dimanche 31 juillet 2011

Avez-vous déjà fait un check-up ventre plat ?

Vous rêvez d'une jolie taille de guêpe, d'un ventre plat... mais vos rondeurs sont toujours localisées. Rassurez-vous, perdre un cran de ceinture, tonifier son ventre et retrouver un profil harmonieux, c'est possible. On vous propose un check-up ventre plat pour trouver la cause de vos rondeurs.
Bien entendu, pour gommer votre petit ventre, il faut agir sur votre alimentation. Avec notre régime équilibré, qui fait la part belle aux fibres, vous perdrez vos kilos localisés. Surtout si vous ajoutez un brin de gymnastique, histoire de retrouver des abdos de jeune fille. Notre programme d'exercices faciles et rapides est idéal pour tonifier le ventre. A condition de les faire chaque matin et de persévérer pour les entretenir ! Mais cela ne suffit pas toujours. Troubles digestifs, amas graisseux, rétention d'eau, stress... autant de soucis qui empêchent votre ventre de retrouver une jolie forme. Nous vous proposons des solutions efficaces à ces problèmes, fondées sur les conseils de nos spécialistes.
Quand elle prend du poids, la femme s'arrondit généralement du ventre (un peu), mais surtout des cuisses, des fesses, des hanches... A partir de la quarantaine cependant, en raison d'une baisse relative des hormones féminines, elle commence à stocker ses excédents "en brioche". Le comportement alimentaire y contribue. "Certaines grignotent entre les repas, consomment trop de sucres rapides ou mangent beaucoup. D'autres souffrent de coups de pompe et de fringales vers 11 et 18 heures. Chez ces femmes, on observe souvent un trouble de la sécrétion d'insuline, hormone produite par le pancréas. Ce qui favorise le stockage des graisses sur l'abdomen", explique le Dr Pierre Nys.A cela s'ajoute le fait que la sangle abdominale, après plusieurs maternités, est souvent relâchée : les muscles, distendus, jouent moins bien leur rôle de corset. Enfin, au moment de la ménopause, la colonne vertébrale se tasse de deux (...) Lire la suite sur TopSante.com

samedi 30 juillet 2011

Shopwise lance son application minceur

Shopwise, le site spécialisé dans l'information sur la composition des aliments et autres données nutritionnelles lance son application pour smartphone (Iphone et Androïd uniquement). Comment ça marche ? Il suffit de scanner l'aliment avec son téléphone et la composition des aliments, ses apports nutritionnels, les allergènes, les OGM, le label apparaissent.
La base de données est d'environ 10 000 produits et chaque utilisateur a la possibilité d'ajouter un produit non référencé dans la base. Une vraie petite révolution qui nous permet de savoir exactement ce que l'on mange.
L'application est téléchargeable sur le site www.shopwise.fr 

Retrouvez cet article sur elle.fr

vendredi 29 juillet 2011

Ananas : il ne combat pas la cellulite, mais il a bien d'autres vertus

peu d'histoire
La première trace d'un fruit ressemblant à l'ananas remonte aux fouilles dans la villa de l'éphèbe à Pompéi sur une peinture murale. Ce fruit est originaire du Brésil, d'Amérique centrale ainsi que des Caraïbes et son nom signifierait "parfum des parfums". Mais l'histoire retient que c'est Christophe Colomb qui le découvrit lorsqu'il arriva en Guadeloupe en 1493, lors de son deuxième voyage vers le Nouveau Monde. Une tranche d'ananas était alors offerte aux navigateurs qui débarquaient sur l'île.

Christophe Colomb le rapporta en Europe. Cultivé sous serre dès le XVIe siècle (notamment à Choisy-le-Roi pour Madame de Maintenon), il n'est arrivé sur les marchés qu'à partir du XIXe siècle. Mais il faut attendre le XXe pour qu'une société américaine mette au point des méthodes industrielles de production. L'ananas est actuellement produit dans toutes les régions tropicales du monde. Il en existe de nombreuses variétés.

Valeur nutritionnelle

Pour 100 g : 50 kilocalories, 87 g d'eau, 12 à 15 g de glucides (selon le degré de maturation), 0,5 g de protides, 1,3 g de fibres, 150 mg de potassium, 12 mg de magnésium, 20 mg de vitamine C.

Bienfaits pour la santé

L'ananas est surtout connu pour la présence de broméline (aussi appelée bromélaïne) dans le fruit mûr et notamment dans la tige. Cette enzyme détruit les protéines, c'est pourquoi elle a été présentée de façon totalement erronée comme "la" solution minceur, idéale pour combattre la cellulite. Or, elle ne s'attaque nullement aux graisses. Cela explique le fait que si les régimes à base d'ananas frais peuvent effectivement faire maigrir, c'est au prix d'un important déséquilibre alimentaire et sans effet durable.

En revanche, la broméline a bien d'autres qualités. Elle facilite la digestion en stimulant les sécrétions digestives (et bien sûr en segmentant les protéines). Elle fluidifie le sang et elle limite l'agrégation des plaquettes, ce qui permet de réduire les crises d'angine de poitrine ainsi que les risques de thrombose et de phlébite. Elle a également des propriétés anti-inflammatoires, d'où son usage dans le traitement des oedèmes post-traumatiques et postopératoires, ainsi que des tendinites. Grâce à son pouvoir désinfiltrant, elle a un rôle bénéfique dans les régimes associés à la rétention d'eau ou à la cellulite. Enfin, elle a un effet cicatrisant et elle permettrait de lutter contre certains parasites, notamment les amibes.

Quelques conseils

L'ananas est un fruit tropical qui ne se conserve pas au réfrigérateur. Quant à la broméline, elle est dégradée par la chaleur et absente des conserves. Mais, toujours présente dans le jus de ce fruit, elle peut servir à attendrir la viande.

La moitié de ses sucres sont synthétisés en fin de maturation et se concentrent sous l'écorce ; en cas de régime, mieux vaut choisir un ananas pas trop mûr et découper généreusement son écorce pour réduire sa teneur en sucre de moitié.

Pour combattre l'acné, certains préconisent de frotter un morceau d'ananas sur les zones concernées : cela neutraliserait les acides gras, mais en enlevant la pellicule protectrice de la peau...
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/anne-jeanblanc/ananas-il-ne-combat-pas-la-cellulite-mais-il-a-bien-d-autres-vertus-18-07-2011-1353680_57.php

jeudi 28 juillet 2011

3 solutions naturelles pour calmer un coup de soleil

Un coup de soleil ? Saviez-vous qu'il existe des solutions naturelles très efficaces pour le soulager ? On vous donne la marche à suivre.
Si votre coup de soleil est assez léger, votre peau a simplement besoin d'être apaisée et rafraîchie. Et le meilleur médicament se trouve dans… votre frigo ! (D'ailleurs, on vous donne aussi 8 cosmétiques sortis du frigo dans notre article) On pique un pot de yaourt frais et on suit les consignes.Mode d'emploi : appliquer une couche épaisse de yaourt nature sur la peau. Laisser reposer 15 minutes. Nettoyez ensuite avec un peu d'eau fraîche et pulvérisez une eau florale Boriquée.
Habituellement, on utilise l'huile végétale de Calendula pour traiter les peaux fragilisées et irritées. Dans le cas d'un coup de soleil, on fait appel à ses propriétés cicatrisantes et apaisantes. Sa teneur en carotène et en vitamine A vont permettre de restructurer la peau.Mode d'emploi : déposez une petite perle d'huile sur le bout de vos doigts et massez très doucement la zone de votre coup de soleil. Si c'est sur le visage, évitez le contour des yeux. Laissez agir toute la nuit.
Pas étonnant que les animaux aiment se rouler dans la boue ! L'argile est un puissant anti-inflammatoire et cicatrisant. En une nuit, votre coup de soleil aura disparu. Choisissez une argile verte concassée ou de la terre argileuse.Mode d'emploi : mélangez un peu d'argile avec de l'eau pour obtenir une pâte épaisse, peu fluide. Étalez la pâte sur un linge de coton. Appliquez l'argile à même la peau et laissez poser 2 heures, minimum. Le mieux, est de laisser poser toute une nuit. Le lendemain, rincez à l'eau tiède.De nombreuses autres solutions naturelles pour soigner tous les petits maux dans notre encyclopédie naturelle.

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mercredi 27 juillet 2011

Le Mediator pourrait provoquer des problèmes cardiaques

Le Mediator refait parler de lui. Un rapport d'expertise administrative établit clairement, et pour la première fois, un lien de causalité entre le Mediator et les problèmes cardiaques d'une patiente, selon une information publiée jeudi par Le Figaro. Le rapport, cité sur le site du journal, a été rédigé par quatre spécialistes - les professeurs Jean-Marc Rouzioux (toxicologue), Jean-François Obadia (chirurgien cardiaque), Paul Touboul (cardiologue) et le docteur Bruno Mazenod (endocrinologue) - à la demande de la commission régionale de conciliation et d'indemnisation des accidents médicaux (CRCI) du Rhône.
Il raconte l'histoire de C., 64 ans, qui a pris du Mediator de 2004 à 2010. Le médicament a été interdit à la vente fin 2009, mais elle disposait de stocks. C., qui était prédiabétique, a pris d'abord un comprimé par jour, puis deux, puis trois. Rapidement, elle a souffert d'essoufflement et a saisi, le 23 février 2010, la CRCI du Rhône. Alors que des examens cardiaques concluaient en 2004 à l'absence d'anomalies, de nouveaux examens en 2010 font apparaître à l'auscultation un souffle au coeur, et à l'échographie une fuite de la valve aortique. "À partir des éléments qui nous ont été fournis, nous n'avons pas trouvé de cause pouvant expliquer la survenue de cette pathologie en dehors de la prise de Mediator", concluent les experts.
Selon la journaliste qui en a obtenu copie, c'est le premier rapport d'expertise fait par la CRCI, une instance administrative qui permet d'obtenir, le cas échéant, une indemnisation. C., dont les lésions sont modérées, comme "90 % des patients qui ont consommé du Mediator" relève Le Figaro, demandera en référé en septembre aux laboratoires Servier, fabricant du médicament, 20 000 euros au titre du préjudice corporel et 100 000 euros pour préjudice d'anxiété. Une cinquantaine d'expertises de ce type sont en cours, rappelle le journal.
http://www.lepoint.fr/sante/le-mediator-pourrait-provoquer-des-problemes-cardiaques-14-07-2011-1352858_40.php

mardi 26 juillet 2011

Le vaccin contre le H1N1 n'a pas provoqué de syndrome de Guillain-Barré

Une nouvelle étude menée en Europe devrait rassurer sur l'innocuité des vaccins contre la grippe
La survenue de syndromes de Guillain-Barré n'a pas été augmentée après la vaccination contre la grippe pandémique A(H1N1) dans cinq pays européens (Danemark, France, Pays-Bas, Suède et Royaume-Uni), selon une étude publiée aujourd'hui en ligne par le British Medical Journal. C'est ce que montrent des chercheurs après avoir analysé les cas de 104 patients atteints de cette maladie sévère - responsable d'une atteinte transitoire des nerfs entraînant des manifestations douloureuses ainsi que des paralysies partielles.
Dans ces cinq pays, où les vaccins les plus fréquemment utilisés ont été préparés avec un adjuvant pour augmenter leur efficacité (Pandemrix* de GlaxoSmithKline et Focetria* de Novartis), le risque de développer un syndrome de Guillain-Barré a été jugé comme multiplié par 2,8 fois en cas de vaccination antigrippale A(H1N1), en tout cas dans un premier temps. Mais après ajustement par rapport à des facteurs confondants (syndromes grippaux et infections des voies respiratoires supérieures, vaccinations contre la grippe saisonnière), les chercheurs n'ont finalement pas trouvé de différence avec les personnes non vaccinées.
1500 personnes par an sont touchées par le syndrome
Ce résultat ne surprend pas Jean-Claude Manuguerra, le chef de la cellule d'intervention biologique d'urgence à l'Institut Pasteur. "Il faut rappeler qu'en France, 1 500 personnes environ sont touchées chaque année par la maladie de Guillain-Barré", rappelle le virologiste. "Il n'est donc pas étonnant que, parmi les malades, quelques-uns aient été récemment vaccinés. Autrement dit, si les médias traitaient de la même façon tous les cas, ils annonceraient 4 fois par jour l'apparition d'un nouveau syndrome de Guillain-Barré. Notre perception du vaccin antigrippal en serait probablement profondément modifiée."
Il y a (...) Lire la suite sur LePoint.fr

lundi 25 juillet 2011

Contraception : de nouvelles solutions pour les hommes

La pilule contraceptive pour les hommes, c'est pour bientôt, mais pas seulement. De nouvelles méthodes sont actuellement testées dans les laboratoires américains : ultrasons sur les testicules, gel à injecter dans le scrotum... Des alternatives qui, si elles se concrétisent, permettront d'éviter les effets secondaires de la pilule masculine.
.. et les accidents de préservatif.

La contraception masculine a déjà été étudiée mais, jusqu'à présent, aucune méthode ne pouvait rivaliser avec l'efficacité des différents moyens utilisés par les femmes. Ainsi, l'une des méthodes les plus étudiées aux Etats-Unis a montré ses limites : l'utilisation de testostérone et d'hormones pour stopper momentanément la production de sperme ne s'est pas révélée efficace à 100% sur tous les sujets testés, que ce soit sous forme de pilule ou d'implant. De plus, tous les effets indésirables n'ont pas encore été éliminés. Les scientifiques travaillent donc à d'autres solutions :

Du sperme non-fonctionnel. Une pilule contraceptive masculine, la gamendazole, dérivée d'un médicament anti-cancer, interrompt le processus de maturation du sperme. «Vous produisez du sperme non-fonctionnel», explique au
New York Times Gregory Kopf, du centre médical de l'Université du Kansas.

Incompatible avec l'alcool. Un autre médicament bloque la production d'acide rétinoïque, important pour la production de sperme. Mais attention : impossible d'ingurgiter la moindre goutte d'alcool si l'on prend cette pilule. Elle fonctionne comme un médicament contre l'alcoolisme, et boire rend malade. Toutefois, des scientifiques travaillent actuellement à corriger ce problème.

Couper le turbo des spermatozoïdes. A Harvard, un neurobiologiste a découvert que la queue des spermatozoïdes contenait certains atomes chargés en électricité qui propulsent le spermatozoïde vers les ovules. Il tente de créer un médicament pour désactiver ces atomes. «Vous couper le moteur, au lieu d'alerter tout le monde dans la voiture», explique le docteur David Clapham au
New York Times.

Un gel anti-sperme dans le scrotum. D'autres méthodes consistent à injecter un gel dans le scrotum pour rendre le sperme inactif, ou encore à irradier brièvement les testicules avec des ultrasons, ce qui permet de stopper pour des mois la production de sperme. La chercheuse à l'origine de ces projets, Elaine Lissner, affirme au
New York Times qu'elle imagine très bien «un monde dans lequel vous prenez votre voiture tous les six mois pour aller changer l'huile du moteur, et vous en profitez pour aller faire votre ultrason pour 50 dollars».

Pas d'éjaculation pendant l'orgasme. Deux médicaments, un contre l'hypertension et un antipsychotique, ont des propriétés secondaires utiles à la contraception : ils empêchent l'homme d'éjaculer pendant l'orgasme. Ces médicaments devront néanmoins être modifiés de manière à ne pas affecter la tension ou l'humeur des utilisateurs.

Un implant dans le biceps. Cette dernière méthode a un avantage appréciable : elle se voit. Le médecin pose dans le bras du patient un implant contenant des hormones, qui forme une petite bosse. Comme pour toutes les contraceptions masculines à base d'hormones, des questions subsistent sur les éventuels effets secondaires.

Reste à savoir si les hommes sont disposés à partager la responsabilité d'une grossesse avec les femmes. Selon
une étude réalisée par l'institut Heinemann en 2005, plus de 55% des hommes en Allemagne, en Espagne, au Brésil et au Mexique seraient prêts à utiliser une nouvelle méthode de contraception. http://www.leparisien.fr/laparisienne/sante/contraception-de-nouvelles-solutions-pour-les-hommes-25-07-2011-1544672.php

Personnes âgées: un rapport pour prévenir la dépendance

Le sénateur André Trillard (UMP, Loire-Atlantique) a remis ce matin au Président de la République Nicolas Sarkozy, son rapport sur « La prévention de la dépendance des personnes âgées ». Activité physique, soutien aux aidants, adaptation des conditions de logement… Les pistes de réflexion sont nombreuses.
Le parlementaire a formulé 10 recommandations principales. Appuyé sur des chiffres de 2002, son rapport souligne que 7% des plus de 60 ans se trouvent en situation de dépendance. La première recommandation d'André Trillard est de viser « un gain de 3 ans dans l'espérance de vie en bonne santé de nos aînés, à l'horizon 2025. Un objectif qu'il qualifie lui-même « d'ambitieux »…
Il recommande pour cela, de promouvoir le maintien en activité, à titre professionnel ou bénévole. « C'est le plus puissant moteur de longévité, grâce à la stimulation intellectuelle et physique qu'elle entraîne ». Il recommande également la mise en oeuvre de mesures incitatives au plan national et local, en faveur de l'activité physique. « L'objectif, en partenariat avec l'ensemble des fédérations sportives, viserait à aider et développer des activités physiques et sportives non compétitives, adaptées aux populations seniors ». André Trillard propose aussi de s'intéresser particulièrement aux « personnes en surpoids, sédentaires ou souffrant de maladies cardiovasculaires ou d'autres pathologies ».
Il recommande encore d'améliorer le soutien aux 4 millions d'aidants familiaux que compte la France. « Il convient de conforter ‘l'aide aux aidants' en s'appuyant sur les professionnels de l'aide à domicile ». Son rapport préconise par ailleurs, le développement de structures de répit, un suivi médical régulier et préventif (toujours pour les aidants) et une assistance aux démarches administratives.
Enfin, le sénateur plaide pour « un programme ambitieux de logements adaptés ». Lutter contre les inégalités, développer la recherche clinique, communiquer sur le bien-vieillir figurent parmi ses (...) Lire la suite sur destinationsante.com

dimanche 24 juillet 2011

Avec l'été la flore vaginale est plus fragile

La flore génitale féminine – celle du vagin et de la vulve – possède un équilibre fragile, assuré par plusieurs milliards de bactéries. Parmi ces dernières, les lactobacilles ont pour fonction de maintenir une acidité suffisante au pH vaginal.
Dans ces conditions, la sphère génitale est naturellement défendue contre la prolifération de bactéries nuisibles, ou pathogènes. Pourtant, il arrive que cet équilibre soit rompu. La vaginose bactérienne ou la candidose, sont les manifestations de ce déséquilibre. Elles sont très fréquentes et touchent beaucoup de femmes et de jeunes filles. Elles ne sont pas graves et se traitent fort bien.
La candidose vulvo-vaginale. Environ 70 % des femmes présenteront une infection vulvaire ou vaginale au cours de leur vie. C'est dire si la chose est commune. Dû à un champignon microscopique qui porte le joli nom de Candida albicans , la candidose se caractérise par des pertes inodores, épaisses et blanchâtres (du latin albus, alba), ainsi que par des démangeaisons localisées et des sensations de brûlure au moment des rapports.
La vaginose bactérienne représente environ 50% à 60% de toutes les infections de la vulve et du vagin. Elle n'a pas d'origine connue et se manifeste par la prolifération dans le vagin, de bactéries anaérobies – qui ne se développent qu'en l'absence d'oxygène. Souvent la femme ne s'en rend pas compte car elle n'a pas de symptômes. Dans la majorité des cas, une odeur de poisson peut évoquer ce déséquilibre. Une odeur souvent mal vécue. Les femmes osent rarement aborder ce sujet avec leur médecin ou leur gynécologue. Et c'est seulement quand les symptômes s'aggraveront qu'elles vont consulter. Pourtant, une vaginose bactérienne se traite facilement. Il existe même un gel ( qui s'applique simplement, à raison d'une dose tous les trois jours, pendant 9 jours.
La vaginose comme la candidose, peuvent récidiver. C'est pourquoi il est indispensable de rééquilibrer le PH, indispensable au bon développement des « (...) Lire la suite sur destinationsante.com

samedi 23 juillet 2011

Cancer du sein : les prévisions optimistes des spécialistes

Selon la dernière estimation que l'Institut de veille sanitaire (InVS) vient de publier sur son site internet, le nombre de nouveaux diagnostics de cancer s'établit à 158 500 femmes et 207 000 hommes en 2011. Avec 53 000 nouveaux cas en 2011, le cancer du sein est le plus fréquent chez la femme avant le cancer colorectal (19 000 cas). Ces projections sont calculées à partir de données issues d'un partenariat entre l'InVS, l'Institut national du cancer (INCa) et d'autres. Elles sont basées sur les données des registres de cancer jusqu'en 2006 et les données nationales de mortalité par cancer observées jusqu'en 2008.

"Nous assistons à une stabilisation du nombre de cancers du sein diagnostiqués, que l'on peut expliquer de deux façons", précise Arlette Danzon, médecin de santé publique et responsable de l'unité cancer à l'InVS. "La première hypothèse concerne une moindre prescription de traitement hormonal substitutif chez les femmes ménopausées. La seconde est en lien avec la généralisation du dépistage, en 2004, qui a provoqué dans un premier temps une augmentation du nombre de cas par rattrapage". En d'autres termes, de nombreux cancers ont alors été découverts, ce qui a artificiellement augmenté l'incidence de cette maladie pendant quelques années.

Nouvelles rassurantes de France
Un tel phénomène a déjà été observé aux États-Unis. L'incidence du cancer du sein y avait augmenté dans les années 1980 et 1990 en raison du développement du dépistage par mammographie et à cause des hormones. Puis une baisse a été observée à partir de 2002, notamment à la suite de la publication des résultats de la grande étude Women's Health Initiative (WHI) qui avait confirmé un risque accru de cancer du sein et de l'ovaire avec les traitements hormonaux. Mais une récente étude indique que cet effet positif n'a, malheureusement, pas duré.

Concernant la mortalité en France, les nouvelles sont plutôt rassurantes : certes, le cancer du sein devrait être encore responsable de 11 500 décès en 2011, mais ce taux ne cesse de diminuer dans notre pays depuis près de 15 ans. "C'est logique", continue le Dr Danzon : "Plus les diagnostics sont réalisés précocement, plus les traitements ont de chances d'être efficaces et plus le risque de décès diminue." Il faut aussi y ajouter les progrès réalisés dans le domaine thérapeutique. Quant au cancer colorectal, il devrait faire 8 300 victimes cette année.

Mais le principal sujet de préoccupation des spécialistes reste la constante augmentation du nombre de cancers du poumon chez la femme. Il devrait atteindre 12 000 patientes cette année et en tuer 8 100. Certes, ces projections sont encore bien inférieures à celles établies pour les hommes (27 500 cas et 21 000 décès), mais la différence tend à diminuer avec le nombre croissant de femmes qui fument.
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/anne-jeanblanc/cancer-du-sein-les-previsions-optimistes-des-specialistes-11-07-2011-1351486_57.php

vendredi 22 juillet 2011

Cancer : 1000 nouveaux cas par jour

Le nombre des cas de cancer devrait poursuivre sa hausse en 2011 en France métropolitaine avec, selon les estimations publiées aujourd'hui , 365.500 nouveaux cas, soit 1.000 par jour, et une augmentation préoccupante des cas et des décès de cancer du poumon chez la femme.
L'Institut de veille sanitaire (Invs) publie sur son site les projections de l'incidence et de la mortalité par cancer, se fondant sur ses propres données ainsi que sur celles du réseau français des registres de cancer, des Hospices civils de Lyon et de l'Institut national du cancer (INCa).
Il devrait y avoir 207.000 nouveaux cas de cancer chez l'homme en 2011 et 158.500 chez la femme, et 147.500 décès, soit 84.500 chez l'homme et 63.000 chez la femme.

Par rapport aux estimations 2010 (357.500 cas, 146.500 décès), il y a une augmentation du nombre de cas d'environ 2,2% et du nombre de décès de 0,7%. Le nombre de décès est stable chez les hommes. Le nombre de cas des cancers les plus fréquents reste stable. Comme en 2010, le cancer de la prostate, avec 71.000 cas, reste de loin le plus fréquent chez l'homme, devant le cancer du poumon (27.500 cas) et le cancer
colorectal (21.500 cas).
En termes de mortalité, le cancer du poumon est en tête chez les hommes (21.000 décès), devant le cancer colorectal (9.200 décès) et le cancer de la prostate (8.700 décès).
Chez les femmes, le cancer du sein (53.000 nouveaux cas) diminue régulièrement depuis 15 ans mais le nombre des cas de cancer du poumon augmente fortement (+20% par rapport à 2010), avec une mortalité en constante augmentation (8.100 décès en 2011, +5%).

http://www.estrepublicain.fr/fr/a-la-une-aujourdhui/info/5404380-Cancer-1000-nouveaux-cas-par-jour

jeudi 21 juillet 2011

Cancer de la prostate : la polémique

Les urologues préconisent un dépistage individuel et annuel de ce cancer, le plus fréquent chez l'homme, ­entre 50 et 75 ans. Les épidémiologistes avancent des inconvénients certains et un bénéfice hypothétique.
Pour le dépistage

Dr Georges Le Coguic, urologue et directeur de la clinique urologique Nantes-Atlantis
Le Point : Quelles sont les preuves justifiant un dépistage du cancer de la prostate ?

Dr Georges Le Coguic : Il est établi par plusieurs études qu'un cancer de la prostate diagnostiqué avant 65 ans tue trois fois sur quatre s'il n'est pas traité, et que seuls les cancers découverts tôt pourront bénéficier d'un traitement à la fois efficace et peu agressif. Notre association professionnelle recommande donc un dépistage annuel et individuel chez les hommes dès 50 ans et jusqu'à 75 ans.
Les moyens de dépistage existants, toucher rectal et dosage des PSA (antigène spécifique de la prostate) sont-ils parfaits ?
Non, le PSA apporte une présomption. Mais ce dosage biologique corrélé au toucher rectal est le plus pertinent en l'état actuel des connaissances. Il n'y a aucune fantaisie, selon l'urologue qui pratique ce dépistage, dans l'interprétation des taux de PSA. Chacun applique les recommandations de l'Association française d'urologie. Des zones de doute existent : quand il est difficile d'interpréter les taux, il faut systématiquement faire un dosage comparatif quatre à six mois plus tard.
Peut-on distinguer un cancer de la prostate qui va évoluer d'un autre qui ne va pas le faire ?
C'est toute la question. L'essentiel n'est pas de découvrir tous les cancers de la prostate, mais de dépister précocement ceux qui seront potentiellement dangereux. Le premier élément de jugement, c'est la tranche d'âge : il est utile de guérir un patient quand il a quinze ans d'espérance de vie, durée moyenne d'évolution spontanée d'un cancer de la prostate. C'est pour cela (...) Lire la suite sur LePoint.fr

mercredi 20 juillet 2011

Maladie d'Alzheimer: quel est votre facteur de risque ?

Ils sont sept. Sept facteurs de risque supposés de la maladie d'Alzheimer qui contribueraient à près de la moitié des cas dans le monde, d'après une étude présentée mardi lors de la Conférence internationale de l'Association Alzheimer, à Paris. "Nous avons été surpris que des facteurs de style de vie tels que l'inactivité physique et le tabagisme puissent contribuer à un aussi grand nombre de cas de maladie d'Alzheimer que les maladies cardiovasculaires dans notre modèle", explique le Pr Deborah Barnes, à la tête des chercheurs de l'Université de Californie chargé de l'étude.
Les résultats de l'étude suggèrent que 19% des cas de la maladie d'Alzheimer dans le monde pourraient être lié au faible niveau d'instruction, 14% au tabagisme, 13% à l'inactivité physique, 11% à la dépression, 5% à l'hypertension, 2% à l'obésité et 2% au diabète. Selon un modèle mathématique construit par les chercheurs, une réduction de 25% de ces sept facteurs de risque pourrait prévenir plus de 3 millions de cas d'Alzheimer dans le monde. Pour une réduction de 10%, c'est un million de cas qui pourraient être évités.
Mais les chercheurs restent prudents. Car les résultats de cette étude n'ont pas encore été prouvés scientifiquement. Il n'est donc pas démontré que le fait de modifier ces facteurs de risque pourrait diminuer le nombre de cas de la maladie d'Alzheimer. Prochaine étape pour les chercheurs : la réalisation d'études à grande échelle pour savoir si le fait de jouer sur ces facteurs de risque pourrait diminuer le nombre de cas de la maladie. Et le temps presse car le nombre de malades d'Alzheimer et des démences apparentées devrait doubler en 20 ans dans le monde. Selon des estimations de l'association Alzheimer's Disease International, il pourrait passer de 35,6 millions aujourd'hui à 65,7 millions en 2030.

Les bactéries sont (aussi) nos amies

Nous sommes habités par une très importante population de bactéries. "Pour donner un chiffre, il y en a 100 milliards dans un gramme des selles humaines, autant que le nombre de cellules qui constituent notre cerveau", précise Gérard Corthier, bactériologiste et immunologiste, ancien directeur de l'unité Inra d'écologie et de physiologie digestive à Jouy-en-Josas, en introduction d'un livre* consacré aux "bonnes" bactéries qui peuplent notre tube digestif. Les chercheurs utilisent le mot de "microbiote", ce qui veut littéralement dire le "petit vivant", pour en parler. Autrefois, ils utilisaient le mot de "microflore", plus poétique mais pouvant prêter à confusion.
Dès la bouche, point d'entrée des aliments, il y a des niches écologiques, des endroits tranquilles où les populations bactériennes peuvent se développer tranquillement. C'est notamment le cas autour des dents, en raison de la présence (plus ou moins durable, selon l'hygiène) de débris alimentaires. Les bactéries en profitent même pour se faire un habitat solide, la plaque dentaire. L'oesophage qui suit est désert. Il permet la descente directe vers l'estomac, un milieu hostile car très acide.
Mille milliards de bactéries
Vient ensuite l'intestin grêle que les aliments, préalablement malaxés, mettent entre 30 minutes à 5 heures à franchir. C'est dans cet endroit qu'ils seront digérés par des enzymes libérées par le pancréas. Après le passage d'une "porte" près de l'appendice, on entre dans le colon. Il faudra un à quatre jours pour en sortir. Et c'est là que réside la plus grande part de notre microbiote. On y compte environ 1 000 milliards de bactéries par gramme. Elles se chargent de la digestion des résidus alimentaires qui n'ont pas été absorbés dans l'intestin grêle.
Parmi elles, la fameuse Escherichia coli, bactérie la plus étudiée par les microbiologistes. "Elle sait vivre à la fois en présence et en l'absence d'oxygène, note le spécialiste de l'Inra. Quand on lui donne tout ce dont elle a besoin, elle se divise pour doubler sa population toutes les 20 minutes, jusqu'à épuisement des réserves du milieu. Les souches responsables de maladies sont très rares par rapport aux autres, inoffensives. Mais les autres bactéries du microbiote tolèrent tout juste l'E. coli. C'est une chance au cas où une souche pathogène serait de passage." En pratique, les E. coli ne représentent que 1/1 000 à 1/100 000 du microbiote total, qui est composé d'au moins un millier d'espèces bactériennes différentes.
Le microbiote se forme dès la naissance, il est conditionné par les échanges provenant de l'environnement du bébé. "Ces premiers moments de la vie sont certainement déterminants pour l'avenir de l'individu", estime Gérard Corthier. Ensuite, le dialogue microbes-hôte est déterminant. "Tout déséquilibre de microbiote peut expliquer l'apparition de différentes pathologies. Une fine connaissance des interactions avec les aliments devrait permettre de rationaliser les apports et les recommandations nutritionnelles au service de la santé."
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/anne-jeanblanc/les-bacteries-sont-aussi-nos-amies-08-07-2011-1350860_57.php

mardi 19 juillet 2011

Et si on cueillait nos plantes médicinales ? La camomille

L’été est la saison idéale pour récolter les plantes et les faire sécher. Ainsi vous disposerez d’une herboristerie familiale pour soigner tous les maux cet hiver. En route pour la cueillette de la semaine avec Patrice de Bonneval, herboriste et docteur en pharmacie, directeur de l’École lyonnaise de plantes médicinales.
Drainante, la camomille romaine est une plante de choix pour digérer, car elle agit sur tout le système hépatique. Elle améliore ainsi les défenses immunitaires de l’organisme, prévient les maladies digestives (type grippe intestinale). "En huile, elle calme les inflammations des arthrites, des rhumatismes qui se réveillent à l’arrivée de l’automne", explique Patrice de Bonneval. Où la trouver ?Près des champs, sur les chemins, les terrains vagues. Elle fleurit à partir du mois de juin.Comment la reconnaître ?La camomille romaine a des petites fleurs aux pétales blancs, et un cœur jaune en creux. Quelle partie cueillir ?Les fleurs.
En infusion. 3 cuillères à soupe de fleurs sèches par litre d’eau.En huile. Faire macérer pendant une semaine, 50 g de fleurs sèches dans ½ litre d’huile d’olive de bonne qualité. Filtrer et conserver dans de petits flacons sombres. Appliquer sur les douleurs rhumatismales.Y a-t-il des contre-indications ?À forte dose, la camomille romaine peut être vomitive. Chez les personnes sensibles, elle peut avoir un effet excitant et provoquer des insomnies.

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lundi 18 juillet 2011

Le soleil, un ami contre lequel il faut se protéger

Même si le soleil est assez régulièrement présent au-dessus de nos têtes depuis le début du printemps, c'est cette période de premiers grands départs en vacances que l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a choisie pour lancer une nouvelle campagne d'information. Son but est de rappeler les traditionnels conseils de précaution vis-à-vis de l'exposition aux rayons, notamment ultraviolets, ainsi que de favoriser le bon choix et la bonne utilisation des produits de protection solaire. Toutes ces recommandations, certes connues pour la plupart mais pas toujours mises en pratique par les vacanciers, sont disponibles sur son site internet.
"Le rayonnement du soleil peut représenter un danger pour la santé en cas d'expositions intenses, prolongées, fréquentes ou trop précoces dans la vie. En effet, à plus ou moins long terme, il est responsable de nombreux effets nocifs, notamment aux niveaux cutané (vieillissement prématuré de la peau, cancers cutanés, photosensibilisations...) et oculaire (cataracte, dégénérescences de la rétine...)", rappelle l'agence sur son site. En précisant, évidemment, que l'usage d'un produit de protection solaire ne représente qu'un élément de l'ensemble des moyens à utiliser pour éviter tout problème. Il faut y ajouter le port de vêtements, de lunettes de qualité ainsi que le fait d'éviter les expositions lors des heures de la journée où le rayonnement est le plus intense.
Une exposition au soleil importante, un indice de protection élevé
"Les produits doivent être adaptés au type de peau et aux conditions d'exposition, notamment la durée et la puissance du rayonnement", rappelle Nedjwa Abbadi, chef de l'unité des produits cosmétiques à l'Afssaps. Plus l'exposition est importante et la peau sensible au soleil, plus l'indice de protection (SPF : Sun Protector Factor) choisi doit être élevé. "Beaucoup de travaux ont été réalisés au niveau européen pour homogénéiser les informations fournies sur les emballages et les indices de protection, précise l'experte de l'Afssaps. Cela a abouti à la rédaction de recommandations visant à mieux informer les consommateurs, à définir les allégations qui devraient figurer sur l'étiquetage des cosmétiques ainsi qu'un niveau de protection minimal contre les UV-B et également contre les UV-A."
En pratique, le choix de la forme du produit (crème, spray, lotion...) dépend de la surface à protéger et du confort d'application. Avant d'utiliser un produit de protection solaire, il est essentiel de lire son étiquetage, car il fournit des informations utiles sur le niveau de protection (4 niveaux, de faible à très haute protection), les précautions d'emploi et la quantité de produit à appliquer pour assurer la meilleure protection possible... Quant à la mention "écran total", elle ne doit plus figurer sur les emballages, car aucun produit ne protège à 100 %. Enfin, l'agence précise qu'il est indispensable de lire la composition qualitative du produit en cas d'antécédents allergiques et rappelle que tout effet indésirable grave secondaire à son utilisation doit être déclaré à l'Afssaps.
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/anne-jeanblanc/le-soleil-un-ami-contre-lequel-il-faut-se-proteger-05-07-2011-1349509_57.php

dimanche 17 juillet 2011

Qu'est-ce qu'une sialographie ?

La sialographie étudie les différentes glandes salivaires et on y recourt notamment, dans le bilan de coliques salivaires. Elle permet de rechercher des calculs, de déterminer leur nombre et leur situation précise. Elle met en évidence d'éventuelles malformations ou rétrécissements des canaux excréteurs.
Déroulement de l'examen
Le patient assis sur la table d'examen, le radiologue effectue des clichés avant l'injection. Dans un second temps, il introduit un petit cathéter à l'entrée du canal de la glande salivaire. Il peut être demandé au patient de boire quelques gouttes de citron afin d'augmenter la production de salive et de faciliter ainsi l'examen. Le radiologue injectera ensuite le produit de contraste qui rendra le canal et la glande visibles aux rayons X. Des clichés sont alors réalisés dans différentes positions afin d'étudier les contours de la glande. Pendant leur réalisation il ne faudra pas bouger. L'examen est rapide. Il dure une vingtaine de minutes.
Risques éventuels de la sialographie
Les complications sont très rares. Ainsi, le produit de contraste peut potentiellement être responsable de réactions allergiques.

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samedi 16 juillet 2011

Rougeole. La sonnette d'alarme

Depuis la fin 2010, la France doit faire face à une épidémie galopante de rougeole. Le ministère de la Santé tire la sonnette d'alarme et rappelle l'urgente nécessité de la vaccination des enfants et des jeunes adultes.


L'épidémie explose.
600 cas en 2008, 1.500 en 2009, 5.000en 2010, plus de 3.600 en avril2011... Au total - la tendance étant à la baisse depuis mai - plus de 20.000 cas de rougeole ont été déclarés depuis le 1erjanvier 2008. En réalité, il y en aurait bien plus. Selon le ministère de la Santé, seulement la moitié des cas auraient été déclarés en 2010 et 30% en 2011. Dans le monde, on recense environ 30millions de cas par an.

Une maladie qui peut être grave.
Huit décès (six en 2011) sont dus directement à la rougeole depuis 2010. Car, contrairement à une idée reçue, elle peut être une maladie grave. Du fait de la fatigue générale qu'elle entraîne, elle favorise des infections dans les mois suivants. Si les complications les plus courantes sont la diarrhée et l'otite, elles peuvent aussi ouvrir la voie à des pneumonies ou des encéphalites, des inflammations du cerveau parfois sources de handicap mental irréversible. Douze cas d'encéphalites ont ainsi été recensés en France depuis le début de l'année ainsi que 360pneumopathies graves. Dans le monde, la rougeole ferait environ 875.000 morts par an.

Trois fois plus de nourrissons touchés.
Alors qu'historiquement, la rougeole touchait essentiellement les enfants (jusqu'à dix-douze ans) et que l'on considérait que les petits étaient couverts par les anticorps maternels, les moins d'un an sont désormais susceptibles d'être contaminés. Le nombre de cas a été multiplié par trois en 2010. Mais la rougeole n'est plus seulement une «maladie de l'enfance». La moitié des cas déclarés en 2010 concernait les plus de 15ans avec une proportion d'hospitalisation de 45% chez les 20-29 ans. Une tranche d'âge particulièrement exposée aux conséquences graves.

Une maladie extrêmement contagieuse.
Une personne contaminée peut infecter 15 à 20individus (contre un à trois pour la grippe). La transmission du virus se fait, soit par des sécrétions du nez ou de la bouche, soit par persistance dans l'air ou une surface contaminée.

La moitié sud de la France la plus touchée.
La moitié des cas de rougeole déclarés depuis le début de l'année se situe en Provence-Côte d'Azur. C'est également la région où le taux de vaccination est le plus faible. La Bretagne est, elle, plutôt bien placée pour ce type de vaccinations.

Loin des objectifs de vaccination.
La loi santé publique 2004 a fixé un taux de couverture vaccinale d'au moins 95% pour les maladies vaccinales et de 75% pour la grippe. On est loin du compte. 82% des malades de la rougeole n'étaient pas vaccinés ou l'étaient insuffisamment. De fait, si les 95% sont atteints en CM2 pour une dose, le taux descend à 74% pour les deux doses. Négligence ou défiance? Un peu des deux, selon Didier Houssin, directeur général de la Santé, qui explique ainsi les raisons de la baisse de la vaccination en France. «Tout le problème étant, en ce qui concerne la rougeole, que le vaccin n'est pas juridiquement obligatoire alors qu'il l'est sur le plan sanitaire.» Plus globalement, la couverture est insuffisante pour les oreillons, la rubéole, l'hépatite B, le pneumocoque et la méningiteC.

http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/rougeole-la-sonnette-d-alarme-16-07-2011-1372110.php

Polyarthrite rhumatoïde : il n'y a pas que les médicaments !

« Un patient bien informé sur sa maladie, et bien intégré dans un processus d'éducation thérapeutique, est un patient qui objectivement, va mieux ». Rhumatologue au CHR de Lille, le Pr René-Marc Flipo explique en effet, que dans ces conditions, le malade « gère de façon plus rationnelle sa maladie et ses traitements, tout en évitant certaines erreurs. Donc globalement, il est mieux traité ». Illustration avec la polyarthrite rhumatoïde, le plus fréquent des rhumatismes inflammatoires.
Qu'ils soient symptomatiques, de fond ou locaux, les traitements médicamenteux de cette affection sont nombreux... Les plus récents reposent sur les biothérapies et notamment sur les anti-TNF, des molécules qui contrôlent le phénomène inflammatoire. Mais les traitements non-médicamenteux occupent eux aussi une place importante.
La meilleure preuve ? En 2007, la Haute Autorité de Santé (HAS) a édité une synthèse des recommandations professionnelles aux médecins, exclusivement centrée sur le « hors médicaments ». Par la même occasion, le message adressé aux patients est à peine voilé : « n'attendez pas tout des traitements, si efficaces soient-ils ! »
S'informer et… bouger encore et toujours
« Quel que soit le stade de la maladie, les traitements non-médicamenteux ont leur place », insiste René-Marc Flipo. En premier lieu, les patients doivent bouger. « Nous devons en finir avec l'idée reçue selon laquelle un patient souffrant d'un rhumatisme inflammatoire doit réduire ses activités. Non, et encore non. Toutes les études le montrent : le mouvement est bénéfique et il doit être encouragé. » Encouragé mais aussi encadré, adapté à la condition du patient et à l'avancée de sa maladie. Le sujet doit donc être discuté avec le rhumatologue, au cas par cas.
En revanche, à la question de savoir si une modification du régime alimentaire peut être bénéfique, le Pr Flipo est plus nuancé. « Il n'existe pas de recommandations en ce sens. Mais nous le constatons dans notre pratique, de nombreux (...) Lire la suite sur destinationsante.com

vendredi 15 juillet 2011

La pilule, à quel âge commencer?

Depuis quelques semaines, votre fille a un petit copain. Vous avez beau être contente pour elle, vous vous posez aussi pas mal de questions: doit-elle prendre la pilule? Ce n'est pas trop tôt? Et comment aborder le sujet sans la brusquer?
15, 16, 18, 20 ans... : "Il n'y a pas d'âge", répond Marie-Claude Zalamansky, médecin au Planning familial, à Paris. "Il faut commencer quand on a une vie sexuelle." Même discours du côté d'Elisabeth Aubény, gynécologue et présidente de l'Association française pour la contraception (AFC). C'est simple : on commence "quand on a ses règles et qu'on en a besoin". Vous pouvez donc être rassurée. Si votre adolescente le désire – elle doit bien sûr être prête -, elle peut tout à fait prendre la pilule, à moins qu'elle ne préfère un autre mode de contraception (implant, stérilet…). Vous connaissez le slogan : "La meilleure contraception, c'est celle que l'on choisit". Mais encore faut-il qu'elle soit bien informée.
C'est toujours une question délicate pour une maman. Comment lancer la discussion de façon à sensibiliser sa fille sans la gêner ? Pas évident, c'est sûr. Que l'on soit habituée à échanger ou pas, parler de sexualité demande de l'habileté. D'abord, il faut choisir le moment opportun. Votre ado peut vous tendre une perche, reste alors à la saisir. Si votre fille demeure silencieuse en revanche, vous pouvez faire le premier pas. Pendant un moment complice ou une soirée tout simplement détendue, demandez-lui si tout se passe bien avec son petit ami et si elle a besoin de quelque chose en particulier. Comme par exemple le numéro d'un gynécologue ou du Planning familial. Vous n'avez pas besoin d'entrer dans le détail, sauf si vous sentez que votre enfant souhaite s'ouvrir à vous directement, mais en général, "les jeunes n'aiment pas trop en parler avec leur mère", remarque Marie-Catherine (...) Lire la suite sur TopSante.com

jeudi 14 juillet 2011

Mise en évidence d'une nouvelle technique pour restaurer le rythme cardiaque

Des chercheurs du CNRS ont mis en évidence une nouvelle technique, autre que l'application d'un choc électrique externe via un défibrillateur, pour restaurer le rythme cardiaque. Publiés dans la revue scientifique Nature, jeudi 14 juillet, leurs travaux pourraient permettre à long terme de traiter des patients souffrant de fibrillations auriculaires, trouble du rythme cardiaque le plus fréquent, grâce à une méthode de défibrillation quasi-indolore.
La restauration du rythme cardiaque passe aujourd'hui par l'application d'un choc électrique externe via un défibrillateur. Concrètement, cela consiste à transférer "volontairement" et "brièvement" un courant électrique dans le coeur pour que celui-ci retrouve un rythme normal.
Toutefois, l'intensité de cette impulsion, liée à un champ électrique élevé, peut provoquer des dommages dans les tissus cardiaques, et est généralement considérée comme douloureuse pour les patients.
Les chercheurs se sont donc intéressés à des méthodes alternatives moins douloureuses, ainsi qu'aux interactions entre le champ électrique et les tissus cardiaques. Les scientifiques ont ainsi mis en évidence une nouvelle technique, privilégiant une succession de chocs électriques à une unique impulsion de grande intensité.
Les auteurs de l'étude ont utilisé in vivo un cathéter cardiaque classique et ont appliqué une série de cinq impulsions de faible intensité dans le coeur d'un animal souffrant de fibrillations auriculaires. Quelques secondes ont suffit pour que le coeur batte à nouveau de façon régulière.
Baptisée "LEAP", cette nouvelle méthode serait moins douloureuse, selon les chercheurs. En outre, les tissus cardiaques seraient moins endommagés avec cette technique utilisant des champs électriques faibles.
"Démontrés chez l'animal pour des fibrillations auriculaires, ces résultats pourraient également s'appliquer au traitement des fibrillations ventriculaires, une arythmie mortelle. LEAP pourrait alors permettre d'éliminer la douleur, d'améliorer le taux de succès du traitement, et de prolonger la durée de vie des batteries des défibrillateurs implantés ou externes actuellement utilisés", concluent les auteurs de l'étude.
http://www.laprovence.com/article/sante/mise-en-evidence-dune-nouvelle-technique-pour-restaurer-le-rythme-cardiaque

Pierre Dukan répond aux critiques

Kate Middleton, Johnny Hallyday, Jennifer Lopez, Penélope Cruz, François Hollande... et des millions d'anonymes ont lu le livre du Dr Pierre Dukan et suivi son régime. Le succès est international mais les critiques, en France, de plus en plus virulentes. Carencée, dangereuse, avec des effets provisoires, la méthode est mise sur le gril et son auteur accusé d'avoir prescrit du Mediator. En exclusivité, il s'explique dans Le Figaro Magazine .
Le nutritionniste se sent investi d'une mission : lutter contre l'obésité et le surpoids. (Stephan Gladieu/Le Figaro Magazine)
Le Figaro Magazine Avez-vous prescrit du Mediator à vos patients?
Pierre Dukan Mais bien évidemment, commetous lesmédecins de France qui en ont eu l'occasion ou le besoin, le contraire eût été une faute médicale. Un médicament vieux de trente ans issu d'un grand laboratoire français, bénéficiant d'une autorisation de mise sur le marché et avec la garantie officielle de l'Afssaps... J'ai fait confiance à cette institution, comme je fais confiance aujourd'hui à l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) lorsqu'elle affirme que l'aspartame est sans danger. Je ne suis pas expert en pharmacologie, je m'en remets aux autorités compétentes.
Vous l'avez prescrit en 2008 pour une patiente non diabétique?
J'ai prescrit ce médicament pour les cas rebelles et plus particulièrement lors d'obésité pour booster l'action du régime et surtout pour éviter d'en passer par la chirurgie bariatrique, les anneaux et les bypass. Dans les autres situations, ce n'était pas nécessaire car l'efficacité de mon régime est bien suffisante. La revendication première du Mediator est d'être un adjuvant facilitateur du métabolisme des graisses et des sucres. Pourquoi aurais-je privé mes patients de cette cartouche?
Pour leur éviter des effets secondaires risqués...
Mais savez-vous ce qu'est une ordonnance classique pour une personne obèse?C'est un (...) Lire la suite sur Figaro.fr

mercredi 13 juillet 2011

Cystite : 4 recettes naturelles pour la soigner

La cystite fait partie des petits bobos estivaux qui peuvent gâcher une journée de vacances. Les conseils de Michel Bontemps pour lutter contre la cystite de l'été avec des remèdes naturels.
Un cataplasme très utile si vous ne pouvez pas disposer rapidement de médicaments.Procurez-vous 3 poireaux et faites-les cuire à l'eau. Lorsqu'ils sont tièdes, versez dessus un demi-verre de vinaigre de cidre, tiède lui aussi.Appliquez les poireaux aussi chauds que possible sur la bas-ventre et maintenez-les environ une heure.Le conseil de Michel Bontemps : il existe aussi un remède de grand-mère surprenant mais à effet immédiat garanti!Coupez finement des rondelles d'oignons frais et remplissez le fond d'une paire de chaussettes de laine avec ces rondelles. Enfilez les chaussettes et gardez-les toute la nuit. Il est important que toute la voute plantaire soit en contact avec l'oignon frais: cette recette est très diurétique et vous vous en rendrez compte rapidement!Merci à Michel Bontemps, phytothérapeute, auteur de "La santé sans médicaments", éditions Le Cherche MidiA lire aussi:8 conseils pour un été sans cystiteLes cranberries vous veulent du bien!Notre rubrique femme/santé
Dans un bol, mélangez un jaune d'oeuf ou 2 à 3 cuillères à soupe de lait en poudre à un peu d'eau chaude.Ajoutez 8 gouttes d'huile essentielle de bois de santal. Versez le tout sous le robinet, pendant que vous remplissez la baignoire à moitié.Prenez ensuite un bain d'une quinzaine de minutes. Le bois de santal a entre autres propriétés, celle d'être calmant et désinfectant.En sortant, allongez-vous et reposez-vous bien au chaud, avec une bonne couverture, pendant au moins 30 mn.Le conseil de Michel Bontemps : vous pouvez remplacer l'huile essentielle de bois de santal par 5 gouttes d'huile essentielle de ciste, calmante et antiseptique, elle aussi.
Stimulez le point placé tout en bas du dos; de part et d'autre de la colonne (...) Lire la suite sur TopSante.com

mardi 12 juillet 2011

Un registre pour mieux lutter contre les arrêts cardiaques

On estime à 50 000 le nombre d'arrêts cardiaques en France, chaque année. Soit un toutes les 10 minutes. Moins de 2 % de ces personnes survivent sans séquelles neurologiques majeures. Malgré la fréquence de ce type d'accident dramatique, les facteurs de déclenchement sont très mal connus. C'est pourquoi deux médecins - le professeur Hervé Hubert, spécialiste de santé publique à Lille et le professeur Pierre-Yves Gueugniaud, anesthésiste-réanimateur à Lyon -, viennent de créer RéAC, le premier registre national en ligne destiné à mieux comprendre et donc à mieux combattre les arrêts cardiaques.

L'objectif est aussi de mieux cerner les disparités régionales et socio-économiques en la matière. "On connaît très mal l'épidémiologie de ces accidents", affirme le professeur Hubert. "Les chiffres actuels sont extrapolés à partir d'une étude faite il y a assez longtemps dans un quartier de l'Est parisien. Par ailleurs, certains réseaux régionaux étudient cette problématique, notamment en Rhône-Alpes et Ile-de-France, mais ils restent régionaux. Il faut donc fédérer toutes les bonnes volontés pour obtenir des données nationales fiables." Une telle initiative pourrait même être regardée de près à l'étranger, car il n'existe actuellement que deux grands registres en la matière au niveau mondial : un aux États-Unis, mais il concerne surtout les arrêts cardiaques à l'intérieur de l'hôpital (or, plus de 85 % ont lieu à l'extérieur), et un autre au Japon, mais la population, l'alimentation et la culture y sont très différentes des nôtres.
Base de données
Le but du registre RéAC est de recenser tous les arrêts cardiaques sur le territoire français et les moyens de prise en charge mis en oeuvre. En pratique, quand la pompe cardiaque est défaillante, il est nécessaire, selon les cas, soit de faire un choc électrique, une défibrillation, soit de recourir aux techniques classiques, avec massage cardiaque et réanimation cardio-pulmonaire en attendant l'arrivée de secours spécialisés qui vont injecter les médicaments adaptés. "Grâce à la base de données que nous allons créer, les médecins pourront évaluer leurs pratiques professionnelles, savoir ce qui marche le mieux et donc améliorer leurs résultats", assure le professeur Hubert. Quelques équipes ont commencé vendredi dernier - jour de l'inauguration de RéAC - à remplir des questionnaires concernant tous les arrêts cardiaques recensés sur leur site d'intervention et à les transmettre en ligne. Après une montée en phase progressive, des données devraient affluer de toutes les régions en France d'ici à la fin de l'année.
Pour mémoire, les cellules cardiaques doivent impérativement se contracter simultanément pour que le coeur puisse correctement propulser le sang dans tout l'organisme. En cas de fibrillation ventriculaire, principale cause de l'arrêt cardiaque, la contraction des cellules devient anarchique. Par conséquent, le coeur ne se contracte plus et la circulation sanguine s'arrête. Dès lors, le cerveau n'est plus irrigué et la personne perd connaissance. La mort cérébrale survient en quelques minutes. C'est pourquoi, à partir de l'instant où le coeur ne bat plus, chaque minute qui s'écoule jusqu'au moment des premiers gestes de réanimation cardio-pulmonaire représente une perte de chance de survie de 7 à 10 %.
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/anne-jeanblanc/

lundi 11 juillet 2011

Résistances aux antibiotiques : un nouveau cas qui va faire mal

Aux yeux de Magnus Unemo, du Laboratoire suédois de référence pour le pathogène neisseria, la découverte est "à la fois alarmante et prévisible". Pour la première fois, une équipe internationale de chercheurs a identifié une souche de gonorrhée résistante au traitement avec des antibiotiques, ont annoncé lundi des scientifiques lors d'une conférence de recherche sur les maladies sexuelles à Québec.
L'infection sexuellement transmissible, familièrement appelée chaude-pisse, est jusqu'à présent facilement traitable avec des antibiotiques. Cependant, sans traitement, elle peut provoquer la stérilité chez les femmes, des mictions douloureuses et un écoulement de pus à l'extrémité de la verge chez les hommes.
Quelles conséquences ?
"Depuis que les antibiotiques sont devenus le traitement de base pour la gonorrhée dans les années 40, cette bactérie a montré une capacité remarquable à développer des mécanismes de résistance à tous les médicaments présentés pour la combattre", explique Magnus Unemo. Les détails de cette découverte doivent être dévoilés par le chercheur et des collègues lors de la 19e conférence de la Société internationale pour la recherche sur les maladies sexuellement transmissibles qui se déroule jusqu'à mercredi à Québec. La découverte est si récente que les scientifiques restent flous sur l'ampleur de cette souche résistante dans le monde, mais elle pourrait s'étendre rapidement.
Selon les Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies, environ 700.000 personnes aux Etats-Unis seraient porteuses de la gonorrhée chaque année. Jusqu'à la moitié des femmes contaminées n'éprouvent aucun symptôme, tandis que les hommes découvrent les signes de l'infection entre deux et 30 jours.

Médecin généraliste : un métier dur mais satisfaisant

Ils ont toujours la vocation et ils se sentent utiles, mais ils sont inquiets pour l'avenir de leur profession. Ce sont les principales conclusions de l'enquête menée du 14 au 17 juin 2011 par PRATIS.COM, en partenariat avec Les Entretiens de Bichat 2011, auprès de 500 médecins internautes exerçant dans toute la France et âgés en moyenne de 53 ans. Ils ont répondu à dix questions clés autour de la perception de leur métier et de l'évolution de leur relation avec leur patient.
"Le premier point important est qu'ils apprécient en premier lieu la relation avec leurs patients et le fait de contribuer au bien-être de ces derniers", note le Dr Caroline Lemarchand-Duros, médecin généraliste en région parisienne. À la question "Qu'aimez-vous le plus dans votre activité quotidienne de médecin ?" ces deux items recueillent respectivement 74,6 et 73,4 % des suffrages, alors que leur rémunération n'en obtient que 10,3 %. C'est à peine moins que la réponse portant sur leur statut social et la reconnaissance de leur métier.
Manque de reconnaissance
Concernant les freins ou les difficultés rencontrées pour exercer au mieux leur activité, les médecins se plaignent avant tout de tâches administratives et de la paperasserie. "Cela nous prend en moyenne 1 h 30 par jour après la consultation et cela augmente d'année en année", témoigne le Dr Lemarchand-Duros. Les médecins généralistes regrettent aussi un manque de reconnaissance, de valorisation de la part de l'État, des dégradations de condition d'exercice, une surcharge de travail et un manque de temps. "Le petit généraliste libéral isolé dans son cabinet est souvent méprisé par ses confrères spécialistes hospitaliers", ajoute-t-elle. "Au total, ça fait beaucoup !"
Et il faut encore ajouter à cela les problèmes avec les patients : 70,3 % ont déjà été confrontés à des agressions verbales, 34,1 % à des vols ou des tentatives de vol, 15,6 % à du vandalisme, sans parler des lettres de menaces et agressions physiques. Les malades peuvent, par exemple, s'énerver pour un retard du médecin, parce qu'il ne prescrit pas le médicament attendu ou parce que le traitement prescrit ne les a pas guéris au bout de 10 jours.
Concurrence d'Internet
"Nos patients nous parlent beaucoup de ce qu'ils ont trouvé sur Internet, alors que toutes les sources d'informations sont loin d'être validées, et pourtant ils formulent des demandes précises", regrette la généraliste. "Il faut alors passer beaucoup de temps à leur expliquer que les solutions proposées sur le Web ne correspondent pas à leur cas, avec leur historique, les médicaments qu'ils prennent déjà." Chaque situation est particulière et seul le professionnel de santé peut trouver la solution la plus adaptée à son patient.
Malgré tout, plus de la moitié des médecins interrogés se déclarent soit motivés, soit enthousiastes. Certes, quelques-uns sont blasés, mais ce qui inquiète le plus le Dr Lemarchand-Duros, ce sont les 13,7 % de stressés et les 4,3 % de déprimés : "Notre profession est particulière puisque nous devons porter la souffrance des autres tout au long de la journée. Chaque matin, nous devons recommencer avec la même énergie et chaque soir nous devons tenter de ne pas emporter cette souffrance chez nous. Certes, la plupart des médecins aiment toujours leur métier, sont satisfaits de leur exercice professionnel, mais il faut les aider à ne pas trop s'étioler en ne dégradant pas leurs conditions de travail."
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/anne-jeanblanc/medecin-generaliste-un-metier-dur-mais-satisfaisant-30-06-2011-1347833_57.php

dimanche 10 juillet 2011

Première greffe mondiale d'une trachée...

C'est une prouesse médicale que vient de réaliser un hôpital suédois : la première greffe mondiale d'une trachée-artère artificielle, une structure synthétique recouverte de cellules souches.
http://videos.tf1.fr/jt-we/premiere-greffe-mondiale-d-une-trachee-artere-6571315.html


Urgences vitales: dans quels cas se rendre à l'hôpital

Quels sont les premiers signes d'une urgence vitale? Comment distinguer une "vraie" urgence d'une "fausse"? Les conseils de deux médecins du Samu de Paris, agrémentés de quelques anecdotes...
Urgentistes et infirmiers témoignent d'une affluence record ces dernières années. Entre les patients qui font le pied de grue pour des affections bénignes, et ceux qui hésitent à s'y rendre alors qu'ils sont au bord de l'infarctus, il semble parfois difficile de faire la part des choses entre une vraie et une fausse urgence. Voici un petit guide des cas les plus graves, qui nécessitent à chaque fois un appel au 15, le numéro du Samu. Ces conseils émanent du Pr Pierre Carli, président du conseil national des urgences hospitalières. Les anecdotes ont été rapportées par plusieurs urgentistes, pédiatres et autres qui, nous en sommes sûrs, préfèrent garder l'anonymat.
Pourquoi appeler le 15 plutôt que de se rendre soi-même aux urgences? Tout simplement parce que si l'on est en train de faire une crise cardiaque, ou que en insuffisance respiratoire grave, la prise en charge sera bien meilleure si elle est faite par une équipe du Samu, que si l'on doit se déplacer par ses propres moyens. De plus, seul le Samu pourra déterminer la gravité du cas et conseiller soit de rester chez soi, soit de se déplacer.
Ainsi, le mieux est de composer le 15 sans tarder, si:
-Vous ressentez des douleurs à la poitrine ou dans le bras gauche, elles durent depuis vingt minutes, et elles ont déjà été ressenties auparavant. Ces douleurs peuvent courir jusque dans les poignets.
Ou bien encore si:
- Vous avez des diarrhées sanglantes. Il peut s'agir d'une infection due à la bactérie E.Coli.
-Vous avez été victime d'un malaise, aussi court soit-il.
-L'un de vos membres, inférieur ou supérieur, vous fait défaut.
-Vous avez été brûlé. L'urgentiste du Samu définira, avec votre aide, le degré de la brûlure.
-Vous êtes enceinte et vous avez de la fièvre. (...) Lire la suite sur lexpress.fr

samedi 9 juillet 2011

Première greffe d'un organe artificiel sur un humain

Une équipe de chirurgiens a réussi la première greffe d'une trachée-artère synthétique recouverte de cellules souches, le 9 juin dernier en Suède.
"Franchement, j'avais très peur", confie Andemariam Teklesenbet dans les colonnes de USA Today. Et il y a de quoi! Ce patient de 36 ans, atteint d'un cancer, est le premier homme au monde à avoir reçu un organe artificiel, le 9 juin en Suède. Les chirurgiens, sous la direction du professeur Paolo Macciarini, lui ont tranplanté une nouvelle trachée-artère faite d'une structure synthétique et recouverte par ses propres cellules souches.
"J'étais sur le point de refuser la chirurgie, mais le Dr Macchiarini m'a tout expliqué. J'ai prié, j'ai accepté l'opération. J'y ai cru", poursuit l'étudiant à l'université islandaise de Reykjavik. L'opération s'est déroulée à l'hôpital universitaire Karolinska de Huddinge, dans la banlieue de Stockholm, le 9 juin. Il devrait sortir ce vendredi et est sur le chemin d'une guérison totale.
Ce type de médecine régénérative pourrait révolutionner les greffes de trachée-artère. La trachée-artère synthétique présente de nombreux avantages. Elle ne nécessite pas de donneur compatible. Elle ne comporte pas de risque de rejet post-opératoire, les cellules utilisées sont celles du patient. Enfin, la trachée-artère artificielle peut se fabriquer en quelques jours.
Le professeur Alexander Seifalian, de l'University College de Londres, a conçu et fabriqué la trachée-artère artificielle à partir de scans en 3D du patient. Cette dernière a ensuite été placée dans un bioréacteur - conçu spécialement par des chercheurs d'Harvard - contenant des cellules souches du patient. Elles se sont développées sur la trachée-artère synthétique en seulement deux jours.
En 2010, une équipe chirurgicale française avait réussi à construire une trachée-artère à partir de la peau et de fragments de cartilage prélevés sur les côtes basses de la cage thoracique d'une patiente. La méthode du (...) Lire la suite sur lexpress.fr

vendredi 8 juillet 2011

Scanner, IRM : les derniers progrès de l’imagerie médicale

Images plus précises, plus rapides, moins irradiantes… L’imagerie médicale est en plein essor. Mais le choix des examens reste délicat. Près de 20 000 radiologues ont fait le point au Congrès européen de radiologie à Vienne. Quelles sont ces nouvelles techniques et que vont-elles nous apporter ?
Dérivée de l’échographie, cette technique permet de mesurer l’élasticité des tissus. Une prouesse obtenue grâce à l’utilisation de deux types d’onde : une onde d‘ultrasons, comme pour les autres échographies ; et une onde de cisaillement, afin de mesurer et d’afficher, point par point, l’élasticité des tissus. Baptisé Aixplorer (la société est installée à Aix-en-Provence), cet appareil innovant est surtout employé pour explorer le sein. Une nouvelle application, l’imagerie 3D, a été présentée au cours du congrès de Vienne.Ce type d’échographe peut être utilisé pour vérifier la fonte de la tumeur sous chimiothérapie et préparer l’intervention. Car l’élasticité des tissus renseigne sur les changements de volume ou de structure des lésions. Une étude montre que l’élastographie améliore aussi la classification des lésions mammaires, ce qui devrait diminuer le nombre de biopsies (prélèvements pour analyse).Chez nous, c’est pour quand ?Plusieurs de ces appareils sont déjà disponibles, notamment à Paris et à Lyon.
Sur l’écran, les images sont impressionnantes de vérité : non seulement on voit l’ensemble du squelette, mais on devine les formes du corps (bras, cuisses, jambes…). Fondé sur les travaux de Georges Charpak (prix Nobel de physique en 1992), le système EOS radiographie le patient simultanément de face et de profil. Bien adapté à la pédiatrie, il est intéressant dans le suivi des problèmes de croissance comme la scoliose.La surveillance de ces enfants nécessite en effet des bilans répétés qui, à chaque fois, les exposent aux rayons X. Or, le système EOS en délivre de 8 à 10 fois moins que la radiographie classique. Surtout, il donne des images « en charge » (on (...) Lire la suite sur TopSante.com

jeudi 7 juillet 2011

C'est quoi un bon gel anti-jambes lourdes?

L’été, avec la chaleur, la marche ou le piétinement, les membres inférieurs ont tendance à gonfler, entraînant une sensation de jambes lourdes. Pour être soulagée, on ne saurait se passer d’un soin à appliquer dès que le besoin s’en fait sentir.
- Des actifs veinotoniques En augmentant la résistance des parois veineuses et en diminuant leur perméabilité, voire en les tonifiant, ces actifs préviennent l’œdème et facilitent le retour du sang vers le cœur. Il s’agit de l’escine (extrait de marron d’Inde), de l’hespéridine (extraite d’agrumes), du ruscus (aussi appelé fragon ou petit houx) et de la vigne rouge. Mais aussi des OPC (oligomères procyanidoliques) de pépins de raisin, et des huiles essentielles de cyprès et d’hélichryse (immortelle).- Des composants qui favorisent la microcirculation L’arnica, le lierre, le ginkgo biloba, fluidifiant, ou l’hamamélis, qui aident le sang à remonter plus vite dans les veines.- Des agents drainants Tels la caféine et l’escine. Tous deux sont aussi utilisés contre l’excès d’eau, qui peut favoriser le gonflement et la sensation de jambes lourdes.- Des actifs vasoconstricteursComme le ruscus, l’hespéridine, l’hamamélis et l’huile essentielle de romarin, qui agissent également sur la contraction des veines.- Et aussi…• Du menthol ou de l’huile essentielle de menthe poivrée pour procurer un effet rafraîchissant qui soulage immédiatement.• De l’alcool. La plupart du temps desséchant, il a ici un rôle positif puisqu’il améliore la pénétration des actifs afin d’agir rapidement. Le tout sans laisser de film gras ou collant.
De favoriser le retour veineux en tonifiant la paroi des veines afin qu’elles aient le ressort de faire remonter le sang vers le cœur.De drainer, car l’excès d’eau dans les jambes comprime les veines et provoque des douleurs.De soulager en apaisant et en rafraîchissant.De pénétrer vite pour agir immédiatement et permettre de s’habiller sitôt le produit appliqué.D’être pratique afin de pouvoir être emporté (...) Lire la suite sur TopSante.com

mercredi 6 juillet 2011

E.coli: Un deuxième enfant dans le coma à Lille

Les analyses sont en cours pour caractériser l'E. Coli, alors qu'un deuxième enfant a été admis au CHRU de Lille...
L'infection à l'E. Coli n'est pas terminée. Deux nouveaux cas ont été enregistrés mardi au centre hospitalier de Lille (CHRU). Un nouvel enfant dans le coma y a été admis à la suite d'un syndrome hémolytique et urémique (SHU), caractéristique de la bactérie.
Selon la direction de l'hôpital, il est dans un état aussi grave que le jeune enfant de 23 mois, en provenance d'Amiens, admis à la mi-juin au CHRU de Lille. Les deux enfants sont placés sous assistance respiratoire. Un autre patient a, selon l'Agence régionale de santé (ARS), été admis mardi, sans que l'on sache s'il s'agit d'un enfant.

Neuf cas en lien avec les steaks depuis le 14 juin

Pour les deux entrants de mardi, l'agence précise que «les investigations alimentaires et microbiologiques sont en cours» afin de déterminer s'ils ont été infectés par la souche bactérienne retrouvée sur les steaks hachés de marque Steaks Country.
Au total, neuf cas de SHU en lien avec ces steaks ont été répertoriés depuis le 14 juin. Hormis les deux cas graves, quatre enfants étaient encore hospitalisés hier, dont trois sous dialyse et un «en passe de sortir» de l'établissement.
http://www.20minutes.fr/article/753687/ecoli-deuxieme-enfant-coma-lille

Cellulite: lipolyse, laser, injections… Le point sur les interdictions

Certaines techniques d’amincissement sont désormais interdites. Un pavé dans la mare de la médecine esthétique ? Top Santé a interviewé le Dr Morin-Surroca, experte à la HAS.
L’an dernier, le ministère de la Santé, averti de nombreuses complications graves (23 cas signalés) liées à des actes de "lyse adipocytaire", c’est-à-dire la destruction des cellules graisseuses à visée esthétique, avait demandé à la Haute Autorité de santé de réaliser une évaluation sur leur dangerosité. Conclusion? "Ces techniques présentent un danger grave ou une suspicion de danger grave pour la santé humaine". Un décret vient donc d’interdire leur pratique.
Il s’agit de toutes les techniques de "lyse adipocytaire" à visée purement esthétique, qui consistent à détruire des cellules adipeuses ou à réduire leur nombre et/ou leur volume. Il s’agit de méthodes non invasives comme la radiofréquence, le laser, les infrarouges, les ultrasons localisés, et de techniques invasives : le laser transcutané sans aspiration de la graisse, l’injection d’agents chimiques (produits de mésothérapie, solutions hypo-osmolaires, phosphatidylcholine, désoxycholate de sodium) ou thermique (gaz carbonique) dans le tissu adipeux. Des soins qui ne sont pas considérés comme des actes médicaux.
Le décret est appliqué depuis le 12 avril dernier, date de sa parution au "Journal officiel". Toutefois, cette interdiction n’est pas immuable. Si les promoteurs de ces techniques démontrent par des études scientifiques l’innocuité et l’efficacité de leur méthode, la HAS pourrait revoir son évaluation à la demande du ministère de la Santé. En vue d’une levée d’interdiction, le cas échéant.
Des complications, dont certaines graves, ont été rapportées. Les techniques invasives, jugées dangereuses, ont provoqué notamment des nécroses des tissus (mort cellulaire) qui ont nécessité le recours à la chirurgie et laissé des séquelles. Dans certains cas, elles ont aussi été à (...) Lire la suite sur TopSante.com

mardi 5 juillet 2011

Votre oreiller, un nid à microbes

Après la lecture des résultats d'une étude récemment conduite par l'hôpital Saint-Bartholomew de Londres et le London NHS (National Health Service) Trust, il est difficile de dormir sur ses deux oreilles. Sauf si l'on dispose d'un oreiller neuf ou fraîchement lavé. Selon les chercheurs, un tiers du volume des coussins à usage nocturne pourrait être constitué d'acariens, vivants ou morts, de leurs excréments, de peaux mortes et de microbes. Parmi ces derniers, les auteurs de ce travail réalisé en milieu hospitalier ont trouvé des bactéries comme le redoutable SARM - staphylocoque doré résistant aux antibiotiques -, C. difficile ou encore E. coli (dont on parle beaucoup actuellement) et des virus, notamment ceux de la grippe, des hépatites et de la varicelle. Une trentaine d'espèces au total.
Ces constatations n'étonnent pas le docteur Frédéric Saldmann, spécialiste de l'hygiène, qui avait déjà abordé le sujet dans son livre On s'en lave les mains (Flammarion 2007). "L'oreiller est un milieu de culture idéal, rappelle-t-il. Il apporte à boire grâce à notre transpiration, nos larmes et les projections de la toux et des éternuements. Il fournit à manger puisque nous perdons des squames de peau toutes les nuits. Et, en plus, la ménagerie peut proliférer à son aise, grâce à la chaleur de notre corps, nuit après nuit." N'importe quel germe y trouve donc des conditions favorables à son développement, "aussi bien que dans une boîte de Petri contenant un produit gélatineux", affirme même un spécialiste anglais.
Infestés de microbes
En l'absence de mesures d'hygiène particulières, il semble logique que les oreillers des hôpitaux, qui accueillent des malades, soient les plus infestés de microbes. L'étude anglaise a trouvé des concentrations particulièrement inquiétantes pouvant causer des infections graves chez les personnes ayant un système immunitaire affaibli. "Même sans cela, on sait très bien qu'une personne peut se recontaminer si elle ne lave pas son oreiller après une grippe", ajoute le docteur Saldmann. Changer les taies ne suffit pas puisque le tissu laisse passer les microbes. Mieux vaut donc utiliser de taies antibactériennes (et aussi les laver régulièrement, car leur surface extérieure peut se contaminer progressivement).
Frédéric Saldmann précise que les hôpitaux français sont extrêmement vigilants et performants en matière d'hygiène, les contrôles étant réguliers. En revanche, la propreté dans ce domaine laisse à désirer chez les particuliers. Ce spécialiste estime que, comme pour sa brosse à dents, il ne faut pas prêter son oreiller, qu'il faut acheter des coussins synthétiques, les laver tous les trois mois (les spécialistes anglais précisent qu'il faut les laver par deux, pour l'équilibre de la machine) et les changer environ une fois par an (pour le confort et la prévention du mal de dos). Et, même s'il n'a rien contre le fait de mettre sa literie au soleil l'été, ce médecin précise que cela ne permet en aucun cas de tuer des colonies de germes.
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/anne-jeanblanc/votre-oreiller-un-nid-a-microbes-23-06-2011-1345365_57.php

lundi 4 juillet 2011

Les pâtes, le carburant du sportif

C'est bien connu : les sportifs sont de gros mangeurs de pâtes. Pourquoi ont-elles autant de succès ? Tout simplement parce qu'elles alimentent nos muscles en énergie. Au même titre d'ailleurs que d'autres féculents comme le riz, les pommes de terre et encore la semoule.
Les féculents sont en effet des glucides qualifiés de complexes ou lents, car leur assimilation par l'organisme se fait… lentement, de façon étalée dans le temps. Par opposition aux glucides rapides, leur digestion et leur passage dans le sang (et donc leur assimilation par les muscles) sera très progressive.
Avant un effort d'intensité modérée à soutenue, les sportifs ont donc tout intérêt à constituer des stocks de glycogène, la forme sous laquelle les glucides sont transformés. Voilà pourquoi, les deux ou trois jours précédant la compétition, ils doivent privilégier les « pasta parties ». Et « plus le sportif dépense de l'énergie, plus il doit augmenter ses apports en sucres complexes », ajoute le Dr Stéphane Cascua (médecin du sport à Paris) dans son ouvrage Alimentation pour le sportif.
Vous êtes un adepte des pâtes ? Veillez surtout à la cuisson. Préférez-les al dente. Trop cuites, spaghetti, tagliatelles et autres penne se dégradent en… sucres rapides. Elles perdent ainsi tout intérêt pour le sportif. Et n'ajoutez pas non plus une sauce trop riche en matières grasses. Un simple filet d'huile d'olive et quelques feuilles de basilic régalent déjà les papilles.
Sachez enfin que les légumineuses (pois chiches, lentilles, haricots blancs) fournissent aussi des quantités intéressantes de glucides complexes. Elles vous permettront de varier les plaisirs. Leur digestion toutefois, sera plus laborieuse car elles sont particulièrement riches en fibres…

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dimanche 3 juillet 2011

Médicaments et soleil ne font pas bon ménage

La prise de médicaments constitue un réel facteur de risque lors d'une exposition au soleil.
Le coup de soleil, en effet, n'est pas toujours le simple résultat de la trop longue séance de bronzette d'une peau fragile. D'autres facteurs peuvent entraîner des réactions intenses, de type allergiques, à une exposition même brève.
« C'est le cas de certaines maladies inflammatoires ou génétiques, comme le lupus, cite le Dr Pascal Del Giudice, dermatologue et spécialiste des maladies infectieuses, chef de service à l'hôpital Bonnet à Fréjus. Mais les gens qui souffrent de ces affections sont généralement au courant et prennent les mesures de photoprotection qui s'imposent. »
En revanche, les personnes sous traitement médicamenteux ignorent trop souvent le risque qu'elles prennent en s'exposant.
« De très nombreux médicaments sont photosensibilisants, certains plus que d'autres, confirme le Dr Pascal Del Giudice. Quel que soit le traitement, il faut donc toujours vérifier ce point avec son médecin. » La photosensibilisation médicamenteuse peut induire deux types de réactions : la phototoxité et la photoallergie.
Phototoxicité et photoallergie
La phototoxicité tient aux propriétés chimiques du médicament, qui activent une réaction cutanée sous l'effet du rayonnement solaire. Elle se caractérise par un érythème (une rougeur) et des vésicules (des petites bulles à la surface de la peau) dont l'intensité dépend directement de la dose de médicament ingérée et de l'intensité de l'exposition solaire. Ce pseudo coup de soleil se limite uniquement à la zone exposée ou à la zone traitée s'il s'agit d'un médicament appliqué localement. La réaction disparaît progressivement, avec la suppression d'au moins l'un des facteurs déclenchant.
La réaction photoallergique implique des démangeaisons, en plus de la rougeur, et des éventuelles vésicules. Son aspect peut se rapprocher de celui d'un eczéma ou d'une urticaire. Elle survient à distance de la prise répétée du médicament et de l'exposition au soleil. Surtout, elle ne concerne pas que les zones exposées au soleil et peut se manifester à nouveau à n'importe quel moment.
La prise d'un médicament photosensibilisant impose donc des précautions, depuis l'interdiction pure et simple de l'exposition au soleil jusqu'aux mesures classiques de photoprotection qui s'appliquent, elles, à tout le monde, que l'on suive ou pas un traitement médical.
Des mesures que rappelle le Dr Del Giudice : « Le plus simple, c'est d'être protégé par un vêtement, de porter lunettes et chapeau. On évite toute exposition entre 10 et 15 heures et on utilise des crèmes écran en fonction de sa sensibilité individuelle et de la durée d'exposition, en préférant les indices les plus élevés ».

Qu'est-ce qu'un scanner ?

Cerveau, cœur, poumons, artères, foie, vésiculaire biliaire… Les indications du scanner sont larges, dans la mesure où cet examen permet d'explorer la plupart des organes. Il est d'ailleurs souvent prescrit pour préciser les résultats d'une radiographie ou d'une échographie.
Déroulement de l'examen
L'examen scanographique utilise des rayons X émis par une source rotative placée dans un tube qui ressemble à un « tunnel ». Contrairement à une radiographie classique, la source de rayonnement n'est donc pas fixe. Elle tourne autour de l'organe à explorer. Les rayons sont plus ou moins absorbés par les tissus, en fonction de la densité de ces derniers. Les données recueillies après le passage des rayons sont ensuite traitées par un ordinateur, puis converties en images. Celles-ci montrent généralement des « coupes » de la partie explorée, d'une épaisseur de 1 à 10 mm par « tranche ».
Bien souvent, l'examen nécessite l'injection préalable d'un produit de contraste. Celui-ci permet d'améliorer la lisibilité des clichés. Celui-ci est généralement injecté par voie intraveineuse mais un scanner abdominal par exemple, pourra être précédé d'un lavement.
Dans la salle d'examen, le patient est allongé sur un lit qui va lentement se déplacer dans le « tunnel ». Il doit rester immobile, parfois même cesser de respirer à la demande. Ses bras sont disposés le long du corps ou derrière sa tête, selon la partie du corps qui est examinée. L'examen dure en moyenne une quinzaine de minutes.
Risques éventuels du scanner
L'examen scanographique n'est pas douloureux. Comme il fait appel aux rayons X, quelques précautions sont indispensables, notamment en cas de grossesse. L'injection du produit de contraste peut aussi entraîner des réactions allergiques. Les professionnels de santé recommandent ainsi aux patients de leur communiquer le maximum d'informations sur leur état de santé : antécédents allergiques donc, mais aussi cardiaques, rénaux, pulmonaires ou diabétique.

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