jeudi 28 février 2013

Cancer de la prostate : manger des aliments frits augmente le risque

La malbouffe en plus de provoquer obésité, diabète et diverses maladies cardiovasculaires pourrait favoriser le cancer de la prostate.
30 à 37 % de risque supplémentaire
Les frites, poissons panés et divers beignets mangés au moins deux fois par semaine augmenterait le risque de 30 à 37 % selon une étude publiée dans la revue The Prostate.
Les scientifiques du Centre de recherche contre le cancer Fred Hutchinson de Seattle ont analysé les données de deux études portant la première sur ​​1 549 hommes, âgés de 35 à 74 ans, ayant un cancer de la prostate et la seconde sur 1 492 hommes du même âge et du même profil mais en bonne santé. Chaque participant des deux groupes a rempli un questionnaire détaillé sur ses habitudes alimentaires. Les chercheurs ont ensuite mis ces données en parallèle avec les autres facteurs de risque habituels du cancer de la prostate (antécédents familiaux, âge, origine ethnique* …)
Formation de composés cancérigènes
"Cette étude est la première à étudier l'association entre la consommation d'aliments frits et le risque de cancer de la prostate, déclare le Dr Janet Stanford en charge de la recherche. Le lien semble se limiter à une forte consommation - définie dans notre étude par plus d'une fois par semaine. Cela suggère que la consommation régulière d'aliments frits confère effectivement un risque supplémentaire de développer un cancer de la prostate."
La raison exacte de ce rapport entre risque de cancer et consommation d’aliments frits reste incertaine. Cependant, une hypothèse est que le chauffage des huiles de cuissons peut provoquer la formation de composés cancérigènes. L'un appelé acrylamide peut se retrouver en particulier dans les frites. Les amines hétérocycliques et les hydrocarbures aromatiques polycycliques se forment, eux, dans la viande cuite à haute température. Les aliments frits sont aussi très riches en composés potentiellement nocifs appelés produits de glycation (...) Lire la suite sur TopSante.com

mercredi 27 février 2013

Des SMS qui aident les patients à suivre leur traitement

Bonjour Bruno, il est midi, avez-vous pris votre traitement ? Bonne journée. » Voici le type de SMS que le service de cardiologie du Pr Jean-Louis Bonnet, de l’hôpital de la Timone, envoie à ses patients ayant subi une angioplastie coronaire. Cette intervention consiste à poser un « stent », sorte de ressort qui maintient les artères malades dilatées, après un infarctus ou pour l’éviter. Ces messages, envoyés tous les jours pendant un mois, leur rappellent de prendre leur traitement préventif contre les thromboses. Un outil très précieux puisque son oubli peut exposer le patient à un accident grave, la formation d’un caillot dans le stent. Ce qui multiplie le risque d’infarctus par 50.
Une idée efficace, peu onéreuse
Selon les évaluations du service de cardiologie, 15 % des patients oublient de prendre l’aspirine qui est prescrite. « Selon une étude que nous venons de terminer, ce service est extrêmement efficace. On réduit de moitié le nombre de patients qui oublient de prendre leur traitement », se réjouit le Dr Thomas Cuisset, du service de cardiologie. 300 patients ont déjà bénéficié de ce programme thérapeutique, souligne le Dr Jacques Quilici, cardiologue : « Ils apprécient ce rappel qui est perçu comme un lien persistant avec le milieu médical et qui les rassure ».

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mardi 26 février 2013

Sclérose en plaques : la piste hormonale paraît prometteuse

L'utilisation de testostérone pourrait-elle demain, offrir une option thérapeutique contre la sclérose en plaques (SEP) ? C'est ce que suggèrent des chercheurs français, au terme d'une étude réalisée sur la souris. La SEP, qui frappe 80 000 patients en France, présenterait donc bien une composante hormonale.
« La testostérone et ses dérivés pourraient constituer un traitement efficace contre les maladies de la myéline telles que la sclérose en plaques », ont ainsi observé des scientifiques français (CNRS/Université de Strasbourg et Inserm/Université Paris-Sud).
La myéline est la gaine protectrice qui entoure les axones reliant les neurones dans le cerveau et la moelle épinière. Chez les patients atteints de SEP, le système immunitaire s'attaque à cette gaine, affectant ainsi la capacité des neurones à transmettre l'information nerveuse. C'est ainsi que la SEP, une maladie qui évolue par « poussées » successives, provoque des troubles neurologiques et physiques.
Les androgènes pour régénérer la myéline ?
Les chercheurs ont travaillé sur des souris dont les fibres nerveuses cérébrales avaient été démyélinisées. Ils ont montré que la testostérone, et une molécule analogue de synthèse, induisaient la régénération des cellules responsables de la production de myéline, les oligodendrocytes.
Ces résultats permettent donc « d'identifier le récepteur des androgènes comme une cible thérapeutique prometteuse pour le traitement de maladies comme la sclérose en plaques », soulignent les auteurs. « On savait déjà que la maladie présentait une composante hormonale. En effet, les femmes sont deux fois plus atteintes que les hommes, bien que le pronostic soit moins bon pour le sexe masculin. De plus, il a été observé que les femmes enceintes atteintes de SEP se portent mieux durant leur grossesse, lorsque leurs taux d'hormones sont élevés. » Des travaux complémentaires sont d'ores et déjà en cours.
Ecrit par : David Picot – Edité par Marc Gombeaud

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lundi 25 février 2013

Constipation : c’est quoi un bon transit ?

La constipation est une préoccupation quotidienne pour une personne sur 5, dont une grand majorité de femmes. Pour comprendre la cause et trouver un traitement, il faut d’abord comprendre comment fonctionne notre tube digestif. Le point avec le Dr Pauline Jouët, gastro-entérologue à l’hôpital Louis Mourier de Colombes.
En moyenne, notre repas reste quelques minutes dans l’œsophage, un peu moins de 6 heures dans l’estomac, entre 2 et 4 h dans l’intestin grêle et enfin, le transit au niveau du côlon dure entre 20 et 72h. Pendant ce laps de temps (souvent plus long chez les femmes que chez les hommes), le côlon va exercer ses fonctions d’absorption d’eau, de sodium, de fermentation des résidus par les bactéries et de réservoir. Il s’apprête aussi à propulser son contenu vers le rectum et assurer la défécation. >> A lire aussi : 5 recettes naturelles anti-constipation
Le transit intestinal est régulé par plusieurs types de contractions : certaines permettent de mélanger le contenu de l’intestin, d’autres qui propulsent ce contenu vers le rectum. Cette motricité colique est très faible lorsque nous dormons et que nous jeûnons mais elle se met en route dès notre réveil et dès que l’on avale nos premières bouchées de la journée. Cette motricité est, bien sûr, régulée par le système nerveux situé dans la paroi du côlon mais le côlon est aussi un organe qui communique avec le cerveau. En cas de stress ou d’émotions, le côlon parle au cerveau et le cerveau module et influence la plupart de nos fonctions digestives : une simple conversation sur un sujet culinaire suffit souvent à augmenter la motricité du côlon ! Mais les hormones ont-elles aussi une influence, notamment la sérotonine qui stimule les récepteurs de contraction et de relaxation du côlon : c’est cette succession de contractions et de relâchements qui assure la progression des futures selles.>> A lire aussi : Comment réveiller un transit paresseux ?
En général, le simple fait de commencer (...) Lire la suite sur TopSante.com

dimanche 24 février 2013

La bière ne ferait pas plus grossir que le vin

Un rapport, financé par l'association des brasseurs et pubs britanniques, démontre que la bière n'est pas responsable de la prise de poids dont elle est souvent accusée.
«Beer belly» est le petit nom donné par nos voisins anglais à l'embonpoint abdominal présent chez certains buveurs de bière ; ce que nous appelons familièrement en France les «abdos Kro». Le quotidien anglais Daily Telegraph, en publiant cette semaine un article intitulé «La bedaine du buveur de bière est un mythe!» a redonné espoir aux nombreux amateurs de bière du pays. Cet article reprenait les conclusions d'un récent rapport britannique, Beer and Calories: a scientific Review qui démontre qu'il n'y aucune preuve scientifique pouvant lier bière et prise de poids. Dans un pays où la consommation annuelle s'élève à environ 100l par an et par habitant, la nouvelle en a soulagé plus d'un!
La nutritionniste Kathryn O'Sullivan, auteur du rapport, est bien décidée à réhabiliter la bière et à combattre l'idée selon laquelle boire de la bière fait grossir. Elle déclare ainsi «Si vous ingérez trop de calories et que vous ne vous dépensez pas assez, vous allez prendre du poids, avec ou sans bière. Si vous buvez de la bière et que vos apport en calories sont raisonnables vous ne grossirez pas.» Elle poursuit en expliquant que l'image de boisson hautement calorique qui colle à la bière est «très injuste»!
Pas plus de calories que dans le vin
Elle appuie sa démonstration sur le fait que 100 ml de bière ne contiennent pas plus de calories que la même quantité de jus de fruit et un peu moins que le vin. Certes, mais si l'on prend en compte le fait que la plus petite unité de bière habituellement servie est de 25 cl alors qu'un verre de vin standard est de 12.5cl il faudra tout de même compter 120 calories pour un demi de bière contre 90 pour un verre de vin.
En France la consommation de bière est aujourd'hui d'environ 30l par an et par habitant selon le syndicat professionnel des producteurs de bière, et (...)
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samedi 23 février 2013

Le cholestérol est-il dangereux pour la santé ?

Le professeur Philippe Even a lancé une nouvelle offensive contre les produits anticholestérol, trop prescrits.
Cinq mois après un best-seller polémique sur les médicaments coécrit avec le professeur Bernard Debré, le professeur Philippe Even récidive avec un livre expliquant que les médicaments contre le cholestérol ne servent à rien. Selon lui, "un taux de cholestérol élevé n'est pas la cause des infarctus du myocarde et des accidents vasculaires cérébraux".

"Il n'y a aucun exemple, dans toute l'histoire du médicament d'hier et d'aujourd'hui, d'un dérapage scientifique et éthique comparable et d'une cascade de tromperies aussi moralement choquantes", écrit le pneumologue dans La vérité sur le cholestérol qui sort le 21 février aux éditions du Cherche-Midi.

Un ennemi imaginaire

Pour lui, le cholestérol pourrait bien être un ennemi imaginaire contre lequel des millions de personnes se battent pour rien depuis des années. "Le cholestérol, affirme-t-il dans son ouvrage, est sans danger", et les statines (les molécules présentes dans les médicaments qui réduisent le cholestérol) sont prescrites inutilement dans au moins 9 cas sur 10.

Près de cinq millions de Français prennent actuellement des statines, un marché évalué à 2 milliards d'euros par an, soit un quart du déficit de l'assurance maladie, selon le professeur Even. Au niveau mondial, le marché atteindrait 25 milliards de dollars par an, avec plus de 200 millions de malades traités.

"Les statines ne modifient pas la fréquence des maladies cardiovasculaires"

Après avoir étudié 50 essais cliniques, il affirme que les statines "n'ont en rien modifié la fréquence des maladies cardio-vasculaires". Commercialisées depuis une vingtaine d'années, les statines sont prescrites pour faire baisser le taux de cholestérol et prévenir ainsi les risques cardiovasculaires, notamment en cas d'antécédent cardiaque. Mais elles (...)
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vendredi 22 février 2013

Stop aux actes médicaux inutiles en France

Trop de dépenses, trop de souffrances, trop de complications évitables, il est temps d'agir ! 40 milliards d'euros sont gaspillés dans l'Hexagone.
Près d'un acte médical sur quatre ne serait pas justifié, selon certaines enquêtes. Un chiffre d'autant plus alarmant que certaines personnes, après avoir subi sans raison une examen de dépistage ou la prescription d'un traitement voire une intervention chirurgicale, peuvent être victimes d'effets secondaires ou, notamment en cas de geste invasif, d'une infection nosocomiale. Une "double peine" parfaitement évitable. D'où la question "Docteur, est-ce bien nécessaire ?" posée par Claude Rambaud, présidente de l'association Le Lien qui organise les 4es états généraux des infections nosocomiales et de la sécurité du patient. Cette manifestation se déroule aujourd'hui et demain à Paris.

Même si elles sont rares, les données sur le sujet sont éloquentes. Un sondage effectué l'an dernier par TNS à la demande de la Fédération hospitalière de France (FHF), indiquait que seuls 72 % des actes médicaux étaient "pleinement justifiés". Il faut noter que cette enquête a été réalisée auprès de 800 médecins (hospitaliers, spécialistes et généralistes libéraux) et que ces derniers attribuent ces actes superflus à la demande des patients dans 85 % des cas et à la peur du risque judiciaire dans 60 % des cas... Quant au rapport du comité américain sur le sujet, il a estimé à 750 milliards de dollars les dépenses inutiles en 2009. Ce qui, rapporté à la France, représenterait 40 milliards d'euros mal utilisés ou gaspillés.

Urgence

En plus de ces coûts dont l'Assurance maladie se passerait volontiers, il y a le risque pour la santé des patients. "Il est grand temps d'ouvrir le débat sur la pertinence des actes", réclame Claude Rambaud. L'association Le Lien rappelle que, sur 374 événements indésirables graves (EIG) identifiés comme étant (...)
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mercredi 20 février 2013

L'huile de figue de Barbarie : un anti-âge idéal pour les peaux sensibles

Pas étonnant que ce cactus se soit fait une place dans le monde de la cosmétique. L'huile de ses fruits, les figues de Barbarie, possède de multiples vertus hydratante, anti-oxydante et donc anti-âge.
La figue de Barbarie, récoltée au Maroc, est un fruit précieux : il faut près d'une tonne de figues pour obtenir 1 litre d'huile de ce cactus. Obtenue par pression à froid des graines, elle est 100 % biologique. La richesse de ses composants explique son succès : elle regorge de vitamine E antioxydante et d'acides gras essentiels qui nourrissent en profondeur et tonifient notre peau.L'huile de cactus est également une formidable réparatrice : elle atténue les cicatrices, les boutons d'acnée et diminue les vergetures.Côté parfum, son odeur particulière qui fait penser à l'huile d'argan, pourrait en rebuter certaines. D'où l'intérêt d'en appliquer plutôt le soir au coucher que le matin, à condition de ne pas avoir peur d'importuner votre compagnon ! Au toucher, l'huile de cactus est moins grasse que d'autres huiles comme l'huile d'amande et elle pénètre rapidement dans l'épiderme. Surtout, elle convient à tous types de peaux, grasse, sèche ou mixte, et même se rendre utile à tout âge, ce qui en fait un produit familial.
L'huile de cactus offre une extraordinaire cure de jouvence à votre peau. Elle fait barrage au vieillissement cutané et booste le renouvellement cellulaire. Résultat, elle diminue les rides, s'attaque aux cernes disgracieuses et offre une protection contre les agressions quotidiennes de la peau. De quoi rendre jalouse sa rivale, l'huile d'argan.Comment l'appliquer ?Déposez quelques gouttes d'huile sur les mains, le cou, le décolleté, le visage, en ciblant également le contour des yeux. Puis massez en exécutant des mouvements circulaires. Ce soin est à faire de préférence le soir au coucher car c'est la nuit que les cellules de la peau se (...) Lire la suite sur TopSante.com

mardi 19 février 2013

Cancer de la prostate : faire du sport réduirait le risque de moitié

Plus d’excuse pour éviter le footing du dimanche ! Selon une étude britannique faire de l’exercice permettrait de limiter les risques de développer un cancer de la prostate voire réduirait sa dangerosité enfin… uniquement chez les hommes blancs.
53 % de risque en moins
Les scientifiques du Durham Veterans Affairs Medical Center ont cherché à connaître l’influence de l’exercice physique sur l'incidence du cancer de la prostate. Ils ont interrogé 307 hommes (164 blancs et 143 noirs) qui devaient subir une biopsie de la prostate. Ils leur ont demandé de remplir un questionnaire sur leur pratique sportive (fréquence et intensité). Les chercheurs ont mis ces informations en parallèle avec des données sur les antécédents familiaux, IMC et résultats de précédents examens des volontaires
Il en résulte que les hommes blancs modérément ou très sportifs ont 53 % de risque en moins d’obtenir des résultats positifs à leur biopsie, donc d’avoir un cancer de la prostate. La pratique de l’exercice physique chez les hommes blancs réduirait aussi la sévérité du cancer s’ils en ont un. Le risque de lésions de haut grade diminue ainsi de 13 %.
Une étude à approfondir
Par contre le sport quel que soit sa fréquence ne semble pas, d’après ces résultats, influer sur l’incidence et la gravité du cancer de la prostate chez les hommes noirs.
On savait déjà suite à d’autres études que les hommes noirs ont deux fois plus de risque que les hommes blancs de développer ce type de cancer sans qu’on puisse clairement l’expliquer. De même les hommes qui ont une calvitie dès 20 ans ou l’index de la main droite plus petit que l’annulaire sont plus à risque.
Les auteurs expliquent qu’il faut mener d’autres études afin d’expliquer cette différence d’influence de l’exercice physique selon que l’homme est blanc ou noir.

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lundi 18 février 2013

Cancers : 58 % de guérisons grâce aux progrès de la médecine

La survie des personnes atteintes d'un cancer se serait nettement améliorée grâce aux progrès des traitements.
Sur la bonne voie. Une étude a prouvé que la survie après un cancer s'est clairement améliorée depuis quinze ans pour la plupart des tumeurs. Les scientifiques vantent notamment les progrès des traitements et la précocité des diagnostics. Ce jeudi matin, un rapport a donc dévoilé ces améliorations dans la prise en charge de la maladie qui touche pas moins de 365 000 Français tous les ans. L'étude en question porte notamment sur tous les nouveaux cas de cancers diagnostiqués entre 1989 et 2007 dans douze départements français, ce qui correspond à 427 000 malades.
«Sur le plan méthodologique, c'est le concept de survie nette, excluant les autres causes de décès, qui a été retenu parce qu'il reflète la qualité de la prise en charge française », a expliqué l'un des auteurs de ce rapport avant d'ajouter qu'il « est préférable de se référer à un autre indicateur, par exemple la survie brute, pour une interprétation individuelle ». Néanmoins, il y a d'énormes variations en fonction de la localisation de la maladie puisque, par exemple, le cancer du testicule a vu la survie de dix ans passer à 93%. Pour d'autres tumeurs, ce chiffre est nettement moindre.
« Il n'y a pas un, mais des cancers, et la survie des personnes varie considérablement selon son emplacement », a constaté le professeur Agnès Buzyn, présidente de l'Institut national du cancer, l'Inca.
En moyenne, 58% des cancers sont soignés aujourd’hui grâce aux progrès de la médecine. La fondation ARC souhaite donc fixer un objectif clair : 2 cancers sur 3 guéris en 2025.

http://fr.news.yahoo.com/cancer-58-guérisons-grâce-progrès-médecine-130123464.html;_ylt=AmFjWfzEmIgmQlL.UPKY0Ql4fsl_;_ylu=X3oDMTNqY3Rra2lwBGNjb2RlA2N0LmMEcGtnAzZkYTRmMDA4LWU5ZTYtMzM0My1hZDFiLTNiZjRjYzk1YjAyZgRwb3MDNQRzZWMDbW9zdF9wb3B1bGFyBHZlcgMwNDIwMmIyMS03MzkzLTExZTItOGJjZC1lM2EzMzcyMjBhMDA-;_ylg=X3oDMTFrZmVtY21mBGludGwDZnIEbGFuZwNmci1mcgRwc3RhaWQDBHBzdGNhdANzYW50w6kEcHQDc2VjdGlvbnM-;_ylv=3

dimanche 17 février 2013

Comment le vin et le thé vert agissent contre Alzheimer

Chacun de ces aliments contient une molécule qui empêche les plaques amyloïdes de détruire les cellules nerveuses du cerveau.
Le vin et le thé vert sont réputés être bons pour lutter contre la maladie d'Alzheimer. Ces deux aliments contiennent chacun un polyphénol, respectivement le resvératrol et l'EGCG (pour «épigallocatéchine gallate»), des molécules aussi connues pour leurs propriétés antioxydantes et leurs actions bénéfiques contre le diabète, l'obésité ou le cancer. Des comprimés contenant de fortes doses de resvératrol font par exemple l'objet d'un essai clinique de phase II aux États-Unis pour étudier leurs effets sur des patients atteints de démence légère à modérée.
Les voies métaboliques par lesquelles elles agissent restaient toutefois mystérieuses. Des biologistes de l'université de Leeds publient cette semaine dans The Journal of Biological Chemistry une étude apportant des détails intéressants sur leur mode d'action présumé.
La maladie d'Alzheimer s'explique par la présence de plaques amyloïdes, un agrégat de peptides bêta-amyloïdes et de protéines tau, dans le cerveau. Ces formations viennent se coller sur les neurones provoquant leur destruction. «Nous voulions voir si la forme précise de ces plaques jouait un rôle essentiel» dans ce processus, explique le professeur Nigel Hooper qui a dirigé ces travaux.
Les chercheurs ont donc placé dans des tubes à essai des plaques amyloïdes en présence de cellules nerveuses cérébrales humaines et animales. «Quand nous avons ajouté les molécules extraites du vin et du thé vert, les plaques ne provoquaient plus la mort de ces cellules», rapporte le neurobiologiste. «Elles étaient déformées et ne pouvaient plus s'attacher aux molécules (appelées prions) situées à la surface des neurones.» La prochaine étape est désormais de comprendre en quoi l'interaction entre l'amyloïde et les prions est délétère pour la cellule, explique le chercheur.
EN SAVOIR PLUS:
» Les signes précurseurs de la maladie
LIRE (...)
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samedi 16 février 2013

Grippe: les bons gestes pour éviter qu'elle dure

Dès les premiers signes de grippe, buvez un jus de citron chaud avec de la cannelle en poudre, 4 clous de girofle et une pincée de thym. Pour les jours suivants, n'hésitez pas à préparer la recette de la glace anti-grippe !
Contre la fièvre et pour soulager maux de tête et courbatures, prenez du paracétamol à la posologie indiquée sur la boîte.
Nettoyez régulièrement votre nez avec du sérum physiologique ou, mieux, un spray d’eau de mer enrichi en cuivre. C’est le meilleur moyen d’éviter les surinfections et de réduire l’encombrement. Trois fois par jour, après vous être mouché, faites 2 pulvérisations dans chaque narine, inspirez profondément puis remouchez-vous.
>> A lire aussi : Se laver le nez, le meilleur geste anti-rhume
Grippe: les solutions douces
- Prenez 2 gouttes d’huile essentielle de ravintsara sur un demi-sucre, 3 fois par jour, pendant une semaine.
– Mélangez quelques gouttes d’huile essentielled’eucalyptus radié à de l’huile d’amande douce. Appliquez plusieurs fois par jour sur les zones du corps riches en vaisseaux superficiels (cou, plis du coude et des genoux).
- Oscillococcinum, Boiron : une dose le plus tôt possible, à répéter 3 ou 4 fois à 6 heures d’intervalle. Un cocktail homéopathique anti-maux de l’hiver.
- Solution L52, Lehning : 20 gouttes 5 ou 6 fois par jour. Un complexe homéo sous forme de gouttes à diluer dans l’eau pour traiter les petits états grippaux.
Enfin, ménagez-vous. Mieux vaut rester 2 ou 3 jours au repos complet, bien au chaud, qu’essayer vaille que vaille de dépasser ses limites. Vous récupérerez plus vite.

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vendredi 15 février 2013

Grippe : la glace gingembre-piment, le nouveau remède anti-grippe

Pour combattre le virus de la grippe, particulièrement actif en ce moment , vous connaissiez déjà les vertus du bouillon de poule. Mais voilà qu’une nouvelle recette anti-virus nous arrive d’Outre-Atlantique : la glace anti-grippe !
Dans cette crème glacée aux vertus revigorantes, on trouve du jus d’orange et de citron fraîchement pressés pour la dose de vitamine C , du miel pour adoucir les gorges irritées, ainsi que du gingembre et une touche de poivre de Cayenne, qui ont des vertus anti-inflammatoires qui permettent à la fois de combattre la fièvre et de se sentir moins courbatue.
Certes, cette glace ne va pas éradiquer le virus de la grippe en deux temps trois mouvements mais elle va booster votre système immunitaire et vous aider à vous remettre sur pied plus rapidement . Quant à la petite goutte d’alcool, elle a un effet antiseptique et soulage les maux de gorge qui peuvent accompagner le coup de froid, mais elle n’est pas obligatoire
>> A découvrir aussi : Les 8 meilleurs aliments anti-froid
Glace anti-grippe : la recette
Dans une casserole, faites chauffer :
2 tasses de jus d’orange fraîchement pressé
1/3 de tasse de jus de citron pressé
2/3 de tasse de sucre
1/3 de tasse de miel
¼ de cuillère à café de gingembre en poudre.
Amenez le liquide à ébullition et mélangez jusqu’à ce que le sucre soit bien fondu. Enlevez la casserole du feu et ajoutez à ce mélange 1 /8 de cuillère à café de poivre de Cayenne
En option, vous pouvez également ajouter 2 cuillères à soupe d’un alcool type whiskie ou bourbon.
Versez le tout dans un bol, laissez refroidir puis placez-le au freezer jusqu’à ce que votre « sorbet » ait la consistance d’une crème glacée. Bien sûr, cette crème glacée n'est pas adaptée aux enfants si vous y mettez de l'alcool!
A noter que dans l’Etat de l’Ohio, aux Etats-Unis, une entreprise de crèmes glacées a même décidé de commercialiser cette recette !

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jeudi 14 février 2013

Sclérose en plaques : la testostérone permet d’atténuer les symptômes

Voilà une nouvelle qui intéressera les 80 000 personnes atteintes de sclérose en plaques en France. : une équipe composée de chercheurs de l’Inserm et du CNRS vient de montrer que la testostérone (ainsi qu'une molécule de synthèse analogue) permettait de régénérer les cellules responsables de la production de la myéline. Bien sûr, cette opération a été réalisée sur des souris, mais cette expérience sur la testostérone et ses produits dérivés est une cible prometteuse pour le traitement de maladies comme la sclérose en plaques.
SEP : premiers symptômes vers 25-30 ans
Les premiers signes de la sclérose en plaques se manifestent autour de la trentaine : cette pathologie représente la première cause de handicap sévère non traumatique chez les trentenaires. Cette maladie chronique du système nerveux central atteint deux à trois fois plus les femmes que les hommes. Lorsqu’une personne est atteinte de SEP, son système de défense s’emballe et attaque ses propres cellules, et plus particulièrement la myéline : la membrane qui sert à isoler et à protéger les fibres nerveuses, comme le fait le plastique autour des fils électriques.
Attaquées par les lymphocytes, les gaines de myéline sont peu à peu altérées et elles ne jouent plus correctement leur rôle dans la propagation de l’influx nerveux le long des neurones. C’est ce que l’on appelle le processus de démyélinisation.
SEP : le rôle des hormones
Les scientifiques savaient déjà que la maladie présentait une composante hormonale. En effet, les femmes sont deux fois plus atteintes que les hommes. En outre, les femmes enceintes atteintes de sclérose en plaques se portent mieux durant leur grossesse, lorsque leurs taux d'hormones sont élevés.
Dans un communiqué, le CNRS explique que pour cette nouvelle étude, les chercheurs ont d’abord provoqué un démyélinisation chronique chez des souris, analogue à celle observée au cours de la phase progressive de la sclérose en plaques. Les souris ont ensuite été (...) Lire la suite sur TopSante.com

mardi 12 février 2013

Pourquoi les paupières se mettent-elle parfois à trembler ?

Paupière qui "clignote" ou cuisse qui "saute" : les fasciculations sont de brèves secousses involontaires d'un muscle qui sont particulièrement fréquentes mais dont l'origine reste encore floue. Toutefois, certains facteurs peuvent favoriser leur apparition.
Quoi de plus désagréable que d'avoir la paupière qui ne cesse de tressauter ? Parfois, ceci ne dure que quelques minutes mais d'autres fois, le trouble peut perdurer pendant plusieurs heures. Et que dire lorsque c'est l'un des muscles de la jambe qui s'agite sans cesse pendant des jours ? Ce genre de troubles est à vrai dire particulièrement fréquent et est provoqué par des contractions involontaires des muscles également appelées fasciculations.
"A peu près tout le monde en a fait un jour l'expérience. Elles se produisent spontanément à un moment ou à un autre chez 90% des personnes", commente à PopSci.com le Dr. Daniel Drachman, professeur de neurologie et neuroscience à l'université John Hopkins. Il faut dire que ces fasciculations peuvent se produire sur n'importe quel muscle du corps humain : même la langue peut être affectée, bien qu'elles soient plus fréquentes au niveau de la paupière et des membres. Heureusement, elles sont dans la grande majorité des cas totalement bénignes et ne révèlent pas non plus l'existence d'une maladie sous-jacente.
Des activations inopinées des fibres nerveuses
Les fasciculations correspondent en fait à l'activation inopinée d'une fibre nerveuse ou plus précisément d'une unité motrice qui conduit les fibres musculaires à se contracter. Ceci se traduit alors par le fameux "sursaut" ou léger mouvement transmis à la peau qui se répète ensuite. Toutefois, dans la mesure où ces secousses sont bénignes, elles n'ont été que peu étudiées et leur origine reste relativement floue. On ignore ainsi ce qui provoque réellement l'activation ou l'irritation de la fibre (...) Lire la suite sur maxisciences.com

lundi 11 février 2013

Oreillons : redoutables complications

« Aujourd'hui la France ne connaît pas d'épidémie d'oreillons, mais nous n'en sommes pas à l'abri ». Au cours des 17es Rencontres de Pédiatrie pratique qui se tenaient à Paris les 1er et 2 février, le Pr Daniel Lévy-Bruhl, épidémiologiste à l'Institut de Veille sanitaire (InVS), a fait un point complet sur cette maladie infantile, finalement peu médiatisée.
En 1986, la France enregistrait 850 cas pour 100 000 habitants, contre seulement 9 pour 100 000 aujourd'hui. « De 2000 à 2010, nous avons recensé 5 décès dus aux oreillons chez des personnes âgés », précise le Pr Lévy-Bruhl. C'est d'ailleurs, en 1986 que la vaccination contre la rougeole, la rubéole et les oreillons (RRO) a été introduite dans le calendrier vaccinal. Le remboursement intégral de ce vaccin ainsi que l'introduction de la deuxième dose sont intervenus en 1997. Aujourd'hui, la couverture vaccinale à deux doses en France à l'âge de 11 ans est de 84%. « Il y a une forte hétérogénéité dans l'Hexagone, nous retrouvons de faibles couvertures vaccinales dans le Sud-Est notamment. »
Le Pr Lévy-Bruhl a tenu à rappeler « qu'il existait une baisse de l'immunité dans le temps. Cela crée une susceptibilité chez les adolescents. Fort heureusement, le fait d'être vacciné diminue de 50% le risque de complications dès lors que l'on déclare la maladie ».
Le plus souvent, les oreillons se caractérisent par une inflammation des glandes salivaires situées sous les oreilles, appelées glandes parotides. Contagieuse, la maladie s'accompagne de fièvre et d'une sensation de malaise. L'infection par le virus des oreillons – dit « virus ourlien » – se manifeste après deux à trois semaines d'incubation. Dans 20% à 30% des cas, il n'y aucun symptôme et l'infection passe inaperçue. Certes chez les enfants, cette maladie n'entraîne généralement aucune complication. Mais chez les adolescents et les adultes, elle peut affecter le système nerveux central et peut provoquer des surdités permanentes. Voilà pourquoi la vaccination (...) Lire la suite sur destinationsante.com

dimanche 10 février 2013

La pyrophobie ou la peur permanente du feu

Du grec « pur » qui désigne le feu, la pyrophobie est provoquée par une panique incontrôlable du feu. Les pyrophobiques sont sans cesse effrayés à l'idée qu'un incendie puisse se déclarer. Une phobie qui bien sûr, peut s'avérer très handicapante pour ses victimes.
Les incendies représentent bien entendu un danger vital. Il est essentiel de s'en prémunir, en installant des détecteurs de fumée à domicile et en faisant vérifier les systèmes de chauffage avant l'hiver. De plus, des extincteurs et des extincteurs par aérosols peuvent être installés dans la maison afin d'éteindre tout début d'incendie, ou au moins d'en limiter l'extension. Pour autant, la simple évocation du risque de feu ne devrait pas provoquer une peur panique, en dehors de toute situation réelle et immédiate de danger.
Pourtant, les pyrophobiques ne cessent de penser à la possibilité qu'un incendie se déclare. Ce qui naturellement, les empêche de vivre normalement. Pour traiter une telle phobie, il est possible de proposer une psychothérapie cognitive et comportementale. En les exposant progressivement aux flammes, le thérapeute leur apprend à se familiariser avec elle et à maîtriser... leurs propres réactions.
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samedi 9 février 2013

Médicaments : une nouvelle liste noire est publiée

La revue «Prescrire» les juge plus dangereux qu'utiles et réclame leur retrait.
La revue Prescrire publie dans son numéro de février une liste de médicaments «à écarter», car jugés plus dangereux qu'utiles. En agissant par «demi-mesures» et en laissant ces substances sur le marché, «les autorités de santé ne font pas leur travail de protection des patients», accuse le mensuel, qui compile des analyses publiées dans ses colonnes de 2010 à 2012. Jugeant leur balance bénéfice/risque défavorable, la revue épingle plusieurs dizaines de médicaments, dont des produits très courants comme le gel anti-inflammatoire Ketum, le traitement pour arrêter de fumer Zyban ou l'anti-allergique Primalan. Des alternatives sont proposées. Les soignants et les patients sont donc invités à réviser les traitements en cours et à «préférer les traitements éprouvés».

Interrogée hier sur BFM TV, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a jugé ce travail «extrêmement positif». Tout en rappelant que l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a entrepris en 2011, à la suite de l'affaire du Mediator, un grand nettoyage de la pharmacopée française. Tous les médicaments ayant reçu une autorisation de mise sur le marché antérieure à 2005, mais aussi ceux qui ont un service médical rendu jugé insuffisant par la Haute Autorité de santé, sont en cours de réévaluation. «Or c'est un processus de décision qui prend du temps», indique Bernard Delorme, responsable de l'information du public à l'agence, précisant que «10 % des médicaments cités par Prescrire ont déjà fait l'objet d'une décision». Sur les 300 à 400 médicaments déjà revus, une cinquantaine a été retirée du marché. Pour d'autres, l'ANSM a seulement modifié les indications ou émis des restrictions de prescription et de délivrance. Pour certains, elle s'est heurtée à un avis contraire de l'Europe.
Rapport bénéfice/risque
Si le travail mené par Prescrire et les agences sanitaires est en réalité proche, leurs (...)
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mardi 5 février 2013

Cancer de la prostate : C la Santé

Cancer du poumon : les chiffres explosent chez les fumeuses

Au cours de la dernière décennie, les fumeuses avaient un risque de mourir d'un cancer du poumon 25,7 fois plus élevé que celles qui n'avaient jamais fumé.
Mesdames, voici une étude qui devrait vous faire passer le goût de la cigarette. Selon une étude publiée dans le New England Journal of Medicine et rendue publique mercredi, le risque de mourir d'un cancer du poumon a très fortement augmenté ces dernières décennies chez les femmes qui fument. L'explication est simple : depuis une vingtaine d'années, les femmes fument comme les hommes. Comme eux, elles commencent dès l'adolescence et fument autant de cigarettes avec des risques similaires de mortalité.
L'étude, qui porte sur des fumeuses de plus de 55 ans au cours des trois dernières décennies, montre que dans les années 60, les femmes qui fumaient avaient un risque de mourir d'un cancer du poumon 2,7 fois plus élevé que celles qui n'avaient jamais touché à une cigarette. Mais lors de la dernière décennie (2000-2010), ce risque était 25,7 fois plus grand que chez celles qui n'avaient jamais fumé. Le risque de mourir d'une autre maladie pulmonaire chronique était dans les années 60 quatre fois plus grand chez les fumeuses que chez celles qui n'avaient jamais fumé. De 2000 à 2010 ce risque était 22,5 fois plus élevé.
Cette recherche, dirigée par le Dr Michael Thun, membre honoraire de l'American Cancer Society, confirme aussi qu'arrêter de fumer - à n'importe quel âge - réduit fortement le risque de mortalité résultant du tabagisme. L'étude montre également que le fait de fumer des cigarettes dites "légères", souvent le premier choix parmi les femmes, n'a pas empêché ces dernières d'avoir une forte augmentation du risque de mortalité par cancer du poumon.



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lundi 4 février 2013

Infarctus, AVC : les ronfleurs seraient plus à risque

Vous faites trembler les murs par vos ronflements chaque nuit ? Cette nuisance nocturne serait à prendre particulièrement au sérieux selon des chercheurs américains de l'Université de Detroit.
Aussi dangereux que l'hypertension ?
Ils ont étudié 54 hommes et femmes âgés de 18 à 50 ans qui ont rempli des questionnaires sur leurs habitudes de ronflement. Les volontaires ont ensuite passé des échographies afin de mesurer l’épaisseur de leur artère carotide, artère qui alimente le cerveau en sang oxygéné. Les chercheurs ont constaté que la paroi de cette artère était beaucoup plus épaisse chez les ronfleurs.
Cet épaississement pourrait être provoqué par les vibrations constantes du ronflement qui induisent une inflammation. Le durcissement de cette artère et d’autres artères dans le corps entraînerait un risque accru d’hémorragies cérébrales, accidents vasculaires cérébraux et infarctus. Les résultats de cette étude viennent d’être publiés dans la revue The Laryngoscope.
Le Dr Robert Deeb, de l'Hôpital Henry Ford à Detroit qui a dirigé les recherches, précise : "Notre étude s’ajoute à la masse croissante de preuves suggérant que le ronflement peut ne pas être aussi bénin qu’on le supposait. (…) Les patients ont besoin de se faire soigner de la même manière que s’ils souffraient d’apnée du sommeil, d'hypertension artérielle ou d'autres facteurs de risque de maladies cardiovasculaires."
Les chercheurs vont poursuivre leurs études à plus large échelle pour vérifier si effectivement le risque d’AVC ou d’infarctus est plus élevé chez les personnes qui ronflent.

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samedi 2 février 2013

Stress et dépression : une relation qui se dévoile

L'un des mécanismes impliqués dans l'apparition de la dépression lorsqu'elle est provoquée par un stress chronique, vient d'être révélé chez la souris. Selon une équipe française, la corticostérone, l'hormone du stress, serait en cause. Explications.
Chez les vertébrés, le stress déclenche une libération rapide de glucocorticoïdes, des hormones représentées par la corticostérone chez les rongeurs, ou le cortisol chez l'homme. Ces hormones modifient l'expression de nombreux gènes, permettant à l'individu de répondre à la situation de stress dans laquelle il se trouve. Cependant lorsque le stress est chronique ou tout simplement excessif, il peut conduire à la dépression, à des troubles anxieux et du comportement social. C'est pourquoi les chercheurs du laboratoire « Physiopathologie des maladies du système nerveux central (CNRS/INSERM,UPMC), ont tenté d'en comprendre les mécanismes.
Les auteurs soupçonnaient déjà que l'apparition de symptômes dépressifs causés par le stress mettait en jeu aussi bien l'hormone du stress que les neurones à dopamine. Ce sont ces derniers qui libèrent ce neurotransmetteur, connu pour contrôler l'humeur. Ils ont ainsi soumis un groupe de souris à des attaques répétées de congénères plus forts et agressifs. Résultat : au bout d'une dizaine de jours, elles ont présenté des signes d'anxiété et une forte aversion sociale. « En effet, devant un congénère nouveau, les souris agressées préféraient éviter tout contact. Cette aversion sociale est considérée comme un marqueur de la dépression », soulignent les auteurs.
Le rôle clef de l'hormone du stress
Ils ont ensuite reproduit l'expérience, mais cette fois-ci avec différentes lignées de souris chez lesquelles le récepteur de la corticostérone était absent. Ils ont ainsi découvert que ces rongeurs ne développaient pas d'aversion sociale. Bien qu'ils aient été rendus anxieux par les attaques qu'ils avaient subies, ils ne fuyaient pas le contact pour autant. Ils étaient donc plus résistants (...) Lire la suite sur destinationsante.com

vendredi 1 février 2013

L'alcool et le fœtus : 8 500 petites victimes par an… en France

Grave retard de croissance, altérations de la face – ou dysmorphie faciale - malformations cardiaques, rénales et surtout cérébrales à l'origine d'une déficience intellectuelle et de troubles comportementaux. La consommation d'alcool pendant la grossesse expose l'enfant à naître à des risques sérieux. En France, plus de 20% des femmes enceintes, négligent la recommandation de pratiquer le principe du zéro alcool pendant la grossesse. Résultat, 1 nourrisson sur 100 - soit 8 500 chaque année – naît porteur d'un trouble causé par l'alcoolisation fœtale. Parmi ces derniers, 850 – soit 1 enfant sur 1 000 - présentent la forme la plus grave de ces troubles : le syndrome d'alcoolisation fœtale (SAF).
Les cas les plus graves relèvent du syndrome d'alcoolisation fœtale (SAF). Ils concernent 1 nouveau-né sur 1 000, chaque année, en France. Les petites victimes présentent « un retard de croissance important et une dysmorphie faciale. Leur visage est assez reconnaissable, avec des yeux plus petits et écartés, une lèvre supérieure plus fine, et une disparition du sillon situé entre la bouche et le nez » indique Stéphanie Toutain. Vice-présidente de l'association SAF France, elle est chercheuse au Centre de recherche médecine, sciences, santé, santé mentale, société (CERMES3 - Université Cité Sorbonne - CNRS - INSERM).
D'autres atteintes sont également observées chez ces enfants. Des malformations cardiaques et rénales par exemple, mais aussi cérébrales. Ils souffrent donc souvent d'une déficience intellectuelle, et de troubles cognitifs plus ou moins prononcés.
Une inadaptation sociale programmée
« Les petits qui souffrent des formes les moins sévères n'ont pas ou peu de dysmorphie et de troubles de la croissance », précise Stéphanie Toutain. Leur cerveau pourtant, est bel et bien lésé. Ce qui entraîne des troubles des apprentissages et du comportement. « Ils ne peuvent pas rester en place, ils sont sujets à des colères incontrôlables et ont des problèmes d'adaptation (...) Lire la suite sur destinationsante.com