samedi 30 juin 2012

Grippe saisonnière : le recul du vaccin

Le taux de vaccination contre la grippe saisonnière en France, a encore baissé cette année. Il s'établit en effet à 23% contre 26% les deux années précédentes. Plus préoccupant, seuls 49% des sujets considérés à risque se sont fait vacciner cet hiver !
Ces résultats ressortent d'une étude du Groupe d'Expertise et d'Information sur la Grippe (GEIG). Par rapport à la saison 2009/2010, le taux de couverture a reculé de 9 points chez les plus de 65 ans, passant de 71% à… 62%. Cette baisse concerne plus particulièrement les 70-74 ans. D'une manière générale, l'ensemble des personnes à risque s'est moins fait vacciner cette année. Ainsi le taux de couverture vaccinale a-t-il diminué de 25 points parmi les moins de 65 ans souffrant d'une BPCO, de six points chez ceux qui étaient atteints d'une Affection de longue durée (ALD) et enfin de deux points parmi les asthmatiques.
Autre indicateur qui révèle une démobilisation face à la vaccination contre la grippe : le comportement des professionnels de santé. Seul un sur quatre a eu recours à l'immunisation. Or pour 15% d'entre eux, les Français considèrent l'absence d'incitation de la part des professionnels comme un frein majeur à la démarche vaccinale. Enfin près d'un sondé sur quatre non vacciné, s'y refuse par crainte des effets secondaires.
Face à la démobilisation vis-à-vis du vaccin anti-grippal, le GEIG insiste sur « l'importance d'une vaccination à renouveler chaque année. En effet, le cumul de mémoire immunitaire produit par cette vaccination annuelle permet de renforcer d'année en année la défense contre les virus circulants saisonniers ».

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vendredi 29 juin 2012

L'homéopathie, miracle ou pipeau ?

« L'homéopathie n'a aucune efficacité démontrée! » Les rédacteurs de la dernière livraison de la Revue Prescrire - mais ils ne sont pas seuls de cet avis…- n'y vont pas de main morte. Selon eux en effet, « une synthèse des essais cliniques n'a pas recensé de données probantes en faveur d'une efficacité de l'homéopathie ».
Leur conclusion s'inscrit dans le droit fil du discours tenu depuis des années par l'Académie nationale de médecine. En 2004 déjà, cette dernière affirmait que l'homéopathie est « une méthode imaginée il y a 2 siècles à partir d'a priori conceptuels dénués de fondement scientifique ». Passez muscade…
Aussi efficace qu'un placebo
Du côté de la Revue Prescrire, les rédacteurs se sont appuyés sur une évaluation conduite par le Centre fédéral d'expertise des soins de santé en Belgique (KCE). Selon ses travaux en effet, « aucun traitement (homéopathique) n'a d'efficacité démontrée au-delà du placebo ». Par ailleurs, une synthèse de 19 essais cliniques a permis d'analyser les effets indésirables de l'homéopathie, sans pour autant mettre en évidence de risque lié à ces traitements.
Pourtant, 77 % des Français considèreraient que « les médicaments homéopathiques devraient être prescrits plus souvent en premier recours ». Les auteurs de Prescrire mettent donc en garde les soignants, qui « ont intérêt à avoir en mémoire les situations où des traitements de balance bénéfices-risques favorable existent ».

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jeudi 28 juin 2012

Certains vernis à ongles seraient cancérigènes

Une étude, diligentée par la Commission européenne, rapporte que certains vernis à ongles contiennent des produits toxiques responsables de cancers. Une étude qui émaille le succès du cosmétique phare de l'été! Certains vernis à ongles seraient dangereux pour la santé, selon un rapport de la Commission européenne, relayé par Le Parisien.
Malgré l'interdiction de 2001, certaines laques contiennent en effet du formaldéhyde ainsi que des phtalates connues pour leur toxicité et pour être responsables de cancers. Ils contamineraient leurs adeptes en traversant les ongles ou par inhalation.
Près d'un dixième des vernis vendus sur le marché français contiendraient plus de 5% de ces produits prohibés, selon un rapport de 2009 de la DGCCRF. "Ils s'agit surtout de stocks vendus sur les marchés, les braderies, les solderies et les petites boutiques", explique l'organisme au quotidien. Ces produits de beauté proviendraient essentiellement "des Etats-Unis et du Royaume-Uni", déclare un porte-parole des questions de consommation et de santé de la Commission européenne.
Choisir des vernis "sains"
Pour éviter une manucure risquée, il est recommandé de faire attention aux étiquettes des vernis et d'opter pour les "Four free", une appellation garante de l'absence des quatre substances les plus dangereuses qu'ils sont susceptibles de contenir (phtalates, formaldéhyde, toluène et camphre synthétique), selon le quotidien.
Les vernis à l'eau ou "écologiques", à 85% d'origine naturelle, sont également fiables. Seul bémol: leur coût est plus élevé. La beauté sans danger à donc un prix.


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mercredi 27 juin 2012

Repasser, ça peut être dangereux

Aïe les brûlures, les doigts pincés, les chutes avec la table et son attirail … Il peut arriver qu'une séance de repassage qui s'annonçait sans histoire, tourne au drame. Et d'ailleurs, l'accident de repassage n'est pas toujours un « accident de travail ». Car il peut concerner aussi bien celui ou celle qui repasse… que les enfants présents dans la pièce. C'est pourquoi la Commission de la Sécurité des Consommateurs (CSC) vient d'émettre un avis pressant sur la sécurité des tables à repasser.
« Ces équipements domestiques utilisés quotidiennement, ne sont encadrés par aucune norme nationale ou européenne » déplore la commission. Partant de ce constat, elle a fait tester en laboratoire la résistance et la stabilité de 17 modèles de tables présents sur le marché français.
Résultat, plusieurs défauts dans la finition des plateaux de tables à repasser testées ont été constatés. Des arêtes saillantes, des crans de crémaillères trop peu profonds notamment, ont été détectés. La stabilité des tables bien souvent, est également pointée du doigt. Tout comme l'absence de consignes de sécurité.
Des mesures simples
La CSC se penche aujourd'hui sur ces défaillances, en raison des alertes transmises par des consommateurs qui avaient eux-mêmes été victimes d'accidents. Ces derniers ont été causés par « un problème d'instabilité, un dysfonctionnement du plateau de la table ou encore par le poids excessif de certaines centrales à vapeur ».
Aussi la CSC recommande-t-elle à tous les usagers :
- de s'assurer que leur table soit suffisamment solide et stable pour supporter une centrale vapeur ;
- de ne jamais utiliser le levier de réglage une fois que l'appareil (fer ou centrale) a été posé sur le plateau ;
- d'éloigner les enfants, pour qu'ils ne déstabilisent pas accidentellement la table à repasser- avec le risque de la faire tomber sur eux- ou qu'ils ne se coincent pas les doigts dans les crans du plateau.
Si vous suivez bien ces conseils, vous devriez passer une séance de (...) Lire la suite sur destinationsante.com

mardi 26 juin 2012

Thé rouge : 3 choses à connaître avant de le consommer

Le thé rouge, ou rooibos, a le vent en poupe. Cette boisson sans théine, riche en anti-oxydants, prend une place de plus en plus importante dans les rayons "infusions" des supermarchés. Mais savez-vous vraiment ce qu'est le thé rouge ?
Le thé rouge ne provient pas du théier mais d'un petit arbuste qui pousse uniquement en Afrique du Sud. C'est après fermentation que ses feuilles prennent la teinte brun-rouge à laquelle il doit son nom. Il ne faut pas le confondre non plus avec l'hibiscus (également appelé karkadé ou bissap), donnant une boisson de couleur rose foncé, largement consommée en Afrique. Il existe aussi du « rooibos vert » : il s'agit de rooibos non fermenté, encore plus riche en antioxydants. Avec des feuilles de couleur vert clair, on obtient une infusion au goût proche de celui du thé vert, sans astringence.>> A découvrir aussi : Faites vous-même 4 thés frappés 100% bien-être
Dépourvu de théine, le rooibos n'est pas excitant. Il peut donc être bu par tous et à n'importe quel moment de la journée. N'hésitez pas à faire des mélanges et à ajouter quelques feuilles de tilleul, pour une action sédative, ou de la menthe, digestive. Ou encore de la cannelle et un peu de miel, pour une note chaleureuse et gourmande. Sans calories, drainant, il est riche en antioxydants luttant contre le vieillissement des cellules : une tasse de 20 cl en apporte de 60 à 80 mg. En Afrique, la médecine traditionnelle l'utilise même en applications locales afin de soulager irritations et démangeaisons. >> A découvrir aussi : Nos recettes légères et détox au thé
Le rooibos contient très peu de tanins, qui donnent au thé son amertume et son astringence. Il garde donc une saveur douce si on le laisse infuser longtemps. Les amateurs trouvent même qu'il est meilleur ! Comptez une cuillerée à café par tasse, ou trois cuillerées à soupe par litre. Versez l'eau frémissante sur les feuilles et laissez infuser (...) Lire la suite sur TopSante.com

lundi 25 juin 2012

Un vaccin contre la bilharziose testé avec succès

Une équipe de chercheurs brésiliens a annoncé avoir obtenu des résultats prometteurs avec le premier vaccin dirigé contre la bilharziose, une maladie qui constitue la seconde endémie parasitaire après le paludisme.
Touchant plus de 200 millions de personnes à travers le monde, la bilharziose est une maladie redoutable due à un ver parasite connu sous le nom de schisostome. Profitant de mollusque d'eau douce pour se développer, ce ver pénètre chez l'homme en traversant la peau lors de baignades en eau douce et stagnante. Une fois dans le corps humain, le parasite continue son cycle de maturation en se rendant dans les vaisseaux lymphatiques ou sanguins puis en gagnant le coeur et les poumons.
Les manifestations de la maladie ne démarrent en revanche que lorsque la femelle parasite se met à pondre des oeufs dont une partie se retrouve piégée dans les tissus et une autre dans les intestins. Libérés par l'intermédiaire des selles et de l'urine, les oeufs peuvent alors éclore en eau douce et commencer un nouveau cycle. Chez les personnes parasitées, la maladie se manifeste par une éruption cutanée avec des démangeaisons, suivie de fièvre, toux, douleurs musculaires et abdominales, diarrhée. Au bout de plusieurs années, si elle n'est pas décelée et traitée, les organes internes peuvent être durement touchés et dans certains cas conduire à la mort.
Connue depuis le XIXe siècle, la maladie est présente en Afrique, en Amérique du Sud comme en Asie et est responsable de pas moins de 280.000 décès chaque année. S'il existe des traitements efficaces, le mode d'infection du parasite lui permet de se disséminer largement. Cela fait donc plusieurs années que les spécialistes travaillent sur la mise au point d'un vaccin capable de protéger les personnes et donc de contrôler la dispersion de la maladie. Un vaccin qui semble enfin se concrétiser. En effet, des chercheurs brésiliens ont annoncé avoir testé avec succès le premier vaccin contre la (...) Lire la suite sur maxisciences.com

dimanche 24 juin 2012

Hépatite C : des stylos injecteurs plus simples à utiliser ?

Les Français auraient-ils plus de difficultés que leurs voisins européens à utiliser les stylos injecteurs ViraféronPeg (peg-interféron alfa-2b) ? En février 2012, le Pr Albert Tran de l'hôpital de l'Archet à Nice, lançait une alerte concernant des dysfonctionnements de ces dispositifs médicaux indiqués dans le traitement de l'hépatite C. Parmi eux, des pistons bloqués, des volumes délivrés inadéquats… Or, aucun signalement de ce type n'a été relevé à l'échelle européenne.
En mars 2012, l'Agence européenne du Médicament (EMA), saisie par l'Agence nationale de Sécurité du médicament et des Produits de santé (ANSM), n'a relevé « aucune alerte similaire dans les autres Etats membres de l'Union européenne. Les appels auprès de la firme – le laboratoire MSD - pour dysfonctionnements du stylo sont restés faibles et stables ». Pour les deux agences, ceux-ci « seraient ainsi la conséquence d'une mauvaise utilisation du stylo avec un non-respect des différentes séquences de manipulation ».
Comme en février 2012, l'ANSM insiste sur la nécessité de « sensibiliser les professionnels de santé et les patients à la bonne utilisation du stylo injecteur ». L'EMA a également demandé « une simplification et une clarification des documents d'information des patients. En particulier, la notice d'utilisation remise aux patients par les professionnels de santé ».
Enfin, « le laboratoire MSD devra modifier la conception du stylo », ajoute l'agence française. Les changements apportés au dispositif devraient être déposés d'ici la fin de l'année auprès de l'EMA.

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samedi 23 juin 2012

En début de semaine, le groupe pharmaceutique Roche a annoncé que les autorités sanitaires américaines avaient approuvé l'un de ses traitements mis au point contre le cancer du sein. Utilisé en combinaison avec un autre traitement et une chimiothérapie, il permettrait de prolonger la durée de vie de 6,1 mois.
C'est un réel espoir pour les quelque 1,4 millions de femmes qui se voient diagnostiquer un cancer du sein chaque année dans le monde. La FDA (agence américaine du médicament) a décidé de donner son feu vert à la mise sur le marché d'un nouveau traitement indiqué contre certains cancers du sein arrivés au stade métastatique. Commercialisé par les laboratoires Roche, celui-ci est connu sous le nom de Perjeta et sera prescrit à des femmes souffrant de cancer appelé HER2 positif et n'ayant jamais reçu de chimiothérapie.
La molécule HER2 est une protéine qui joue un rôle dans la croissance cellulaire normale mais qui se retrouve en grande quantité dans certains types de cellules cancéreuses, favorisant ainsi leur croissance et leur survie. Le traitement Perjeta fonctionne en ciblant une partie de cette protéine et en réduisant donc son activité et la croissance tumorale. Toutefois, ce nouveau médicament ne doit pas être utilisé seul. C'est en combinaison avec un autre traitement le Herception et une chimiothérapie le D-docetaxal qu'il a montré son efficacité.
En effet, au cours d'une étude clinique de phase III portant sur 808 patientes atteintes de cancer du sein, cette combinaison a permis une augmentation de la durée de vie de 6,1 mois en comparaison avec un groupe placebo. "Perjeta attaque les tumeurs HER2-positifs d'une manière différente que le Herceptin. Vu la façon dont les deux médicaments travaillent ensemble, la combinaison avec une chimiothérapie peut prolonger la période avant que ce cancer agressif ne s'aggrave", a ainsi souligné Hal Barron, responsable du développement des produits chez (...) Lire la suite sur maxisciences.com

vendredi 22 juin 2012

Le bruit peut nuire gravement à la santé

Deux Français sur trois souffrent du bruit, selon l'Académie de médecine. Une gêne dont l'impact sanitaire est sous-estimé, déplore l'institution. Le bruit nuit à la santé. Dans un rapport publié lundi, l'Académie de médecine détaille les répercussions sanitaires d'une exposition aux nuisances sonores de voisinage. «L'enjeu est très important, mais il est curieusement encore sous-estimé, souligne le Pr François Legent, auteur du rapport. Quand on interroge les Français, deux sur trois se plaignent du bruit à leur domicile, au point que 15 % pensent à déménager, surtout à Paris. Mais ils ne le citent pas parmi leurs préoccupations sanitaires.»
Les nuisances sonores, qu'elles soient domestiques, liées aux activités ou à des travaux, sont à l'origine de nombreux troubles. En réponse à une stimulation acoustique, l'organisme réagit comme il le ferait contre toute agression physique ou psychique. Si elle est continue ou répétée, cette stimulation entraîne une multiplication des réponses de l'organisme qui peut aboutir à un état de fatigue, voire d'épuisement, et à un affaiblissement des mécanismes de défense.
Fréquence cardiaque Le bruit a aussi des effets sur le sommeil et ce, dès un niveau de 45 décibels. Il peut entraîner une augmentation du temps d'endormissement, des éveils nocturnes et des insomnies qui ont des répercussions à long terme. L'académie cite l'irritabilité, l'anxiété, la fatigue chronique, la baisse de motivation et de performances, la déprime. Dans la journée, une diminution de la vigilance est responsable d'accidents plus fréquents.
Le bruit accélère par ailleurs la fréquence cardiaque. Chez les populations exposées de façon chronique à des intensités sonores élevées, il peut entraîner des désordres cardiovasculaires , comme l'hypertension artérielle. Selon un rapport parlementaire de juin 2011, le bruit pourrait être responsable de 3 % des décès par maladies cardiaques ischémiques (infarctus, notamment).
Selon l'Institut de (...) Lire la suite sur Figaro.fr

jeudi 21 juin 2012

Médicaments génériques : efficaces ou pas ?

Les médicaments génériques ont moins la côte auprès des patients. Et le récent rapport de l’Académie de médecine, qui relance la question de leur efficacité, ne va pas rehausser leur image de marque. Le point sur ce problème délicat avec le Pr Charles-Joël Menkès, membre de l’Académie nationale de médecine, ancien chef du service de rhumatologie à l'hôpital Cochin (Paris).
Si les médicaments génériques contiennent les mêmes produits actifs, ce ne sont pas forcément des copies conformes des médicaments d’origine (ou princeps). Ils peuvent renfermer d’autres ingrédients (ou excipients), et présenter une différence de forme, de taille, de couleur, etc. Ces variations n’augmentent-elles pas le risque d’erreur ? Avec la multiplication des médicaments génériques, le risque de confondre deux médicaments dont les boîtes se ressemblent, de se tromper de comprimés parce que leur aspect ou leur couleur a changé, voire de continuer à prendre le médicament habituel en même temps que le générique, est forcément majoré. Pour augmenter la sécurité, l’Académie nationale de médecine, dans un rapport adopté le 14 février dernier, préconise de rapprocher le plus possible la présentation des génériques de celle des princeps. Elle recommande également qu’en cas de traitement chronique ou d’associations thérapeutiques, les patients puissent se procurer toujours la même marque de générique !>> A découvrir aussi : 7 clés pour avoir confiance en un médicament
C’est quoi un excipient ?C’est un ingrédient sans effet thérapeutique qui, comme le lactose, peut entraîner des phénomènes allergiques ou des réactions d’intolérance chez certains patients. Ces excipients à effet notoire ne sont pas spécifiques des génériques. Ils peuvent être présents dans les médicaments de marque. Pour réduire les risques, les pharmaciens en tiennent compte au moment de la substitution. En proposant un générique qui n’en contient pas ou qui renferme le (ou les) même(s) excipient(s) à effet notoire (...) Lire la suite sur TopSante.com

mercredi 20 juin 2012

Un robot bactériologique pour lutter contre les infections nosocomiales

Depuis quelques années maintenant, la clinique des Cèdres d'Echirolles dans la banlieue de Grenoble lutte pour réduire le risque d'infections nosocomiales. Un combat qui a récemment pris une nouvelle tournure alors que l'établissement a accueilli un dispositif innovant : un robot qui permet de réaliser des tests de dépistage rapides chez les patients avant hospitalisation.
Les infections nosocomiales (IN) représentent aujourd'hui un sujet de préoccupation majeur dans les établissements de santé. Ces infections également appelées "hospitalières" sont en fait contractées dans les hôpitaux ou cliniques et se manifestent généralement au minimum 48 heures après l'admission d'un patient. Or, si l'incidence de ces infections est aujourd'hui en baisse, leurs conséquences restent suffisamment importantes pour susciter l'inquiétude. Selon les derniers chiffres publiés en 2009 par le Réseau d'alerte, d'investigation et de surveillance des infections nosocomiales (Raisin), la prévalence de celles-ci est de 5,38% en France.
Sur les quelque 15 millions d'hospitalisations réalisées chaque année en France, ce sont ainsi pas moins de 800.000 patients qui contractent de telles infections. Ces dernières peuvent alors être à l'origine de sérieuses complications voire conduire au décès du patient. Selon les estimations, les IN seraient responsables directement de près de 4.200 morts par an. Mais outre ces conséquences dramatiques, ces infections ont aussi pour effet de prolonger de plusieurs jours les hospitalisations, ce qui augmente considérablement les coûts de prise en charge des patients.
Au vu de tels enjeux, un programme national de prévention des Infections Nosocomiales a été mis en place dès 1995 par le Ministère de la Santé afin de réduire la fréquence des IN. Une lutte qu'ont adoptée de nombreux établissements français et notamment la Clinique des Cèdres située à (...) Lire la suite sur maxisciences.com

mardi 19 juin 2012

Les femmes ont le cœur fragile… mais ne le savent pas !

Tabac, sédentarité, stress, alimentation trop riche et trop grasse… pas d'erreur, les facteurs de risque cardiovasculaires sont bien identifiés. L'erreur que nous faisons trop souvent cependant, c'est d'imaginer qu'ils sont le propre des hommes. Or la thrombose veineuse, l'infarctus du myocarde et l'AVC guettent aussi les femmes. Et les frappent même parfois avec une gravité particulière. « C'est là une notion qui n'est pas du tout intégrée par les femmes », martèle Claire Mounier-Vehier, professeur de cardiologie au CHRU de Lille et première vice-présidente de la Fédération française de Cardiologie.
« Aujourd'hui, en France, une femme sur trois décède d'une maladie cardiovasculaire. C'est 7 fois plus que la mortalité due aux cancers du sein », souligne-t-elle. Hier à l'Académie nationale de médecine, se tenait la 1ère journée de prévention du risque cardiométabolique. Une belle occasion pour Claire Mounier-Vehier, de souligner que dans les pays développés, les maladies cardiovasculaires représentent la première cause de mortalité féminine après 60 ans.
Les médecins ont longtemps cru que jusqu'à leur ménopause, les femmes étaient protégées des accidents cardiovasculaires. L'idée – qui n'était pas fausse– était que leurs flux hormonaux les préservaient… et que cette protection disparaissait à la ménopause faute de sécrétion oestrogénique. En théorie, c'était vrai. Toutefois, il semble bien que l'addition et la superposition des facteurs de risque cardiovasculaires ait fait voler en éclats cette protection. « Le diabète annihile l'effet naturellement vasodilatateur et antithrombotique, donc protecteur, des œstrogènes naturels » explique Claire Mounier-Vehier. Et « nous avons trop longtemps sous-estimé cette menace ».
Facteurs de risque cardiométabolique
Ces 20 dernières années, les femmes ont adopté des comportements qui étaient jusqu'alors l'apanage quasi exclusif des hommes. L'entrée précoce dans le tabagisme, la sédentarité, la ‘malbouffe'… Ces changements (...) Lire la suite sur destinationsante.com

lundi 18 juin 2012

Se brosser les dents après le repas pourrait les endommager

Selon un spécialiste américain, se brosser les dents dans les trente minutes qui suivent un repas pourraient faire plus de mal que de bien, en les fragilisant face aux attaques.
Si les dentistes ne cessent de rappeler l'importance de se brosser les dents pour conserver une bonne santé buccale et dentaire, le faire à certains moments de la journée pourrait en fait davantage les abimer que de les protéger. C'est du moins ce qu'a expliqué au New York Times le Dr Howard R. Gamble, président de l'Academy of General Dentistry et chercheur dans le domaine. Selon les études menées, se brosser les dents dans les trente minutes après avoir mangé ou bu une tasse de café aurait pour effet de fragiliser les dents face aux attaques.
En effet, certains aliments contiennent des substances acides qui vont s'attaquer à l'émail des dents puis à la couche située en dessous la dentine. Or, se laver les dents au "pire moment", dans les vingt minutes qui suivent le repas, favoriserait la pénétration des acides dans les dents et leur permettrait ainsi de les corroder plus vite et plus profondément que ce dont ils seraient normalement capables. "Avec le brossage, vous pourriez en fait pousser l'acide plus profondément dans l'émail et dans la dentine", a précisé le Dr Gamble.
Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont demandé à des volontaires de porter des échantillons de dentine humaine dans leur bouche et de suivre différents régimes de brossage. Au final, ils ont ainsi constaté qu'un brossage dans les 20 minutes qui suivent la prise d'une boisson a significativement endommagé les dents alors qu'il a suffi aux personnes qui avaient mangé un plat épicé d'attendre simplement une heure pour éviter les effets négatifs des aliments sur leurs dents.
"Après une période de 30 à 60 minutes, l'usure n'était pas significativement plus élevée que dans le groupe contrôle qui ne se brossait pas les dents. (...) Lire la suite sur maxisciences.com

dimanche 17 juin 2012

Mal au dos : quand faut-il aller chez l'ostéo ?

Lorsqu’on a le dos bloqué, la priorité est de soulager la douleur. D’abord par le repos et les anti-inflammatoires puis, parfois, par l’ostéopathie. À condition de respecter certaines règles.
Le lendemain d’un déménagement ou d’une journée de jardinage, ou après avoir soulevé une charge trop lourde, vous ressentez une vive douleur dans le bas du dos et vous pouvez à peine bouger. Votre premier réflexe est peut-être de consulter un ostéopathe pour qu’il débloque votre dos… Mais si vous avez très mal, c’est trop tôt ! Le plus souvent, cela ne fera qu’aggraver la situation. Il faut d’abord voir un médecin pour faire un diagnostic précis et définir d’où vient la douleur. Est-ce une simple lombalgie, le fameux lumbago ou tour de rein ? Ou une vraie sciatique, appelée aussi lombosciatique, dix fois moins fréquente ?
"Si la douleur est très vive, comme une décharge électrique, si elle part du bas du dos et descend dans la fesse, la jambe et jusqu’aux orteils, c’est sans doute une sciatique, précise le Pr Philippe Vautravers. La racine du nerf sciatique est comprimée, le plus souvent par une hernie discale ou, à partir de 50 ans, par l’arthrose ou un canal lombaire étroit." L’examen clinique (et parfois un scanner) permettra de s’en assurer et de vérifier si la chirurgie est nécessaire. "Tant qu’on est complètement bloqué, il ne faut surtout pas forcer le mouvement. En attendant, des techniques musculaires douces et des massages peuvent faire du bien", poursuit notre expert. La douleur peut alors immobiliser des semaines. Il faut attendre qu’elle soit moins vive – souvent au bout de deux à trois mois de repos et d’antalgiques – pour commencer les manipulations vertébrales. Celles-ci sont possibles seulement si trois mouvements sur six au moins sont libres : flexion/extension, rotation droite/rotation gauche, inclinaison droite/inclinaison gauche.
Pour une "simple" lombalgie, le traitement est le même que pour une sciatique : repos et (...) Lire la suite sur TopSante.com

samedi 16 juin 2012

Football : les maillots de l'Euro 2012 contiendraient des composés toxiques

Le Bureau européen des associations de consommateurs (BEUC) révèle que les maillots de football officiels des équipes qui participent à l'Euro 2012 contiennent des substances toxiques dangereuses.
"Carton rouge pour les maillots de l'Euro 2012", lance le Bureau européen des associations de consommateurs (BEUC) dans un communiqué. En effet, "les fans de football paient jusqu'à 90 euros pour le maillot de leur équipe" mais ne sont pas au courant des substances toxiques et dangereuses pour la santé que ceux-ci contiennent. "Après avoir testé 9 maillots officiels de l'Euro 2012, tous se sont avérés contenir des niveaux inquiétants de produits chimiques", précise le BEUC.
L'organisation de consommateurs belge Test Achat, membre du BEUC, se veut toutefois moins alarmistes que l'agence européenne. "Il faut de la nuance, car les dossiers avec des substances toxiques sont hyper sensibles", explique à l'AFP Jean-Philippe Ducart, porte-parole de Test Achat. "Il n'y a pas lieu de dramatiser, car il n'y a pas de scandale, rien n'est illégal, même si une attention renforcée est nécessaire pour les populations vulnérables comme les enfants", indique-t-il. Mais le BEUC appuie son accusation de révélations plus précises encore.
"Le plomb, un métal lourd, se trouve dans 6 des 9 maillots testés : l'Espagne, l'Allemagne, l'Ukraine, la Russie, la France et Italie", indique le communiqué. "Dans les maillots de l'Espagne et de l'Allemagne, le plomb dépasse le niveau légal pour les produits destinés aux enfants", lit-on encore. Les maillots du Portugal et des Pays-Bas contiennent quant à eux du nickel, tandis que ceux de la Pologne "devraient être interdits dans les boutiques, car ils contiennent un composé d'organo-étain [utilisé pour éviter les odeurs de sueur] dans des doses plus élevées que la limite légale", ajoute le BEUC.
Or, ces (...) Lire la suite sur maxisciences.com

vendredi 15 juin 2012

Minceur: quatre nouvelles façons de remplacer le sucre

Comment faire lorsqu’on aime le sucre mais qu’on ne veut ni calories ni édulcorants de synthèse ? Tout simplement utiliser ces nouveaux venus qui permettent de sucrer autrement !
Le sucre, on l’aime, c’est comme ça. Mais on sait aussi qu’il ne faut pas en abuser : sucre et sucreries ne doivent pas dépasser 10% des apports caloriques de la journée (soit 50 g pour une alimentation à 2 000 Cal). Pour réduire ces apports, nombre d’entre nous utilisent des édulcorants, « des molécules au goût sucré, employées en alimentation, d’origine naturelle ou non », selon l’Institut français pour la nutrition. Si « édulcorant » nous évoque surtout l’aspartame (et sa réputation sulfureuse), les édulcorants dits « naturels » s’imposent désormais. Pourtant, « naturels ou non, ils coûtent cher et n’ont d’utilité que par leur faible index glycémique. Ils ne sont donc intéressants que pour les diabétiques, explique Caroline Gayet. Mieux vaut limiter sa consommation de sucre en général et le choisir de préférence complet (cassonade). » Ils vous tentent vraiment ? Découvrez leurs points forts.A lire aussi:Le sucre, une drogue?
C'est quoi ?Un édulcorant puissant (le rebaudioside A) extrait de la stévia, plante originaire d’Amérique du Sud. Il se présente sous forme de poudre blanche, un peu comme du sucre (à ne pas confondre avec la stévia séchée qu’on trouve aussi dans le commerce. Il s’agit alors de la plante simplement séchée, non transformée). L'avis de notre expert Caroline Gayet- Il sucre 300 fois plus que le sucre, pour zéro calorie. Ses stéviosides pourraient aider à faire baisser la pression artérielle et à équilibrer la glycémie. Mais dans ce but, il est plus intéressant de consommer des fruits et légumes, de l’ail ou de l’huile d’olive, entre autres !- Son utilisation ne semble pas poser de problème pour la santé, pour l’instant.- L’usage en sucrette est simple (si son arrière-goût de réglisse ne dérange pas), mais je reste dubitative sur son intérêt. - Il peut (...) Lire la suite sur TopSante.com

jeudi 14 juin 2012

Des jambes fuselées pour l'été

L'été est déjà là, quasiment au bout de la semaine, quel bonheur ! Vous avez réussi à perdre vos quelques kilos en trop, mais il y a quelque chose dans votre silhouette qui ne vous satisfait pas pleinement. Vous aimeriez galber vos jambes et ‘repulper' vos fesses pour rayonner dans votre bikini ? Il n'y a pas pas de recette miracle pour se muscler de pied en cap, Le coach sportif Romain Bacarisse pourtant, vous souffle quelques astuces.
Ne rêvez pas. On n'acquiert pas en quelques semaines, des jambes de patineuse artistique ! C'est là en effet, un « projet » que vous devez mûrir à moyen-long terme... Romain Bacarisse en serez-vous surprise, insiste d'abord sur… le contenu de votre assiette ! « Augmentez légèrement votre ration de protéines lors de chaque repas », conseille-t-il. Le blanc d'œuf, les blancs de poulet, le jambon blanc (découenné) et les fromages à pâte dure. Optez pour un goûter protéiné, avec des barres de céréales protéinées ou des compléments diététiques riche en protéines. « Ce changement minime dans votre alimentation, qui doit rester équilibrée par ailleurs, vous permettra de gagner en force musculaire », explique-t-il.
Sur le plan sportif, « privilégiez d'abord une à deux séances de ‘cardio-training' de 45 minutes par semaine », suggère-t-il. Vélo d'appartement, corde à sauter, tapis de course, vélo elliptique ou longueurs de natation, vous avez le choix. En salle ou en extérieur, « ces disciplines ont un effet immédiat sur le métabolisme et la fonte adipeuse », assure-t-il. Mais pour galber vos mollets et vos cuisses, tout en tonifiant vos fessiers, ce programme doit être mené avec assiduité.
Flexion, extension et… régularité
Vous l'avez compris, si vous espérez un résultat visible, il vous faudra vous investir un minimum. En plus de votre séance hebdomadaire de cardio-training, vous accorderez 30 minutes à la musculation, trois fois dans la semaine. Chaque exercice doit durer entre 1 minute 30 et 3 minutes. Pour cela, répétez-le 3 à 4 (...) Lire la suite sur destinationsante.com

mercredi 13 juin 2012

5 conseils pour bien dormir quand il fait chaud

Trouver le sommeil n'est pas toujours une mince affaire, surtout quand la température extérieure grimpe. Jacques Fleurentin, pharmacien, nous donne 5 conseils pour passer de bonnes nuits quand il fait chaud.
Vous le savez : il faut boire 1,5 litre d'eau par jour. "Et en cas de chaleur, n'échappez pas à la règle !", explique Jacques Fleurentin, pharmacien, Président de la Société d'ethnopharmacologie et Membre du Comité Scientifique du Fond Français pour le Bien-être et l'Environnement."Pour maintenir sa température à 37 degrés, le corps évacue l'eau par la peau : c'est la transpiration. Les reins filtrent moins à cause de la transpiration, aussi pour continuer à faire travailler vos reins, il faut davantage boire"."Attention ! Pas de boissons toniques à partir de 16h bien que certaines personnes ne soient pas dérangées…" A vous de voir l'effet tonique qu'un café et un thé peuvent produire sur l'endormissement. Mais quoiqu'il en soit, privilégiez l'eau !A lire aussi : Mon enfant peut-il boire du thé ?
Plusieurs solutions s'offrent à vous pour trouver de l'air frais : la clim', le ventilateur ou tout simplement le courant d'air. Mais, quoiqu'il arrive, pensez-bien à fermer vos volets la journée afin de ne pas trop faire entrer la chaleur dans votre chambre lorsque le soleil tape."Il faut se méfier de la clim'" précise Jacques Fleurentin. L'alternative du chaud et du froid est mauvaise. "A la rigueur, utilisez une climatisation réglée à 5 ou 6 degrés maximum en dessous de la température extérieure""Quant au ventilateur, il reste une bonne option. Cependant, s'il est trop puissant, il peut provoquer des maux de gorge"Le courant d'air est une très bonne solution. Vous pouvez en créer un "léger" et laisser vos fenêtres entrebâillées toute la nuit ainsi. A lire aussi : Transpiration, restez fraîche tout (...) Lire la suite sur TopSante.com

mardi 12 juin 2012

Minceur: la tomate dans votre assiette

La tomate est un "légume-fruit" qui ensoleille notre table...tout en jouant un rôle bénéfique dans notre alimentation.
En effet, sans aucun apport énergétique superflu (à peine 15 kcal soit 63 kJ aux 100 g), la tomate fournit des quantités appréciables de vitamine C (10 à 20 mg aux 100 g), ainsi que de la provitamine A et de nombreuses vitamines du groupe B. Ses minéraux sont abondants (notamment potassium, magnésium et phosphore), et contribuent au bon équilibre acido-basique de l'organisme.A lire aussi:Minceur: 5 recettes gourmandes à la tomate
Les tomates rondes et côtelées s'apprêtent à la perfection, farcies, poêlées ou en salade. Bien parfumée, la tomate en grappe est parfaite dégustée crue, en salade ou à la "croque au sel".Petite, acidulée et sucrée, la tomate cerise séduit en une bouchée ! Coqueluche des cocktails chics, elle se picore nature. La tomate allongée, dite "Olivette", possède une pulpe très charnue, idéale pour la confection de coulis, de sauces et de fonds de tartes. Belle classique, la tomate se pique parfois d'un grain de fantaisie et peut se présenter sous forme de petite poire ou se parer de jaune, d'orange, voire de vert.
Pelez et épépinez des tomates. Taillez-les en tranches. Disposez-les sur une plaque et aromatisez-les à la fleur de thym, à l'ail et à l'huile d'olive. Sucrer légèrement puis faites cuire 4 heures au four à 90°C.Les tomates confites - leurs saveurs ainsi concentrées - peuvent être glissées dans une salade, sur une tartine, dans un plat cuisiné, dans un sandwich...A lire aussi:Minceur: 5 recettes gourmandes à la tomateRecettes méditerranéennes à la tomate
Faites griller de belles tranches de pain de campagne. Frottez-les d'ail et arrosez-les d'huile d'olive vierge, puis garnissez-les de rondelles de tomate. Salez et parfumez de basilic ciselé.
Taillez des tomates en dés et répartissez-les sur une assiette de pâtes. Parfumez d'un peu (...) Lire la suite sur TopSante.com

lundi 11 juin 2012

Du chocolat noir pour prévenir l'infarctus

Une étude australienne menée auprès de 2.013 Australiens confirme les bienfaits de la consommation régulière de chocolat... noir dans la prévention de l'infarctus. La consommation quotidienne, sur une période de dix ans, de 100 grammes de chocolat contenant au moins 70% de cacao permettrait ainsi d'éviter 70 accidents cardiaques fatals et 15 non fatals au sein d'une population de 10.000 personnes.

Nos conclusions indiquent que le chocolat noir pourrait apporter une alternative ou un complément aux thérapies médicamenteuses chez les personnes présentant un risque élevé de maladie cardiovasculaire", affirme Ella Zomer, responsable de l'étude.

Les chercheurs ont procédé par modélisation épidémiologique, comparant leurs données aux nombreuses autres études qui ont mis en lumière les bienfaits du chocolat pour la santé. Le chocolat est en effet riche en polyphénols, de puissants antioxydants naturels qui réduiraient le
stress et limiteraient les risques de maladies cardio-vasculaires, cancers et autres maladies chroniques.

Cette étude réalisée par la Monash University de Melbourne a été publiée dans le British Medical Journal.


http://lci.tf1.fr/science/sante/du-chocolat-noir-pour-prevenir-l-infarctus-7329957.html

dimanche 10 juin 2012

Radiographie : les organes aux rayons X

Réalisée par un radiologue en hôpital ou « en ville », la radiographie repose une technique d'imagerie. Elle permet de visualiser un organe ou une partie du corps sur une pellicule photosensible. Explications.
Cet examen permet de visualiser la plupart des organes. Radiologie osseuse, articulaire ou rachidienne, radiologie pulmonaire, urinaire ou encore digestive, ASP (pour Abdomen Sans Préparation)… ses champs d'application sont multiples.
La radiographie repose sur l'utilisation des rayons X. Le faisceau est émis à partir d'une source (un tube) fixe et non rotatif comme pour le scanner. Les rayons sont plus ou moins absorbés par les tissus - en fonction de la densité de ces derniers – avant d'être recueillis sur une pellicule photosensible placée derrière le patient. Sur le cliché, les rayons X laissent une trace plus ou moins opaque, selon la densité des tissus traversés.
En cas d'exploration spécifique (du tube digestif ou d'un organe richement vascularisé par exemple), le médecin peut décider l'injection préalable d'un produit de contraste. Celui-ci permet d'améliorer la lisibilité des clichés. L'examen radiographique n'est pas douloureux. Et s'il n'existe aucune contre-indication, quelques précautions doivent toutefois être prises, notamment en cas de grossesse ou chez les femmes qui allaitent. Si vous êtes concernée, vous devez en informer le radiologue.

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samedi 9 juin 2012

COMMENT LE MONDE DU TABAC NOUS ENFUME

Stanton Glantz, professeur de médecine à l’université de Californie publie une étude à charge sur la cigarette et particulièrement les additifs avec 2 révélations chocs :
- Ils augmentent la toxicité de la fumée
- Ces risques sont connus depuis plus de 10 ans par les industriels, qui non content de les cacher, ont carrément fait de la désinformation.
Pour parvenir à ces conclusions, le professeur a disséqué tous les documents de 2 grands fabricants américains, Philip Morris et British American Tobacco.
Et il a découvert que Philip Morris a racheté il y a 30 ans, un laboratoire pour travailler sur la toxicité des saveurs ajoutées.
Et ô surprise : les résultats de ces travaux ont donné lieu à 4 articles dans la revue Food and Chemical Toxicology, qui concluaient tous qu’aucune preuve de toxicité importante ne pouvait être attribué aux additifs. Et ce, alors que les additifs ont été créés pour atténuer l’irritation de la fumée et inciter le fumeur à inhaler plus profondément.
Mais Stanta Glantz a aussi découvert que l’éditeur de la revue n’est autre qu’un conseiller scientifique de… Philip Morris
Alors, nous, on va rétablir la vérité :
S’il fallait éliminer 2 additifs en priorité, ce serait le menthol et le sucre. Le menthol joue un rôle dans la dépendance et l’addiction par un effet anesthésiant sur les voies aériennes. Le sucre est ajouté pour masquer l’âpreté du tabac et le mauvais goût de la fumée, et aussi parce qu’il est connu pour son rôle addictif.
Ce n’est peut-être pas un hasard si les marques de cigarettes les plus sucrées comme Marlboro sont aussi les plus populaires.
Si vous voulez savoir ce que contient une cigarette, certains fabricants indiquent sur leurs sites la composition. Mais s’il n’y a qu’une chose à retenir, c’est la composition d’une cigarette
COMMENT LE MONDE DU TABAC NOUS ENFUME

vendredi 8 juin 2012

Bientôt l'été, c'est le moment d'aller aux fraises

Gariguette, Charlotte ou Mara des bois… il existe plus de 600 variétés de fraises. Depuis quelques semaines déjà ce fruit rouge, plein de saveur et de bienfaits santé, a fait son retour sur les étals de nos maraichers. Fortes en goût, elles se dégustent nature. Inutile de sucrer (systématiquement) les fraises.
La fraise, un fruit rafraichissant
Quelle que soit sa variété, la fraise se compose de 90% d'eau. Elle est également peu chargée en glucides, de 6% à 9 % contre 10% à 14% pour la moyenne des fruits. Voilà donc un compagnon de choix pour les goûters des après-midi chauds.
Ses acides organiques naturels, responsables de la saveur acidulée du fruit, seront en revanche abondants… Autant que dans une orange. La fraise possède aussi 2% de fibres. Une teneur assez élevée pour un fruit.
Elle est enfin riche en vitamine C. Elle atteint en moyenne 60 mg aux 100 g. Autant dire qu'elle est capable de rivaliser avec les agrumes. Sans compter qu'une seule portion de 150 g - une dizaine de fraises – permet de couvrir l'apport quotidien conseillé en vitamine C.
Et les allergies ?
C'est vrai. Chez certains sujets sensibles, l'ingestion de fraises peut provoquer des manifestations allergiques, comme l'urticaire. Il s'agit là en fait, d'une hypersensibilité à l'histamine, une substance libérée après l'ingestion de certains aliments.
« Si l'allergie alimentaire avérée impose l'éviction totale de l'allergène, l'hypersensibilité à l'histamine peut en revanche s'améliorer en consommant l'aliment incriminé en faibles quantités » explique l'Agence pour la Recherche et l'Information en Fruits et Légumes frais (APRIFEL). « La fraise par ailleurs, semble mieux tolérée lorsqu'elle est débarrassée de ses akènes, c'est-à-dire les petits grains à la surface du fruit ». Autant dire qu'il faudra vous armer de patience avant d'en déguster... Pour en savoir plus, n'hésitez pas à consulter un allergologue.
Avec l'été qui approche, puis-je donner des fraises à mon bébé ? La texture (...) Lire la suite sur destinationsante.com

jeudi 7 juin 2012

Diabète : des volontaires pour prévenir le risque génétique

Le Centre d'Etudes et de Recherches pour l'Intensification du Traitement du Diabète (CERITD) lance le programme Descendance. Celui-ci doit recruter des diabétiques de type 2, dont au moins un parent également atteint de la maladie soit encore en vie et dont un frère ou une sœur âgé de plus de 35 ans n'en est pas porteur. Objectif de cette double contrainte : établir des comparaisons statistiques fiables entre les profils génétiques d'une même fratrie.
Le diabète de type 2 touche aujourd'hui, plus de 2,5 millions de personnes en France. Face à cette épidémie selon les termes mêmes de l'OMS, la prévention est une clef incontournable. Pourtant, le diabète de type 2 est une maladie « avant tout familiale », explique le Dr Guillaume Charpentier, président du CERITD.. Chef du service de diabétologie au Centre Hospitalier Sud-Francilien, il souligne également que « tout le monde peut prendre du poids. Mais seules les personnes issues de familles diabétiques vont développer un diabète ».
Selon le consensus scientifique actuel, « 60% du risque de diabète est d'origine génétique » indique pour sa part le Pr Philippe Froguel. Diabétologue et généticien, ce dernier préside également le Conseil scientifique de la Société francophone du Diabète.
En comparant notamment, des jumeaux évoluant dans le même environnement, l'influence de la génétique a pu être quantifiée. Mais il existe plusieurs formes génétiques du diabète, qui impliquent un ou plusieurs gènes. En outre, « la génétique peut permettre de mieux identifier la cause d'une maladie et d'adapter les traitements à chaque individu », poursuit Philippe Froguel. « Ce type de médecine personnalisée est déjà très développé dans la prise en charge des cancer ».
Pour porter ses fruits, le programme Descendance devra concerner une cohorte d'au moins 500 familles. Ces dernières peuvent se porter volontaires en contactant le 0800 300 341 (Numéro Vert, appel gratuit depuis un poste fixe). Pour davantage d'informations, (...) Lire la suite sur destinationsante.com

mercredi 6 juin 2012

« Les génériques, est-ce forcément systématique ?»

Le Professeur Jean-Paul Tillement, pharmacologue, membre de l'Académie nationale de médecine, répond à vos questions.
Les médicaments génériques reproduisent des médicaments originaux, ou «princeps», dont le brevet est tombé dans le domaine public, permettant ainsi de les commercialiser à tarifs réduits, sous une forme pharmaceutique non obligatoirement identique, mais garantissant la même activité thérapeutique. Il faut encourager leur développement car ils permettent des économies substantielles et aident à résorber le déficit de la caisse d' Assurance-maladie . Cependant, les génériques, comme tout médicament, ne sauraient être prescrits sans tenir compte du patient auquel ils s'adressent et de la maladie à traiter.
En outre, deux conditions doivent être impérativement remplies au préalable. D'une part, il faut que les personnels de santé, médecins, mais aussi pharmaciens, infirmiers et aides-soignants, puissent identifier facilement la substance active, quelle que soit sa présentation pharmaceutique, afin d'éviter tout risque de confusion pouvant faire penser que le princeps et ses génériques ou les différents génériques d'un même princeps sont des molécules différentes. D'autre part, la substance active doit être équivalente en nature et en dose pour que la substitution se fasse en toute sécurité et avec la même efficacité.
Des génériques ne sont proposés que pour les médicaments de grande diffusion, et un même médicament princeps peut être associé à plusieurs marques différentes de générique , de sorte qu'un même principe actif peut être dispensé successivement à un même patient avec des génériques de forme, de couleur et de conditionnement différents, au risque que le patient, ne faisant pas la différence entre le princeps et le générique ou entre deux génériques, prenne deux fois la dose prescrite ou même duplique dangereusement le traitement, avec des conséquences graves, comme on l'a vu récemment avec la prise simultanée de trois génériques (...) Lire la suite sur Figaro.fr

mardi 5 juin 2012

Diabète : êtes-vous une diabétique qui s’ignore ?

Le diabète est trop souvent perçu comme une conséquence directe du surpoids. Pourtant, l’un des facteurs de risque majeur est l’hérédité : avec un parent diabétique, une personne a 40% de risque de développer un diabète. Avec deux parents diabétiques, le risque atteint 70%. C’est pourquoi l’Association française des diabétiques a choisi de dédier cette nouvelle Semaine nationale de prévention du diabète (qui se déroule du 4 au 10 juin) au facteur de risque héréditaire. Et pour tenter de toucher un maximum de personnes pour lesquelles le diabète reste une maladie du surpoids, l’association lance un test en ligne sur sur www.contrelediabete.fr
En France, on estime à 700 000 le nombre de personnes atteintes de diabète sans même le savoir. Pourtant il existe un indice facile à déceler : l’hérédité, qui est l’un des facteurs de risque majeur du diabète . Vous avez 5 minutes devant vous ? Répondez aux 5 questions du test et vous découvrirez si votre risque de développer un diabète de type est faible, moyen ou plus important que vous ne l’imaginiez.
Ce test a l’air anodin mais un diabète non dépisté et non contrôlé détériore le fonctionnement des organes vitaux et entraîne de graves problèmes de santé : cécité, insuffisance rénale, maladies cardio-vasculaires ou amputation. Des dégâts qui peuvent être évités par une alimentation anti-diabète , bien sûr, mais aussi par un diagnostic précoce.
"La vocation de ce test est d'orienter les personnes à risque vers les médecins traitants et les pharmaciens, de donner une information fiable et d'informer le public sur cette maladie encore trop mal perçue", explique Gérard Raymond, président de l’Association française des diabétiques. L’occasion, aussi, de faire le point sur quelques idées reçues sur cette maladie.
>> A découvrir aussi : notre dossier spécial diabète

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lundi 4 juin 2012

Alerte sur des produits de coloration capillaire

Les autorités sanitaires françaises mettent en garde sur les risques liés à l'utilisation de produits de coloration capillaire de la marque Royal Henna. Ils contiendraient en effet des « substances non conformes à la réglementation des produits cosmétiques ».
L'alerte a été lancée par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) et l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM).
Dans un communiqué commun, les deux structures précisent qu'un « signalement d'effet indésirable grave survenu chez une utilisatrice des produits de coloration capillaire de la marque Royal Henna les ont conduit à intervenir et à mener les analyses nécessaires ». Ces dernières « ont mis en évidence la présence de para-phénylène-diamine (PPD) à une concentration très supérieure au taux maximal autorisé et la présence de substances interdites dans les produits cosmétiques. ». Les substances interdites en question sont – pour les connaisseurs – le 2-Nitro-p-phénylènediamine et le 2-aminophénol.
Gare aux réactions allergiques…
Les produits identifiés non conformes et dangereux sont les suivants : Royal Black Henna, Royal Red Henna et Royal Brown Henna. La DGCCRF fait savoir qu'elle « a saisi chez le distributeur tous les produits non conformes et dangereux et s'assure actuellement que plus aucun produit n'est commercialisé sur le territoire français ».
Enfin, L'ANSM et la DGCCRF recommandent aux consommateurs :
- de consulter un médecin en cas de survenue de réactions allergiques « pendant ou à la suite de la réalisation de la coloration avec l'un des produits concernés » ;
- de ne pas acheter et de ne plus utiliser les produits Royal Black Henna, Royal Red Henna ou Royal Brown Henna.
http://us.lrd.yahoo.com/_ylt=AiyALKcf6fLeVPxH7LyWno93fsl_;_ylu=X3oDMTFqMDgxZXM0BG1pdANBcnRpY2xlIEJvZHkEcG9zAzEEc2VjA01lZGlhQXJ0aWNsZUJvZHlBc3NlbWJseQ--;_ylg=X3oDMTJqbzBqNTIxBGludGwDZnIEbGFuZwNmci1mcgRwc3RhaWQDOTJkMmRjMzAtM2ViNC0zZjQyLWExYjctMTUxNTIyOWE4NzMyBHBzdGNhdAMEcHQDc3RvcnlwYWdl;_ylv=0/SIG=125p5j5e2/EXP=1339935928/**http%3A//www.destinationsante.com/article38754.html

dimanche 3 juin 2012

Un composé du vin rouge pour protéger les neurones

Des chercheurs testent l'effet du resvératrol dans la maladie d'Alzheimer.
Le resvératrol est présent naturellement dans les raisins rouges. Cette molécule appartenant à la famille des polyphénols donne au vin (à condition de le consommer avec modération) ses propriétés bénéfiques pour la santé. Depuis quelques années, cette molécule fait l'objet de nombreuses publications scientifiques et a démontré ses propriétés antioxydantes mais aussi son action contre le diabète , l' obésité , le cancer
Le resvératrol aurait aussi un effet protecteur contre la maladie d'Alzheimer. C'est en tout cas ce que souhaitent confirmer les chercheurs de la Georgetown University en lançant une étude clinique de phase II avec des patients atteints de démence légère à modérée. Cette étude va durer un an: la moitié des participants prendra des comprimés de resvératrol pur, l'autre moitié avalera un placebo. Le but de l'étude est, en priorité, de vérifier la sécurité et la tolérance du resvératrol administré deux fois par jour à des doses importantes.
Action antivieillissement «La plupart des études montrant les avantages du resvératrol sur la santé ont été menées avec des modèles animaux, comme les souris, et à des doses qui dépassent de loin l'apport du resvératrol contenu dans un verre de vin», explique le docteur Scott Turner, principal investigateur de l'étude. Les participants feront des tests tels que ponctions lombaires, IRM, prélèvements sanguins afin d'évaluer la progression de l' Alzheimer .
«Dès 1997, une étude publiée en France a associé une consommation modérée et régulière de vin à un risque plus faible de maladie d'Alzheimer. Mais sans en comprendre les raisons. Plusieurs hypothèses avaient alors été avancées dont celle du resvératrol. Cette étude américaine est intéressante car elle va peut-être permettre de vérifier cette hypothèse», constate le Pr Jacques Touchon, neurologue au CHU de Montpellier.
Plusieurs mécanismes peuvent expliquer l'éventuel (...) Lire la suite sur Figaro.fr

samedi 2 juin 2012

Podologue: 4 bonnes raisons d'aller le consulter

A l'occasion de la journée nationale pour la santé du pied ce mercredi, plusieurs villes de France proposent un dépistage gratuit chez le podologue. Vous ne voyez pas l'intérêt de prendre soin de vos pieds ? Pour vous convaincre, voici quatre bonnes raisons de consulter un podologue.
Les femmes ont plus de risques d’attraper certaines pathologies du pied que les hommes en raison du port de chaussures plus serrées ou à talon haut. Ainsi, on considère que 15 à 20 % de la population féminine sera un jour victime d’un oignon au pied (ou hallus valgus) de façon plus ou moins accentuée (une femme sur deux en serait victime si elle chausse régulièrement des talons hauts). C’est le report prolongé de poids du corps vers l’avant du pied qui entraîne cette déviation du gros orteil vers l’extérieur. Ainsi, depuis que les Japonaises ont abandonné leurs traditionnelles tongs pour des souliers pointus et à l’occidentale, les cas d’hallus valgus chez les femmes de ce pays ont augmenté de façon exponentielle.Pour autant, faut-il abandonner ce type de souliers ? Non, c'est le port quotidien de talons hauts qui doit être évité ! En variant de hauteurs de talons chaque jour, vous devriez échapper ces disgracieux (et douloureux) oignons aux pieds.
Cors et durillons, eux aussi douloureux se manifestent souvent par le frottement excessif des orteils entre eux ou contre la paroi de la chaussure.Dans ce cas, le podologue gratte et ponce. Ce spécialiste le fera toujours mieux que vous, car il vous évitera d’autres lésions cutanées en retirant ces callosités douloureuses, très gênantes pour la simple marche.Le soin des ongles incarnés -souvent dus à des erreurs de coupe par le passé- est aussi de sa compétence. L’orthonyxie est le traitement qui consiste à modifier la courbure de l’ongle afin d’éviter la récidive de l’ongle incarné. Voire un acte chirurgical forcément plus contraignant.Podologue ou pédicure ? De fait, c’est un peu la même chose. Les études restent les (...) Lire la suite sur TopSante.com

vendredi 1 juin 2012

Cancer : virus et bactéries responsables d'un cancer sur 6

Dans une étude qui vient d’être publiée dans la revue Lancet Oncology, les chercheurs du Centre international de recherche sur le cancer à Lyon, montrent que les cancers d'origine infectieuse représentent quelque 16% de l'ensemble des cas de cancers. Pour parvenir à ces résultats, les scientifiques ont étudié près de 13 millions de nouveaux cas de cancers observés aux quatre coins de la planète en 2008.
Comme le soulignent ces chercheurs dans une interview publiée par le Parisien, une quinzaine de virus et bactéries sont connus des scientifiques pour être à l’origine de cancers. Mais parmi ces agents infectieux, il y en a quatre qui sont particulièrement virulents car à l’origine, à eux seuls, de près de 2 millions des cas de cancer diagnostiqués en 2008, année de l’étude. Il s'agit notamment de la bactérie "Hélicobacter pylori" qui cause des cancers de l'estomac , des virus des hépatites B et C qui sont aujourd'hui responsables de cancers du foie, et du papillomavirus à l'origine du cancer du col de l'utérus.
Or, il existe des moyens de prévenir (le vaccin contre la papillomavirus par exemple) voire de soigner certains de ces virus et bactéries. Ce qui sous-entend qu’environ un cancer sur 6 pourrait être évité : « L'application de méthodes préventives efficaces et validées, comme la vaccination, le respect de règles hygiéniques strictes lors des injections, ou les traitements antimicrobiens, pourrait avoir un effet substantiel sur le fardeau que représentera le cancer dans le monde au cours des prochaines décennies", ont déclaré le Dr Catherine de Martel et le Dr Martyn Plummer, les principaux auteurs de l'étude.

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