, c'est bon pour la planète, mais pas forcément pour la santé. Une étude vient d'être réalisée sur la qualité de l'air dans des logements de Langouët (35) qui préfigurent l'habitat-santé (*).

Les performances en matière d'isolation permettent d'obtenir des maisons sans fuite, qui ont pour effet secondaire de confiner l'air et les poisons qu'il peut contenir. Aussi, Daniel Cueff, le maire de la petite commune de Langouët et écologiste d'action, a-t-il voulu lancer un projet de logements à très basse consommation mettant exclusivement en oeuvre des matériaux à faible émissivité de COV. Ces funestes composés organiques volatils, dégagés par des colles, bois traités ou peintures, peuvent être à l'origine d'allergies, de cancers, de troubles neurologiques, cardio-vasculaires ou rénaux, et d'altération du développement.
C'était, en 2007, du grand BBC (bâtiment basse consommation) avant la lettre, puisque le label n'avait pas encore été inventé. Et aussi une démarche unique et anticipatrice en matière d'habitat-santé.


Des mesures avant et après
Si anticipatrice que l'architecte et les artisans ont eu bien des difficultés à se procurer des matériaux correspondant à leurs exigences, puisqu'aucun étiquetage spécifique n'indiquait l'émissivité de
COV.
À la réception du chantier, et avant que les maisons ne soient habitées, des mesures de la qualité de l'air ont été effectuées sur cinq d'entre elles. C'était une première. Alors, faute de bases de comparaison, il est difficile de mesurer la performance. En revanche, la deuxième vague de mesures, réalisée après un an d'occupation, est plus instructive. Les composés chimiques ont fortement diminué dans trois logements, alors qu'ils ont augmenté dans les deux autres.


Modes de vie déterminants
La baisse s'explique par la diminution progressive de l'émissivité des matériaux de construction. Quant à la hausse, elle est le fruit de l'équipement de la maison (meubles neufs, décoration...) et du mode de vie des occupants. Si tous sont non-fumeurs et aèrent normalement, certains chauffent plus que d'autres, utilisent des produits ménagers plus ou moins sains.

Dans le logement dont l'air est - de très loin - le plus chargé de produits nocifs, les habitants vivaient à près de 25° et avaient l'habitude d'allumer des bougies parfumées et d'utiliser des diffuseurs de parfum. Ils ne le font plus...

* Le lotissement de Langouët est présenté sur le site de Bruded (réseau de 130 collectivités bretonnes), www.bruded.org, rubrique «adhérents et leurs projets», commune de Langouët, lotissement de La Pelousière.


http://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/finistere/maisons-bbc-sauver-la-planetepeut-nuire-a-la-sante-12-09-2013-2230714.php

mercredi 11 septembre 2013

Le vaccin de la grippe A aurait provoqué de graves troubles du sommeil

Une étude française publiée fin juillet et que révèle Le Figaro, fait pour la première fois un lien entre la campagne de vaccination contre la grippe A fin 2009 et une soixantaine de cas de narcolepsie en France.

Le lien est pour la première fois avéré en France. Selon une étude publiée fin juillet dans la revue Brain et révélée par Le Figaro, il existe un lien entre les vaccinations massives contre la grippe A à la fin de l'année 2009 et une soixantaine de cas de narcolepsie. Cette étude a été menée par une équipe de chercheurs français et a été financée par l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), indique le quotidien.
La narcolepsie est une maladie peu courante. On compte 1 cas sur environ 3.300 et 5.000 personnes, rappelle Le Figaro. Les symptômes : un besoin de sommeil et des endormissements incontrôlés à tout moment, mais aussi des crises de cataplexie et une perte de tonus musculaire.
Près de 5.7 millions Français vaccinés
Ce n'est pas la première étude qui met en lumière cet effet secondaire. Dès 2010, en Finlande, en Suède, en Irlande et en Grande-Bretagne, d'autres chercheurs ont révélé le même constat, notamment chez des enfants vaccinés contre la grippe H1N1.
Près 5.7 millions Français ont été traités avec ce vaccin. Sur la soixantaine de malade, certains sont reconnus handicapés à 80 %, ajoute Le Figaro, et perçoivent des pensions d'invalidité. En 2009, lorsque Roselyne Bachelot, ministre de la Santé de l'époque, a commandé des millions de doses aux laboratoires, la France a signé une clause, en cas d'effets indésirables. C'est l'État qui prendrait en charge les indemnisations et pas les laboratoires. Les victimes espèrent donc que cette nouvelle étude fera avancer leur dossier d'indemnisation.
 

mardi 10 septembre 2013

Alzheimer : de plus en plus de femmes touchées par la maladie

La maladie d'Alzheimer et les autres maladies dégénératives pèsent de plus en plus lourd dans le bilan économique et de santé de la France.
Une étude scientifique révèle une hausse rapide de la prise en charge médicale et des hospitalisations ces dernières années, faisant de ces maladies neuro-dégénératives la quatrième cause de décès en France. Elles touchent essentiellement les personnes âgées. On compte entre 750000 et un million de malades en France. Selon les projections, ce chiffre pourrait atteindre entre 1,29 et 1,4 million de personnes en 2030.
Des augmentations significatives
D’après les chercheurs de l'Institut de veille sanitaire (InVs), les hospitalisations liées à la maladie d'Alzheimer et aux maladies dégénératives ont fortement augmenté entre 2007 et 2010 (+23%). On compte 13.9 % décès en plus et le nombre de patients atteints d'Alzheimer pris en charge au titre des affections longue durée (ALD) a augmenté de 14,6%. Le nombre de malades admis en ALD pour Alzheimer est passé de 275.836 en 2007 à 316.115 en 2010.
Ces chiffres ont été établis grâce aux ressources des trois principaux régimes de l'assurance maladie, des hôpitaux et du CépiDC, (qui recueille la partie médicale de tous les certificats de décès). Ces chiffres ne prennent donc pas en compte tous les malades, seuls les plus sérieusement touchées.
Les femmes davantage atteintes
D’après le BEH (Bulletin épidémiologique hebdomadaire), les malades atteints de maladies neurodégénératives sont majoritairement des femmes. Les femmes représentaient en 2010 près des trois-quarts des patients admis en ALD et 66% des patients hospitalisés pour ces maladies.
« 36.383 femmes sont mortes contre 17.908 hommes en 2010, à un âge moyen de 87,7 ans, contre 84,5 ans pour les hommes », selon l'étude publiée dans le dernier numéro du BEH.
Si les chercheurs reconnaissent « que leurs données sont incomplètes et conduisent à "une sous-estimation importante du poids de ces maladies», ils affirment que "cette étude montre que le poids de la maladie d'Alzheimer et des autres démences est considérable pour la (...)
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lundi 9 septembre 2013

Fibrome utérin : 1 femme sur 10 en souffre

Les femmes qui souffrent de fibromes utérins ne se soignent pas suffisamment. Seules 38% d’entre elles suivent un traitement.
Une enquête réalisée par Kantar Health pour Gedeon Richter France Division Santé de la Femme révèle que 220 femmes sur 2498 avaient un fibrome symptomatique. Et que la plus part de ces femmes ne se soignent pas.
81% des femmes qui souffrent d’un fibrome utérin sont sujettes aux saignements et aux douleurs, 18 % se plaignent de souffrance uniquement. Ces troubles et douleurs jouent sur leur qualité de vie, en particulier leur vie sexuelle et amoureuse.
Peu de femmes sous traitement
Malgré les implications de cette maladie et des symptômes contraignants, seules 38% des femmes sont sous traitement et 9% d’entre elles déclarent ne pas le prendre.
Il n’existe pas de traitement médical capable de faire disparaître définitivement les fibromes, mais 44% des femmes se soignent avec des antalgiques, 28%avec des anti-inflammatoires non stéroïdiens, pour combattre la douleur et des progestatifs pour limiter les saignements.
Fibromes utérins : qu’est-ce que c’est ?
Le fibrome est la tumeur bénigne la plus fréquente. Elle concerne 35% des femmes européennes de plus de 40 ans et plus de la moitié des femmes afro-antillaises.
Si la majorité des fibromes ne modifie pas l’état de santé des patientes, chez 30% des femmes, ils sont symptomatiques et se manifestent par des saignements et des douleurs.

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dimanche 8 septembre 2013

Le jeûne peut-il être envisagé comme thérapie ?

Pourra-t-on un jour prescrire quelques jours de jeûne à la place de médicaments ? Cette épineuse question fait hurler certains scientifiques quand elle en passionne d’autres. Des études menées dans plusieurs pays ont souligné l’intérêt de la privation calorique sur la santé, mais en France le corps médical la voit d’un mauvais oeil. Que peut-on attendre du jeûne ? Quels ont été les effets constatés sur l’organisme ? Thierry de Lestrade, auteur d’un documentaire diffusé sur Arte le 19 septembre prochain, ouvre une réflexion dans son livre "Le jeûne, une nouvelle thérapie". Le jeûne thérapeutique, une histoire ancienne
En Allemagne, depuis quelques années, les cures de jeûne ont le vent en poupe. Une dizaine d’hôpitaux publics sont autorisés à prescrire à leurs patients quelques jours de privation de nourriture, sous encadrement médical. Une situation inimaginable en France !
Jeûner pour rester en bonne santé, l’idée n’est pas nouvelle. Les premières applications thérapeutiques remontent au XIXe siècle. En 1877, dans la petite ville de Meadville en Pennsylvanie, le docteur Edward Hooker Dewey, diplômé de médecine de l’université du Michigan, décide de donner uniquement de l’eau à un enfant souffrant de diphtérie, puisqu’il n’arrive pas à manger. Il découvre avec stupéfaction qu’au bout de quelques jours, le jeune patient est remis sur pied et guéri de sa maladie.
En 1880, c’est Henry Tanner, un médecin de Minneapolis qui relève le défi de cesser de s’alimenter. Il parvient à tenir 42 jours, sous les yeux ébahis de ses confrères. Loin d’être mal en point, le médecin constate que ses douleurs gastriques et ses rhumatismes ont disparu.
Le jeûne, un complément à la chimio dans la lutte contre le cancer ?
Ces anecdotes ne constituent que deux exemples du jeûne thérapeutique. Dans le passé, plusieurs études ont suggéré des bienfaits de la privation calorique sur la santé (contre l’hypertension, l’arthrite, l’intestin irritable, les troubles du sommeil), bousculant les dogmes de la médecine conventionnelle.
Plus proche de nous, le biologiste américain Valter Longo fait partie de cette poignée d’irréductibles scientifiques convaincus que le jeûne pourrait être une approche complémentaire aux traitements médicamenteux actuels.

Obsédé par l’hypothèse qu’il tient là la clé d’une espérance de vie plus longue en bonne santé, le professeur de gérontologie et de biologie à l'université de Californie du Sud réalise plusieurs expériences qui renforcent ses convictions. Il parvient ainsi à démontrer l’efficacité de courtes périodes de jeûne en (...) Lire la suite sur Topsanté

vendredi 6 septembre 2013

Cancer du sein: 6 conseils pour réduire les risques

Après l'annonce du décès de l'actrice Valérie Benguigui, à l'âge de 47 ans, des suites d'un cancer du sein, nous sommes nombreuses à nous poser la question : et si, moi aussi, j'avais un cancer du sein ?  Nos conseils pour réduire les risques au minimum. Cancer du sein: des enfants avant 30 ans
Bien sûr, il faut déjà trouver le futur papa. Mais ensuite, mieux vaut ne pas trop attendre pour fonder une famille. Un bébé avant 30 ans, puis un ou deux après, est bénéfique. Car la grossesse conduit les cellules mammaires à une maturité complète qui les protège de la dégénérescence. Les grossesses diminuent aussi les périodes sous pilule. Or, le risque de cancer du sein est très légèrement augmenté chez les femmes qui ont pris la pilule plus de cinq ans avant leur premier bébé.
Cancer du sein: stop aux acides gras
Selon une étude française menée par des chercheurs de l’Inserm et de l’Institut Gustave-Roussy, la maladie s’est avérée deux fois plus fréquente chez les femmes ayant dans le sang des taux élevés d’acides gras « trans » (huiles végétales partiellement hydrogénées) d’origine industrielle.
Ces acides gras se trouvent notamment dans les produits manufacturés, comme les pains emballés vendus en grande surface, viennoiseries, gâteaux, chips, pâtes à pizza… Les chercheurs préconisent de limiter les procédés industriels générant ces acides gras «trans», et que leur présence dans les produits soit clairement indiquée.
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Cancer du sein: contrôlez votre poids
Après la ménopause, l’excès de poids semble favoriser le développement des tumeurs. Le cancer du sein n’y échappe pas. Ne pas laisser s’installer trop de kilos est important. De plus, la graisse sous-cutanée des femmes enrobées stimule une enzyme, l’aromatase. Celle-ci transforme les androgènes (hormones mâles) en œstrogènes, au rôle connu dans le cancer du sein.
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Cancer du sein: allaitez!
Les preuves s’accumulent sur les effets préventifs de l’allaitement: le dernier rapport du Fonds mondial de recherche contre le cancer note un effet positif, plus net lorsqu’il dure au moins six mois. Une explication possible est que lorsqu’on allaite, la production (...) Lire la suite sur Topsanté

jeudi 5 septembre 2013

Un projet pour des mammographies "plus supportables"

Rendre les mammographies plus supportables : tel est l'objet d'un projet baptisé "no pain" qui va être lancé par des spécialistes de l'imagerie du sein et de la douleur avec l'aide d'un centre d'expertise pour la mécanique et la modélisation. "Rendre la mammographie plus supportable aux patientes les réconcilierait sans aucun doute avec cet examen que beaucoup d'entre elles on tendance à redouter" relève Serge Muller, directeur de recherche appliquée en imagerie du sein chez GE Healthcare, la filiale santé du conglomérat General Electric.
Pour y parvenir, GE Healthcare a fait appel au Cetim - un institut technologique qui est aussi le centre d'expertise mécanique français - pour concevoir une approche numérique de la compression du sein lors d'un examen de mammographie. "Nous voulons développer un modèle qui permette d'optimiser le système de compression et minimiser les douleurs subies par les patientes pendant la mammographie" a indiqué Haidar Jaffal, le responsable de l'équipe technique chargé du projet au Cetim.
Les travaux de modélisation ont débuté en 2011, en tenant compte de la forme de différents types de seins et des caractéristiques mécaniques des tissus vivants les constituant. Mais le Cetim compte sur l'implication de spécialistes de la douleur et de l'imagerie du sein pour parvenir à mettre en place un prototype qui sera testé sur une trentaine de volontaires, précise Haidar Jaffal.
Coordonné par l'Institut Gustave Roussy (IGR), spécialisé dans l'imagerie du sein, le projet "No pain" devrait durer 36 mois au total. Il pourrait déboucher sur la commercialisation d'une nouvelle technique par GE Healthcare et sur des études cliniques pour mesurer son efficacité
 

mardi 3 septembre 2013

Une puce pour prévoir la récidive du cancer du sein

À Toulouse, face au cancer, des entreprises travaillent main dans la main avec les chercheurs. Dernier exemple en date : le projet Oncograde. Une biopuce permettra de pronostiquer la probabilité de rechute de patientes atteintes d’un cancer du sein.
Face au cancer, la métropole toulousaine a toujours un temps d’avance. Quand le monde de la recherche médicale s’allie avec des start-up à la pointe de la technologie, les perspectives sont prometteuses. Voire franchement enthousiasmantes. C’est le cas - entre autres - du projet Oncograde, mené par l’entreprise Dendris en association avec Ippon, deux laboratoires du CNRS (1) et l’institut Claudius Regaud. Il est soutenu par l’État et Toulouse métropole via l’appel à projet OncoSan’Tech 2013. Il ouvre la voie à des perspectives nouvelles pour anticiper la récidive d’un cancer du sein, après l’opération, grâce à l’étude des gènes. Avec les informations récoltées sur la tumeur par une biopuce fabriquée par Dendris, il sera bientôt possible de savoir si la patiente à de grands risques de rechuter. Ainsi, il sera plus aisé d’adapter la réponse (chimiothérapie ou non). «Les traitements post-opératoires sont très pénibles pour les patientes et si la tumeur est déclarée bénigne il n’y a pas lieu de faire des traitements lourds», explique Michel Corbarieu, le président de Dendris. Le projet Oncograde sera lancé en 2014 et va durer deux ans. Il permettra de trouver une réponse adaptée pour les patientes qui sont en grade 2, c’est-à-dire qui ont un niveau de récidive moyen.

Ce que nous apprennent les gènes

Le but : éviter de lourds traitement à des femmes qui n’en auraient pas forcément besoin et adapter la réponse pour celles qui doivent poursuivre le combat face à la maladie. Meilleures seront les chances de succès face à ce fléau. «L’association des différentes équipes de recherche va permettre de mieux diagnostiquer le cancer, de mieux prévoir les récidives et d’adapter le traitement en fonction du patient», estime Marie-Véronique Le Lann, spécialiste d’Intelligence Artificielle au LAAS. 10 à 15 gènes qui sont modifiés selon les types de cancers et les probabilités de rechute ont été isolés par les chercheurs. Ce sont eux qu’il faudra décrypter pour prévenir la récidive de la maladie.
(1) Le Laas, laboratoire d’analyse et d’architecture des systèmes et l’Itav, institut des technologies avancées en sciences du vivant.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/09/03/1700756-une-puce-pour-prevoir-la-recidive-du-cancer-du-sein.html

lundi 2 septembre 2013

Arthrose : vous rependrez bien un peu de brocoli ?

Une étude britannique montre l'intérêt d'une substance contenue dans le brocoli, le sulforaphane, pour la prise en charge de l'arthrose. Les résultats obtenus sur le cartilage de souris malades apparaissent prometteurs. Toutefois, ils doivent encore être confirmés chez l'homme...
Les propriétés anti-cancer du brocoli étaient connues de longue date. Cette fois, des recherches menées à l'Université d'East Anglia (à Norwich dans le nord-est de l'Angleterre) suggèrent que la consommation de ce crucifère permettrait aussi de ralentir la progression d'une des formes les plus connues d'arthrose.
Des souris soumises à un régime riche en brocoli présentent en effet moins de lésions au niveau de leurs cartilages. C'est le sulforaphane, une substance présente dans les légumes crucifères (choux, navet, cresson, colza) et plus particulièrement dans le brocoli, qui bloquerait l'action inflammatoire des enzymes à l'origine de la destruction du cartilage.
Des études à venir chez l'homme
Une découverte majeure. Comme le souligne le professeur Alan Silman, principal auteur de ce travail,  « jusqu'à aujourd'hui, la recherche avait échoué à montrer que l'alimentation pouvait jouer un quelconque rôle contre la progression de l'arthrose. Nous savons que l'activité physique (et la limitation de la prise de poids peuvent aider à soulager les symptômes. Mais être en mesure de proposer aux patients  un régime alimentaire permettant de protéger leurs articulations, voilà qui  serait une grande avancée. »
Prochaine étape : un essai à petite échelle sur des patients atteints d'arthrose en attente d'une chirurgie du genou. Les chercheurs vont en quelque sorte leur faire manger du « super-brocoli » afin de savoir s'il aura les mêmes effets protecteurs sur le cartilage humain que sur celui des rongeurs.
Aurélia Dubuc – Edité par David Picot et Marc Gombeaud

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dimanche 1 septembre 2013

Troubles de la thyroïde : quand est-on le plus fragile ?

Rien d’étonnant si les femmes sont sept fois plus touchées que les hommes par des troubles de la thyroïde. Son fonctionnement est en effet intimement lié à la fluctuation des hormones féminines, notamment des œstrogènes, ce qui explique aussi que l’usine se détraque assez facilement lors de certaines périodes.
A la puberté
A l’adolescence, le niveau d’œstrogènes s’élevant progressivement, la thyroïde est parfois un peu lente. Pour compenser, le cerveau peut alors stimuler la glande qui a tendance à grossir un peu. Il est toujours préférable de prendre un avis médical, mais tout rentre généralement dans l’ordre en quelques mois.

Au moment des règles
Comme les seins ou le ventre, la thyroïde peut gonfler un peu à l’approche des règles. Rien d’inquiétant à cela. Vérifiez simplement que ce n’est que passager.

Pendant la grossesse
Les besoins en hormones thyroïdiennes augmentent. La glande peut alors grossir un peu ou de petits nodules apparaître, généralement sans conséquence. Mais n’hésitez pas à en parler à votre médecin : un bon équilibre hormonal est nécessaire pour le bébé à naître.
Rassurez-vous : si un déséquilibre de la thyroïde peut freiner la mise en route d’une grossesse, un traitement adapté redonne à un couple toutes les chances d’avoir un bébé.

Après la ménopause
Passé la cinquantaine, il n’est pas rare de voir apparaître une hypothyroïdie, sans doute liée à un vieillissement de la glande. Au moment où l’organisme doit s’adapter à un nouvel équilibre hormonal, le diagnostic n’est pas toujours évident. C‘est pour cette raison qu’un bilan thyroïdien est souvent réalisé.

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