vendredi 31 août 2012

Les bienfaits méconnus de l'éternuement

L'expiration brutale réactive les cellules nasales qui purifient l'air inhalé.
Des picotements fusent subitement dans tout le haut du nez . «Atchoum!» Rien à faire, ça va recommencer. «Aaaaatchoum!» Mais pourquoi diable éternue-t-on lorsque l'on n'est pas malade? Selon des chercheurs de l'université de Pennsylvanie (États-Unis), cette explosion irrépressible ne permet pas seulement de chasser les particules et autres pathogènes qui peuvent encombrer le conduit nasal. Elle a une autre fonction, jusqu'alors insoupçonnée. En provoquant une surpression à l'intérieur des poumons jusqu'au nez, l'expiration brutale d'air redynamise le système de circulation du mucus chargé de piéger les poussières et de les éliminer ( The FASEB Journal , août 2012).
Quand votre ordinateur commence à ramer, vous l'éteignez. Quand vous le redémarrez, il marche mieux. L'éternuement est un peu le Crtl Alt Suppr du système respiratoire, il relance la machine, résume Noam Cohen qui a piloté les expériences de laboratoire conduites par son équipe. C'est une fonction de secours et de maintenance du système respiratoire.
Dans des conditions normales, l'air inhalé est purifié avant d'arriver dans les alvéoles, là où s'effectuent les échanges gazeux (oxygène contre gaz carbonique). Les poils du nez ont un rôle très secondaire, ils ne retiennent que les grosses poussières. Le nettoyage de fond est assuré par deux types de cellules qui tapissent les parois de toute la tuyauterie en amont: nez, trachée et bronches. D'abord, les cellules épithéliales qui produisent les sécrétions visqueuses (le mucus). Elles piègent les poussières et empêchent le dessèchement des parois. Ensuite, les cellules ciliées qui font glisser le mucus chargé d'impuretés comme un tapis roulant vers la bouche ou les narines. Chacune de ces cellules compte une centaine de poils microscopiques équipés à leur extrémité de crochets. Soumis à des battements fréquents, les cils agrippent le mucus et le font remonter vers (...) Lire la suite sur Figaro.fr

jeudi 30 août 2012

Donner des antibiotiques aux bébés favoriserait l’obésité

Donner des antibiotiques aux enfants âgés de moins de six mois pourrait en faire plus tard des enfants trop gros, révèle une étude publiée mardi.
« Nous pensons habituellement que l’obésité est une épidémie due en grande partie à un régime alimentaire pas sain et à un manque d’exercice, mais de plus en plus d’études suggèrent que c’est plus compliqué », souligne Leonardo Trasande, de la faculté de médecine de l’université de New York, un des co-auteurs de ces travaux.
Des microbes utiles
« Les microbes présents dans nos intestins pourraient jouer un rôle important dans la manière dont nous absorbons les calories. L’exposition aux antibiotiques, surtout au plus jeune âge, pourrait tuer certaines de ces bactéries qui influent sur la façon dont nous assimilons la nourriture dans notre corps, et qui, autrement, nous permettraient de rester minces », souligne-t-il.
22 % de chances en plus d’être en surpoids
Les chercheurs ont étudié l’utilisation d’antibiotiques auprès de 11 532 enfants nés à Avon, au Royaume-Uni, en 1991 et 1992. Ils ont découvert que les enfants exposés à des antibiotiques au cours des cinq premiers mois de leur vie pesaient plus pour leur taille que les autres enfants. La différence de poids était faible entre 10 mois et 20 mois, mais elle s’accentuait ensuite et à l’âge de 3 ans et 2 mois, les enfants ayant été traités avec des antibiotiques au début de leur vie avaient 22 % de chances supplémentaires d’être en surpoids.
Une technique utilisée sur les vaches
En revanche, les bébés traités avec des antibiotiques au-delà de leur 5e mois ne présentaient pas de différence de poids notable avec les autres. « Depuis bien longtemps déjà, les éleveurs savent que les antibiotiques sont utiles pour produire des vaches plus grosses pour les revendre », pointe Jan Blustein, elle aussi de l’université de New York.
Une découverte importante
« Même si nous devons réaliser d’autres travaux pour confirmer nos découvertes, cette étude menée avec soin suggère que les antibiotiques ont une influence sur la prise de poids chez l’être humain, et tout particulièrement chez les enfants », conclut-elle.

mercredi 29 août 2012

Les jeunes médecins prescrivent moins d'antibiotiques que leurs aînés

Une étude montre que les généralistes les plus âgés et ayant la plus grande patientèle rédigent plus facilement ce type d'ordonnance.
La prescription d'antibiotiques "à tout-va" serait-elle surtout l'apanage des vieux médecins qui ne consacrent guère de temps à leurs patients ? La question se pose après la publication, dans la revue Pratiques et organisation des soins, des résultats d'une étude portant sur plus de 2,8 millions de prescriptions d'antibiotiques en Alsace entre le 1er juillet 2008 et le 30 avril 2010. Ses auteurs, les médecins de la direction régionale du service médical d'Alsace-Moselle, ont limité leur travail aux généralistes après avoir remarqué que la moitié d'entre eux étaient à l'origine de plus de 85 % des prescriptions d'antibiotiques. Ils ont voulu cerner plus précisément le profil des gros prescripteurs.
Leur travail leur a permis d'identifier des profils distincts. Le premier était composé par des médecins installés depuis longtemps et qui effectuaient un nombre de consultations et de visites supérieur à la moyenne. Et, ce n'est guère surprenant, ce sont eux qui donnent le plus d'antibiotiques à leurs patients. Ils sont suivis d'un autre groupe, un peu moins ancien dans la profession, qui prescrit aussi beaucoup d'antibiotiques, et notamment plus d'antibiotiques autres que les pénicillines, alors que ces dernières constituent la classe la plus utilisée en première intention.
Les plus jeunes plus sensibilisés
À l'inverse, les médecins installés depuis moins longtemps, ayant un nombre de consultations et de visites moins important et recevant plus d'enfants, de malades en affection de longue durée (ALD) et de bénéficiaires de la couverture maladie universelle (CMU) ont la main moins "lourde" avec les antibiotiques. Ces généralistes prescrivent moins et en particulier moins de quinolones et de macrolides. Mais, paradoxalement, ce sont les médecins les (...) Lire la suite sur LePoint.fr

lundi 27 août 2012

Manger du chocolat, une solution contre l’hypertension

Envie d’un dessert au chocolat ? Faites-vous plaisir, le chocolat est bon pour vous. Il ferait baisser la pression artérielle, et préviendrait ainsi le risque de maladies cardiovasculaires selon des chercheurs australiens.

Le chocolat n’en finit pas de faire parler de lui. En bien. Alors qu’une récente étude a montré que la poudre de cacao préserve la mémoire, une nouvelle étude confirme une fois de plus que le chocolat jouerait un rôle dans la prévention du risque cardiovasculaire. Ce bienfait tiendrait encore une fois des flavonoïdes présents la poudre de cacao et le chocolat noir. Ces molécules antioxydantes répondant entre autres au nom de l’épicatéchine ou de la catéchine favoriseraient la synthèse d’acide nitrique dans le corps. Celui-ci dilaterait alors les vaisseaux sanguins, faisant baisser du coup la pression artérielle.
L’équipe du National Institute of Integrative Medicine à Melbourne a testé les effets du chocolat sur 856 participants. 429 d’entre eux ont consommé entre 3 et 100 g de cacao ou de chocolat noir chaque jour, une quantité équivalente à 30 mg jusqu’à plus d’1 g de flavonoïdes. Les 427 restants ont fait office de groupe témoin soit en mangeant des aliments à faible teneur en flavonoïdes soit en ne mangeant aucun aliment composé de cet antioxydant. Les participants ont été évalués sur une courte durée, sur une période de deux à huit semaines.
Au final, les personnes qui ont mangé les aliments contenant des flavonoïdes ont diminué leur pression artérielle par rapport au groupe témoin qui n’en a pas consommé. Même les volontaires ayant ingéré moins de flavonoïdes ont vu une amélioration de la tension artérielle. “Manger une petite quantité de chocolat noir peut être aussi efficace que des portions plus importantes", assure le Dr Karin Ried, responsable de l’étude.

Quel est le bon dosage ?
Un ou deux carrés de chocolat par jour suffiraient, d’après les différentes études faites sur le sujet.
Quitte à faire le plein de flavonoïdes, optez pour le chocolat noir plutôt que celui au lait. Le premier contient plus de cacao (50 à 80 %) et donc plus de flavonoïdes que le second (20 à 30 %). En plus le chocolat au lait est plus riche en sucre et en matière grasse. Pas terrible pour le cholestérol !
Vous ne raffolez pas de chocolat ? Vous pouvez aussi puiser vos besoins en flavonoïdes dans le thé vert, les baies et un verre de vin rouge (avec modération)

Manger du chocolat, une solution contre l’hypertension

dimanche 26 août 2012

Chaleur : 4 thés frappés 100% bien-être

Les jours d’été, rien de tel qu’un grand verre de thé glacé pour se sentir bien. Anti-âge, relaxante, tonifiante ou digestive: voici 4 recettes délicieusement parfumées pour une pause bien-être tout en fraîcheur !
Grâce à cette infusion à base de sarrasin, une céréale riche en rutine (une substance de la famille des flavonoïdes riche en antioxydants anti-âge), voilà une boisson idéale pour prévenir le vieillissement !Pour 1 litre (4 grands verres)2 c à s de grains de sarrasin2 c à s d’orge perlé bio1 litre d’eauFaites légèrement toaster à la poêle les grains de sarrasin, en tournant sans cesse pour éviter qu’ils ne brûlent. Versez-les sur une assiette dès qu’ils sont dorés pour arrêter leur cuisson.Faites de même avec l’orge. Il faut procéder en 2 fois car les temps de cuisson sont différents. Mettez les grains de céréales dans un filtre à thé et versez par dessus l’eau à température ambiante. Laissez macérer pendant 8 heures au réfrigérateur et servez glacé.Où trouver du sarrasin et de l’orge perlé ? En magasins bio. >> A découvrir aussi : Préparez des smoothies maison
Préparée avec du rooïbos, un thé rouge naturellement pauvre en théine, et des fleurs d’hibiscus aux vertus légèrement sédatives, cette boisson à la saveur de bonbon à l’ancienne, est idéale pour retrouver calme et sérénité. Elle peut être bue à tout moment de la journée.Pour 1 litre (4 grands verres)1 litre d’eau1,5 c à s de fleurs d’hibiscus séchées2 c à s de fraises séchées1 c à s de canneberges séchées2 c a c de rooïbos6 boutons de rose bio1 citron2 c à s de sirop d’agaveOù trouver les fleurs séchées ? En herboristerie. Portez l’eau à frémissement. Mélangez tous les ingrédients sauf le citron et le sirop d’agave dans un filtre à thé. Laissez infuser dans l’eau pendant 20 minutes. Pressez la moitié du citron. Ajoutez le sirop d’agave et le jus de citron dans l’infusion, mélangez. Laissez refroidir puis mettez au réfrigérateur pour au moins 2 heures avant de servir>> A découvrir (...) Lire la suite sur TopSante.com

samedi 25 août 2012

Des chercheurs américains entrevoient la pilule pour homme

Une équipe de chercheurs américains a découvert par hasard un composé qui pourrait enfin permettre d'élaborer une pilule contraceptive masculine.
En laboratoire, les souris mâles à qui l'on administre ce traitement produisent en moindre quantité un sperme lui-même moins mobile. Le médicament, initialement testé dans le cadre de recherches sur le cancer, n'affecte ni le système hormonal ni l'appétit sexuel, ont assuré les chercheurs jeudi.
«Pas d'effet sur le "peps" de la souris»
«Il n'y a pas d'effet sur le "peps" de la souris», a déclaré James Bradner, de l'institut du cancer Dana-Farber de Boston. «L'animal présente les comportements sexuels et la fréquence de copulation habituels».
Selon l'équipe, cette recherche est prometteuse parce qu'elle a une approche unique de la contraception masculine, qui consiste aujourd'hui essentiellement en des méthodes moins fiables tel le préservatif ou permanentes comme la vasectomie.

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vendredi 24 août 2012

Traitement de la maladie d'Alzheimer : entre espoirs et déceptions

Les résultats contradictoires des dernières publications montrent combien la lutte contre cette redoutable maladie est difficile.
Selon les estimations mondiales, une vingtaine de millions de personnes seraient atteintes de la maladie d'Alzheimer (dont environ 860 000 Français). Après 60 ans, plus de 5 % des individus sont concernés et cette proportion augmente constamment avec l'âge. Si, à un stade avancé, ils ne sont malheureusement plus conscients des travaux menés pour tenter de combattre cette affection, leurs familles et leurs proches sont à l'affût du moindre progrès susceptible d'enrayer son évolution, voire de retarder son apparition.
Les résultats les plus encourageants viennent d'être publiés sur le site de l'Académie des sciences américaine (PNAS). Et ils concernent une voie jusqu'alors peu explorée par les chercheurs. Pour mémoire, les travaux actuels portent essentiellement sur les deux types de lésions présentes dans le cerveau des malades : les plaques de "peptides bêta-amyloïdes", qui sont des amas de protéines toxiques se développant entre les cellules du cerveau, et les "protéines tau" anormales, qui s'accumulent à l'intérieur des neurones.
Bien toléré
Cette fois, une équipe franco-américaine de l'Institut Gladstone (université de Californie) s'est intéressée à l'activité électrique cérébrale excessive permanente chez ces patients, sans pour autant donner de crises d'épilepsie. Et elle a voulu tester l'effet des différents traitements anti-épileptiques commercialisés sur des souris transgéniques utilisées comme "modèles" pour étudier la maladie d'Alzheimer. Un seul de ces médicaments, le lévétiracétam, a rapidement réduit de plus de moitié les anomalies de l'activité électrique du cerveau après injection. Au bout de quelques semaines, les chercheurs ont constaté une diminution progressive des troubles de la mémoire chez les animaux ainsi traités et (...) Lire la suite sur LePoint.fr

jeudi 23 août 2012

Cancer du rein : une simple prise de sang pour offrir aux patients les meilleurs traitements

Des chercheurs du Duke Cancer Institute (Etats-Unis) montrent qu'une enzyme présente dans le sang pourrait déterminer les meilleurs traitements envisageables pour les patients atteints d'un cancer du rein.
Publiés dans la version web du Journal of Clinical Oncology, ces travaux révèlent qu'une enzyme - appelée "LDH", facilement détectable dans le sang, aurait le pouvoir de prédire la façon dont les patients atteints d'un cancer du rein avancé peuvent répondre à un traitement spécifique.
Jusqu'ici, les scientifiques savaient que des niveaux élevés de "LDH" étaient considérés comme un facteur de risque d'un cancer du rein agressif. Les chercheurs ont étudié les données de 404 patients, dont une moitié a bénéficié d'un traitement standard - l'interféron-alpha - et l'autre moitié à un traitement par temsirolimus, indiqué pour améliorer la survie des personnes souffrant d'un cancer du rein avancé ou généralisé.
Résultat : l'enzyme en question serait un biomarqueur efficace pour déterminer le traitement le mieux adapté à chaque patient. Les scientifiques ont ainsi découvert que la moyenne de survie des patients avec des niveaux élevés de "LDH" était de 6,9 mois avec le traitement par temsirolimus, et de 4,2 mois avec le traitement standard.
L'étude montre également qu'il n'y a quasiment aucune différence de temps de survie avec les deux traitements pour les patients avec de faibles niveaux de "LDH".
A terme, cette découverte pourrait permettre aux professionnels de santé de réaliser une prise de sang pour déterminer le meilleur traitement possible, pour chaque patient souffrant d'un cancer du rein.
"Avoir un tel biomarqueur pour le cancer du rein permettrait d'orienter les patients vers les meilleurs traitements possibles. Ce serait une avancée majeure dans la lutte contre la maladie", indique un des auteurs de l'étude.

http://www.laprovence.com/article/sante/cancer-du-rein-une-simple-prise-de-sang-pour-offrir-aux-patients-les-meilleurs-traitem

mercredi 22 août 2012

Cancer du sein : le surpoids favorise les nouvelles tumeurs

En cas d'obésité, le risque de développer un second cancer est majoré de 37 à 40 %.
Il est clairement établi que l'excès de poids influe sur de nombreuses pathologies, comme le diabète, les maladies cardio-vasculaires et respiratoires ou le cancer. Une étude franco-britannique, publiée dans la revue Breast Cancer Research and Treatment , vient de démontrer que le surpoids et l'obésité, présents lors du diagnostic d'un premier cancer du sein , augmentent le risque d'en développer un second (qui n'est pas une récidive du premier), localisé dans l'autre sein ou le même, mais aussi dans l'endomètre (muqueuse utérine) ou le colon-rectum. «Ces résultats confirment l'importance des politiques de prévention visant à réduire la prévalence du surpoids et de l'obésité», estiment les chercheurs.
L'étude a associé le Réseau national alimentation cancer recherche (NACRe), composé d'une vingtaine d'équipes rassemblant près de 150 chercheurs, et une équipe de l'Imperial College à Londres. Cette expertise, coordonnée par l'Institut national du cancer (INCa), a impliqué plus particulièrement des chercheurs de l'Unité de recherche en épidémiologie nutritionnelle (Uren-Inra-Inserm).
La surcharge pondérale concerne près d'un adulte français sur deux: de 27 à 32 % de nos compatriotes sont en surpoids et de 9 à 17 % sont obèses. Pour mener à bien leur travail, les chercheurs ont effectué ce que l'on appelle des «méta-analyses statistiques» sur les résultats d'études épidémiologiques passées. À partir des 3 329 résumés identifiés et examinés, 441 articles en texte intégral ont été analysés et, finalement, 13 études prospectives pertinentes ont été retenues.
Les analyses par catégories d'indice de masse corporelle (IMC = poids/taille au carré) montrent que l'obésité, lors du diagnostic d'un cancer du sein, est associée à une augmentation très significative du risque de développer un second cancer: entre 37 et 40 % pour le cancer du sein, 96 % pour le cancer de (...) Lire la suite sur Figaro.fr

mardi 21 août 2012

Qu'est-ce qu'une phobie ?

Les phobies, vous avez entendu parler, forcément. Ces maladies névrotiques se caractérisent par l'apparition d'une peur intense et incontrôlable ? Insectes, araignées, avion… Les phobies sont regroupées dans deux catégories bien distinctes: les phobies spécifiques et les phobies complexes :
- Les premières concernent un objet, un élément bien précis ou une situation particulière. C'est le cas de la peur des chiens, de l'orage, des voyages en avion et même pour certains… des bras nus ;
- Les secondes sont plus invalidantes au quotidien. Ces peurs « complexes » aliènent significativement la liberté du patient. Correspondant à la peur du regard et du jugement d'autrui, elles entrainent souvent un évitement social et limitent les activités du malade. Les troubles paniques comme l'agoraphobie, correspondent à un sentiment de malaise qui s'installe dans les lieux publics, et qui s'avère impossible à surmonter, sans prise en charge adaptée.
Plusieurs types de traitements peuvent être envisagés. Des anxiolytiques ou des antidépresseurs adaptés seront proposés à certains patients. Parfois encore, ou en complément des médicaments, une psychothérapie comportementale et cognitive ou une psychothérapie analytique pourront être menées. Pour toute question, il est important de consulter un médecin.

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lundi 20 août 2012

S.O.S. beauté : mes cheveux n'ont pas supporté les vacances

En rentrant de vacances, il arrive que l'on fasse sa maline avec un teint pain d'épices et des jambes galbées par plusieurs kilomètres de longueurs. En revanche, on oublie souvent de s'occuper de sa tignasse. Résultat : on revient avec une tête d'épouvantail et une crinière de balai-brosse ! Pour profiter des tendances de la rentrée sans s'arracher les cheveux, une seule urgence : offrir à sa chevelure une petite réhab. Petite leçon de cocooning capillaire après-solaire.
Remerciements à Claude Tarantino, coiffeur-ambassadeur L'Oréal Professionnel.
En cure de rentrée :
Un shampooing
Pour tous les types de cheveux, utilisez un shampooing " après-solaire " pendant un mois minimum. Ce type de base lavante est plus hydratant que les autres et permet de rendre les cheveux plus souples et donc moins cassants.
La première semaine, la mission numéro 1 est d'enlever tout résidu de sable, de chlore et de sel.
Conseil + pour les cheveux gras :
Faites deux shampooings d'affilée. Laissez poser l'émulsion du second une minute sur les longueurs et les pointes pour assainir la fibre capillaire.
Des huiles
Tous les jours pendant plusieurs semaines (on peut même commencer en vacances), on pose délicatement une huile de soins sur sa chevelure pour que les écailles du cheveu se referment complètement.
Pour un effet purifiant, on favorise l'huile de romarin.
Pour booster la brillance, on préfère une huile de sésame ou d'abricot.
Et pour un vrai shoot nutritif, on se réserve une huile d'olive, d'argan, de jojoba ou d'amande douce.
La bonne méthode : appliquez-la sur cheveux essorés mais pas encore secs pour faire mieux pénétrer les actifs.
Vaporisez-en une seconde couche sur cheveux brushés et séchés pour les protéger des agressions extérieures, des U.V. même citadins !
Conseil + pour les cheveux colorés :
On utilise moins de produit sur ce type de cheveux plus sensibles (plus le cheveu est coloré (...) Lire la suite sur elle.fr

dimanche 19 août 2012

Transpiration : comment dénicher le bon déo

Ils sont bio, à base de perlite, de pierre d’alun, de minéraux absorbants ou d’alcool… Les nouveaux déodorants sans sels d’aluminium sont de plus en plus efficaces. On vous dit comment.
Plus de 60 % d’entre nous utilisent tous les jours des antitranspirants contenant du chlorhydrate d’aluminium. Actif de référence, il est à ce jour le seul à pouvoir bloquer le flux de transpiration, et donc à limiter l’humidité au niveau des aisselles. En effet, dilués dans l’eau, ces sels d’aluminium comblent les canaux sudoripares pour en réduire le diamètre. Les recommandations de l’Afssaps assurent que « les données épidémiologiques ne permettent pas d’établir un lien concluant entre l’exposition cutanée à l’aluminium et l’apparition d’un cancer ». Cela dit, elle met en garde sur le potentiel d’absorption de la peau suite à l’application d’un antitranspirant : de 0,5 % sur une peau saine, il passe à 18 % sur une peau lésée suite à un bouton, une irritation ou une coupure. Dans ce cas, mieux vaut donc s’abstenir totalement. Mais on peut aussi les éviter par simple principe de précaution… ou encore les utiliser ponctuellement seulement, en cas de rendez-vous important ou si l’on a tendance à beaucoup transpirer quand il fait chaud.A lire aussi:Transpiration : comment avoir des pieds qui sentent bon Transpiration : quand les déos ne suffisent plus
Oui, les déodorants sont de plus en plus performants pour neutraliser les odeurs dues à l’oxydation de la sueur. Avec des actifs comme la zincite, une pierre riche en oxyde de zinc connue pour ses propriétés antibactériennes. Une action complétée par des parfums qui camouflent les éventuels débordements. De plus, sans bloquer le flux de sueur, certains déos abritent aussi désormais des actifs minéraux absorbants. Comme par exemple la perlite, une pierre volcanique, qui retient jusqu’à 350 fois son poids en eau. Ce qui limite donc les sensations d’humidité, les auréoles… et au final, les odeurs ! La pierre d’alun, c’est bien ?Ce (...) Lire la suite sur TopSante.com

samedi 18 août 2012

Le framboisier, contre… les douleurs de règles ?

Les feuilles de framboisier sont récoltées pour un usage en phytothérapie. Elles contiennent des tanins, de la pectine, de la vitamine C et des acides organiques. Seules ou en mélange, elles sont préparées en infusions émollientes et expectorantes. Celles-ci sont indiquées pour les soins des troubles gastriques, pour favoriser la diurèse et la sécrétion biliaire. Préparées avec de la camomille, les feuilles de framboisier seraient efficaces contre les ballonnements. Mais pas seulement.
Les feuilles de framboisier en infusion auraient par ailleurs un effet tonique sur l'utérus pendant la grossesse. Elles seraient donc indiquées dans les trois derniers mois et lors de l'accouchement. Ces infusions auraient également une action antispasmodique contre les douleurs périnatales et dans le cas de dysménorrhées.
Savoureux, le sirop de framboise est très apprécié pour aromatiser certains médicaments, comme les sirops pour la gorge par exemple. Et ce fruit est également très prisé en cuisine, dans les pâtisseries, ou encore à déguster seul, tout juste cueilli.
A noter que la phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l'explique l'Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d'espèces de plantes ont été étudiées pour d'éventuelles applications médicales ». Cet article s'inscrit naturellement dans cette démarche.

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vendredi 17 août 2012

Cancer : des thérapies très prometteuses !

Près de 35 000 scientifiques du monde entier se sont réunis à Chicago début juin pour le congrès annuel de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO). Parmi les résultats présentés : de nouveaux traitements ciblés et le retour de l’immunothérapie.
Une association de molécules plus efficace et moins toxiqueEn 2005, on s’enthousiasmait à l’ASCO de l’arrivée du trastuzumab (Herceptin®), une molécule qui allait faire progresser le traitement de certains cancers du sein. Cette année, c’est l’Herceptin® « en mieux » qui a créé l’événement. Les chercheurs ont eu l’idée de lui ajouter une molécule de chimiothérapie. Objectif du couplage baptisé T-DM1 : diriger la chimiothérapie vers les cellules tumorales ciblées par l’Herceptin®. Mille femmes, dont certaines en France, ont participé à l’essai de ce traitement dont les résultats sont encourageants. Non seulement la survie a été augmentée (plus 20 % deux ans plus tard) mais le traitement a été bien supporté. « Une efficacité et une tolérance s’expliquant par l’action locale de la chimiothérapie qui permet d’utiliser des doses plus fortes », explique le Dr Étienne Brain, oncologue à l’Institut Curie. Mais ce traitement n’est possible que pour les tumeurs sensibles à l’Herceptin®. Il faut pour cela qu’elles contiennent un récepteur particulier (HER2), ce qui ne concerne que 15 % des cancers du sein.A lire aussi:Diagnostic cancer du sein: zoom sur le diagnostic en 1 jourCancer du sein : l'espoir d'un vaccin
La nouvelle génération d'hormonothérapieRetarder le moment où la tumeur va échapper au traitement hormonal reste aujourd’hui le grand souci des cancérologues. D’où leur intérêt pour une nouvelle molécule (l’abiratérone ou Zytiga®) qui, associée à la prednisone (un corticoïde), diminue de 60% le risque de progression de la maladie. Cette molécule agit en bloquant la sécrétion de testostérone, en cause dans l’emballement du cancer de la prostate, non seulement au niveau des testicules mais au niveau des (...) Lire la suite sur TopSante.com

jeudi 16 août 2012

Cancer : la chimiothérapie pourrait être contre-productive

Une étude publiée dans la revue Nature Medicine pourrait changer l'idée que l'on se fait de la chimiothérapie. Les chercheurs du Fred Hutchinson Cancer Research Center de Seattle auraient en effet découvert que celle-ci abîmerait des cellules saines, déclenchant chez elles la production d'une protéine alimentant les tumeurs.
La chimiothérapie endommagerait des cellules saines et les pousseraient à produire une protéine (WNT16B) alimentant les tumeurs. C'est ce que vient de montrer une étude de chercheurs américains du Fred Hutchinson Cancer Research Center de Seattle (Etat de Washington), parue dans la revue Nature Medicine. Le mécanisme aurait été découvert "de manière complètement inattendue", selon les chercheurs. Ceux-ci travaillaient sur la résistance à la chimiothérapie dans des cas de cancers métastasés du sein, de la prostate, du poumon et du colon lorsqu'ils ont mis en évidence le phénomène.
La chimiothérapie repose sur la prise de médicaments détruisant les cellules cancéreuses ou arrêtant leur croissance. Or, le patient peut développer une résistance à ce traitement, qui perd alors de l'efficacité au fil des cures. C'est le cas notamment des cancers de stade avancé, qui se propagent à plusieurs parties du corps et deviennent incurables. Les médecins ont donc voulu tester l'impact de la chimiothérapie sur différents types de patients : d'abord des hommes atteints de cancer de la prostate, puis des femmes souffrant de tumeurs aux seins et aux ovaires. Ils ont alors constaté que des cellules non cancéreuses appelées fibroblastes voyaient leur ADN changer lorsqu'elles étaient situées près d'une tumeur et exposées à la chimiothérapie.
Les fibroblastes modifiées se mettaient alors à produire une protéine baptisée WNT16B qui faciliterait le développement des métastases sur d'autres tissus environnants et une résistance accrue aux traitements. D'après les résultats dévoilés, la production de WNT16B (...) Lire la suite sur maxisciences.com

dimanche 12 août 2012

La trisomie 21 dépistée par simple prise de sang

Un test chez la future mère vient d'être autorisé en Suisse. Il pourrait constituer une alternative à l'amnioscentèse.
Un test de dernière génération permettant de dépister la trisomie 21 par une simple prise de sang chez la mère vient d'être autorisé en Suisse . Il y sera accessible après le feu vert européen, selon la presse helvétique. Ce nouveau mode de dépistage pourrait se substituer à l'amniocentèse, un examen invasif qui n'est pas sans risque pour le fœtus. «C'est une petite révolution médicale, commente le Pr Yves Ville, chef du service de gynéco-obstétrique de l'hôpital Necker (Paris). La France doit sans tarder lancer la procédure de validation de ce test, avant qu'un marché sauvage ne se mette en place.»
Depuis plusieurs décennies, les scientifiques cherchent à isoler les cellules du fœtus dans le sang de la mère, afin de détecter la présence du chromosome surnuméraire qui caractérise les trisomies. Il y une dizaine d'années, une équipe de Hongkong est enfin parvenue à repérer de l'ADN fœtal, non pas sous forme de cellules entières, mais de petits fragments flottant dans le plasma sanguin. Cette découverte essentielle s'est accompagnée d'une prouesse technologique: l'invention d'un séquenceur à haut débit capable de reconstituer le chromosome fœtal et de détecter d'éventuelles anomalies.
Fiabilité évaluée autour de 99 % Fruit de cette recherche de pointe, le test sera commercialisé en Suisse sous le nom de «PraenaTest» par LifeCodexx, un laboratoire allemand exploitant une licence américaine. Il peut être réalisé dès la dixième semaine de grossesse. «Plusieurs études internationales ont montré la fiabilité, évaluée autour de 99 %, de cette méthode de dépistage non invasive», indique le Pr Ville, qui a mené un essai dans son service. Son instauration en France n'est cependant pas pour tout de suite. «Ces premiers résultats, même s'ils sont très prometteurs, doivent être confirmés par des études cliniques menées à grande échelle sur (...) Lire la suite sur Figaro.fr

samedi 11 août 2012

Vers l'instauration d'un paquet de cigarettes «neutre»

La France serait le deuxième pays au monde à adopter un emballage unique, sans couleurs ni logo.
Proposition de paquet «neutre» de cigarettes par des associations de lutte contre le tabagisme
Le paquet de cigarettes neutre , sans logo ni couleurs, fera-t-il bientôt son apparition en France? La ministre de la Santé, Marisol Touraine , a indiqué mardi qu'elle y était favorable. «Je vais me battre, en particulier au niveau européen, pour faire en sorte que nous allions vers un paquet qui ne soit pas attractif ni séduisant, a-t-elle indiqué sur BFMTV. Aujourd'hui, on sait que les jeunes achètent des paquets qui leur paraissent plus jolis ou plus agréables à regarder.» Un emballage unique, de couleur sombre, portant simplement des avertissements sanitaires et des images dissuasives, serait alors imposé aux fabricants de tabac . La marque serait mentionnée en lettres standards noires dans un petit rectangle au bas du paquet.
La mesure fait partie des revendications des associations de lutte contre le tabagisme , qui y voient un moyen de contrer les stratégies marketing des fabricants de tabac. «Le paquet est le seul espace publicitaire que l'industrie du tabac peut aujourd'hui investir pour attirer l'attention des consommateurs, souligne ainsi Emmanuelle Béguinot, directrice du Comité national de lutte contre le tabagisme ( CNCT ). Et elle ne s'en prive pas, véhiculant des images de liberté, de luxe ou d'évasion. Le but est d'inciter à fumer, notamment les jeunes et les femmes qui sont très sensibles au design.» Un paquet est vu 7000 fois par an par le fumeur et son entourage.
En Australie dès décembre 2012 Une étude publiée l'an dernier dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire a montré que les paquets de cigarettes neutres sont moins attrayants que les emballages actuels. Sans surprise, le packaging est jugé «terne» (77 % des réponses), «moche» (63 %), voire «repoussant» (49 %), par les personnes interrogées. Les (...) Lire la suite sur Figaro.fr

vendredi 10 août 2012

Moustiques : les bons conseils pour limiter les piqûres

Leur sifflement est insupportable quand on cherche à s’endormir. Et lorsqu’on dîne dehors, ils aiment nos chevilles ! Mais avec le bon produit, vous allez prouver aux moustiques que vous n’êtes pas facile… à piquer.
Le répulsif éloigne les moustiques en bloquant leurs récepteurs olfactifs. Ceux-ci détectent l’acide lactique ou le dioxyde de carbone émis par les odeurs corporelles. Perturbés, les moustiques ne savent alors plus quelle direction prendre pour atteindre leur proie. Pour optimiser l'efficacité de l'anti-moustique, il faut le répartir de façon homogène et l’appliquer en quantité suffisante. Son périmètre d’action est limité (5 cm environ), donc gare au morceau de peau oublié :  il ne sera pas à l’abri des piqûres ! Dans une atmosphère moite, il faut se badigeonner plus souvent, car la durée d’efficacité est vite divisée par deux.>> A découvrir aussi : Quel anti-moustique choisir ?
Pas vraiment, l’un diminue l’efficacité de l’autre s’ils sont appliqués en même temps. Dans l’ordre, enduisez-vous de crème solaire et attendez 20 minutes avant de mettre du répulsif. Cela tombe bien : on a plus besoin de lutter contre les moustiques en fin de journée et la nuit.On dit qu’il y a des peaux à moustiques, est-ce exact ?Ce n’est pas étonnant, puisqu’ils sont attirés pas notre odeur. La composition des sécrétions corporelles dépend en effet de facteurs génétiques. Tout comme l’abondance de la transpiration, qui accroît l’attirance des moustiques. Après le tennis, on prend une douche vite fait !>> A découvrir aussi : Comment bien appliquer un produit anti-moustiques
La vitamine B1 modifie légèrement l’odeur de la peau, c’est un fait avéré. Mais pas la peine d’en avaler sous forme de comprimés : ce n’est pas suffisant pour faire fuir les petits insectes gênants.Y a-t-il d’autres solutions ? Homéopathie, adhésifs et appareils à ultrasons ont une efficacité modeste. Ne comptez pas trop non plus sur la clim ou les pales du ventilateur. Mais (...) Lire la suite sur TopSante.com

jeudi 9 août 2012

Bronzage : du chocolat contre les coups de soleil ?

On connaissait les vertus du chocolat noir contre le stress. Il semblerait que le péché mignon des Françaises soit aussi un bouclier efficace contre les coups de soleil. C'est en tout cas la thèse avancée par des chercheurs de l'université Laval de Québec (Canada).
Selon les scientifiques, c'est la teneur en polyphénols, des molécules organiques contenues dans le chocolat noir, qui expliquerait l'effet protecteur du cacao contre les méfaits des UV. Des études cliniques sont en cours pour vérifier l’hypothèse selon laquelle une exposition chronique au chocolat noir riche en polyphénols pourrait s’avérer une stratégie efficace de protection contre les effets nocifs des rayonnements ultraviolets. Mais en attendant les résultats, les chercheurs affirment que le cacao assure une bonne oxygénation et une bonne circulation du sang à la surface de la peau.
En 2007 déjà, un dematologue britannique avait mis en avant les effets protecteurs du chocolat, aux côtés des aliments qui contiennent du lycopène ou de la vitamine A. Un bémol toutefois pour les amoureux du chocolat blanc et au lait, seul le chocolat noir qui contient au moins 60 à 85 % de cacao serait efficace ! Et il est évident, que manger du chocolat n'empêche pas de se protéger des UV avec une crème solaire !

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mercredi 8 août 2012

Un médicament contre la cécité interdit

Des médecins critiquent la décision qui frappe l'Avastin, efficace et peu onéreux.
La Direction générale de la santé a envoyé la semaine dernière une circulaire à tous les directeurs d'agence régionale de santé leur demandant d'interdire aux hôpitaux d'utiliser l' Avastin pour traiter la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA), une maladie de l'œil qui menace la vision. «La préparation de seringues par répartition aseptique d'une solution de bévacizumab (Avastin) pour injection intravitréenne est interdite, compte tenu de l'existence d'une spécialité adaptée (Lucentis, ranibizumab) possédant une autorisation de mise sur le marché pour le traitement de la DMLA et spécifiquement formulée et présentée pour les injections intravitréeennes», conclut la lettre signée par le directeur général de la santé, Jean-Yves Grall, dont Le Figaro a pris connaissance.
Cette interdiction a provoqué une véritable consternation dans tous les grands services d'ophtalmologie des hôpitaux français, qui utilisent largement ce médicament. À l'heure où les dépenses de santé explosent, où la note Moody's des hôpitaux publics a été dégradée, cette décision semble très étonnante: l'Avastin, le médicament interdit, coûte entre 30 et 50 euros la dose ; le Lucentis, autorisé, vaut 800 euros!
Une autorisation temporaire Actuellement, en Espagne et en Italie, les médecins ne prescrivent que l'Avastin, tout comme une majorité aux États-Unis et en Suisse. Dans de nombreux pays, l'usage de l'Avastin dépasse celui du ­Lucentis, trop onéreux pour les systèmes d'assurance-maladie. Le Pr Gilles Aulagner (Hospices civils de Lyon), qui copilote un essai thérapeutique comparant les deux médicaments, a écrit à la ministre de la Santé, Marisol Touraine, pour lui demander de revoir cette décision. Cette interdiction est d'autant plus surprenante que le Pr Jean-Luc Harousseau, directeur général de la Haute Autorité de santé, avait envisagé tout récemment de demander une «recommandation (...) Lire la suite sur Figaro.fr

mardi 7 août 2012

Manger deux pommes par jour réduit le cholestérol

En 6 mois, les chercheurs ont observé une réduction de 24% du mauvais cholestérol.
Manger deux pommes par jour serait efficace pour diminuer son taux de cholestérol sanguin, selon des chercheurs américains de l'université de Floride qui publient leurs résultats dans la revue Journal of the Academy of Nutrition and Dietetics, du mois d'août 2012.
Les scientifiques ont choisi d'étudier 160 femmes ménopausées. Car à la ménopause, les femmes ont tendance à prendre du poids, ce qui peut entraîner une augmentation du taux de lipides dans le sang. C'est donc un facteur d'exposition important aux accidents cardiovasculaires ainsi qu'aux accidents vasculaire cérébraux.
Les femmes ont et réparties en deux groupes. Les femmes du premier groupe devaient manger 75 grammes de pommes séchées par jour, soit l'équivalent de deux pommes de taille moyenne. Mais celles du second groupe devaient ingérer la même quantité de pruneaux.
Tous les trois mois pendant un an, elles ont toutes été soumises à des tests sanguins. Après les trois premiers mois, les résultats du groupe "pommes" ont montré une diminution moyenne de 9 % du taux de cholestérol total, dont 16 % de diminution en moyenne pour le "mauvais" cholestérol. Des résultats encore meilleurs après 6 mois : moins 13 % pour le cholestérol total et moins 24 % pour le "mauvais" cholestérol. En ce qui concerne le groupe "pruneaux", les scientifiques n'ont pas observé de baisse significative.
Comment la pomme agit-elle sur les lipides présents dans notre sang ? Selon le Dr Philippe Giral, lipidologue, "la pectine contenue dans la pomme fait baisser le cholestérol."
Les vertus des pommes sont multiples : en 2009, une étude polonaise avait montré que le risque de survenue du cancer de l'intestin chez l'adulte était lui aussi réduit par la consommation quotidienne de deux pommes.


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lundi 6 août 2012

Manger moins salé pour se préserver des cancers de l'estomac

Le Fonds mondial de recherche contre le cancer lance un avertissement contre la consommation excessive de sel.
Manger moins salé réduit significativement le risque de développer un cancer de l'estomac. Cette recommandation émane directement du Fonds mondial de recherche contre le cancer (FMRC), qui prône vivement de limiter la consommation d'aliments très salés, comme la charcuterie, le pain ou encore les céréales du petit déjeuner. Un conseil qui en vaut plusieurs puisque l'on savait déjà qu'un excédent de sel était mauvais pour la tension artérielle et pouvait entraîner une maladie cardiaque ou un AVC.
Le FMRC estime que, sur les 6 000 cas de cancer de l'estomac qui se déclarent chaque année au Royaume-Uni, 800 (soit 14 %) pourraient être évités en réduisant la consommation de sel à six grammes par jour. Mais le Fonds juge que chaque personne en ingère plutôt 8,6 g par jour.
Pour aider les consommateurs dans leurs choix alimentaires, le FMRC souhaiterait que les emballages des aliments soient plus explicites et signalent très clairement la teneur en sel des produits. Car ce n'est pas seulement le sel que l'on ajoute pour assaisonner un plat qui est en cause, mais aussi celui qui est naturellement présent dans les aliments. Cette attention permettrait de réduire la probabilité d'être atteint de ce cancer, qui est d'autant plus difficile à traiter qu'il n'est en général diagnostiqué que lorsque la maladie s'est déjà bien installée.

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dimanche 5 août 2012

Connaître les effets secondaires d'un médicament rend malade

Mal au ventre? Vous laissez fondre un cachet sous la langue. Histoire d'oublier le goût amer, vous vous occupez l'esprit en lisant la notice d'utilisation et les effets secondaires indésirables. Grave erreur! Alors que vous prenez ce médicament très souvent, soudain vous avez l'impression d'avoir tous les symptômes décrits: nausée, coeur qui s'emballe, sueurs...
Eh bien, vous n'êtes pas le seul. Ce phénomène s'appelle l'effet nocebo, inverse de l'effet placebo, et sa découverte est le fruit d'une étude des docteurs Winfried Häuser, Ernil Hansen et Paul Enck. Ce rapport indique que les désagréments dus à la prise d'un médicament seraient amplifiés par la connaissance des effets secondaires.
Discover Magazine recence quelques exemples cités par ce rapport. Dans une étude, 50 patients souffrant de douleurs chroniques au dos ont été divisés en deux groupes avant un test de flexion des jambes. Un groupe a été informé que le test pourrait conduire à une légère augmentation de la douleur, tandis que l'autre groupe a été informé que le test n'aurait aucun effet. Le premier groupe a été incapable de faire autant de flexions que le second.
Certaines phrases des médecins auraient même une incidence sur le traitement de patients, notamment: «Vous devez absolument éviter de soulever des objets lourds, si vous ne voulez pas finir paralysé» ou «Vous êtes un patient à haut risque».
De la même façon, si vous vous entendez dire deux fois dans la journée que vous semblez «fatigué», il est fort probable que vous vous écrouliez dans votre canapé en fin d'après-midi, épuisé.
Mais l'effet nocebo pourrait être nettement plus grave.
The Southern Medical Journal rappelle le cas d'un homme auquel on a dignostiqué un cancer en 1973. On lui a annoncé qu'il ne lui restait plus que quelques mois à vivre. Après sa mort, une autopsie a révélé que sa tumeur ne faisait que 2cm et n'avait pas bougé. L'effet nocebo (...) Lire la suite sur Slate.fr

samedi 4 août 2012

Turista: comment la prévenir avec les probiotiques

Même en respectant les précautions conseillées, personne n’est à l’abri d’une diarrhée lors d’un voyage dans un pays où les habitudes alimentaires sont différentes des nôtres. Les probiotiques proposés en pharmacie pour réduire le risque de turista ont-ils un intérêt ?
« La consommation de probiotiques pour prévenir un épisode de diarrhée a fait ses preuves, mais uniquement dans le cas de diarrhées associées à la prise d’antibiotiques », souligne le Dr Thierry Piche, gastro-entérologue. L’analyse systématique de 63 essais cliniques centrés sur cette question et portant sur plus de 11 000 personnes a montré que le risque était réduit dans 42 % des cas. En revanche, les scientifiques ne disposent pas encore de suffisamment d’éléments pour affirmer le même bénéfice sur la prévention de la diarrhée du voyageur. « Ce qui ne veut pas dire que ces produits sont totalement inutiles », précise le médecin. Mais des études complémentaires sont nécessaires pour établir avec certitude leur efficacité. En attendant, « la prise de probiotiques est recommandée après tout épisode de diarrhée, afin de rééquilibrer la flore intestinale mise à mal ».>> A découvrir aussi : Mal au ventre : 4 astuces de la levure de bière
- Attaquez une cure de probiotiques une semaine avant le départ pour profiter au mieux de leurs potentielles propriétés protectrices. Puis prenez-les durant tout le séjour. - Sur place, pour limiter les risques, complétez avec quelques précautions indispensables : lavez-vous les mains avant les repas, mangez des viandes très cuites, refusez les fruits non pelés devant vous, l’eau non bouillie ou non encapsulée. Méfiez-vous des glaçons, souvent préparés avec l’eau du robinet. Vous n’avez pas pu échapper à la turista ? – Supprimez temporairement de votre alimentation les légumes, les fruits, les laitages et l’alcool. – Privilégiez une alimentation légère, à base de riz, de bananes, de compotes et de viandes blanches. – Et surtout buvez abondamment de l’eau, (...) Lire la suite sur TopSante.com

vendredi 3 août 2012

Chaleur : comment dire non au mal de tête

Avec la chaleur, les maux de tête sont plus fréquents. Pour éviter d'avoir mal à la tête ou pour soulager la douleur, voici les solutions naturelles préconisées par le Dr Marc Schwob, neuropsychiatre et le Dr Daniel Scimeca, homéopathe et phytothérapeute.
- L’alcool peut provoquer des maux de tête. Soyez raisonnable sur les quantités… Évitez si possible de boire du champagne de mauvaise qualité. Pour le vin rouge, l’idéal est de le laisser décanter au préalable : cela permet au soufre de s’oxyder, ce qui limite le risque de douleurs. Quant aux blancs et autres vins pétillants (mousseux…), ils sont fréquemment mal tolérés. - Chocolat, noix et oignons sont souvent sur la sellette. L’idéal est d’écarter un temps les suspects (un par un) de votre alimentation. Si les maux de tête diminuent, vous avez trouvé votre coupable.>> A découvrir aussi : Migraine ophtalmique : pas de panique
Si quelqu’un peut vous aider - Asseyez-vous sur une chaise et demandez à la personne de se placer derrière vous. Le massage s’effectue avec les pouces, par pression légère. - On commence par le dos, à la hauteur des omoplates, en pressant simultanément de part et d’autre de la colonne vertébrale. Remonter tous les 2 ou 3 cm jusqu’à la base du crâne. - On continue sur le crâne, de chaque côté de la ligne médiane, jusqu’au front. - Le massage se termine par une pression sur la région des trapèzes, le groupe de muscles qui forme la partie supérieure des épaules. Si vous êtes seule - Placez vos pouces de chaque côté du visage en effectuant de simples pressions depuis la racine du nez. Suivez le dessus des paupières et poursuivez jusqu’aux tempes. - Mettez ensuite les pouces sur chaque narine, puis réalisez des pressions successives le long des pommettes jusqu’aux oreilles. - Pratiquez une dernière ligne de pressions depuis les coins de la bouche en continuant vers l’arrière jusqu’au lobe des oreilles.>> A découvrir aussi : Le Do-in pour apaiser un mal de tête
Des (...) Lire la suite sur TopSante.com

jeudi 2 août 2012

Cancer du pancréas : une découverte pourrait ouvrir la voie à de nouveaux traitements

L'équipe du docteur Juan Iovanna du centre de recherche en cancérologie de Marseille (CRCM) vient d’identifier une forme de cannibalisme cellulaire dans les tumeurs pancréatiques, un processus qui inhiberait la formation de métastases. Cette forme de cannibalisme est un "processus d’ingestion et d’élimination de cellules tumorales, qui évite la formation de métastases". Or, le cancer du pancréas voit très fréquemment apparaître, après opération, des métastases, réduisant l'espérance de vie à une période de 15 à 18 mois. La découverte de ce type de cannibalisme, "différent de ceux précédemment décrits", est donc "importante puisqu'elle pourrait permettre (...) la mise au point de nouvelles stratégies de traitement du cancer du pancréas".
Le cancer du pancréas présente le plus faible taux de survie de tous les cancers avec une espérance de vie à cinq ans de 3 à 4%, précise le CRCM. Selon l'Inserm, 10.140 nouveaux cas de ce cancer ont été enregistrés en 2010 avec une mortalité équivalente la même année. Ce cancer arrive au 10e rang des plus courants derrière le cancer de la prostate (71.000), du sein (53.000), du côlon-rectum (40.500), des poumons (39.500).

mercredi 1 août 2012

Chien : 5 comportements qui « parlent »

Votre chien remue la queue sans arrêt, il aboie dès que vous rentrez à la maison ou encore il fugue régulièrement ? Bien souvent ces comportements intrigants relèvent du mystère. Et pourtant, ils sont relativement simples à décrypter...
Il remue la queue. A l'origine des races, le chien vivait en meutes. C'est ainsi qu'il a développé un langage corporel pour se faire comprendre de ses congénères. Le battement de queue lorsqu'il est rapide et régulier, traduit l'enthousiasme de votre chien. Pourtant ne vous méprenez pas : selon la Fondation 30 millions d'Amis, « s'il agite sa queue la gardant en position basse, il traduit un état de peur ou d'anxiété ».
Encore une fugue. « Un chien n'essaie pas de s'échapper parce qu'il n'est pas heureux… mais parce que sa curiosité et son envie de découvrir le monde sont parfois incontrôlables », souligne la Fondation. La fréquence des fugues sera plus élevée chez les mâles, et davantage encore si des chiennes ‘attractives' résident près de chez vous. A son retour, veillez à ne pas le gronder. Il risque d'associer la punition à son retour à la maison, et ce n'est vraiment pas le meilleur moyen d'éviter la récidive !
Il tente d'attraper sa queue. Là c'est assez simple, il cherche tout simplement à attirer votre attention. « Un chien repère rapidement les attitudes susceptibles de susciter une réaction de la part de son maître. Et il adopte alors, des comportements stéréotypés », souligne la Fondation.
Il aboie dès que vous rentrez. En réalité et vous vous en êtes rendu compte, l'aboiement est le mode de communication privilégié des chiens. Il peut traduire la joie, l'enthousiasme, la frustration, la méfiance, l'avertissement, la colère… Cet aboiement dès votre retour à la maison, peut ainsi signifier qu'il supporte mal vos absences et le fait de rester seul.
Il vous lèche en permanence. Cela peut être un signe de soumission ou d'affection. « Cela peut être aussi, une réminiscence de l'époque où il était un chiot et qu'il (...) Lire la suite sur destinationsante.com