mardi 31 juillet 2012

Cuisson au barbecue : y a-t-il des risques pour la santé ?

En été, l'envie d'organiser des barbecues en famille ou entre amis se fait sentir. Mais l'enthousiasme ne doit pas faire oublier que ce mode de cuisson peut être dangereux pour la santé. Quelques conseils pour ne pas prendre de risque.
Un risque lié aux parties noircies...
Le risque principal vient du gras qui s'écoule lors de la cuisson des viandes et des poissons, et qui prend feu au contact des braises, carbonisant l'aliment. Plusieurs études ont révélé que cette réaction provoque la formation d'"aminés hétérocycliques", une substance cancérigène. Toutefois, cette réaction n'est pas seulement imputable à la cuisson au barbecue. Toutes les cuissons d'aliments à des températures élevées augmentent le risque de cancer, et il convient de toujours retirer les parties noircies des aliments.
Ceci ne vaut que pour la cuisson des viandes et des poissons. En plus d'être bons pour la ligne, les légumes cuits au barbecue sont donc tout à fait sains pour la santé, même s'il n'est pas très conseillé de consommer les parties noircies.
Si le danger existe, il doit être relativisé du fait que le barbecue est une cuisson saisonnière, et donc peu fréquente. En règle générale, il est conseillé de ne pas dépasser deux barbecues par semaine en période estivale.
Privilégiez une cuisson lente
Pour diminuer au maximum le risque de formation de substances cancérigènes, le meilleur moyen est de faire cuire les viandes lentement sur le barbecue. Pendant la cuisson, l'idéal est de placer les aliments à 10 cm au minimum des braises.
>> A découvrir aussi : les règles d'une bonne marinade
Même lentement, il faut que la viande soit bien cuite, de façon à éviter les intoxications alimentaires. Par souci d'hygiène, les viandes cuites et crues doivent être bien séparées.
Malgré une croyance très répandue, le type de barbecue utilisé ne change rien. Au gaz, électrique ou au bois, aucun n'est à (...) Lire la suite sur TopSante.com

lundi 30 juillet 2012

Bientôt un médicament pour lutter contre les crises cardiaques?

Des chercheurs de l'université de Londres sont sur le point de découvrir une pilule capable de diminuer la tension artérielle et le niveau de cholestérol. Selon les chercheurs, elles pourraient sauver des milliers de personnes tous les ans en Grande-Bretagne. Prévenir le risque de crise cardiaque grâce à une pilule serait désormais possible. Des chercheurs de l'université de Londres ont mis au point un médicament qui permettrait, selon eux, de réduire la tension artérielle et le taux de mauvais cholestérol, révèle ce jeudi la BBC. Prise quotidiennement à partir de 50 ans, le traitement - une "polypilule" qui regroupe plusieurs médicaments - pourrait réduire de manière considérable les risques de crise cardiaque et d'accidents cardiovasculaire. Les chercheurs se sont appuyés sur les travaux d'un groupe de scientifiques indiens qui avait mis au point en 2011 une polypilule qui pouvaient réduire de 60% les risques cardiovasculaires et de 50% les accidents cérébraux, mais qui pouvait présenter trop d'effets secondaires. "Contrairement à la polypilule indienne, la nôtre ne comprend pas d'aspirine, explique à L'Express Nicholas Wald, un des scientifiques qui a mené l'étude. Nous avons décidé de retirer ce composant car il peut impliquer des risques de saignement de l'estomac et des risques d'hémorragies." 94 000 vies sauvées par an Les premiers résultats ont été concluants: au bout de trois mois de traitement, une baisse de la tension artérielle de 12% et une baisse du mauvais cholestérol de 39% ont été notées. Compte tenu de ces chiffres, les médecins ont estimé que si la moitié des habitants du Royaume-Uni de plus de 50 ans prenait cette polypill quotidiennement, cela empêcherait 94 000 attaques cardiaques et accidents cardiovasculaires par an. Bien que le traitement n'ait été testé que sur 84 personnes, Nicholas Wald, estime que la polypilule est prête à être mise sur le marché. "Je pense que l'on pourrait prescrire cette pilule dès (...) Lire la suite sur lexpress.fr

dimanche 29 juillet 2012

Bientôt un médicament pour lutter contre les crises cardiaques?

Des chercheurs de l'université de Londres sont sur le point de découvrir une pilule capable de diminuer la tension artérielle et le niveau de cholestérol. Selon les chercheurs, elles pourraient sauver des milliers de personnes tous les ans en Grande-Bretagne. Prévenir le risque de crise cardiaque grâce à une pilule serait désormais possible. Des chercheurs de l'université de Londres ont mis au point un médicament qui permettrait, selon eux, de réduire la tension artérielle et le taux de mauvais cholestérol, révèle ce jeudi la BBC. Prise quotidiennement à partir de 50 ans, le traitement - une "polypilule" qui regroupe plusieurs médicaments - pourrait réduire de manière considérable les risques de crise cardiaque et d'accidents cardiovasculaire.
Les chercheurs se sont appuyés sur les travaux d'un groupe de scientifiques indiens qui avait mis au point en 2011 une polypilule qui pouvaient réduire de 60% les risques cardiovasculaires et de 50% les accidents cérébraux, mais qui pouvait présenter trop d'effets secondaires. "Contrairement à la polypilule indienne, la nôtre ne comprend pas d'aspirine, explique à L'Express Nicholas Wald, un des scientifiques qui a mené l'étude. Nous avons décidé de retirer ce composant car il peut impliquer des risques de saignement de l'estomac et des risques d'hémorragies."
94 000 vies sauvées par an
Les premiers résultats ont été concluants: au bout de trois mois de traitement, une baisse de la tension artérielle de 12% et une baisse du mauvais cholestérol de 39% ont été notées. Compte tenu de ces chiffres, les médecins ont estimé que si la moitié des habitants du Royaume-Uni de plus de 50 ans prenait cette polypill quotidiennement, cela empêcherait 94 000 attaques cardiaques et accidents cardiovasculaires par an.
Bien que le traitement n'ait été testé que sur 84 personnes, Nicholas Wald, estime que la polypilule est prête à être mise sur le marché. "Je pense que l'on pourrait prescrire cette pilule dès (...) Lire la suite sur lexpress.fr

samedi 28 juillet 2012

Quels traitements contre la maladie de Parkinson ?

Dans la prise en charge médicamenteuse de la maladie de Parkinson, les médecins disposent de cinq catégories de traitements. Aujourd'hui, près de 150 000 Français souffrent de cette maladie neurodégénérative.
- La levodopa (L-dopa) est le médicament antiparkinsonien le plus fréquemment utilisé. Il se transforme en dopamine de synthèse dans l'organisme du patient. Il entraîne toutefois de nombreuses complications au niveau du système nerveux central : fluctuations motrices, mouvements involontaires et somnolence.
- Les agonistes de la dopamine agissent directement sur les récepteurs de cette dernière. Administrés en association avec la L-dopa, ces molécules de synthèse miment l'action de la dopamine.
- Les inhibiteurs de la MAO-B (monoaminoxydase B) limitent la dégradation de la dopamine.
- Les inhibiteurs de la catechol-O-méthyltransférase (COMT) ont le même effet que les inhibiteurs de la MAO-B. Ils permettent donc, de renforcer l'efficacité à la dopamine.
- Les anticholinergiques sont des médicaments de moins en moins utilisés.

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vendredi 27 juillet 2012

SIDA : 8 millions de patients sous traitement

Selon un rapport de l'ONUSIDA, l'an dernier, 8 millions de patients infectés par le VIH avaient accès aux antirétroviraux fin 2011 dans les pays en développement. Soit 1,4 million de malades en plus par rapport à 2010. Malgré cette hausse spectaculaire, 6,8 millions de patients ne sont toujours pas traités dans le monde.
« L'augmentation du nombre de personnes ayant accès aux thérapies antirétrovirales permet de réduire le nombre de nouvelles infections », indique l'ONUSIDA. Et les chiffres sont évocateurs. Selon les auteurs du rapport, « depuis 2009, le nombre de nouvelles infections chez les enfants a chuté de 24%. Environ 330 000 enfants ont été infectés en 2011, chiffre représentant presque la moitié de celui atteint en 2003, lors du pic de l'épidémie ». De manière générale, 2,5 millions de patients ont été infectés dans le monde en 2011, soit 100 000 de moins qu'en 2010.
Vaincre le SIDA
Mieux, en 2010, au moins 56 pays étaient parvenus à stabiliser ou à réduire de manière considérable le taux des nouvelles infections par le VIH. Ainsi en 10 ans, ces dernières ont reculé de 20%. Les jeunes femmes entre 15 et 24 ans restent le groupe le plus vulnérable, avec 1,2 million de nouveaux cas en 2011. Au total, le monde compte aujourd'hui 34,2 millions de patients vivant avec le VIH. Et en 2011, près de 1,7 million de décès ont été enregistrés.
« Il est indispensable que tout le monde, dès aujourd'hui et pour toujours, bénéficie du traitement et de la prévention contre le VIH », a expliqué Michel Sidibié, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Tous ensemble, nous vaincrons le SIDA. La question n'est pas de savoir si nous y parviendrons, mais quand nous y parviendrons ». A partir de dimanche et jusqu'au 27 juillet, s'ouvrira à Washington la 19e conférence internationale sur le SIDA. Nous reviendrons sur les principales actualités.

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jeudi 26 juillet 2012

Cancer du pancréas : quels sont les facteurs de risque ?

Tout comme Steve Jobs, Jon Lord, le co-fondateur du groupe deep Purple, vient de décéder d'un cancer du pancréas. On reparle beaucoup de cette maladie qui évolue silencieusement. Quels sont les facteurs de risque ?
Le cancer du pancréas est un cancer peu fréquent (entre 2 et 4% des cancers) qui touche environ deux hommes pour une femme. Selon les chercheurs de l'Inserm , vous avez trois fois plus de risques d'attraper un cancer du pancréas si vous êtes fumeur.L'excès d'alcool, qui peut provoquer des pancréatites chroniques est également un facteur favorisant le développement du cancer. En revanche, l'hypothèse selon laquelle une importante consommation de café pouvait provoquer la maladie, est désormais abandonnée.Enfin, dans les statistiques médicales, on associe également le cancer du pancréas avec l'obésité, le diabète ou l'exposition régulière à certains solvants.
Parce qu'il évolue longtemps avec des symptômes qui paraissent anodins, le cancer du pancréas est souvent diagnostiqué par hasard, lors d'une palpation pour un problème digestif par exemple. Mais lorsque le cancer est bien développé, des signes plus manifestes apparaissent :- douleurs abdominales intenses- coloration jaune de la peau avec démangeaisons cutanées- perte d'appétit avec amaigrissement rapide.Et comme il est souvent diagnostiqué tardivement, ce cancer est difficile à soigner et son pronostic est sombre, avec un taux de survie inférieur à 5% cinq ans après la maladie et de 10 à 30% chez les malades qui étaient opérables lors du diagnostic.L'ablation du pancréas ne peut être réalisée chez tous les malades car elle suppose un bon état général du malade. La radiothérapie et la chimiothérapie sont donc les seuls traitements possibles pour nombre de personnes atteintes du cancer du pancréas.

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mardi 24 juillet 2012

Moustiques : les bonnes stratégies pour ne pas se faire piquer

Au mieux, les moustiques laissent sur la peau leur carte de visite sous forme de boutons qui démangent. Au pire, ils transmettent des maladies comme le paludisme, la dengue ou le chikungunya. Comment empêcher les moustiques de nous piquer ?
Pour bien appliquer un produit anti-moustiques, il faut bien respecter trois principes.Il faut le répartir sur la peau en quantité suffisante et homogène : appliqué sur le nez, il n’empêchera pas une piqûre sur les joues puisqu’il ne protège que dans un rayon de 4 cm.Évitez d’en mettre près des yeux et sur les muqueuses.Et doublez le rythme d’application en atmosphère humide ou chaude (plus de 30°C).>> A découvrir aussi : Qu'est ce j'emporte dans ma trousse à pharmacie ?
Quand on sait que 40% des piqûres de moustiques ont lieu à travers les vêtements, la réponse est évidente. On peut utiliser ces répulsifs à base de perméthrine dès 2 ans et pendant la grossesse. Ils gardent leur efficacité après plusieurs lavages en machine et semblent aussi donner des résultats satisfaisants contre les guêpes et les frelons.Portez des vêtements amples et suffisamment épais, avec des manches et des jambes longues, si possible resserrés aux poignets et aux chevilles. Évitez aussi les promenades à la belle étoile près des étangs ou des marais.Dans tous les cas, ne vous promenez jamais à la tombée de la nuit en short et tee-shirt. Chaussettes et chaussures fermées sont de rigueur. Au dîner, bougies fumigènes et serpentins sont les bienvenus. Et si l’endroit est infesté, n'hésitez- pas à dormir sous une moustiquaire.>> A découvrir aussi : quels moustiques sont les plus virulents
Les couleurs foncées attireraient plus les moustiques, car elles emmagasinent la chaleur. Parfums et déodorants ont aussi la réputation de les appâter. Mieux vaut donc s’en passer.En revanche, climatiseurs et ventilateurs calmeraient leurs ardeurs. Alors que la transpiration, comme le gaz carbonique rejeté par les poumons, attire les (...) Lire la suite sur TopSante.com

lundi 23 juillet 2012

Prévention de l'AVC : les proches en première ligne

L'un de vos proches souffre d'hypertension artérielle (HTA) ou de fibrillation auriculaire (FA) ? « Ce sont là, deux des principaux facteurs de risque d'accident vasculaire cérébral (AVC) », nous rappelle le Dr Marie Hervieu, neurologue au CHU de Dijon. Prise de médicaments, alimentation, mesures de la tension ou du rythme cardiaque… elle revient sur le rôle majeur qui incombe à l'entourage dans la prévention de l'AVC. Hygiène de vie. « Il existe de nombreux moyens pour aider le conjoint ou un autre proche à lutter contre le risque neurovasculaire ». Elle insiste sur l'hygiène de vie : - pas de tabac bien sûr ; - de l'exercice physique : « Il convient de motiver votre proche à la pratique régulière d'une activité physique, ne serait-ce que de la marche ». L'important est de trouver une discipline qui plaise. Et si vous pouvez pratiquer ensemble, c'est encore mieux pour la motivation ; - « l'hygiène alimentaire est primordiale, surtout si votre proche présente également une hypercholestérolémie ou un diabète », poursuit Marie Hervieu. Inutile de se lancer dans un régime draconien. « Mangez du poisson, des viandes blanches, des fruits, des légumes et privilégiez l'huile d'olive. Evitez la charcuterie et les viandes rouges en excès », précise l'Assurance-maladie sur son site Internet ; Auto-mesure. Hypertension artérielle, hypercholestérolémie, diabète, rythme cardiaque… « il est important que les proches connaissent les valeurs cibles », enchaîne-t-elle. Et au moindre doute, « ils ne doivent pas hésiter à interroger leur médecin. » Gestion des médicaments. « S'agissant de patients polymédiqués - c'est-à-dire qui prennent plusieurs médicaments - le rôle des proches est important », poursuit le Dr Hervieu. « Ils doivent être impliqués, et comprendre l'intérêt de telle ou telle pilule ». Sans oublier les effets secondaires et les risques d'interactions possibles, lorsque certains médicaments sont associés à certains aliments. Reconnaître les signes d'alerte en (...)Lire la suite sur destinationsante.com

dimanche 22 juillet 2012

La double peine des dépressifs

Les chiffres du Baromètre santé 2010, publiés vendredi, sont là pour le rappeler. Près d'un Français sur 10 déclare avoir souffert ou souffrir d'une dépression. Pour le Dr Hélène Lansade, psychiatre référent, "tant qu'on fera de ces patients des exclus, on n'avancera pas". Et l'Organisation mondiale de la santé est de cet avis puisqu'elle a rappelé que "sur dix pathologies, cinq sont de l'ordre de la santé mentale, c'est énorme". Et ce n'est pas tout puisque ces patients-là, le plus souvent "fragilisés et précaires", sont encore mal vus dans nos sociétés. Ainsi, "disposer de faibles revenus, être peu qualifié ou encore vivre dans un quartier socialement défavorisé favorise la survenue ou le maintien de troubles dépressifs", signale l'Observatoire régional de santé.
La "stigmatisation de ces personnes, cette peur d'être montré du doigt, est encore l'une des causes de non-consultation", explique le Dr Lansade. Il faut donc améliorer l'accès aux soins. Pour ce faire, "toute la psychiatrie doit se penser de plus en plus en dehors de l'hôpital", insiste-t-elle, d'où le développement des appartements thérapeutiques, des visites à domicile, des équipes mobiles capables d'aller "chercher le malade dans la rue, les squats, etc". Cette prise en charge nouvelle génération passe aussi par la lutte contre l'isolement et plus de partenariat avec les proches, ajoute le Dr Lansade : bref, il s'agit d'"éviter les ruptures".Cette peur d'"une maladie qui fait perdre tout"
Pour Pierre Verger, directeur adjoint de l'Observatoire régional Paca, c'est l'une des raisons pour lesquelles "une personne dépressive sur deux ne consulte pas de professionnels de santé". Et ce chiffre est encore plus élevé en région Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca) chez les hommes et les jeunes, précise-t-il. Le manque d'informations, la volonté de vouloir gérer ses troubles seul ou l'idée selon laquelle les traitements ne sont pas efficaces peuvent aussi expliquer la réticence à consulter. Pourtant, il est important que les personnes dépressives se fassent suivre en raison du risque de suicide. Encore faut-il frapper à la bonne porte. Parmi ceux qui ont consulté, 80% sont allés chez un généraliste et non un spécialiste. Par conséquent, "le traitement de la dépression reste principalement médicamenteux alors que la Haute Autorité de Santé recommande la psychothérapie dans les cas les moins les sévères", souligne Pierre Verger.

Près de trois personnes sur dix ont déjà consommé des médicaments psychotropes au cours de leur vie, anxiolytiques et hypnotiques en majorité. Pour le Dr Rémy Sebbah, généraliste depuis 32 ans dans le centre de Marseille, "il y a malheureusement un déficit de formation vis-à-vis de la prise en charge de ces patients" ainsi qu'un "problème de durée de l'écoute". Idéalement, il faudrait 20 à 25 minutes mais "avec une consultation à 23 euros, ce n'est pas possible", analyse le médecin, persuadé que la dépression est encore "sous-diagnostiquée". Les maux de dos ou de ventre sont bien souvent à considérer comme des signes psychosomatiques de la dépression, pense le Dr Sebbah : il faudrait "travailler sur la dépression masquée", différente de celle qui se caractérise par des pleurs ou de la simple tristesse, et "surtout écouter la plainte".

Ces résultats ont été dévoilés à l'occasion de la présentation du plan de santé mentale 2011-2015 par l'Agence régionale de santé (ARS) Paca

samedi 21 juillet 2012

Le stress, ça vient des hormones !

Vous vous sentez stressé ? Sachez que cette sensation résulte en réalité d'une réaction hormonale en chaîne. Et au total cinq hormones sont impliquées : l'ACTH ou hormone corticotrope, le cortisol, l'adrénaline, l'ocytocine et la vasopressine. Explications.
- L'ACTH est sécrétée par l'hypophyse, une glande située à la base du cerveau. Son rôle est de stimuler les glandes surrénales, qui à leur tour libèrent le cortisol ;
- Le cortisol a pour but de fournir au cerveau un apport en énergie suffisant pour nous préparer à faire face au stress. Il intervient notamment dans la régulation de la tension artérielle, de la fonction cardio-vasculaire, de la fonction immunitaire;
- L'adrénaline, elle, prépare l'organisme à répondre au stress: le rythme cardiaque et la respiration s'accélèrent, la pression artérielle augmente ;
- L'ocytocine intervient notamment au niveau de notre comportement en société. Elle est aussi particulièrement impliquée dans la relation mère/enfant ;
- La vasopressine enfin, est également appelée hormone antidiurétique. Elle permet de réguler les fonctions urinaires et la pression sanguine. Elle joue un rôle important dans la gestion de l'anxiété.

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vendredi 20 juillet 2012

Spasmophilie : quels sont les traitements ?

Pas moins d'une centaine de signes ont été décrits pour caractériser la spasmophilie ! Le plus souvent, les personnes atteintes ressentent des tremblements, des fourmillements au bout des doigts, une boule dans la gorge (par contraction des muscles du pharynx). Mais face à une crise de spasmophilie, je fais quoi ?
Lorsque vous sentez venir les fourmillements et le manque d'air annonciateurs d'une crise, asseyez-vous et respirez lentement en gonflant le ventre. Si le malaise ne passe pas : respirez plusieurs fois, pendant quelques secondes, dans un sac en plastique, et toujours lentement.
But de la manœuvre : respirer un peu de gaz carbonique afin de corriger les conséquences de l'hyperventilation (respiration trop rapide) induite par le malaise. Ayez aussi toujours sur vous un comprimé de magnésium que vous pourrez croquer à ce moment-là.
Quand les symptômes de la spasmophilie deviennent gênants au quotidien ou que les crises se multiplient, il est nécessaire de consulter un médecin. Il n'existe pas de traitement unique de la spasmophilie, et plusieurs solutions doivent souvent être associées pour en venir à bout. Une bonne hygiène de vie, pas de tabac, d'alcool, de l'exercice régulier, un sommeil en quantité sont préconisés.
Et, selon les cas, votre médecin pourra vous prescrire du magnésium, vous orienter vers un psychothérapeute, vous conseiller la relaxation...
>> A découvrir aussi : Découvrez un exercice de respiration antistress

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jeudi 19 juillet 2012

mercredi 18 juillet 2012

Cancer et taille des seins: un lien à confirmer

Une poitrine plus large serait génétiquement associée à un plus grand risque de cancer mammaire, suggère une étude. Un résultat à prendre avec précaution, selon des experts en oncologie.
Génétique et cancer du sein, l'association n'est pas nouvelle. Depuis la découverte de gènes de prédisposition (BRCA1 et BRCA2) à la fin des années 1990, les femmes ayant des antécédents familiaux sont d'ailleurs invitées à se faire dépister afin de bénéficier d'un suivi médical spécifique. De nouvelles pistes génétiques sont actuellement explorées, et parmi elles les gènes déterminant la taille des seins. Une étude américaine parue le 30 juin dans la revue BMC Medical Genetics a en effet trouvé un lien entre le volume mammaire et le risque de cancer du sein.
L'étude a été conduite par le Dr Nicholas Eriksson et son équipe de la start-up californienne 23andMe, qui commercialise en ligne des tests d'ADN destinés aux particuliers. À partir d'un échantillon de salive, la société propose une analyse détaillée du génome en détectant les marqueurs génétiques associés à de nombreuses maladies (118 sont listées sur le site pour le moment) et même certaines caractéristiques physiologiques comme la perception du goût amer ou la tolérance à la caféine. S'ils le souhaitent, les clients peuvent aussi autoriser l'utilisation de leurs données génétiques à des fins de recherche (menée par les chercheurs de la compagnie), comme l'ont fait les 16.175 femmes de cette étude.
Des gènes en commun
Les participantes ont indiqué dans un questionnaire en ligne leur taille de bonnet de soutien-gorge et leur tour de buste (mesuré juste sous la poitrine). L'âge, les éventuelles grossesses passées, le fait d'avoir allaité ou subi une opération mammaire ont également été pris en compte pour évaluer leur exposition aux œstrogènes, des taux élevés de ces hormones constituant un facteur de risque du cancer du sein. Les chercheurs ont ensuite comparé ces informations avec l'ADN provenant de (...) Lire la suite sur Figaro.fr

mardi 17 juillet 2012

La fin de la pandémie de sida est en vue, selon un expert

À une semaine de la conférence internationale sur le sida à Washington, responsables sanitaires et chercheurs se disent optimistes mais ne parlent pas encore de guérison.
Mettre fin à la pandémie du sida est envisageable et permettra d'obtenir la première génération libérée de la menace d'une infection depuis l'émergence du virus responsable de ce fléau, juge le Dr Anthony Fauci, éminent virologue américain, dans un entretien à l'Agence France-Presse.
«Nous commençons à réaliser qu'il est possible de réellement agir sur l'infection et de changer la trajectoire de la pandémie», explique le directeur de l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID), un virologue à la pointe de la lutte contre le sida depuis 25 ans. «Renverser la tendance de la pandémie pour parvenir à une génération libérée du sida» est l'un des thèmes de la 19e Conférence internationale bisannuelle sur le sida qui se tiendra du 22 au 27 juillet à Washington, souligne le Dr Fauci.
Il insiste sur le fait «qu'on ne parle pas ici de guérison» du sida, car «on ne sait même pas encore si nous pourrons y parvenir». «Nous disposons de traitements efficaces» (des antirétroviraux, ndlr) pour contrôler le virus, permettant «aux sujets infectés, qui doivent les prendre indéfiniment, de rester relativement en bonne santé», rappelle le chercheur. Mais au-delà ce sont les résultats d'essais cliniques publiés récemment, montrant l'efficacité de ces antirétroviraux pour prévenir le risque d'infection chez des sujets séronégatifs, qui laissent penser «qu'il est possible de fortement accélérer la diminution de nouvelles infections», dit le Dr Fauci. Car avec le rythme actuel de baisse du taux d'infections - 1,5% par an en moyenne depuis dix ans dans le monde - la fin de la pandémie reste un objectif très éloigné dans le futur, concède-t-il.
34 millions de malades dans le monde Mettre fin à la pandémie signifie qu'après un certain temps il y aura si peu de nouvelles (...) Lire la suite sur Figaro.fr

lundi 16 juillet 2012

dimanche 15 juillet 2012

Le café serait bon pour la santé mais à dose modérée

Le café serait bon pour la santé s'il est consommé avec modération indiquent la grande majorité des 150 études parues depuis le début de l'année sur le sujet à travers le monde.
De nombreuses études visant à déterminer la nocivité ou au contraire les bienfaits du café continuent de paraître chaque année depuis 20 ans. Sur les 150 dernières parues ces six derniers mois, il semblerait que, à dose modérée, le café ait des effets positifs sur les maladies cardio-vasculaires, les cancers digestifs, le diabète sucré, les maladies de Parkinson et d'Alzheimer. Il pourrait même réduire de 10% le risque de décès des adultes âgés de 50 à 71 ans.
Une étude effectuée sur 400.000 personnes et publiée en mai par l'Institut national américain du cancer relève en effet que ceux qui boivent trois tasses de café par jour meurent moins, comparés à ceux qui n'en consomment pas. La tolérance au café varie néanmoins selon les individus. Si chez certaines personnes prédisposées génétiquement, il peut induire de l'anxiété, chez d'autres il aura un effet calmant. Toutefois, les études tendent à "montrer que le café est plutôt bénéfique s'il est consommé en quantité modérée, soit 200 à 300 mg de caféine par jour", note Astrid Nehlig, directrice de recherche à l'Inserm et spécialiste des effets du café sur la santé citée par l'AFP.
Des bénéfices dont l'origine reste mystérieuse
Globalement cette dose correspond à cinq à six expressos en France (deux ou trois tasses aux Etats-Unis) car, paradoxalement, le "petit noir" contient peu de caféine (moins que le café américain du moins). A noter que la caféine se trouve également dans le thé, les sodas et certains chocolats noirs. Néanmoins, malgré toutes les études réalisées, on n'identifie toujours pas qui, de la caféine ou des autres molécules présentes dans le café, comme les polyphénols (qui ont un effet anti-oxydant) est à l'origine des effets bénéfiques sur les diverses (...) Lire la suite sur maxisciences.com

samedi 14 juillet 2012

L'huile d'olive "officiellement" bénéfique pour la santé

Sa consommation est recommandée en raison de la présence d'acide oléique, de polyphénols et de vitamine E.
Il aura fallu plus de cinq ans pour que l'Union européenne finisse par se mettre d'accord sur la liste officielle des propriétés salutaires attribuées aux aliments. Et c'est le programme européen de promotion des huiles d'olive - particulièrement concerné - qui annonce cette nouvelle réglementation (différente de celle relative à la réduction de risque de maladie et du développement de la santé des enfants). Mais il faudra attendre le 14 décembre 2012 pour que les communications commerciales (promotions, publicité ou les mêmes étiquettes du produit) puissent mentionner les propriétés de ces aliments.
Une dose quotidienne de 20 grammes
La première des allégations sur la santé que pourront utiliser les producteurs d'huile d'olive concerne la présence de polyphénols, qui "contribuent à la protection des lipides dans le sang face aux dommages oxydants". En d'autres termes, ces substances ont des propriétés antioxydantes très importantes, permettant de lutter contre la formation de radicaux libres en excès. Or ces derniers favorisent le vieillissement cellulaire. De plus, les polyphénols protégeraient contre de nombreuses maladies. Les effets bénéfiques sont obtenus à partir d'une dose quotidienne de 20 grammes. Cependant, le règlement établit que seules les huiles d'olive qui en contiennent un minimum de 5 milligrammes pour 20 grammes peuvent faire usage de cette allégation. Le programme européen de promotion des huiles cite comme exemple l'huile d'olive vierge extraite de la variété la plus étendue dans le monde, la picual, qui contient plus de 9 milligrammes pour 20 grammes.
La deuxième allégation santé porte sur la vitamine E, qui "contribue à la protection des cellules face aux dommages oxydants". L'huile d'olive vierge extraite de la variété picual, prise à nouveau comme exemple, (...) Lire la suite sur LePoint.fr

vendredi 13 juillet 2012

Cancers : la culture du dépistage s'installe… doucement

Les laboratoires Roche ont rendu publics les premiers résultats de l'étude Edifice 3 sur le dépistage en France des cancers colorectal, du sein et de la prostate. Premier enseignement, le dépistage du cancer colorectal monte en puissance. Second constat : le dépistage du cancer du col de l'utérus figure parmi les grands absents de cette recherche… et c'est bien dommage. Décryptage.
Depuis 2005, l'observatoire Edifice - pour étude sur le dépistage des cancers et ses facteurs de compliance – rassemble des données pour mieux comprendre les comportements de chacun face au dépistage de certains cancers.
Quel que soit le cancer considéré, il semble que l'âge ait peu d'impact sur le taux de participation aux programmes de dépistage organisé. Peu de différences également, dans le taux de dépistage selon la catégorie socioprofessionnelle. Et de manière générale, la mammographie (cancer du sein) et le dosage sanguin du PSA (cancer de la prostate) sont bien acceptés. En revanche, les sondés souhaiteraient voir le dépistage du cancer colorectal par test Hemoccult® remplacé par une prise de sang.
Près de 59% des 40-75 ans interrogés, ont déclaré s'être prêtés au dépistage du cancer colorectal. Soit une progression de 21 points en 3 ans. L'enquête Edifice montre par ailleurs, une stabilisation de l'assiduité au dépistage du cancer de la prostate.
Quant au dépistage du cancer du sein, la participation se maintiendrait à un niveau élevé : 95% des femmes déclarent avoir réalisé au moins une mammographie. Ce résultat mérite toutefois d'être nuancé. En effet, alors qu'il est très important de répéter cet examen tous les deux ans… les résultats sur ce point sont très médiocres. En 2011 par exemple, le taux de participation n'a pas dépassé 52,7% des femmes ciblées. Un chiffre qui n'a quasiment pas évolué depuis 2008, et reste très éloigné de l'objectif européen fixé à 70%. Or cette répétition des examens est le principe fondateur du programme de dépistage organisé du cancer du (...) Lire la suite sur destinationsante.com

jeudi 12 juillet 2012

Incontinence urinaire : en parler, c'est déjà se soigner

Spécialiste reconnu de l'incontinence urinaire et en particulier de l'hyperactivité vésicale, le Pr Philippe Grise, urologue au CHU de Rouen, estime que « 14% à 16% de la population générale souffre de cette forme d'incontinence.»
L'hyperactivité vésicale est un trouble du fonctionnement de l'appareil urinaire, qui se manifeste par plusieurs symptômes. « Le premier est la sensation urgente, l'envie très impérieuse d'uriner. Le deuxième correspond à ce que nous appelons la pollakiurie, autrement dit une fréquence élevée des mictions, égale ou supérieure à 8 par 24 heures », indique Philippe Grise.
Parmi les causes connues de l'hyperactivité vésicale, figurent les troubles neurologiques et certaines atteintes de la prostate. « Mais la majorité des cas sont dits idiopathiques. C'est-à-dire qu'ils n'ont pas de cause reconnue. Cependant, nous commençons à les identifier de mieux en mieux. »
Trop souvent, les patients se murent dans le silence et n'osent en parler. « Les freins à la consultation sont importants. Seuls 20% à 30% des patients abordent ce sujet avec leur médecin. Il est essentiel de leur dire qu'il existe des solutions efficaces, adaptées au cas de chacun et de chacune. » C'est d'autant plus important que l'hyperactivité vésicale engendre une altération de la qualité de vie à bien des niveaux. « Le retentissement psychologique de ces troubles est bien démontré. La nuit par exemple, les réveils multiples provoqués par l'envie d'uriner altèrent le sommeil. Il y a aussi des répercussions sociales. Certaines études en effet, ont montré que l'hyperactivité vésicale était corrélée à la fréquence des arrêts de travail.»
Pour notre spécialiste, il est également très important d'informer. L'objectif, c'est de lever les tabous qui entourent encore trop souvent l'incontinence urinaire, et de favoriser le dialogue. Dans le cas de l'hyperactivité vésicale, un nouveau site internet www.dessolutionspourmavessie.fr entièrement dédié au grand public, est accessible (...) Lire la suite sur destinationsante.com

mercredi 11 juillet 2012

Obésité, chirurgie, dépendance alcoolique…

Le traitement chirurgical de l'obésité peut-il favoriser le développement ultérieur d'une dépendance à l'alcool ? Des chercheurs américains se sont penchés sur les habitudes de consommation de certains patients obèses, avant et après une intervention de chirurgie bariatrique. Et surprise, ils ont mis en évidence un phénomène d'addiction à l'alcool, qui semblerait affecter certains patients deux ans après l'intervention. Explications.
Cette forme de chirurgie est de plus en plus couramment pratiquée aux Etats-Unis. Outre-Atlantique en effet, la proportion d'obèses dans la population adulte atteint 35,7%. Grâce à ces interventions qui permettent de réduire le volume des apports alimentaires, il est possible d'intervenir sur différents facteurs de risque cardiovasculaire, de réduire le poids et l'appétit … Cependant, cette approche thérapeutique à la fois « efficace et durable » présenterait un inconvénient : elle favoriserait le risque de dépendance à l'alcool.
Le Dr Wendy King et son équipe de l'Université de Pittsburgh aux Etats-Unis, sont en effet parvenus à cette conclusion après avoir suivi plus de 2 400 opérés. Ces derniers ont été soumis à une évaluation de leur consommation d'alcool, afin de déceler une éventuelle dépendance.
Publié dans les colonnes du JAMA, leur travail démontre que pendant l'année précédant l'opération, 7,3% des patients présentaient une dépendance à l'alcool. Cette proportion a légèrement augmenté dans les mois qui l'ont suivie, passant à 7,9%. Une différence que les auteurs considèrent comme statistiquement « peu significative ». En revanche, deux ans plus tard 9,6% de ces patients présentaient les signes d'une dépendance alcoolique. A ce point de leur travail, les auteurs ne s'expliquent pas cette progression, qui n'est pas négligeable à l'échelle du pays.
Qu'en est-il en France ?
Interrogé par l'agence de presse Destination Santé, le Pr David Nocca, chirurgien bariatrique au CHU de Montpellier (Hérault), rassure : « Ce type de (...) Lire la suite sur destinationsante.com

mardi 10 juillet 2012

Leucémie : les espoirs de l'immunothérapie…

De nouveaux espoirs se font jour, dans le traitement de la leucémie aiguë lymphoblastique (LAL). Au congrès de l'American Society of Clinical Oncology (ASCO) qui se tenait à Chicago début juin, les résultats d'une étude portant sur un anticorps monoclonal sont apparus prometteurs.
La LAL est une forme particulière de cancer de la moelle osseuse, qui résulte de la prolifération dans la moelle osseuse, de précurseurs anormaux des lymphocytes bloqués à un stade précoce de leur différenciation. Faute de traitement, cette prolifération s'accélère et provoque tout un cortège de symptômes : fatigue, anémie, fièvre, infections, perte de poids… Si la prise en charge de la LAL est de plus en plus efficace, entre 20% et 50% des patients sont encore victimes de rechutes.
L'étude présentée à l'ASCO a pris en compte 36 de ces patients en rechute. Or dans ce cas, les possibilités de traitement s'avèrent très limitées. Mené par une équipe de l'Université de Wuerzburg en Allemagne, un essai clinique de phase 2 a reposé sur l'administration d'un anticorps monoclonal dit bispécifique en perfusion. L'ensemble des participants à l'étude a suivi ce traitement.
Cet anticorps monoclonal « a une double fonction », indique le Pr Hervé Dombret, oncologue à l'hôpital Saint-Louis de Paris. « Il est dirigé contre l'antigène CD19 à la surface des cellules cancéreuses, et contre l'antigène CD3 des lymphocytes T. Le traitement va provoquer un rapprochement physique entre les blastes et les lymphocytes T. Puis ces derniers vont être activés pour tuer les cellules cancéreuses. C'est un traitement ciblé, et les résultats en sont très intéressants ». Après deux cycles de traitement, le taux de réponse s'est avéré satisfaisant, puisqu'il était de 72%.
« Ces nouveaux traitements pourraient nous permettre de retirer les chimiothérapies et de proposer des protocoles de traitements plus simples et moins toxiques », indique le Pr Dombret. Il a également tenu à préciser que deux autres molécules ont (...) Lire la suite sur destinationsante.com

lundi 9 juillet 2012

Trouble du sommeil: des solutions naturelles pour de bonnes nuits

Parce qu’elles permettent d’agir directement sur les causes de l’insomnie sans risque d’accoutumance, les médecines douces sont des alliées de choix. À vous d’adopter celle qui vous convient le mieux. Huiles essentielles et homéopathie.
Pour profiter de tous les bienfaits de l’homéopathie, mieux vaut consulter un médecin. Il personnalisera votre traitement de fond et établira l’ordonnance la plus adaptée à votre terrain. Mais voici d’ores et déjà quelques spécialités qui peuvent vous aider à retrouver un sommeil plus paisible. Tous ces remèdes sont à prendre en 9 CH, à raison de 3 granules au coucher que vous pourrez renouveler au bout de 30 minutes et au besoin dans la nuit. Bien entendu, n’hésitez pas à augmenter les prises dans la journée pour lutter plus activement contre le stress ou l’anxiété. Attention si vous utilisez un dentifrice mentholé: en contractant les vaisseaux sanguins, la menthe ralentit l’absorption des principes actifs du traitement homéopathique.Vous venez de subir un choc nerveux ou physique; vous avez du mal à vous endormir car vous avez terminé la journée par une séance de sport: Arnica montana.Votre journée a été difficile, vous vous sentez tendue, anxieuse: Arsenicum album.Vous avez sommeil, vous avez même somnolé devant la télé mais, une fois couchée, vous n’arrivez pas à vous endormir: Belladonna.Vous êtes agitée et tellement épuisée par la tension nerveuse que vous subissez que vous n’arrivez pas à fermer l’œil: Coffea.Vous redoutez d’aller vous coucher: Gelsemium.Vous êtes en pleine période d’examens, vous avez un entretien d’embauche en perspective: Ignatia.A lire aussi:8 solutions naturelles pour un bon sommeilAntifatigue: 4 façons de mieux dormir la nuit
Très concentrées en principes actifs, les huiles essentielles sont particulièrement intéressantes en cas de troubles du sommeil, car on peut bénéficier de leurs propriétés par voie buccale mais aussi sous forme de massages et/ou de diffusion dans la chambre. Et ainsi (...) Lire la suite sur TopSante.com

dimanche 8 juillet 2012

Météo: Comment faire pour ne pas attraper la crève?

De nombreuses régions de France ont connu et connaissent toujours un mois de juin chaotique au niveau du climat et des températures. Un terrain propice au développement de maladies. Le docteur Claude Leicher, président du syndicat des médecins généralistes de France, nous explique le fonctionnement de la «crève», et livre ses conseils pour s'en prémunir.
En fait, c'est quoi, la crève?
La crève, c'est un mot familier et passe-partout que les gens utilisent pour parler d'une infection brutale, pour dire qu'ils ont de la toux, ou le nez qui coule, ou mal à la gorge. La plupart du temps c'est d'origine virale, souvent une rhinopharyngite.
La météo chaotique de ce mois de juin provoque-t-elle plus de maladies?
Avec ces fréquents changements de temps, on voit réapparaître dans nos cabinets des infections virales, qui sont souvent des grippes. C'est dû au fait que quand il fait froid, l'organisme s'adapte au froid et quand il fait chaud, on se découvre, on s'habille plus léger et donc on attrape plus facilement une angine, par exemple. Au printemps, on a tendance à se découvrir un peu vite. Et du coup, le froid empêche le système immunitaire de réagir rapidement. Là avec le beau temps qui s'est installé, si les températures retombent dans les prochains jours, on va voir des gens qui vont se mettre à éternuer, c'est certain.
D'où vient la maladie?
Les germes de plusieurs maladies sont souvent déjà présents dans notre organisme, dans la bouche par exemple. Ils vivent en équilibre avec notre système immunitaire. Quand on dit «j'ai pris froid», ou qu'on est fatigué par exemple, cela peut dire que le germe a profité d'un état de faiblesse du système immunitaire, dû au froid ou à la fatigue, pour se développer.
Comment éviter d'attraper la crève?
Quand il y a des variations (...) Lire la suite sur 20minutes.fr

samedi 7 juillet 2012

Bientôt un traitement contre la calvitie?

Des chercheurs français ont découvert une cause de la calvitie. Les follicules pileux des chauves seraient simplement "au repos" et pourraient être stimulés grâce à une molécule, rapporte leur étude.

Avis aux chauves: un chevelu sommeille en chacun de vous! Les follicules pileux de vos crânes sont simplement "endormis", selon une étude française présentée au Congrès mondial des recherches et solutions contre la chute des cheveux. Cette découverte s'accompagne de l'élaboration d'un nouveau traitement.
Le follicule pileux est un petit segment de l'épiderme qui abrite le bulbe du cheveu. Son activité alterne entre une phase productive et une phase latente environ tous les quatre ans, explique au Daily Telegraph le Dr Bruno Bernard de L'Oréal, responsable de cette étude. Pendant cette période de "repos", de nouveaux cheveux sont en gestation dans les bulbes grâce à l'action des cellules souches qui les entourent.
Une molécule miracle
Sous nos crânes, nous avons deux réservoirs de cellules souches, une près de la surface et une plus profonde. Les cellules de cette dernière couche vivent dans un environnement à faible teneur en oxygène, connu sous le nom d'hypoxie. Mais il arrive qu'elles soient trop exposées à l'oxygène, lorsque nous perdons des cheveux par exemple. Dans ce cas, ces cellules souches sont paralysées et n'enclenchent pas le processus de repousse des cheveux.
Partant de ce constat, "nous avons identifié une molécule qui imite l'effet de l'hypoxie sur les cellules souches", annonce (...)Lire la suite sur lexpress.fr

vendredi 6 juillet 2012

Epilation : des soins pour la douceur

L'été est la saison de la chasse aux poils ! Aucun duvet ne doit plus subsister sur les jambes,sur les aisselles ni « autour du maillot ». Pour éviter d'avoir la peau rouge et irritée, accordez toute l'importance qu'ils méritent à vos soins pré et post-épilation.
Préparez votre peau
Les soins pré-épilation ne doivent pas être réalisés juste avant cette dernière, mais la veille. Commencez par un gommage complet de la zone que vous allez épiler. N'agressez pas votre peau. Pour cela, adoptez le produit de gommage qui conviendra le mieux à la partie du corps concernée. Les gros grains conviendront bien aux jambes. Pour les aisselles et le maillot, des gels de gommage doux et légèrement exfoliants, feront davantage l'affaire. Ainsi les peaux mortes seront-elles éliminées, et l'épilation à la cire facilitée. Vous réduirez également le risque de voir apparaître quelques jours plus tard, des poils incarnés à la fois disgracieux… et douloureux.
Vous pouvez également fabriquer votre propre exfolient maison avec une demie cuillère à café de farine de maïs, une cuillère à café de miel et un peu d'eau. Un soin tout doux, utilisable sur toutes les zones sensibles. Ensuite, n'hésitez pas à masser légèrement et doucement les parties du corps à épiler avec un lait ou une crème hydratante. Par ce geste, vous détendrez et assouplirez votre peau.
Adoucir après arrachage
Une fois l'épilation réalisée, à la cire ou à la crème dépilatoire par exemple, une petite rougeur risque d'apparaître. Quelle que soit la méthode utilisée, l'arrachage des poils reste en effet une agression pour l'épiderme. Raison de plus après l'avoir fait souffrir, pour chouchouter votre peau.
Choisissez une crème apaisante et légère pour calmer les irritations, et les éventuelles démangeaisons. Pourquoi pas un produit à base d'Aloe vera, une plante aux vertus hydratantes et adoucissantes ? L'huile d'Argan pour sa part, protégera votre peau du dessèchement. Tout en douceur... La pierre d'alun aussi, a des (...) Lire la suite sur destinationsante.com

jeudi 5 juillet 2012

Des menus Santé faciles à digérer

Ballonnements, douleurs d'estomac et gargouillis divers… vos fins de repas relèvent parfois de la torture ? Et si vous changiez vos habitudes ? Car bien souvent, les causes d'une mauvaise digestion se trouvent dans notre quotidien. Une alimentation trop riche, une hydratation insuffisante, des repas avalés sur le pouce ou le stress sont autant de responsables à ces maux de tous les jours. Dans leurs Menus Santé de la semaine (www.ma-cuisine-ma-sante.fr), nos chefs vous ont concocté des petits plats tout en légèreté, pour des après-agapes plus sereines.
Avant tout, ne cherchez pas l'aliment miracle qui facilitera votre digestion, il n'existe pas ! En revanche, certains choix se révèleront des alliés privilégiés alors que d'autres… seront des ennemis féroces. La première règle, c'est d'équilibrer votre alimentation.
Des aliments bons… pour la digestion
- L'importance des fibres : en plus de leur richesse en vitamines, les fruits et légumes vous apportent des fibres, essentielles au confort digestif. Attention cependant à ne pas en abuser. Consommés en excès, certains légumes secs (comme les flageolets ou les lentilles) risquent d'accélérer votre transit. Des fibres, vous en trouverez aussi dans les fruits secs - là encore avec discernement - mais aussi dans le pain aux céréales… Autre conseil, si vous avez les intestins irritables, préférez les légumes et les fruits cuits, épluchés et épépinés. Ils passeront mieux ;
- Les féculents… avec modération : les pâtes (sauf intolérance au gluten), le riz ou encore les pommes de terre sont généralement faciles à digérer. Comme pour tout autre aliment, c'est l'excès qui risque de vous nuire. Encore une fois, le mode de préparation aura son importance. Des patates refroidies en salade par exemple, faciliteront votre digestion ;
- Un litre et demi par jour… : c'est bien sûr d'eau dont il s'agit. Celle-ci est une aide précieuse. Une bonne hydratation facilite une bonne élimination. Des tisanes (à base de fenouil, de (...) Lire la suite sur destinationsante.com

mercredi 4 juillet 2012

Cancer de la vessie : une injection de BCG avant la BCG thérapie

Le traitement standard des tumeurs à haut risque de récidive dans le cancer de la vessie, repose aujourd'hui sur le BCG. Afin de renforcer son efficacité, une équipe associant l'Institut Pasteur, l'INSERM, l'Université Paris Descartes et les Mines ParisTech a mis au jour l'intérêt d'une injection intradermique de BCG, avant le début du protocole de BCG-thérapie.
Dans la prise en charge de ces cancers de la vessie, cette forme d'immunothérapie repose sur des injections répétées de bacille de Calmette et Guérin. L'équipe de Matthew Albert, responsable de l'étude, a montré sur un modèle murin – c'est-à-dire chez la souris- qu'une simple injection intradermique de BCG, préalablement au protocole standard pourrait améliorer la réponse anti-tumorale. « Les cellules immunitaires sont ainsi opérationnelles en grand nombre dès la première instillation de BCG dans la vessie », expliquent les auteurs de ce travail.
Un vaccin qui ‘booste' le traitement
A la lumière de ces résultats, les chercheurs ont tenté de déterminer si les patients vaccinés dans leur enfance par le BCG, et dont le vaccin était toujours actif, répondaient mieux au traitement que les autres. Résultat : sur une période de 5 ans, 80% des patients positifs survivaient sans récidive, au lieu de seulement 45% des patients qui n'étaient plus immunisés contre la tuberculose. « Ces données sont encourageantes. Elles suggèrent qu'une simple injection intradermique de BCG préalablement (à la mise en œuvre du) protocole standard pourrait améliorer la réponse au traitement », concluent les auteurs.

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mardi 3 juillet 2012

Enfants : attention aux petits aimants dans les jouets

Parents, méfiez-vous des jouets avec des aimants. Deux médecins britanniques s’inquiètent dans une lettre publiée dans la revue médicale britannique Lancet d'une augmentation des complications intestinales chez des enfants ayant ingéré des aimants.
Ils citent le cas d'un nourrisson de 18 mois qui avait avalé une dizaine de petits magnets ronds et d'un enfant de 8 ans qui avait ingéré une bande magnétique de 2 cm de long, tous deux provenant de jouets magnétiques. Les deux ont dû subir des interventions chirurgicales.
Un seul objet avalé par un jeune enfant "passe généralement à travers son système digestif sans causer de maladie ou de dommage interne", note la lettre. Le problème survient lorsque plusieurs objets magnétiques sont avalés par l’enfant.
Les aimants peuvent s'attirer et faire bloc au sein du corps et provoquer ainsi des fistules (des conduits anormaux) entre différentes sections des intestins qui, si elles ne sont pas traitées rapidement, peuvent avoir des répercussions graves.
Jouets dangereux : la responsabilité des fabricants en question
"Nous sommes très inquiets face à la mise à disposition des enfants de nombreux jouets magnétiques bon marché dont certaines parties peuvent facilement se détacher", relève le Dr Anil Thomas George du Queen's Medical College dépendant de l'Université britannique de Nottingham.
Les médecins concluent en appelant les fabricants de jouets à plus de transparence sur la composition des jouets : "Nous comptons sur une meilleure prise de conscience du problème parmi les fabricants de jouets qui ont la responsabilité d'alerter les parents sur la présence d'aimants dans leur produits", ajoute le Dr George.
L'Union européenne exige depuis 2008 des jouets magnétiques qu'ils comportent un avertissement sur les risques pour la santé et la sécurité des enfants.
 
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lundi 2 juillet 2012

Minceur : on brûle les graisses avec la marche nordique

Idéale pour perdre du poids en libérant les tensions, la marche nordique connaît un succès fou en Europe et se développe en France. Qu’a-t-elle de si spécial ? Balade initiatique avec Jean-Pierre Guilloteau, moniteur passionné.*
"Marcher avec des bâtons, pff simple comme bonjour", pensez-vous. Deux hypothèses : soit vous n’avez jamais testé la marche nordique soit vous avez un don inné (alors cet article n’est pas pour vous). D’apparence facile, le nordic walking demande d’acquérir un minimum de technique (même quand on est sportif) si on veut obtenir 100 % d’efficacité. A mi-chemin de la randonnée et du ski de fond, la marche nordique s’apparente à une marche dynamique sur quatre appuis : les bras appuyés sur les bâtons servent tout autant que les jambes. C’est là toute la subtilité de la posture de base : on part d’un mouvement de marche naturel en poussant ferme sur les bâtons. Sauf qu’on doit veiller à garder les bras tendus en mouvement tout en opposant la jambe d’appui et le bras d’appui. Cet effort de coordination n’est pas évident quand on a les bâtons à la main. Au départ, on a souvent tendance à avancer la jambe et le bras du même côté. Heureusement, peu à peu le corps s’approprie le geste et la mécanique devient plus fluide. Bien droit, le regard fier, on prend confiance rapidement et la foulée se fait plus rapide.
"Il n’y a pas de sport aussi complet en dehors de la natation", assure Jean-Pierre Guilloteau, professionnel de la marche nordique qui organise des stages et tente de la populariser dans l’Hexagone. La marche nordique fait travailler 90 % des muscles du corps de façon douce et contrôlée. Résultat, pas de courbatures mais un esprit léger bien dans ses baskets. Tout le monde peut la pratiquer et presque n’importe où : chemins, parcs, stades, trottoirs… Dans les pays nordiques, se rendre au travail en "marche nordique" est une habitude! Concrètement, qu’est-ce qu’elle apporte ? La sollicitation des chaînes (...) Lire la suite sur TopSante.com

dimanche 1 juillet 2012

Plan Alzheimer : des progrès à consolider

Lancé en 2008, le 1er Plan Alzheimer voulu par Nicolas Sarkozy, se terminera en décembre 2012. Ses trois objectifs: faire progresser la connaissance de la maladie, améliorer la qualité de vie des malades et des aidants, et placer cette maladie au cœur de l'agenda politique. Car la maladie d'Alzheimer touche entre 600 000 et 700 000 Français, ce qui lui confère la dimension d'un enjeu de société. Au lendemain d'une alternance politique majeure et à quelques mois de l'échéance du Plan Alzheimer, nous vous proposons un point d'étape avec deux personnalités qui en ont un vécu de terrain: le Dr Bernard Croisile neurologue au CHU de Lyon, et Marie-Odile Desana, présidente de l'association France Alzheimer.
L'envol des MAIA. « Ambitieux et généreux, le Plan Alzheimer mérite d'être prolongé », lance d'emblée Bernard Croisile. « Ses instigateurs ont lancé des idées très innovantes en matière de recherche et de prise en charge, aussi bien des patients que des familles ». Il fait ici référence notamment, aux MAIA, les Maisons pour l'Autonomie et l'Intégration des malades d'Alzheimer. Leur généralisation était un objectif « central » du Plan. Elles devaient en effet, faciliter et simplifier les démarches des patients et de leur famille. « Malheureusement, il n'y en a pas encore dans tous les départements », regrette le Pr Croisile.
Pas suffisamment de structures de répit... De son côté, Marie-Odile Desana insiste sur les « manques (qui subsistent) en matière de structures de répit. » Centres d'accueil de jour, structures d'hébergement temporaire, gardes de nuit… les retards sont encore criants. « Sur les 11 000 places en accueil de jour qui devaient être créées, seulement 3 000 sont aujourd'hui opérationnelles » a-t-elle calculé. « Pour les places en hébergements temporaires, la même conclusion s'impose. On en compte aujourd'hui 510, alors que 5 600 étaient initialement prévues ».
Paradoxalement, « nous observons qu'il y a également des places vides dans ces structures », (...) Lire la suite sur destinationsante.com